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Le premier supermarché de France est un Carrefour, qui ouvre en 1963 à Ste Geneviève des Bois, en Essonne.
Extrait de "Carrefour, d'Annecy à la globalisation", Fabrice Gaulet, 2000
[...] Marcel Fournier et Denis Defforey s'inscrivent au séminaire de Bernardo Trujillo, Américain d'origine colombienne, "gourou" de la distribution qui édicte des préceptes qui révolutionnent alors les mentalités : "Faites du cirque en permanence", "Empilez haut et vendez à prix bas" et le fameux "No parking, no business". L'avenir est au "tout automobile".
Les deux compères savent qu'autour des villes, les banlieues vont se développer. L'éloignement des lieux de résidence, l'augmentation du niveau de vie et les progrès de l'industrie conduiront inévitablement au développement de l'automobile tandis que le réfrigérateur s'installera progressivement dans les foyers, permettant le stockage des produits frais et donc d'éviter la corvée des courses.
Cherchant à ouvrir un magasin en région parisienne, Fournier et Defforey repèrent dans l'Essonne, à Sainte-Geneviève-des-Bois, un terrain de deux hectares dont personne ne veut. Les magasins populaires qui lorgnaient ce terrain y ont finalement renoncé, estimant qu'on ne pouvait y bâtir un grand magasin, compte tenu de la taille trop modeste de la ville. Les deux précurseurs raisonnent à l'opposé : "La ville est trop petite, il faut y faire un magasin encore plus grand pour y attirer les habitants des communes voisines".
Le 15 juin 1963, Carrefour ouvre sur 2500 m² son premier hypermarché (terme qui n'existe pas encore et qui sera inventé en 1966 par Jacques Pictet, fondateur de la revue Libre Services Actualités). La romancière Françoise Sagan, belle-s½ur de Jacques Defforey, accepte d'en être la marraine. Le magasin est trois fois plus grand que ce qui s'est fait jusqu'à présent. Il dispose de 450 places de parking, d'une pompe à essence et de grands chariots à roulettes. Pour la première fois, un magasin propose tout sous un même toit, à savoir du frais et du non-frais, du bazar et de l'alimentaire, du textile et de l'électroménager…
Plus de 5000 clients se sont précipités dans le magasin dès le premier samedi et chacun y a dépensé trois fois plus que dans les supermarchés classiques. En six mois, le premier hypermarché Carrefour atteint 100 millions de francs dès l'exercice de 1964. L'ouverture de ce magasin appelle donc naturellement l'entreprise Carrefour à se développer. [...]
La société ouvre avec 700 000 F de l'époque (5,5 millions de Francs de 1999), et le chiffre d'affaires s'envole immédiatement : 18,57 millions de francs (122 millions de francs 1999) et bientôt 100 millions en année pleine.
Le concept "tout sous le même toit", le libre-service et le discount, s'avère payant. Les prix, ceux du carburant y compris, sont inférieurs de 15 à 20 % à ceux du marché.
LSA n°1512, 7 nov 1996
"L'éclairage était chiche, les chariots cahotaient sur le sol en ciment brut et chaque recoin du magasin était exploité. Sur les rayonnages, conserves et dentifrices voisinaient sans problème. Ce que les clientes regardaient avec attention, c'était les prix."
"Dès le début, le rayon charcuterie-traiteur de Sainte-Geneviève-des-Bois a été un pôle d'attraction du magasin : le rayon "fabriquait lui-même" en grande partie et les présentations, souvent somptueuses, tenaient plus de l'artisanat haut de gamme que de la "distribution"."
"L'histoire de Carrefour Sainte-Geneviève-des-Bois est émaillée d'événements mémorables, mais la traite des vaches sur le parking et la distribution de lait aux clients lors d'une grève des livreurs laitiers en 1969 figurent parmi les moments épiques !"
Ce magasin est équipé à moindre coût (pas plus de 1000 F par mètre carré, soit trois à quatre fois moins que les surfaces traditionnelles).
Capital, août 1994
"Pour se persuader du succès du Carrefour de Sainte-Geneviève-des-Bois, il suffit de se promener un samedi après-midi, sur le parking encombré de Dauphine et d'Ami 6. Le concept, imaginé par Marcel Founier et la famille Defforey, a trouvé un réel écho auprès des jeunes ménages, qui apprécient de pouvoir faire toutes leurs courses en une seule fois. En revanche, les ménagères plus âgées rechignent toujours à fréquenter ces magasins froids et impersonnels [...] : lumière crue, style dépouillé, produits parfois présentés dans leurs cartons d'emballage, absence totale de conseil au consommateur [...].
Avec ses 2500 mètres carrés de surface de vente et ses 450 places de parking, le Carrefour de Sainte-Geneviève-des-Bois s'est très vite révélé une redoutable machine de guerre commerciale. Il réalise en une semaine le chiffre d'affaires annuel de quatre commerçants indépendants ! Les 3000 articles vendus dans un tel "hypermarché" sont, en moyenne, 15 % moins chers que ceux des épiceries traditionnelles [...].
La jeune société Carrefour, présidée par Marcel Fournier (Denis Defforey en étant le directeur général), venait juste d'acquérir un vaste terrain de 25 000 mètres carrés dans une municipalité communiste de banlieue, Sainte-Geneviève-des-Bois. La construction de la première "usine à distribuer" française fut confiée à un jeune entrepreneur de 40 ans, Francis Bouygues. Le 15 juin 1963, le magasin fut inauguré, en présence de Françoise Sagan ! Après une semaine d'exploitation, la dépense moyenne par client était déjà de 28 francs. Trois fois plus que dans n'importe quel supermarché. On connaît la suite...
Les familles Fournier et Defforey ont toutefois dû contourner bien des obstacles, bien des réticences. Au début, plusieurs fournisseurs ont exigé que les prix des articles soient relevés. Faute de quoi, ils menaçaient de ne plus livrer. L'un de ces mauvais coucheurs est même venu reperndre ses marchandises dans le magasin de Sainte-Geneviève-des-Bois ! [...]."
*
Fiche technique du magasin Carrefour Sainte-Geneviève-des-Bois en 1963 :
Surface de vente 2 400 m²
Alimentation 840 m²
Textile 640 m²
Bazar 550 m²
Caisses, couloir 370 m²
Surface des ateliers
Charcuterie 45 m²
Boucherie 45 m²
BOF 35 m²
Fruits et légumes 32 m²
Chambres froides
Boucherie 72 m²
Fruits et légumes 57 m²
Charcuterie 38 m²
Salaison 27 m²
Crèmerie 20 m²
Fromages 20 m²
Poisson 20 m²
Surgelés 8 m²
Linéaire au sol
Alimentation
Epicerie sèche 126 m
Vins 28 m
Fruits et légumes 20 m
Meubles réfrigérés
Boucherie 15 m
BOF 10 m
Charcuterie 8 m
Poissons 7 m
Non-alimentaire
Linge de maison 33 m
Droguerie parfumerie 33 m
Jouets de plein air 18 m
Outillage, jardinage 13 m
> Autres informations :
. 1 700 m² de réserves
. 450 emplacements de parking
. 18 caisses de sortie dont 13 à tapis roulant et 5 sans tapis qui seront vites remplacées
. Plus de 3 500 produits alimentaires et 15 000 non-alimentaires
. Entrée située sur la droite du magasin, sortie sur la partie gauche, derrière les caisses.
. Les gondoles sont toutes perpendiculaires à l'entrée.
. Présence d'un "snack" au milieu du magasin
. Produits périssables implantés au fond du magasin
. Magasin ouvert sans interruption de 10 heures à 22 heures, ouvert le dimanche matin et le lundi après-midi
> "Défauts" de jeunesse du magasin :
. Allées étroites, encombrées, mal signalées
. Assez mal organisé
. Rangement proche de l'empilement
. Produits difficiles à trouver
. Parkings assez rudimentaires
. Chariots vides, disséminés et abandonnés entre les voitures un peu partout sur le parking
>Evolution de la surface de vente du magasin :
1963 : 2 400 m²
1965 : 3 000 m²
1968 : 4 000 m²
1969 : 4 500 m²
1971 : 5 500 m²
1975 : 6 500 m²
1979 : 6 700 m²
1983 : 6 600 m²
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Aujourd'hui le plus grand supermarché de France c'est le carrefour de Montesson non? (super, diesel, hyper, mega, giga, tout ça marché confondu lol)
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Non, c'est l'hypermarché de la zone nord de Marseille, "Grand Littoral" encore qu'il faut s'entendre sur le terme. Je ne pense pas qu'il prenne en compte toute la galerie marchande. Sinon, un truc comme "Belle Epine" à Thiais me paraît encore plus vaste. Un petit article pour la peine :
Studyrama
QU'EST-CE QUE LA GRANDE DISTRIBUTION ?
La grande distribution regroupe de multiples tailles de magasins, dont la particularité est de n'avoir rien à voir avec le petit commerce indépendant. Les produits sont en général en libre-service, le personnel est abondant et le regroupement des magasins en chaînes leur permet de mener des opérations de communication très importantes et d'avoir des prix réputés plus bas grâce à une politique d'achats groupés. Ces magasins sont souvent immenses car ils sont éloignés des centres-villes. Là, ils peuvent offrir des parkings, des stations-service et attirer des logements ou d'autres activités économiques. Le c½ur de la ville se déplace... En centre-ville, le petit commerce reste roi... et se meurt. Les unions commerciales sont là pour tenter de répondre aux opérations de promotion des grandes surfaces, et améliorer la circulation et le stationnement. Mais nombreux sont aussi les boutiquiers qui achètent, parfois avec un haut-le-c½ur, un commerce dans les galeries des centres ou des hypermarchés de périphérie.
Les principaux « formats » de magasins
Les grandes surfaces (supers, hypers, GSS) continuent de prendre des parts de marchés, tandis que les grands magasins, les magasins populaires et les petits spécialistes régressent inéluctablement. Les hypermarchés et les supermarchés ont vendu les deux tiers des produits alimentaires consommés par les ménages français en 1999. A l'inverse, l'activité des petites surfaces d'alimentation générale est en baisse constante.
Les hypermarchés
Ce sont les « stars » du système, représentant 80,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires et plus de 210 000 salariés : ce sont des « poids lourds » qui ont pour nom Carrefour, Auchan, Leclerc ou Cora... Mais ils sont mortels, comme l'a prouvé la disparition de l'enseigne Euromarché. Il y a 1 235 hypermarchés en France, dont beaucoup servent de « locomotive » à un centre commercial (Grand Littoral, Parly 2, Vélizy 2, etc.). 80 % des hypermarchés sont implantés en périphérie : la nécessité de disposer de surfaces étendues à un coût aussi bas que possible les pousse à privilégier l'extérieur des villes. Leurs atouts ? Ils proposent des magasins en libre-service d'au moins 2 500 m2, qui peuvent atteindre 16 000 m2 de surface de vente, comme le Carrefour de Marseille. Les hypermarchés ont un assortiment large et profond et couvrent l'essentiel des besoins des consommateurs à prix bas. Ils présentent, dans chaque rayon, un assortiment très vaste de produits : entre 25 000 et 100 000 références (alimentaires et non alimentaires). Ils disposent d'un gigantesque parking, qui rend utile parfois les services d'un voiturier. Des boutiques, des grandes surfaces spécialisées et des galeries marchandes, dont elles commercialisent éventuellement les espaces, les côtoient souvent. Leur réputation est d'« écraser » les prix.
Les supermarchés
Le supermarché est un magasin à dominante alimentaire de surface de vente moyenne (de 400 à 2 500 m2), qui offre entre 3 000 et 40 000 références (alimentaires ou non alimentaires). Il possède également une image de « casseur de prix ». On en trouve 8 400 en France, souvent accompagnés d'une petite galerie marchande, qui réalisent à l'échelle nationale un chiffre d'affaires de 62,2 milliards d'euros. Ce type de magasins emploie 165 000 salariés. Quelques noms d'enseignes : Champion, Intermarché, Casino ou Super U...
Les magasins de proximité (ou supérettes)
Ils sont dans les quartiers, en centre-ville, en périphérie ou dans les villages, quitte à rester le dernier rempart contre la désertification. Quelques noms d'enseignes : Shopi, Franprix, Ecomarché ou Marché U... Faisant de 120 à 300 m2 de surface de vente, ils concentrent leurs efforts sur l'alimentation en libre-service, et la disponibilité. Les 26 000 magasins de proximité, dont beaucoup sont en franchise, emploient 286 000 salariés. Leur chiffre d'affaires s'élève à 29,2 milliards d'euros.
Les magasins populaires
Les magasins dits populaires (Monoprix, Prisunic) sont des moyennes surfaces généralistes de centre-ville. Au nombre de 300, ils font entre 400 et 3 000 m2 (1 500 m2 en moyenne). Ils souffrent de la concurrence des supermarchés et des hypermarchés. Leur partie alimentaire est en libre-service, et les rayons non alimentaires (textile, hygiène, librairie, disques, loisirs, etc.), dominants, disposent, en revanche, de vendeurs souvent très pointus. Implantés en centre-ville, sans parking, ils n'ont pas l'image de magasins à prix bas. Les magasins populaires, inventés par Woolworth aux Etats-Unis en 1878, emploient plus de 20 000 salariés.
Les grands magasins
Ils sont au nombre de 155, comme les Galeries Lafayette, le BHV (qui est revenu à son ancien nom : le Bazar de l'Hôtel de Ville), le Printemps ou le Bon Marché (l'ancêtre...) et sont assez proches du magasin populaire, mais offrent un choix plus large dans le non-alimentaire, notamment en textile, équipement de la maison et en sports-loisirs. Ils peuvent compter jusqu'à 300 000 références (sur 5 700 m2 en moyenne) ! Parfois pourvus d'un parking, ils sont perçus comme des lieux « haut de gamme » et un peu prétentieux. Ils comportent, il est vrai, de nombreux services annexes, comme des agences de voyages, des restaurants, des guichets pour réserver des places de théâtre, etc. Rares y sont les « bonnes affaires », mais leurs semaines promotionnelles annuelles sont très courues. Leaders du commerce français jusqu'en 1950, ces magasins se sont recentrés sur une offre qualitative privilégiant l'équipement de la personne.
La grande surface spécialisée
Elle peut être spécialisée dans l'électronique, l'informatique, le sport, les produits culturels, etc., est souvent au c½ur des centres-villes ou des centres commerciaux. Leur surface varie entre 1 000 et 10 000 m². « Epousant » les attentes des consommateurs avec célérité, elles offrent des produits à tous les prix, des conseils de bonne qualité et des animations souvent appréciables : séances de signatures, visites de sportifs, expositions... Leur personnel doit être passionné. A noter quelques faillites retentissantes par le passé dans ce secteur.
Actuellement, les grandes surfaces spécialisées (GSS) présentes dans presque tous les secteurs sont en forte croissance. On dénombre environ 1 330 GMS textile, 1 250 GMS beauté-santé, 1 230 GMS électrodomestique, 2 550 GMS bricolage...
Parmi les grands noms du secteur : Darty, Conforama, Go Sport et Décathlon, la Fnac, Bricorama... Paradoxalement, ces magasins aiment se rassembler aux portes des villes. « Une rue avec un seul commerce de chaussures, personne n'y vient. S'il y en a plusieurs, c'est une rue commerçante et le monde afflue », dit une maxime.
Le saviez-vous ? Avant d'acheter un micro-ordinateur, un client compare en moyenne l'offre dans quatre enseignes différentes.
Le magasin de hard discount
On le nomme en français maxi discompte et il s'étend sur 400 à 1 200 m2 (600 m2 en moyenne). Enfant de la crise économique, même si de plus en plus de foyers à revenus élevés le fréquentent, il compte peu de vendeurs. De présentation sobre, voire minimaliste, il offre des produits essentiellement alimentaires. Les produits sophistiqués sont plus chers qu'ailleurs, alors que les produits « de base » sont imbattables. Peu de références cohabitent dans les rayons - jamais plus de 700 - et l'implantation des hard discounters en centre-ville leur interdit de gérer un parking. Lancée par les Allemands (Aldi, Lidl), cette formule se développe fortement dans les quartiers périphériques et les ZUP. On en dénombre actuellement 3 039.
Chez Carrefour, le maxi discompte a poursuivi depuis 2000 sa stratégie de croissance internationale et renforce ses positions sur son marché principal : l'Espagne. Une partie de ces ouvertures se fera sous la forme de franchise sous l'enseigne Dia en Espagne, Ed en France.
Gros plan sur les centres commerciaux
Un article du Parisien permet de faire le point sur ces « usines à rêves ». Un centre commercial est un ensemble d'au moins 20 magasins qui totalisent 5 000 m2 minimum de surface commerciale. On en dénombre près de 600 en France qui dépassent les 100 000 m2. Le plus vaste est à Marseille. Son nom : Grand Littoral. Ouvert en 1997, il dépasse les 120 000 m2 de surface. Il est suivi par celui, nettement plus ancien, de Belle-Epine dans le Val-de-Marne. L'Ile-de-France est la région qui compte le plus de centres commerciaux : 137 y sont dénombrés, dont 15 à Paris.
Les centres représentent un quart du chiffre d'affaires du commerce (boutiques, supermarchés), soit environ 76 milliards d'euros. La proportion n'évolue pas depuis dix ans. Leur fréquentation est très importante. Près de 80 % des Français se rendent au moins une fois par an dans un centre commercial. 58 % y vont au minimum une fois par mois. La fréquentation annuelle de Belle-Epine est de 24 millions de personnes. Les grands centres reçoivent entre 6 et 20 millions de visiteurs par an.
La vente hors magasin
La vente par correspondance :
La VPC se développe via de catalogues généralistes ou spécialisés. Les grands réseaux de la vente par correspondance ont beaucoup souffert de la crise du marché de l'habillement, ce qui les a fortement incités à diversifier leurs catalogues (équipement de la maison, produits de beauté...), à racheter des sociétés sur des niches spécialisées (produits de grande consommation, et business to business). La vente à distance exige une parfaite maîtrise des outils logistiques et des systèmes d'information. Si les vépécistes pratiquent depuis longtemps la vente par téléphone et Minitel, le développement d'internet va entraîner une refonte totale de la conception des catalogues et des méthodes traditionnelles de vente. Par ailleurs, la mise en place de l'euro va générer une plus grande concurrence à l'échelle européenne.
Les autres formes de vente hors magasin :
Elles vont des plus traditionnelles (marchés, vente à domicile, distribution automatique) aux plus modernes, qui utilisent les nouvelles technologies (télé-achat, commerce électronique, internet). Le commerce sur internet reste à ce jour marginal : il aurait représenté 2 milliards d'euros en 2002, soit le chiffre d'affaires d'un gros hypermarché (même aux Etats-Unis, il ne représente encore que 1 % des ventes totales du commerce).
Notez que les prévisions sur le développement du e-commerce sont très diverses. On peut estimer qu'il représentera en France environ 3 % du commerce en 2005. Et d'ici 15 ans, le total des formes de vente à distance (VPC, e-commerce...) pourrait atteindre 15 % du commerce français, voire beaucoup plus sur certains types de produits.
Les grands distributeurs français ont tous un site en exploitation ou en projet. La plupart de ces sites ne proposent que quelques dizaines de références à la vente, et certains sont uniquement des sites d'information et de services. Certains proposent déjà à la vente des milliers d'articles sous leur enseigne (Darty, Leclerc, la Fnac) ou sous une enseigne dédiée (Ooshop pour Carrefour, Houra pour Cora).
Mais si le e-commerce permet une véritable personnalisation de l'offre au client (le one to one), vendre sur internet ne permet toutefois pas de baisser les prix.
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Le Parisien, 22/01/2005 (Extraits)
Centres commerciaux
L'ouverture le dimanche fait débat à Belle-Epine
DEMAIN DIMANCHE, le centre commercial Belle-Epine de Thiais sera fermé... Exceptionnellement, serait-on tenté de dire. Le centre a en effet ouvert il y a une semaine, soldes obligent, et les trois premiers week-ends qui précédaient Noël.
Ces ouvertures répétées les dimanches et jours fériés mais aussi le travail de nuit lors des soldes ou les nocturnes lors des événements promotionnels inquiètent les délégués syndicaux, qui craignent une banalisation de ces pratiques. Ils évoquent également une lassitude des salariés, de plus en plus sollicités. Certains subissent même des pressions.
(...)
Or, à Belle-Epine, nous n'avons ouvert que quatre fois ces deux dernières années et aucun des salariés des magasins n'y est réticent. » Côté clients, ces ouvertures dominicales sont également entrées dans les moeurs. Certains vont jusqu'à en redemander. « Je suis absolument favorable à l'ouverture du centre tous les dimanches, explique David, 35 ans, qui travaille à Choisy-le-Roi. Je ne serais plus obligé de prendre sur mes heures de repas pour faire mes courses. »
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Le Parisien, 29/01/2005 (Extraits)
utur centre commercial : donnez votre avis
L'ENQUÊTE publique préalable au permis de construire d'un futur centre commercial de 42 000 m 2 à Varennes-sur-Seine (77) (au croisement des nationales 6 et 105, carrefour du Petit-Fossard) est lancée depuis seulement quelques jours. Jusqu'au 25 février, vous pourrez consulter le projet en mairie et formuler sur le registre d'enquête vos observations. L'enjeu est crucial pour Varennes et toutes les autres villes alentour.
Il s'agit là d'un projet de 40 millions d'euros qui verra le jour à partir de 2007. On sait depuis quelques jours qu'il devrait rapporter près de 700 000 ¤ à la communauté de communes des Deux-Fleuves (14 communes, 34 000 habitants) dont Varennes fait partie. Une véritable locomotive dans le sud-ouest du département.
« On prévoit l'embauche de 500 personnes » « Cette opération devrait permettre de booster l'économie locale, alors que le taux de chômage enregistré dans le secteur varie entre 11 et 15 %, la moyenne départementale étant de 8 %. On prévoit l'embauche de 500 personnes, sans compter les 200 emplois induits par le déroulement du chantier, sur deux ans », se réjouit Jean Mitot, maire de la commune. Le projet, concocté par
(...)
Le centre commercial s'implantera lui sur la zone dite de la Justice, à 200 mètres du carrefour du Petit-Fossard. Il comprendra : un Leclerc de 8 200 m 2 , équipements de la personne (6 700 m 2 ), équipement du foyer (20 000 m 2 ), culture-sport et loisirs (1 000 m 2 ), une jardinerie (6 000 m 2 ), une galerie marchande avec 20 boutiques (2 600 m 2 ), etc. Sans compter une cafétéria et un parking de plus de 2 000 places. Un aménagement routier très complet, permettra d'accéder à cet espace via un réaménagement de la N 105 et la création de plusieurs giratoires.
La maquette du futur centre commercial de Varennes permet d'avoir une idée sur l'architecture moderne des bâtiments du Leclerc qui s'étendra sur 8 200 m 2 . (DR.)
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Le Parisien, 1/02/2005 (Extraits)
Premier coup de pioche pour le 16 e centre commercial
L'événement Arcueil
LE 16 e CENTRE commercial du Val -de-Marne sort de terre. A Arcueil, dans le quartier de la Vache-Noire, les travaux de terrassement viennent tout juste de commencer. Un premier coup de pioche qui lance le compte à rebours d'une inauguration prévue en 2007.
Cela n'était plus arrivé depuis l'ouverture de Bercy 2 en 1990 ! Longeant la RN 20, et non loin du RER Laplace, 50 000 m 2 se préparent à accueillir ce que le promoteur néerlandais, AM Development, préfère qualifier de « centre de commerces et de loisirs ». Il n'y a pas que le vocabulaire qui change...
(...)
Thiais, qui accueille déjà le centre régional Belle-Epine, le plus grand centre d'Europe continentale avec ses 140 000 m 2 et ses 19 millions de visiteurs par an. Tous ces projets n'ont pas que des partisans. « On nous explique qu'une telle construction à proximité d'un centre-ville est un moyen de ramener la clientèle vers les commerces de proximité. C'est faux ! Sans parler de l'engorgement du trafic et de la pollution que cela va occasionner », s'insurge Alain Desmarest, 1 e r vice-président du conseil général, et par ailleurs conseiller municipal au Kremlin-Bicêtre. Dans cette ville, l'élu communiste est un farouche opposant au projet de reconversion des anciennes usines de salaison Géo en centre commercial. « C'est un projet surdimensionné. De plus, nous sommes déjà équipés avec Ivry, Villejuif et même Paris avec Galaxie et le centre Géant. Il ne s'agit pas de répondre aux besoins d'une population. Nous subissons tout bonnement la guerre des grands de la distribution. Auchan, en s'implantant au Kremlin-Bicêtre, cherche à récupérer des parts de marché au détriment de Carrefour, rien d'autre. »
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Le Parisien, 9/02/2005 (Extraits)
Un centre commercial géant consacré à la maison
ENTIÈREMENT consacré à la décoration et à l'équipement de la maison, le centre commercial Domus aura l'allure d'un immense paquebot de 200 m de long et 62 000 m 2 sur trois niveaux. Coût du projet, qui verra le jour au printemps 2006 à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), 150 millions d'euros.
(...)
Il reste à peine plus d'un an aux six équipes de compagnons du gros oeuvre pour monter et aménager les premier et deuxième étages. Une fois livré, au printemps 2006, le centre commercial représentera 200 000 heures de travail pour les maçons employés sur le site.[...]
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Bonjour,
Le plus grand hypermarché de France est le Carrefour de Portet-sur-Garonne, au sud de Toulouse. Il a été ouvert en 1972 et présente une surface record de 25 000 m².
Par ailleurs, je connais bien le Carrefour de Montesson (Yvelines) pour y avoir travaillé. Or, cet hypermarché, certes vaste, ouvert en 1970 sur 7 500 m² et agrandi à maintes reprises, ne propose que 18 000 m² de surface de vente. En revanche, c'est le 2ème hypermarché Carrefour de France en termes de chiffres d'affaires.
Pour plus d'informations, je vous invite à consulter mon site web personnel, "L'univers de la grande distribution", à l'adresse suivante : http://membres.lycos.fr/fabriceg95/
Fabrice GAULET.
Bienvenue à toi Fabrice
Quelques chiffres également sur le sujet ici :
http://www.unibail.com/corp/do/Accueil? … brique=27#
25 000m², c'est gigantesque.
Il me semble que le plus grand centre commercial galerie marchande comprise soit Grand Littoral à Marseille, (140 000 m2 de surface, 170 magasins et 4900 places de parkings, mais avec un hypermarché de 16 000 m² seulement.)
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J'ai la liste complete (181) du CA (en milliers de Francs ?) des hypers Carrefour en France (je sais c'est pas l'IDF) en 2000, voici les 20 premiers :
1 Antibes 2223
2 Nice Lingostiere 2020
3 Villiers en Biere 2005
4 Montesson 1873
5 Ecully 1730
6 Claye Souilly 1703
7 Aulnay sous Bois 1686
8 Les Ulis 1620
9 Venissieux 1589
10 Pontault Combault 1577
11 Aix en Provence 1546
12 Portet 1517
13 Grenoble Meylan 1509
14 Merignac 1484
15 Vitrolles 1445
16 Creteil 1404
17 Toulon Grand Var 1377
18 Grenoble Echirolles 1282
19 Ivry 1271
20 Venette 1250
je pense plutot que c'est en millions de francs
3 centres commerciaux régionaux à Paris :
Forum des Halles : 67 000 m²
Italie 2 : 56 000 m²
Montparnasse : 35 000 m²
voir lien http://www.ccip75.ccip.fr/upload/pdf/75 … omm_V0.pdf
20 minutes, 23/02/2005
« Le dimanche, c’est 30 % de notre chiffre d’affaires »
Mercredi 23 février 2005
Le plus grand Ikea de France ouvre ses portes aujourd’hui à Franconville (95). Comme ses cinq homologues d’Ile-de-France, il sera ouvert le dimanche malgré l’absence de dérogation de la préfecture. « On s’adapte à la concurrence, il faut suivre la tendance », déclare Denis Gocel, directeur des ressources humaines du magasin. « On a l’impression que ça correspond à un besoin », ajoute Isabelle Crémoux, directrice de la communication du groupe. Dans cette zone d’activité, l’enseigne Quai des Marques, située juste en face, a été sommée de fermer le dimanche par arrêté préfectoral, il y a un an et demi, et les syndicats redoutent que l’installation d’Ikea n’encourage la fraude. « Quai des Marques risque de s’appuyer sur Ikea pour obtenir l’ouverture du dimanche, s’inquiète Roger Pozza, secrétaire fédéral de la CGT-Commerce. Ce sont des ouvertures illicites mais il y a de gros enjeux économiques pour la ville, alors personne ne dit rien. »[...]
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Le Parisien, 26/02/2005 (Extraits)
L'ACTU EN FLASH
L'Ikea parisien n'est pas prêt de sortir des cartons
APRÈS Franconville, Paris ? Ikea, qui a ouvert mercredi dernier dans le Val-d'Oise son sixième magasin en Ile-de-France, s'implanterait bien volontiers au coeur même de la capitale. « Nous sommes vigilants sur les opportunités foncières qui pourraient se présenter dans Paris intra-muros. Mais nous n'avons aucun projet d'ouverture à court terme », assure une porte-parole du géant suédois de l'ameublement.
(...)
« C'est ce dernier aspect qui nous a conduits, il y a quelques années, à abandonner un projet d'implantation à proximité de l'avenue de la Grande-Armée (XVII e ). Les problèmes de livraison étaient trop importants », rappelle-t-on à Ikea. « Notre principe du cash and carry (NDLR : acheté et emporté) implique la création de très grands parkings pour nos clients. Impossible dans Paris. Nous devons donc réfléchir à une nouvelle approche logistique compatible avec un milieu urbain dense », explique la porte-parole de la chaîne.
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Le Parisien, 26/02/2005 (Extraits)
Attention à la circulation sur la A 15
LA CIRCULATION pourrait être difficile, ce week-end, sur l'autoroute A 15 entre Paris et Cergy, à cause de la conjugaison de plusieurs phénomènes. Il y a le chassé-croisé entre les vacanciers de retour de la première semaine de vacances scolaires et ceux qui ont choisi la seconde semaine. Et puis, il y a le tout nouveau magasin Ikea qui a ouvert ses portes au public, jeudi, à Franconville.
Il a déjà attiré environ 15 000 personnes le jour de son ouverture, pourtant en milieu de semaine et dans des conditions climatiques peu favorables.
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« Nous avons l'expérience des fortes fréquentations des magasins le week-end », commente-t-on. Les 1 500 places du parking devraient pouvoir absorber le flux. La clé, c'est d'éviter les hésitations des conducteurs. Pour cela, du personnel est disséminé pour guider les automobilistes vers les places libres. Un conseil : si vous n'en avez pas un besoin absolu, il vaut peut-être mieux éviter de fréquenter ce secteur du Val-d'Oise...
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Le Parisien, 2/03/2005 (Extraits)
Commerce
Les grossistes en vêtements risquent de se multiplier
ROBES, chemisiers, pantalons : rue Sedaine, les vitrines des magasins offrent toutes le même spectacle, des alignements de vêtements à perte de vue. Les grossistes en textile règnent toujours en maîtres dans le quartier Sedaine-Popincourt (XI e ). Une situation qui risque même de s'aggraver, selon le maire chevènementiste de l'arrondissement, Georges Sarre.
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Le nombre de magasins de textile en gros risque donc d'augmenter. Il faut que le gouvernement prenne des dispositions. Je lui ai soumis des propositions mais, pour le moment, il ne fait rien. »[...]
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20 minutes, 16/03/2005
SQY Ouest, temple de la conso
Mercredi 16 mars 2005
Derniers coups de balai ce matin. Le nouveau centre commercial SQY Ouest est prêt à ouvrir ses portes. « SQY », c’est pour Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Une abréviation tendance qui colle bien à ce nouveau concept de centre commercial. Des allées spacieuses, un immense dôme de verre, des ascenseurs panoramiques et des escalators étoilés de spots. Ici, pas de chariots ringards ou de sacs de victuailles.
SQY Ouest est présenté comme le royaume de « la détente et du plaisir » par son concepteur, le groupe international MAB. Au programme, lèche-vitrines dans les 68 boutiques de mode et de loisirs branchées, déjeuner « fooding » dans un des neuf restaurants et séance de ciné en VO dans une des 16 salles UGC. Et pour finir, quelques strikes dans un bowling directement importé des Etats-Unis.[...]
Alexandra Voinchet
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20 minutes, 5/06/2005
La Samaritaine espère avant l’avis des experts
Lundi 06 juin 2005
Semaine cruciale pour La Samaritaine et ses 1 450 employés. Le grand magasin parisien situé entre la rue de Rivoli et la Seine doit recevoir cette semaine les conclusions d’experts indépendants, concernant des problèmes de sécurité. Elles font suite à « un avis négatif émis le 17 février par la commission de sécurité de la préfecture de police de Paris concernant la poursuite de l’exploitation du magasin en l’état », selon une source proche du dossier. La commission de sécurité s’inquiéterait notamment des conditions insuffisantes de résistance au feu des structures métalliques et des planchers.[...]
A savoir :
confo Installé en face de la Samaritaine, Conforama, filiale de Pinault-Printemps-Redoute – concurrent de LVMH – est aussi en danger : le propriétaire, La belle jardinière (filiale de LVMH) a résilié le bail qui courait jusqu’à cette année.
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Mais la Samar, ils ont déjà fait pas mal de travaux récemment y'a à peine 2 ans il me semble, non ?
Mais à mon avis, s'ils ferment pour 2 ans, ils vont faire comme partout : garder l'extérieur et casser l'intérieur...
La Samaritaine pourrait fermer pendant six ans
LExpansion.com 09-06-2005
La direction de La Samaritaine (groupe LVMH) va proposer de fermer le magasin parisien à compter du 15 juin pendant "au moins 15 jours, à titre conservatoire", en attendant de décider si les travaux seront réalisés en fermant le magasin pendant six ans maximum ou par étapes pendant plus de 10 ans, a indiqué la direction jeudi. "Il faut réaliser des travaux d'urgence" pour de "graves raisons de sécurité", a expliqué une porte-parole, "mais il faudra quelques semaines pour décider de la façon de réaliser ces travaux". Les experts mandatés par La Samaritaine et par le Comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT) ont proposé deux solutions: soit des travaux par phase pendant plus de 10 ans, en laissant le magasin partiellement ouvert, soit en fermant totalement le magasin pour travaux pendant six ans maximum", a-t-elle précisé.
http://www.lexpansion.com/art/17.0.132625.0.html
PSS - Architecture, Urbanisme, Aménagement du territoire
City Forum - Ville 3D
~ Ah tu Voi c pour sa ke Seul les pti bonhomme du Baby on ldroi dShooT - Chandler Friends s06-ep06 ~
Ils en ont parlé de la fermeture de la Samaritaine au 12/14 de Fr3 IDF.
Nouvel Obs, 9/06/2005 (Extraits)
Social
Samaritaine: CE extraordinaire le 15 juin pour annoncer «un projet de fermeture conservatoire»
AP | 09.06.05 | 22:15
PARIS (AP) -- La direction de la Samaritaine a annoncé jeudi la convocation d'un comité d'entreprise extraordinaire le 15 juin pour «consulter» le CE «sur la fermeture conservatoire» du grand magasin parisien, dès le 16 juin, en raisons de «graves» problèmes de sécurité incendie et en application du «principe de précaution».
Cette annonce a été faite jeudi lors d'une réunion du comité d'hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l'entreprise, durant lequel a été présenté un audit réalisé par des experts indépendants.
Cette étude conclut à de graves problèmes de sécurité portant notamment sur l'absence de système de désenfumage et la résistance insuffisante au feu des structures metalliques et des planchers de verre du bâtiment -classé monument historique- datant de la fin du XIXème siècle.
«Les conclusions du rapport des experts démontrent clairement qu'il n'est plus possible d'assurer durablement la sécurité des clients et du personnel de notre magasin», a expliqué dans un communiqué le président de la Samaritaine Philippe de Beauvoir.
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La Mairie de Paris «prend acte de la possibilité d'une fermeture conservatoire de la Samaritaine à partir du 16 juin prochain». La municipalité souligne dans un communiqué qu'elle sera «très vigilante quant au devenir des 1.500 personnes travaillant sur ce site et au maintien de la vocation commerciale de ces bâtiments qui participe de l'identité même de Paris». AP
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