Grèce

Le Moniteur 10-06-2005 a écrit:

Les travaux de construction du musée de l’Acropole s’enlisent

Ce bâtiment dessiné par l'architecte franco-suisse Bernard Tschumi n’est toujours pas construit. Il aurait dû être livré pour les JO d'Athènes de 2004.

(...)

Le gouvernement avait lancé une procédure pour faire intégrer le projet dans le 3ème cadre communautaire d'appui (CCA) afin de permettre un co-financement par l'Union européenne (UE) à hauteur de 42,5 millions d'euros.
M. Tatoulis avait demandé au nouveau conseil d'administration de l'Oanma, nommé par le gouvernement conservateur après les élections de mars 2004, de trouver des parraineurs pour diminuer le poids pour les ressources nationales.
M. Tatoulis avait accusé le précédent gouvernement socialiste de "ne pas avoir planifié correctement la construction du musée" et d'avoir avancé "de fausses promesses" en affirmant qu'il serait prêt pour les JO d'Athènes.
Le projet a été à maintes reprises retardé par une série de recours au Conseil d'Etat (la Cour suprême administrative grecque, ndlr) dénonçant notamment la possible destruction de vestiges découverts sur le site.
Avec AFP

L'article entier est sur:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=0

Même sujet dans Batiactu du 10/06/2005 ici :
http://www.batiactu.fr/data/10062005/10 … 92609.html

J'ai appris il y a qq temps que ce sont les Turcs qui quasiement détruit le Parthénon d'Athènes en le faisant sauter.
C'est le berceau de la civilisation occidentale, ça prouve bien que les Turcs ne sont pas Européens.

Histoire
Symbole de l'Acropole d'Athènes, il servait à abriter la statue de la déesse Athéna Parthénos. Après l'évangélisation de la Grèce, il a été transformé en église au VIe siècle ap. J.-C. puis en mosquée en 1460, ce qui l'a conservé presque intact jusqu'au XVIIe siècle.

Il a été en partie détruit lors d'une attaque vénitienne de la ville tenue par les Turcs en 1687, lorsqu'un boulet de canon a fait exploser les munitions qui y étaient entreposées. En 1800-1801, il a été pillé par Lord Elgin qui a rapporté la plus grande partie de sa célèbre frise en Angleterre. Elle se trouve aujourd'hui à Londres, au British Museum. Le Louvre possède aussi quelques fragments de ce bâtiment.

La Grèce demande à la Grande-Bretagne — jusqu'à présent en vain — la restitution de ces sculptures

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parth%C3%A9non

Athènes, la force des Jeux
LE MONDE | 07.07.05 |

Les milliers de chats efflanqués qui, par peur du brouhaha ou par simple politesse, avaient déserté Athènes en août 2004, y traînent de nouveau, lascifs et impériaux, tentant de chaparder un reste de brochette aux touristes attablés dans les tavernes. Les chauffeurs de taxi, eux, ont retrouvé leur morgue, faisant passer leurs confrères parisiens pour des parangons de courtoisie. S'il n'y avait donc que les chats et les taxis, Athènes aurait allégrement tourné la page olympique. Mais ce n'est pas le cas : la capitale est sortie véritablement transformée de l'aventure des Jeux.

http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/ill/ … p1_ori.jpg
Athènes : construit dans le cadre du développement des infrastructures pour les Jeux, l'échangeur de Kifisias ne parvient pas à endiguer le flot de la circulation dans la capitale.

Certes, une année a passé et le temps a déjà commencé son ½uvre. Le blanc immaculé qui avait recouvert la ville ­ - la nuit précédant la cérémonie d'ouverture, ne voyait-on pas des ouvriers, pinceau à la main, effectuant les derniers raccords ? - ­ est souvent écaillé. "Nous étions comme une famille qui attend des invité0101010101s, explique Antonia. La maison avait été nettoyée de fond en comble et les enfants envoyés en vacances. Aujourd'hui, les enfants sont revenus avec leur linge sale." Cadre commercial dans un cabinet d'architecte, mère de famille à la cinquantaine souriante, Antonia faisait partie des 60 000 volontaires qui ont grandement contribué à la réussite des Jeux olympiques d'Athènes en août 2004. Toutes ses vacances y sont passées puisqu'elle a aussi aidé au bon déroulement des Jeux paralympiques. Aujourd'hui, elle n'a qu'un seul souhait : recommencer l'aventure aussi vite que possible. "Pékin est un peu loin, mais pourquoi pas Paris ? L'idéal serait bien entendu que la Grèce soit de nouveau choisie."

Un an après l'extinction de la flamme olympique, la majorité des Athéniens estiment toujours, comme Antonia, que la tenue des Jeux dans leur ville a été une bonne chose pour eux et pour leur pays. "Une grande fête populaire qui a mieux fait connaître la Grèce dans le mon de et a rendu les Grecs plus sûrs d'eux-mêmes, plus confiants. L'expérience acquise pourra encore nous servir pour organiser d'autres manifestations, sportives ou non. Et puis le capital humain ainsi formé est fondamental pour assurer l'avenir d'un pays" , souligne le sage Grégori Varfis, ancien membre de la Commission de Bruxelles et un des principaux artisans de l'intégration de la Grèce dans l'Union européenne.

(...)

L'ancien député européen reconnaît pourtant que les Jeux ont renforcé la fierté nationale en Grèce et entraîné une mobilisation sans précédent des bonnes volontés. Les Athéniens ne sont pourtant pas dupes : s'ils sont heureux d'avoir réussi "leurs" Jeux, ils savent bien qu'il va falloir maintenant payer la note. "Evidemment , répond Antonia, mais nous allons l'acquitter avec plus de légèreté d'âme car il est toujours plus facile de payer quand c'est pour quelque chose qui vous a plu." Les querelles politiques ont vite repris le dessus. Les Jeux n'étaient pas encore terminés que l'"union sacrée" volait en éclats. Les deux principaux partis du pays, socialistes du Pasok, au pouvoir jusqu'en mars 2004, et conservateurs de la Nouvelle Démocratie, qui les ont remplacés à cette date, se renvoyaient la responsabilité de la croissance exponentielle du coût de la manifestation. "Vous avez dépensé l'argent sans compter", accusent les premiers. "Cela ne serait pas le cas si vous ne nous aviez pas laissé un pays en chantier", rétorquent les seconds.

Aujourd'hui, les chiffres sont là : le budget global des Jeux a atteint 9 milliards d'euros, plus du double des prévisions initiales, dont 1 milliard pour la seule sécurité, une somme qui n'avait jamais été dépensée dans ce domaine pour une telle compétition. Conséquence : le déficit des finances publiques a atteint 6 % du produit national brut (PNB) en 2004, soit le double des 3 % autorisés par le pacte de stabilité européen. Quant à la croissance économique, une des plus élevées d'Europe en 2003 et 2004, avec plus de 4 %, elle devrait descendre autour de 2,5 % en 2005 et 2006. Si le bilan global des Jeux n'est pas encore tiré - ­ le sera-t-il jamais ? - ­ les Grecs savent bien que, dans l'histoire des Jeux, seules Los Angeles en 1984 et Atlanta en 1996 ont réussi à dégager des profits et que Montréal, ville olympique en 1976, vient juste de finir de payer sa dette.

Grégori Varfis connaît ces chiffres. Nous recevant en 2004 dans sa maison d'Egine, une île du golfe Saronique à une heure de bateau de la capitale, le diplomate citait en introduction une phrase de Georgios Papandréou, qui dirigea la Grèce avant l'avènement de la dictature des colonels en 1967. "Les chiffres prospèrent et les hommes sont malheureux." Varfis poursuivait : "Je pense que nous allons passer deux années difficiles, mais il y a des marges pour lutter contre cela. Bien sûr qu'il y a eu des dépenses énormes. Certaines ont financé des infrastructures, des routes par exemple, qui resteront. Comment ne pas s'en féliciter ? Dans l'ensemble, nous avons vécu une sorte de keynésianisme forcé." "Je sais, poursuivait-il, que le keynésianisme n'est pas vraiment à la mode mais c'est parfois utile et rentable." Aujourd'hui, Varfis, qui regrette "cette tendance de l'époque à tout traduire dans une comparaison impossible entre pertes et profits", conclut par une boutade : " Après le keynésianisme forcé, nous voilà revenus au néolibéralisme forcé."

(...)

Déjà, certaines "erreurs de construction" auraient été décelées. Le projet le plus ambitieux concerne le stade olympique, construit par l'architecte espagnol Santiago Calatrava. Les autorités prévoient son réaménagement pour permettre des activités sportives, mais aussi culturelles. Sera aussi mise en place une "promenade olympique", qui passera par la visite du stade, mais aussi du premier musée mondial de l'athlétisme, dans les locaux de l'immense bâtiment qui a servi de centre de presse durant les JO. "Nous attendons au moins 300 000 personnes par an", espère Spiros Kladas. Les plans pour l'aménagement des autres sites semblent moins ambitieux. Le gouvernement compte créer des centres culturels sur les sites de Galatsi ­ - où se sont déroulées les épreuves de gymnastique - ­ et de Goudi (badminton). Un hôtel cinq étoiles sera construit au centre de voile d'Agios Kosmas, un golf sur le "manège" de Markopoulos et un centre de conférences sur le pavillon de taekwondo. Difficile en revanche de concevoir un quelconque projet là où se sont déroulées les compétitions d'aviron, compte tenu d'un classement en zone protégée. Quant aux bâtiments qui ont accueilli les haltérophiles, ils ne sont desservis par aucun accès routier pratique.

(...)

"Pour la première fois, estime l'architecte Aristide Romanos, l'architecture a été au centre des débats, et les différents services ont travaillé ensemble, et aussi avec des étrangers. Si nous ne retournons pas chacun dans notre petit coin, cela peut être très utile pour l'avenir." Il regrette pourtant la qualité architecturale bien moyenne de certaines constructions, comme l'aéroport. Il aurait voulu que le village olympique soit réaménagé en un lieu phare, en matière d'énergie renouvelable par exemple. Mais comme Antonia et beaucoup d'Athéniens, l'architecte a un espoir : qu'Athènes soit à nouveau candidate pour les Jeux de 2016.

Comme le temps passe.

José-Alain Fralon

L'article entier est sur:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 5-1,0.html

dab a écrit:

J'ai appris il y a qq temps que ce sont les Turcs qui quasiement détruit le Parthénon d'Athènes en le faisant sauter.
C'est le berceau de la civilisation occidentale, ça prouve bien que les Turcs ne sont pas Européens.

 
bof comme exemple,
surtout que ces deux pays sont en train de mettre un terme à leur différents concernant Chypre...

LE MONITEUR 21-07-2005 a écrit:

L’Acropole se refait une beauté

Les touristes de passage à Athènes vont devoir attendre l’année prochaine pour profiter pleinement de la magie du site antique. Après avoir connu quelques déboires, le plus grand chantier de restauration au monde avance à un "rythme satisfaisant" s'est félicité le secrétaire d'Etat grec à la Culture Pétros Tatoulis, jusqu'alors très critique.

(...)

Le président du Comité de restauration (Esma) Charalambos Bouras a expliqué que les retards apportés dans la réalisation des programmes étaient justifiés par "des raisons scientifiques précises".
La directrice du service de restauration des monuments de l'Acropole (Ysma) Maria Ioannidou, a souligné "l'ouvrage immense" de restauration, "le plus grand du monde" actuellement en chantier. Un millier de pièces de marbre pesant 2.315 tonnes ont été traités. Quelque 320 M 3 de marbre neuf du Pentélique ont été utilisés, a-t-elle dit.

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http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=2

LE MONITEUR 14-11-2005 a écrit:

Les candidats se bousculent pour l'exploitation du site grec de voile olympique


Treize sociétés grecques ont répondu à l'appel d'offres international lancé pour la réutilisation du centre de voile des jeux Olympiques d'Athènes d'août 2004, situé à Aghios Cosmas, banlieue balnéaire du sud de la ville, a indiqué vendredi la société gérant l'immobilier olympique.

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Face aux critiques sur les retards pris dans les décisions de réutilisation des sites olympiques, la société assurant la gestion de la quinzaine de sites construits pour les Jeux reste optimiste, ajoutant que la procédure suivie jusqu'ici sera faite "au profit de la société et de l'économie du pays".

Après avoir organisé les Jeux les plus coûteux dans l'histoire olympique - 13 mds d'euros -, ayant contribué à la hausse du déficit public (6,6% du PIB en 2004), la Grèce peine toujours à rentabiliser les installations sportives dont le coût d'entretien est estimé à 100 millions euros par an.

L'article entier se trouve sur:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=2

BATIACTU 21-11-2005 a écrit:

L’autoroute reliant la Grèce aux Balkans sera prête d'ici 2008

Lors d’une visite de chantier samedi, le Premier ministre grec, Costas Caramanlis, a déclaré que les délais de livraison de la voie Egnatia, autoroute de 680 km raccordant le nord de la Grèce à la Turquie et ses voisins de l'Europe du sud-est, seraient respectés pour 2008.

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Le budget d'Egnatia qui occupe 8.000 employés, est estimé au total à 4,6 milliards d’euros, financé à 50% par des fonds européens et à 50% par des fonds grecs.

L'article entier est sur:
http://www.batiactu.com/data/21112005/2 … 12351.html

LE MONITEUR 06-12-2005 a écrit:

Les dirigeants grecs envisagent de se chauffer au solaire

Après avoir été interpellé par l'association écologiste Greenpeace sur son retard en matière d'énergies renouvelables, le gouvernement grec montre l’exemple et étudie l'installation de panneaux solaires sur les palais présidentiel et gouvernemental.

(...)

Repères
La Grèce a lancé récemment une série de projets pour doper le secteur. Elle ne produit actuellement qu'environ 1% de sa consommation d'électricité à partir de sources renouvelables. Selon une législation européenne, cette part doit passer à 20,1% d'ici 2010.

L'article entier se trouve sur:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=0

LE MONITEUR 21-12-2005

La restauration de l’Acropole prendra encore 4 ans

Les travaux de restauration indispensables à la sauvegarde des monuments de l'Acropole d'Athènes seront achevés d'ici 2009, a indiqué mercredi le secrétaire d'Etat grec à la Culture, Pétros Tatoulis.

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Une série de travaux et d'études ont également commencé sur l'état et la résistance du rocher sur lequel reposent les monuments et les murs qui l'entourent. Des appareils ultrasophistiqués examinent les fissures enregistrées et des interventions sur les coins des murs seront effectuées en 2006.
Le ministre a indiqué que 14 millions d'euros avaient été débloqués pour les travaux de la période 2005-2006 et que des fonds supplémentaires pourraient être trouvés "si nécessaire".

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http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=0

BatiActu 11-01-2006

7 projets ferroviaires en chantier en Grèce

L’Organisme national des chemins de fer grecs (OSE) a lancé mardi, via sa filiale de construction Ergose, des appels d'offres pour la construction de sept ouvrages ferroviaires d'un montant total de 540 millions d'euros.

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L’ensemble des travaux concernent l’achèvement de la nouvelle voie ferrée à haute vitesse Patras-Athènes-Salonique-Eidoménis (Pathe) qui reliera le port de Patras sur la mer Ionienne (ouest) à la frontière gréco-macédonienne au nord. Les appels d'offres s'achèveront à la fin février, a précisé Ergose.

L'article entier est sur:
http://www.batiactu.com/data/11012006/1 … équence_1

Batiactu 03-02-2006

Un vieux quartier d'Athènes se refait une beauté

Avec le soutien des fonds européens, la mairie d'Athènes et le ministère grec de l'Economie ont approuvé vendredi les travaux de réaménagement du quartier défavorisé de Votanikos, situé près du centre de la capitale, pour un montant de 127,6 millions d’euros

(...)

L'année dernière, dans le même quartier, la mairie d'Athènes et le propriétaire de l'équipe grecque de football Panathinaïkos (1re division) avaient conclu un accord pour la construction du nouveau stade de l'équipe.

L'article entier est sur:
http://www.batiactu.com/data/03022006/0 … 70020.html

BatiActu 09-03-2006

Vinci Construction chargé de l’extension du métro d’Athènes

Le ministère grec de l’Environnement et des Travaux Publics a annoncé mercredi la signature d’un contrat d’extension de 5,5 km du métro d’Athènes vers la banlieue balnéaire sud-est.

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« Avec cette extension souterraine le trajet entre le centre-ville et la banlieue balnéaire ne dépassera pas les 14 minutes alors qu'actuellement en voiture et à l'heure de pointe ce trajet est de plus de 45 minutes », a indiqué le ministre Georges Souflias. D’un montant estimé à 75 M€ par kilomètre, l’ouvrage devrait être achevé d'ici à fin 2009.
Inauguré en 2000, le métro d'Athènes comprend deux lignes souterraines, la première reliant le centre-ville avec la banlieue ouest et celle de l'est de la capitale et une seconde reliant le centre de la ville avec la banlieue nord et celle de l'ouest.

L'article entier est sur:
http://www.batiactu.com/data/09032006/0 … 00536.html