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20 minutes, 9/09/2005
Premières offres rejetées à la Samar
Vendredi 09 septembre 2005
Plus de deux cents postes ont été proposés hier aux salariés de la Samaritaine, fermée pour raisons de sécurité depuis le 15 juin dernier. Lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, la direction a dévoilé une « première liste » de postes disponibles au sein du groupe LVMH, la maison mère de la Samaritaine. Les propositions ont découlé de l’inventaire réalisé cet été au sein d’autres filiales du groupe : Louis Vuitton, Le Bon Marché, Sephora, Moët et Chandon, Chaumet ou Frank et Fils. Selon les sources, entre vingt-huit et quarante de ces emplois seraient à temps partiel. Ces postes correspondent à des « détachements provisoires » valables jusqu’au 31 octobre 2006. D’ici là, les 734 employés de la Samaritaine continueront de toute façon à recevoir leur salaire, comme s’y est engagée la direction. Le magasin restera fermé entre cinq et six ans pour effectuer études et travaux.
Les délégués syndicaux ont unanimement rejeté hier matin ce qu’ils qualifient de « plan social au rabais ». Ils estiment qu’un tel accord « est dérogatoire au droit du travail car toute discussion sur les reclassements doit entrer dans le cadre d’un plan social », estime Thierry Rondeau, délégué CFTC. Les syndicats veulent d’ores et déjà discuter des modalités d’un plan social incluant formation, mobilité interne et externe. De plus, ils souhaitent que les quelque 700 démonstrateurs qui travaillaient pour d’autres marques au sein du magasin soient inclus dans ces négociations. La direction du grand magasin assure que « la moitié d’entre eux a déjà trouvé une solution » et estime « ne pas pouvoir se substituer à leurs employeurs ». Sophie Caillat
A savoir :
rendez-vous Un nouveau comité d’entreprise se tiendra la semaine prochaine. L’ordre du jour et la date ne sont pas encore connus, mais la direction de la Samaritaine a confié « réfléchir » à la question d’un plan social.
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quelqu'un a des infos sur le centre commercial de domus ?
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Centre commercial DOMUS
Début des grands travaux
C’est le plus gros chantier a venir pour les deux prochaines années sur la commune.
Après sept ans de travail en amont, le chantier du troisième plus grand centre commercial d’Europe dédié aux arts de la maison va commencer en janvier, juste après la signature de la vente des 44 077 m2 de surface communale au promoteur immobilier néerlandais MAB.
Ouverture en 2006.
120 boutiques :
Après Rotterdam et Amsterdam, c’est donc à Rosny-sous-Bois que sera ouvert cet immense centre commercial thématique avec 134 boutiques, réparties sur 3 niveaux plus 2 sous-sol et une toiture terrasse parking. Pour la société, cela représente 175 millions d’euros d’investissement, dont 24 millions pour l’achat du terrain.
1000 emplois
Les travaux vont générer beaucoup d’emplois et le fonctionnement du centre après ouverture, 1000 postes. Des retombées économiques qui profiteront en premier à la commune. Au service des affaires économiques de la Ville (IRDEIP), un "comité pour l’emploi" s’est mis en place pour canaliser les besoins de recrutement à venir.
Enfin, Domus donnera à la commune une véritable envergure nationale puisqu’il est susceptible d’attirer un bassin de clientèle de 11 millions d’habitants, de l’Ile-de-France aux départements de la Somme et de l’Aisne. "Rosny-sous-Bois, c’était pour nous un choix logique dans l’axe géographique des ébénistes du Faubourg Saint-Antoine et de Montreuil" déclare-t-on chez Domus.
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Le Monde, 10/10/2005 (Extraits)
Vuitton inaugure son navire amiral
LE MONDE | 10.10.05 | 15h06 • Mis à jour le 10.10.05 | 15h06
Les parisiens devront attendre mercredi 12 octobre pour pénétrer dans ce nouveau temple du luxe, le plus grand magasin Louis Vuitton au monde, inauguré dimanche soir. Ces 1 800 m2 sur les Champs-Elysées, à l'angle de l'avenue George-V, ont nécessité deux ans de travaux.
(...)
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Fête et démesure aux Champs-Elysées
Sharon Stone, Uma Thurman, Catherine Deneuve, Marilyn Manson, Selma Hayek, Winona Ryder, Karl Lagerfeld... La liste des people réunis pour l'inauguration de la boutique Vuitton était interminable. 250 invité0101010101s triés sur le volet qui tentaient de se frayer un passage pour admirer le maillage métallique de l'atrium central, tandis qu'à l'extérieur les cris des badauds rappelaient l'hystérie de la montée des marches à Cannes.
(...)
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Bernard Arnault, propriétaire de Louis Vuitton Moët Hennessy (LVMH), a vu grand, très grand. Les montants investis sont tus. C'est que la guerre du luxe se joue, aussi, à coup de mètres carrés sur les plus belles artères du monde.
Côté rue, le bâtiment art-déco s'habille d'une cotte de maille dorée qui reprend le monogramme de la marque. A l'intérieur, ce maillage sert de paravent chic, incrusté de cristal rouge et blanc dans l'univers de la joaillerie, de cuir, de bois massif ou de porcelaine, ailleurs.
(...)
DES ARTICLES EXCLUSIFS
Avec la galerie d'art, au septième étage (qui ouvrira ses portes en janvier 2006, par une exposition de Vanessa Beecroft), la "maison des Champs-Elysées" vise un large public. "Nous voulons favoriser la visite en apportant une dimension culturelle au lieu , reconnaît Yves Carcelle, président de Louis Vuitton Malletier. Le luxe ne doit pas être quelque chose d'inatteignable." Louis Vuitton s'adresse surtout aux 16 millions de touristes et leur propose des articles exclusifs, qu'ils ne verront pas dans les 343 autres boutiques que compte l'entreprise dans le monde.
(...)
Cette semaine, Paris a supplanté New York. La première marque de luxe au monde (plus de 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 60 % des bénéfices de LVMH) se devait, souligne Yves Carcelle, "de revendiquer ses racines parisiennes ".
Véronique Lorelle
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Une (surprenante) photo :
http://pics.bothner.com/2004/Paris2/Paris222.jpg
Je ne pense pas qu'il s'agisse de la version définitive...
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LE MONITEUR 27-10-2005 a écrit:
Hong Kong détrône les Champs-Elysées
La 5e Avenue de New York reste l'avenue la plus chère du monde, mais la deuxième place revient cette année à Causeway Bay à Hong Kong qui détrône les Champs-Elysées, relégués en troisième position selon l'étude annuelle du cabinet Cushman et Wakefield Healey et Baker, publiée mercredi.
Le loyer de commerce sur la 5e Avenue est ainsi de 11.558 euros par mètre carré et par an, selon les auteurs de l'étude qui ont recensé "les 237 emplacements les plus chers dans 47 pays, retenant, pour chaque pays, l'emplacement le plus cher" par mètre carré, selon le communiqué.
(...)
"En Europe, les hausses les plus importantes se situent sur Kobmagergade à Copenhague (+40% en monnaie locale), Vaci Utca à Budapest, Novi Arbat à Moscou, New Bond Street à Londres", ajoute le communiqué.
"Il faudra à l'avenir tenir compte des marchés émergents tels la Chine et l'Inde qui commencent à encourager l'investissement étranger", ajoutent les auteurs de l'étude.
L'article entier est sur:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=0
PSS - Architecture, Urbanisme, Aménagement du territoire
City Forum - Ville 3D
~ Ah tu Voi c pour sa ke Seul les pti bonhomme du Baby on ldroi dShooT - Chandler Friends s06-ep06 ~
20 minutes, 20/01/2006
LVMH voulait-il fermer la Samar dès 2003?
Vendredi 20 janvier 2006
Les syndicats de la Samaritaine y voient la confirmation de ce qu’ils disent depuis la fermeture du magasin au mois de juin. Et la direction grince des dents. Le cabinet d’experts Pluriel Consultants vient de publier le rapport que lui avait commandé le comité d’entreprise de la Samaritaine. Il conclut que la fermeture d’une durée de six ans pour travaux de sécurité correspond à un « choix délibéré » de la direction. La présenter comme une nécessité absolue serait « abusif ». La décision en aurait été prise « dès le rachat en 2003 par le groupe de luxe LVMH », dit le rapport, car le magasin « n’était pas “l’affaire” que le groupe avait pensé ».
Chez LVMH, on assimile ces conclusions à « un procès d’intention sans chiffre ni preuve ». La direction s’interroge aussi sur l’intérêt de rendre ce rapport public à la veille d’un comité d’entreprise où doit être discuté le plan de sauvegarde de l’emploi.
En outre, les experts estiment que la direction aurait négligé les questions de sécurité. Au point de déménager un entrepôt de Marne-la-Vallée (77) au pont Neuf en 2003. A ce moment-là, « l’accessibilité aux accès extérieurs a été obstruée par la création de réserves devant les vitrines ». Enfin, explique Thierry Rondeau, représentant CFTC, la direction a fermé pour de longs travaux de mise en conformité, « alors qu’une simple mise en sécurité aurait suffi ». Sophie Caillat
A savoir :
projet « Nous avons un projet d’envergure pour la Samaritaine. Il faut imaginer le commerce du xxie siècle », aurait déclaré Thierry de Beauvoir, PDG du magasin, lors d’une réunion avec les élus et les syndicats.
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20 minutes 20/01/2006
La Fnac Opéra disparaîtra dans l’année au profit de Monoprix
Vendredi 20 janvier 2006
La direction de la Fnac a annoncé hier en comité central d’entreprise qu’elle comptait fermer son magasin à Opéra (9e) « dans le courant de l’année ». Le bail a été cédé à un repreneur : Monoprix Gourmet. La Fnac, qui fait partie du groupe Pinault-Printemps-Redoute (PPR), promet que l’opération se fera « sans aucun licenciement ».
Ce magasin du boulevard des Italiens compte 62 salariés, et les syndicats, qui n’avaient pas été prévenus de cette fermeture, assurent qu’« une compression d’effectifs aura lieu ». « Tous les salariés seront transférés » dans les autres magasins de l’enseigne, rétorque la direction, qui n’a pas précisé si des départs volontaires seraient proposés.
Les syndicats parlent des « méthodes scandaleuses » d’une direction qui « n’a pas respecté la procédure d’information préalable des élus et du comité hygiène et sécurité ». Ils comptent réunir l’ensemble des salariés lors d’une assemblée générale aujourd’hui à 12 h pour discuter de l’action à mener. M. G.
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Juste un article ludique et informatif
Silicon.fr
CITE DES SITES : Internet trouve tout sur les grands magasins
Au delà des polémiques, Internet nous révèle l'histoire de la Samaritaine et des premiers grands magasins de Paris...
Par Louis FOURNIER
Quand, stupidement, Léon Daudet qualifia de stupide le 19ème siècle, il ne se rendait pas compte de tout ce que ces années si troublées avaient apporté au développement, au progrès, sous toutes ses formes. Entre autres nombreuses choses naquirent au 19ème siècle les grands magasins, concept nouveau qui, révolutionnant le commerce, changea le mode de vie des Français.
Émile Zola dans 'Au bonheur des dames se fit le chroniqueur de la naissance du phénomène et le site http://expositions.bnf.fr/zola/bonheur/ est prodigue en informations et surtout en documents photographiques. Il convient de s'y attarder longuement car il montre comment « Le développement des grands magasins traduit bien les mutations économiques et sociales de l'époque. »
Le grand magasin est un phénomène de grande ville et de beau quartier. Les succursales dans des quartiers suburbains n'ont jamais eu de succès.
« On trouve tout à la Samaritaine » affirme depuis longtemps un slogan publicitaire. Tout et, actuellement, des difficultés. Le magnifique édifice a fermé et seul dieu sait quand il rouvrira.
On a mal su assurer la conservation de cet ensemble, témoin d'une époque et, à ce titre, classé comme monument historique. Résultat : si un feu éclatait, l'incendie serait infiniment rapide et désastreux.
On lit sur lemonde.fr du 18 janvier qu'un « rapport décrit quatre scénarios sur l'enchaînement des événements qui ont pu conduire à la fermeture du grand magasin, pour finalement n'en retenir qu'un seul. "La Samaritaine n'était pas 'l'affaire' qu'il (le groupe LVMH) avait pensée", lit-on. Mais "fermer n'étant pas envisageable" pour une question "d'image", "il faut donc être contraint de fermer".
« C'est là où le rapport est le plus sévère : "Il apparaît de manière évidente que la direction de la Samaritaine utilise de manière abusive le principe de précaution. Elle recourt à une argumentation catastrophiste afin de justifier une position volontairement dénuée de mesure. Elle explore le champ des possibles et retient le pire des scénarios éventuels comme quasi certain (...) Il s'agit d'affoler suffisamment les salariés et l'opinion publique pour que la décision de fermeture s'impose à elle". »
Une petite encyclopédie très vivante, www.wikimania.org/ nous raconte en peu de mots l'histoire de la Samar :
« La Samaritaine est le nom d'un grand magasin parisien, fondé en 1869, par Eugène Cognacq et Marie-Louise Jay, son épouse, une ancienne première vendeuse du rayon costumes du Bon Marché.
« Ernest Cognac commença un petit commerce dans la rue de la Monnaie en 1869. Marié avec Louise Jay, le couple décide d'agrandir leur magasin, qui, prospérant, s'étend et donne naissance en 1900 aux Grands Magasins de La Samaritaine du nom de la fontaine située dans le quartier qui représentait la samaritaine des évangiles.
« S'inspirant des méthodes commerciales d'Aristide Boucicaut au Bon Marché, Eugène Cognacq organisa son magasin en rayons gérés par de véritables « petits patrons » responsables et autonomes. Par acquisition des bâtiments proches de sa boutique, il agrandit régulièrement son magasin. Le pâté de maison est entièrement reconstruit dans les années 20, dans un style typique Art Déco (…)
« La Samaritaine est le grand magasin le plus important en termes de surface de vente avec ses 48 000 m2 devançant de peu les Galeries Lafayette et Le Printemps, et son slogan publicitaire est resté dans la mémoire collective des Parisiens : « On trouve tout à la Samaritaine ».
« Dans les années 90, en proie au déficit, La Samaritaine est racheté par le groupe LVMH (Louis Vuiton Moët-Hennessy) qui avait déjà racheté le Bon Marché. En juin 2005, motivé par des raisons de mise en conformité du bâtiment aux normes moderne de sécurité, ou à cause d'une restructuration comme le pense les syndicats, le magasin est fermé pour une longue période. »
Le quartier du Pont-Neuf ne suffisant pas à l'activité du grand magasin, il se créa une Samaritaine de luxe, boulevard des Capucines, en face du Café de la Paix, qui ne fit pas trop ses affaires dans ce quartier abominablement cher, et disparut. À côté, il y avait le Musée Cognac-Jay dont http://www.v1.paris.fr/musees/cognacq_jay/ évoque l'histoire :
« La collection du musée Cognacq-Jay a été réunie entre 1900 et 1925 par l'homme d'affaires Ernest Cognacq et son épouse Marie-Louise Jay. Fondateur des grands magasins de la Samaritaine, le couple consacra une partie de sa fortune à acheter des œuvres et des objets d'art, avec une prédilection pour le XVIIIème siècle français. A sa mort (1928), Ernest Cognacq fit don de cette collection à la Ville de Paris.
« Le musée présente un ensemble de peintures et de sculptures de qualité où les grands artistes (Lemoyne, Chardin, Fragonard) voisinent avec des maîtres moins connus (Lavreince, Saly). Des boiseries, des meubles et des objets d'art décoratif évoquent le cadre de vie de la société élégante. Autrefois présentés sur les grands boulevards, à l'ombre de la "Samaritaine de luxe", ces témoignages d'un XVIIIe siècle familier et gracieux ont été transférés en 1990 dans le cadre intime d'un vieil hôtel du Marais, autrefois propriété de la famille Donon. »
J'ajouterai que cet hôtel Donon était un vrai squelette et que chaque jour pendant des mois je l'ai vu être nourri de pierres de tailles jusqu'à qu'il redevienne présentable comme 'véritable' hôtel d'époque. Je pense que la collection Cognacq-Jay est plus à sa place dans le Marais que boulevard des Capucines et que son transfert a du entraîner d'intéressants mouvements financiers.
Le même site nous apporte de nouveaux éclairages sur les Cognacq-Jay :
« Théodore-Ernest Cognacq est né le 2 octobre 1839 à Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime). À l'âge de 12 ans, la ruine puis le décès de son père le contraignent à quitter l'école pour gagner sa vie comme marchand itinérant à La Rochelle et Bordeaux. Ernest Cognacq tente ensuite sa chance dans plusieurs grands magasins parisiens : rejeté des Magasins du Louvre, il réussit à se faire embaucher à La Nouvelle Héloïse et y rencontre sa future femme, Marie-Louise Jay (1838-1925).
« Cognacq travaille dans plusieurs maisons parisiennes avant de s'établir à son compte en 1867, rue Turbigo, Au petit bénéfice. Il fait faillite, repart sur les routes de France, puis retente sa chance dans la capitale comme camelot en s'installant dans la corbeille de la seconde arche du Pont-Neuf, à l'emplacement de l'ancienne pompe hydraulique de la Samaritaine (détruite en 1813) où il reçoit alors le sobriquet de Napoléon du déballage.
« À 30 ans, ses économies reconstituées, Cognacq sous-loue le local d'un café qui occupait la rotonde située à l'angle de la rue du Pont-Neuf et de la rue de la Monnaie, qu'il renomme Au petit bénéfice. Il entend ainsi profiter de la clientèle des Halles et des magasins d'À la Belle Jardinière installés depuis 1867 de l'autre côté de la rue du Pont-Neuf (actuel magasin Conforama).
« La réussite survient enfin : en 1871, il loue le local transformé en boutique et prend deux employés. L'année suivante, Cognacq s'unit à Marie-Louise Jay, alors première (vendeuse) au rayon confection du Bon Marché. À force d'économies le couple devient propriétaire de sa boutique, alors baptisée La Samaritaine (magasin n°1 de La Samaritaine, à présent magasins Kenzo, Séphora et Zara), avec un chiffre d'affaires de 300 000 francs.
« Les affaires prospèrent grâce aux principes de vente novateurs des époux Cognacq (prix fixes et affichés, possibilité d'essayer les vêtements…) : en 1882 leur chiffre d'affaires s'élève à 6 000 000 francs, puis à 40 000 000 francs en 1895 ; en 1925, le milliard est dépassé. »
Wanadoo.fr nous en dit plus en insistant sur le 'social' et en expliquant les raisons du déclin d'une grande entreprise :
« En 1914, les Cognacq transforment leur maison en société en commandite par actions: 65% des bénéfices sont distribués chaque année au personnel, qui est par ailleurs actionnaire pour moitié du capital. Cette participation sera réduite à 30% lors de la transformation du groupe en société anonyme en 1973.
« Imprégnés de militantisme social, Ernest et Louise se font mécènes (musée Cognacq-Jay, qui recevra les collections d'oeuvres d'art), fondateurs de bonnes oeuvres (le prix Cognacq-Jay qui récompense chaque année une famille nombreuses méritante) et de diverses institutions (maternité, maison de retraite, école d'enseignement ménager, maison de repos, orphelinat).
« Ils meurent dans le courant des années 20. Leur neveu Gabriel Cognacq leur succède avant de céder sa place à la famille Renand.
« Le déménagement des Halles, situées à proximité, pour Rungis au début des années 70, porte un coup à la "Samar": les épouses des riches commissionnaires ont longtemps dépensé sans compter à tous les étages, privilégiant fourrures - longtemps le rayon fut le plus important de Paris - et diamants.
« Les nouvelles générations délaissent les produits quelquefois désuets proposés sur 70.000 m2, au profit des enseignes spécialisées installées dans le forum des Halles.
« Pour contrer cette concurrence, la Samaritaine se lance dans la publicité décalée, où la reine d'Angleterre y achète sa couronne, Raymond Poulidor son maillot jaune et King-Kong balance sa bien-aimée au pied du magasin. En vain. La "Samar" continue à accumuler des pertes. »
Un autre grand magasin a disparu il y a quelque trente ans : le Louvre où il semblait, sur la fin, y avoir plus de vendeuses que de clients. Il s'est avantageusement transformé en Louvre des antiquaires.
Le Printemps et les Galeries Lafayette semblent avoir une existence plus quiète. Quant au Bon Marché qui appartient aujourd'hui au même groupe que la Samar, il a eu une naissance comparable à la sienne :
« Aristide Boucicaut, né le 14 juillet 1810, débutera sa carrière comme commis dans la boutique paternelle. Il suivra, à l'âge de 18 ans, un marchand ambulant qui vendait des étoffes, s'installera à Paris en 1829, deviendra vendeur puis chef des rayons des châles au Petit Saint-Thomas, rue du Bac, en 1834. Ce magasin de nouveautés s'inspirait de la philosophie de Saint-Thomas d'Aquin : le mariage de la foi et de la raison.
« Aristide Boucicaut épousera Marguerite Guérin en 1836. Née le 3 janvier 1816 à Verjux, en Saône et Loire d'une "fille-mère" et d'un père disparu sans laisser d'adresse, Marguerite montera à Paris à la mort de sa mère, à l'âge de 13 ans. Elle travaillera chez un blanchisseur, rue du Bac, avant de placer ses économies dans un petit "bouillon-traiteur" qui deviendra la cantine d'Aristide.
« La première pierre du premier grand magasin parisien sera posée le 9 septembre 1869, durant le grand boom économique du Second Empire. Les travaux seront confiés à l'architecte Louis Charles Boileau et l'ingénieur Gustave Eiffel, deux pionniers de l'utilisation fonctionnelle du fer (pour rendre possible l'installation de larges baies vitrées) et du verre (pour permettre à la lumière naturelle d'entrer).
« Aristide Boucicaut adaptera l'architecture de ce magasin à l'élargissement de la consommation, aura recours aux relations publiques et à la publicité, permettra à chaque employé de devenir progressivement second, puis chef de comptoir et plus tard gérant, créera une Caisse de Prévoyance pour les salariés alimentée chaque année par une somme prélevée sur les bénéfices de l'entreprise, puis d'une caisse de retraite ouvrant droit à une pension après vingt ans de service. » (http://www.insecula.com/)
On voit donc que d'une rive à l'autre le Bon Marché et la Samaritaine eurent des destins et des aspirations proches.
J'ai trouvé dans le Journal de Jules Renard, qui est consultable sur Internet (http://abu.cnam.fr/) cette note émouvante :
« Pasteur se présente chez madame veuve Boucicaut, la propriétaire du Bon Marché. On hésite à le recevoir. « C'est un vieux monsieur », dit la bonne. « Est-ce le Pasteur pour la rage des chiens ? » La bonne va demander. « Oui », dit Pasteur.
« Il entre. Il explique qu'il va fonder un Institut. Peu à peu il s'anime, devient clair, éloquent. « Voilà pourquoi je me suis imposé le devoir d'ennuyer les personnes charitables comme vous. La moindre obole...» -- « Mais comment donc ! » dit Mme Boucicaut avec la même gêne que Pasteur. Et des paroles insignifiantes.
« Elle prend un carnet, signe un chèque et l'offre, plié, à Pasteur. « Merci, madame ! dit-il, trop aimable. » Il jette un coup d'oeil sur le chèque et se met à sangloter. Elle sanglote avec lui. Le chèque était d'un million. »
C'est-à-dire le salaire mensuel de dix mille ouvriers !
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AFP (Extraits)
Vers la fin des hypermarchés et l'émergence de l'"expérience shopping"
2006-02-04 12:54:47
PARIS (AFP)
Le temps des hypermarchés paraît révolu car le consommateur aspire à retrouver des magasins à taille humaine, où il vivra une "expérience d'achat", selon le nouveau terme en vogue chez les gourous de la création de nouveaux concepts de boutiques.
Olivier Saguez, star de l'architecture commerciale et de la communication de marques, estime que le consommateur, noyé devant l'offre démesurée des hypermarchés, est aujourd'hui à la recherche d'une offre simplifiée et plus riche en services.
(...)
Pierre-François Le Louët, président de l'agence de tendances Nelly Rodi, s'attend pour sa part à ce que les grands magasins et centres commerciaux proposent une offre de plus en plus spécialisée, pour plus de cohérence.
"Aujourd'hui, on ne peut plus se permettre d'avoir une chaîne de distribution futile à côté de Nature et Découvertes", la chaîne de distribution qui affichent des valeurs écologiques et éthiques, affirme-t-il.
Olivier Saguez va plus loin: pour lui, le consommateur vient désormais dans un magasin pour "vivre une expérience": "on n'achète plus seulement des produits mais aussi une relation à la marque", explique-t-il.
(...)
Selon lui, les centres commerciaux devraient surfer sur la vague de l'"experience shopping", car ils sont "des vecteurs de services, où l'on a des attentions pour le consommateur".
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20 minutes, 7/02/2006
Ouverture du plan social de la Samaritaine
Mardi 07 février 2006
Après la fermeture de la Samaritaine le 15 juin dernier, l’avenir des salariés va enfin s’éclaircir. Hier, cinq syndicats (CGT, CFDT, Unsa, CFE-CGC, CAT) représentant une majorité des salariés et la direction se sont félicités du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qu’ils venaient de signer. Il va se mettre en oeuvre aujourd’hui. D’ici au 31 octobre prochain – date jusqu’à laquelle LVMH, maison mère du grand magasin, s’est engagée à maintenir l’ensemble des salaires – chacun choisira entre la mobilité, interne ou externe, ou des aides à la formation ou à la création d’entreprises. Un dispositif de préretraite est ouvert pour les plus de 55 ans. Cent cinquante à deux cents salariés sur les 734 seraient concernés. « La direction a une obligation de résultat : elle ne peut pas licencier sans avoir fait deux offres de reclassement », décrypte Karl Ghazi, responsable de la CGT-Commerce Paris. Ces deux offres devront porter sur un poste à qualification et rémunération identiques, et situé à moins de deux heures de trajet aller-retour. Deuxième satisfaction pour la CGT, la priorité à l’embauche pour les anciens salariés du grand magasin lorsque les travaux de mise en sécurité seront achevés.
Mais tous les syndicats n’ont pas la même analyse. « Si on est reclassé dans le groupe et qu’on se débarrasse de nous après quelques mois, on n’aura plus rien », se plaint Lucienne Lechertier, déléguée CFTC (non signataire du PSE avec FO). Les syndicats continueront à se battre pour les 180 démonstrateurs pas encore reclassés. S. C.
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20 minutes, 15/02/2006
Les projets de centres commerciaux peinent à voir le jour
Mercredi 15 février 2006
Les chiffres d’affaires considérables des centres commerciaux situés aux portes de Paris incitent les promoteurs à vouloir en ouvrir de nouveaux. Le centre commercial Bercy 2, au sud-est de la capitale, a réalisé en 2005 un chiffre d’affaires de 226 millions d’euros et accueille 5 millions de visiteurs par an. Plus à l’ouest, le centre commercial de Vélizy 2 n’est pas en reste avec un chiffre d’affaires de 851 millions d’euros et 18,2 millions de visiteurs annuels.
Mais la réalisation de nouveaux projets se heurte à de nombreuses oppositions. La société Icade-EMGP, propriétaire d’un emplacement à la porte d’Aubervilliers, tente depuis six ans d’implanter son centre commercial. Les multiples recours déposés par des commerçants ont repoussé l’échéance de la construction et contraint les promoteurs à remodeler leur projet. Le centre commercial devrait contenir une moyenne surface alimentaire (4 000 m2) et 95 boutiques. « Nous ne sommes pas contre les centres commerciaux à taille humaine, qui sont de vraies locomotives. Mais les structures aux superficies démesurées sont destructrices pour le petit commerce », indique Claire O’ Petit, la porte-parole du collectif des commerçants et artisans contre la construction du centre. Le permis de construire a été accordé le 7 décembre. Mais de nouveaux recours sont toujours possibles.
Le même bras de fer anime le projet qui prévoit la rénovation et l’extension du centre commercial de Beaugrenelle (15e). La superficie du centre serait de 60 000 m2, dont 45 000 m2 de surface commerciale. La mairie d’arrondissement et l’association de défense de Beaugrenelle et du Front de Seine se sont opposées à l’entreprise et sont parvenues à repousser la réalisation du projet. Deux enquêtes publiques sur les aspects économiques et l’aménagement du territoire sont en cours. L’ouverture est, pour l’instant, fixée à début 2009.
Pauline Théveniaud
A savoir :
taille
L’Ile-de-France compte 48 centres commerciaux de plus de 20 000 m2 de surface commerciale dotés d’un hypermarché. Les deux tiers sont de taille moyenne (de 20 000 m2 à 50 000 m2 de surface commerciale). Plus de la moitié présentent un hypermarché d’une surface supérieure à 10 000 m2. Six d’entre eux sont même dotés d’hypermarchés de plus de 80 000 m2. 60 % de ces centres sont situés dans la zone centrale de l’Ile-de-France.
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20 minutes, 15/02/2006
Le petit commerce abaisse peu à peu ses stores
Mercredi 15 février 2006
Petit commerce, attention, fragile ! Selon une étude publiée en novembre dernier par l’Atelier parisien d’urbanisme, le commerce indépendant est « en recul » depuis une trentaine d’années, menant à « une banalisation de l’offre commerciale » à Paris. L’artisanat est remplacé par des activités tertiaires, « dans l’immobilier, la téléphonie mobile, la banque et l’informatique », indique la Mairie. Une mutation qui serait aussi liée aux aménagements de voirie type « quartiers verts » selon la chambre de commerce et d’industrie.
Jacques Perrilliat, président de l’Union des commerçants de centre-ville, s’inquiète pour les commerces de bouche, « qui ont de gros problèmes de succession ». La Ville a réagi en instaurant des règles de maintien d’activité dans son plan local d’urbanisme. Il identifie notamment 230 km de voies commerçantes où chaque magasin doit être remplacé par une boutique de même activité, « pour conserver un équilibre », quitte à préempter des parcelles. L’opération a aussi pour but de lutter contre la monoactivité, « comme dans la rue Montgallet (12e), envahie par les vendeurs d’informatique ». M.G.
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20 minutes, 15/02/2006
Des marques locomotives entraînent les magasins
Mercredi 15 février 2006
Les pôles commerciaux de Paris se déplacent au gré de l’implantation d’enseignes « locomotives », comme les appelle Ludovic Mosnier, directeur des succursales Celio. « Lorsqu’un Leroy-Merlin s’installe à Beaubourg, il ne s’inquiète pas d’être seul dans le quartier. Il va lui-même tirer le flux des clients, drainer un trafic très fort et créer une nouvelle zone commerciale. Les autres enseignes viendront ensuite se greffer autour, de façon capillaire. »
Même constat à la Fnac, qui se rappelle du « déplacement de la zone de chalandise d’Opéra vers Saint-Lazare lorsqu’un magasin y a été ouvert en 1997 », selon François Gazuit, son directeur d’exploitation. Une « attractivité renforcée » qui a mené les consommateurs à « modifier leurs habitudes d’achat » dans les années suivantes. M. G.
A savoir :
horaires Les magasins parisiens ont une politique d’ouverture différente par rapport au reste de la France. Ils restent ouverts le midi et ferment plus tard le soir. Cette amplitude horaire a tendance à s’élargir.
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Batiweb, 7/03/2006 (Extraits)
Le plus grand espace dédié à la maison et au bâtiment... Made in Point P
Le groupe POINT.P, leader français de la distribution de matériaux de construction ouvre en plein Paris (17ème arrondissement) son nouveau Forum, le plus grand espace d’exposition d’Ile-de-France consacré à la maison et au bâtiment. Au total, 2800 m2, 6 niveaux et des milliers de produits présentés (carrelages, bains, menuiseries intérieures et extérieures, parquets, dressing et rangements, aménagements terrasses et balcons).
Véritable lieu de conseil, ce show-room s’adresse à la fois aux professionnels et au grand public. Il est constitué de 3 parties :
- un vaste espace d’exposition-vente, de 2 000m2 regroupant de multiples décors et mises en scène de produits,
- un espace spécial «prescription», réservé exclusivement aux professionnels (architectes, décorateurs, bureaux d’études, maîtres d’oeuvre…) afin de faciliter leur travail en matière d’information et de documentations techniques,
- une « maison technique » de 75 m2, construite au sein même du Forum et présentant en grandeur réelle des solutions techniques produits et de mises en oeuvre.
(...)
Au deuxième sous-sol, une salle de conférence pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes a été prévue. Mise à la disposition des professionnels et industriels, elle accueille également les « jeudis du Forum». Organisés chaque jeudi en fin de journée, ces rendez-vous sont l’occasion de conférences ou de réunions d’information sur des sujets très divers tels que des avant-premières sur des innovations technologiques, des présentations de nouveaux matériaux, des conférences sur des thèmes d’actualité (Développement Durable, Réglementation Thermique…). Ouverts à tous les professionnels, les « jeudis du Forum » sont l’occasion de s’informer ou d’approfondir ses connaissances sur des sujets d’actualité liés à la maison et au bâtiment. Pour les industriels partenaires, c’est une formidable vitrine permettant de présenter leurs produits.
Rédactrice en chef: Anne IMBERT
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20 minutes, 23/03/2006
L'avenir de l'usine LU en suspens
20 Minutes | édition du 23.03.06
Cela fait trois ans tout juste que l'usine LU de Ris-Orangis (Essonne) a fermé, malgré les profits réalisés par le groupe Danone. Et on ne sait toujours pas ce que deviendra le site. Hier, un projet de vaste centre commercial a été présenté pour être implanté au même endroit, à l'angle de l'autoroute A 6 et de la Francilienne. De l'usine, ne resterait que le silo. « Un clin d'oeil », selon les promoteurs. Pour le reste, le projet OA6, qui couvrirait 80 000 m2 de surfaces commerciales, serait d'une tout autre nature. Y seraient installées trois enseignes majeures qui ont donné leur accord : Leroy-Merlin, Décathlon et Marques Avenue. Le nouveau centre viserait dix millions de visiteurs par an, grâce à près de 200 millions d'euros d'investissements privés, et déboucherait sur la création de 1 090 emplois, selon les investisseurs.
Seul problème, et de taille, pour ouvrir en 2009 comme espéré, il faut obtenir l'aval des élus. Or Manuel Valls, député-maire socialiste d'Evry, la ville voisine, se déclarait hier « révolté » par le lobbying de ces investisseurs visant, selon lui, à « impressionner le préfet ». « Ce projet est en opposition avec le centre commercial Evry 2. Et toucher à Evry 2, c'est tuer Evry. » L'après-LU est décidément loin d'être approuvé.
Michaël Hajdenberg
©2006 20 minutes
emploi Corio France, promoteur du projet, a expliqué que les anciens « P'tits LU » seraient prioritaires pour l'emploi. Manuel Valls considère, lui, que l'échéance est trop lointaine et les qualifications trop différentes.
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maintenant l'intérieur de Domus
photos deplacées dans le sujet Domus
Au faite un nouveau centre commercial a été inauguré le 26 avril : L'espace commercial Chanteraines, à Gennevilliers, il y a parmi les magasins PC City, Decathlon... pas loin du E. Leclerc
Depuis, un centre commercial géant de 50 000 m² est prévu à Villeneuve-La-Garenne, la ou il y a le BHV, qui sera reconstruit
boursier.com 09/06/2006 (Extraits)
La Samaritaine rouvrira en 2011 avec près de 1.400 salariés
PARIS (Reuters) - La Samaritaine (groupe LVMH) prévoit de rouvrir à l'automne 2011 en créant près de 1.400 emplois.
Un an après la fermeture du magasin qui employait 734 personnes en direct et 600 démonstrateurs, le groupe explique dans un communiqué qu'après avoir fait travailler trois cabinets spécialisés "le concept marketing et commercial envisagé vise à recréer dans ce site, au coeur de Paris, un pôle d'activités principalement commerciales mais également de services".
(...)
La Samaritaine prévoit la recherche et le choix d'un maître d'ouvrage délégué et le lancement d'études architecturales cet automne, un concours d'architecture début 2007, la constitution du dossier de demande de permis de construire au printemps 2007 et une réouverture au public à l'automne 2011.
L'article entier est sur:
http://www.boursier.com/vals/all/la-sam … -13045.htm
PSS - Architecture, Urbanisme, Aménagement du territoire
City Forum - Ville 3D
~ Ah tu Voi c pour sa ke Seul les pti bonhomme du Baby on ldroi dShooT - Chandler Friends s06-ep06 ~
Le Figaro, 10/06/2006 (Extraits)
La Samaritaine rouvrira à l'automne 2011
Mathilde Visseyrias
10 juin 2006, (Rubrique Entreprises)
Le grand magasin sera transformé en un pôle d'activités commerciales, centré notamment sur la maison et la décoration. Espace bien-être, alimentation, bureaux, logements sociaux verront le jour.
LVMH devrait consacrer 200 millions d'euros à la réhabilitation du grand magasin parisien.
TRISTE anniversaire. Il y a un an, le 15 juin 2005, la Samaritaine, ce grand magasin Art déco du Pont-Neuf à Paris, fermait ses portes. En cause : la sécurité du bâtiment. Vétuste, il n'était plus aux normes en vigueur. En une journée, c'est tout un quartier de Paris qui a perdu une partie de son âme, et 1 500 salariés leurs emplois.
(...)
La Ville de Paris cherche à animer le quartier
En attendant la réouverture du site, le quartier, lui aussi, vit plus difficilement. «Il a déjà mal vécu le chantier Météor. Des appartements avaient commencé à se lézarder. La situation sera pire quand les travaux commenceront», s'inquiète-t-on à la Mairie de Paris, qui a mis en place un comité de site Samaritaine en décembre. Ce comité, qui réunit une vingtaine de membres, des riverains, des élus, des commerçants mais aussi des responsables des services techniques de la ville, se réunira pour la troisième fois, avant l'été. La Mairie cherche en particulier à animer le quartier. À Noël, par exemple, un petit marché d'artisans a été installé devant le magasin, ce qui n'était pas prévu à l'origine. Mais Go Sport a choisi de déménager à la Madeleine. Et depuis la fermeture de la Samaritaine, le magasin Zara, à côté, accuse une baisse de son activité de l'ordre de 20%.
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Des logements sociaux dans ce bâtiment ?
Ca sera des logements de luxe, des sortes de loft...
20 minutes, 12/06/2006
LVMH veut rouvrir la Samar en 2011
20 Minutes | édition du 12.06.06
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Lueur d'espoir à la Samaritaine. Vendredi dernier, LVMH, propriétaire de l'enseigne, a annoncé qu'il envisageait de rouvrir le grand magasin parisien, fermé depuis juin 2005 pour travaux, à l'automne 2011. Le groupe de luxe a évoqué la création de 1 400 emplois, grâce à l'implantation d'un nouveau pôle commercial et de services. Objectif : développer l'offre dans les secteurs de la beauté et des équipements domestiques.
Trois mois après le lancement du plan de sauvegarde de l'emploi, le 10 mars, les syndicats dénoncent pourtant un bilan médiocre en termes de reclassements. « Sur 725 salariés, LVMH affirme que 410 ont bénéficié de solutions de retour à l'emploi. Mais pour 181 d'entre eux, il s'agit uniquement de départs en préretraite. Les mesures de reclassement ne les concernent donc pas. Tout ceci est un leurre », déplore Annick Manceau, déléguée CGT de la Samaritaine. Même son de cloche du côté de la CFTC : « Le 10 mars, LVMH avait promis qu'il dévoilerait des offres de reclassement externe dans les six mois. Or, jusqu'à présent, seules des mesures d'intérim ont été proposées aux salariés. C'est inacceptable », souligne Monique Daniel, secrétaire du comité d'entreprise. Malgré les critiques, LVMH campe sur ses positions. «Plus de 75% de l'effectif employé sur le site au moment de sa fermeture a vu sa situation réglée », affirme la direction. La bataille des chiffres a donc encore de beaux jours devant elle.
Aymeric Janier
©2006 20 minutes
En signe de protestation contre les offres de reclassement de LVMH à la Samaritaine, la CGT appelle à un rassemblement mercredi à 14 h, devant le magasin du Pont-Neuf (1er).
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AFP (Extraits)
amaritaine: un an après la fermeture, des salariés racontent leur "galère"
Par Juliette COLLEN
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PARIS (AFP) - Un an après la fermeture de la Samaritaine, d'anciens employés se sont rassemblés symboliquement devant le grand magasin parisien et ont raconté leurs "galères" pour retrouver du travail, étant souvent trop peu qualifiés pour les reclassements proposés par la direction.
Le célèbre magasin du Pont Neuf (1er arr.), qui appartient au groupe LVMH, avait fermé le 15 juin 2005 pour six ans de travaux, destinés à renforcer la sécurité.
Ses 725 salariés avaient été renvoyés dans leur foyer, avec l'assurance d'être payés jusqu'en octobre 2006, mais sans garantie sur leur avenir.
"C'est angoissant. J'ai dû chercher un appartement récemment, quand le propriétaire a su que j'étais à la Samaritaine, il m'a refusée, car il sait bien qu'on ne sera pas payés indéfiniment", a témoigné Malika Belhadj, 53 ans.
(...)
De nombreuses salariées sont entrées très jeunes à la Samaritaine, sans qualifications. "Or aujourd'hui il faut systématiquement un bac + 2, être bilingue... Elles n'ont +pas le profil+", explique Rosine Sanglard, ex-déléguée CFDT.
"Elles ont l'impression de mendier quelque chose qui leur est dû", s'insurge-t-elle, accusant LVMH de "ne pas tenir ses engagements".
Les employées reçoivent les offres d'emploi chez elles, par courrier, ou en allant à la cellule de reclassement. "Au moins on est pas tous seuls. Ils s'occupent bien de nous", estime Malika.
(...)
Louis Vuitton l'a également refusé: "l'entretien s'est mal passé, je sais pas pourquoi", explique-t-il dépité.
Il avoue pudiquement ne "pas avoir le moral tous les jours". "Je fais des cauchemars, et je m'ennuie souvent. Mais là j'ai repris espoir, j'ai envoyé une candidature spontanée chez Go Sport et j'ai décroché un entretien. J'y crois".
Selon la CGT, il reste 352 salariés à reclasser, et "seules 17 offres de reclassement" ont été faites au sein du groupe, et "26 en externe" depuis le démarrage du plan social.
Des chiffres contestés par LVMH, qui affirme que 315 salariés restent à reclasser, et que 410 "ont une solution identifiée".
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20 minutes, 15/06/2006
Usines Center mis au repos forcé
20 Minutes | édition du 15.06.06
Les commerçants s'interpellent : « Il faut bloquer l'autoroute. » « Non, il faut aller à l'Elysée. » Pour une troisième : « Le seul moyen d'être entendu, c'est une grève de la faim ! » Les commerçants du centre Usines Center de Villacoublay (Yvelines) sont désemparés. La cour d'appel de Versailles a rendu, hier, un arrêt qui leur est défavorable. Contrairement à ce que leur avait laissé espérer le jugement de première instance, ils ne pourront plus ouvrir leurs boutiques de textile le dimanche, ce qu'ils faisaient pourtant depuis vingt ans.
Les conséquences de la décision de justice sont alambiquées. Seules les boutiques de vêtements devront fermer puisqu'elles seules ont été attaquées, par leur propre syndicat. 64 boutiques sur 114 sont concernées. « Mais c'est tout le centre qui devra fermer à terme. Le flux sera bien moindre et toutes les boutiques en souffriront », explique Jonathan, étudiant et vendeur de télévisions, qui, « sans son salaire doublé du dimanche, ne pourra plus payer son loyer».
Liliane, une cliente de Cachan (94), confirme : « On venait ici, parce qu'il y avait tout. Regardez : je suis venue acheter une valise et je repars aussi avec deux jeans. » Selon les commerçants, le dimanche représente 35 % de leur chiffre d'affaires. Une manne à laquelle certains ne sont pas prêts à renoncer : « Si on continue à employer des salariés le dimanche, on devra payer 1 000 e d'astreinte pour chacun d'eux. Nous sommes des petits commerçants : nous n'en avons pas les moyens. En revanche, je vais demander à mes fils et à mon frère de venir m'aider », raconte Robert. Marc, lui, n'envisage pas cette solution. « Ma boutique est mal placée, je suis entre plusieurs franchisés, qui fermeront. Donc personne ne passera plus dans mon allée. »
Ce matin, les commerçants doivent se réunir. « On subit une loi qui date de Napoléon, s'exclame Aline. Vous ne croyez pas que le commerce a changé depuis ? » Apparemment pas pour la CFTC-Commerce, qui s'est félicitée hier de cette « victoire contre ceux qui contournent les lois de la République», tout comme FO, qui, après l'obligation de fermeture du magasin Vuitton sur les Champs-Elysées (8e), se réjouit que « le repos dominical marque des points ».
Michaël Hajdenberg
©2006 20 minutes
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