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Urbanisme - Aménagement du territoire et développement local

 
#51
16-12-2005 11:52
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stef54
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Elle me semble bien ta carte MyNight , notemment avec les zones d'influences qui se chevauchent et montrent les zones qui ' n'ont pas choisis leur camp' .
Juste une remarque , en Lorraine la zone d'influence de Paris s'arrete bien plus rapidement vers l'Est , à la limite approximative de la Lorraine , aucune ville entre Nancy et Paris ne faisant le relais de l'influence parisienne : Bar le Duc par exemple est clairement dans le giron de Nancy tout comme Verdun l'est dans celui de Metz ; Saint Dizier par contre est 'le cul entre 2 chaises'  :)
C'est un peu du détail , mais j'ai tendance à les remarquer à cause de mon boulot ;)


Nancy, 3 places classées au patrimoine mondial de l'UNESCO.

#52
16-12-2005 12:12
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Boris_F
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A mon tour de vous parler de la métropole de l'Ouest.

D'abord, quelques chiffres (INSEE 1999 : habitants agglo, aire urbaine) :
Nantes : 544 932, 711 120
Saint-Nazaire : 136 886, 172 480 (aire urbaine de Nantes)
Angers : 226 843, 332 624
Rennes : 272 263, 521 188
Brest : 210 055, 303 000

Au total : 1 390 979 habitants en agglo, 2 040 412 habitants en aires urbaines (environ 3,4% de la France, 36ème place européenne).

Pourquoi une métropole polynucléaire (avec plusieurs noyaux), est-ce un montage artificiel ?

De fait, historiquement, Nantes polarise une région bizarre, les Pays-de-Loire. Cette partie de la France n'est en fait qu'un agglomérat sans réelle identité propre : la Loire-Atlantique était une partie de la Bretagne, le Maine et Loire recouvrait l'Anjou, la Sarthe et la Mayenne le Maine, la Vendée un morceau de Poitou. C'est dire si, finalement, la région-programme n'a pour une fois pas tellement respecté de cohérence historique du territoire. Les Pays de Loire ne respectent pas la véritable cohérence de l'armature urbaine locale.

Nantes est un ancien port - qui a cru énormément durant le commerce triangulaire, comme Bordeaux, mais qui a aussi profité de l'apport d'un grand nombre de matières premières, comme les bois exotiques ou les céréales. Cependant, 50 kilomètres en aval, dans l'estuaire, c'est Saint-Nazaire qui a tiré partie des activités portuaires grâce à son site qui a permis, au prix de quelques aménagement, de recevoir des supers tankers à fort tirant d'eau. La Loire est en effet non navigable pour des bateaux autres qu'à fond plat (et ce jusqu'à Bouchemaine, banlieue sud d'Angers), et encore, différents bouchons limoneux ont définitivement sonné le glas de l'activité fluviale ligérienne. Donc, Saint-Nazaire a su profiter de sa localisation pour accueillir l'avant-port nantais, concernant l'importation de matières premières, mais aussi diverses raffineries pétrolières (Donges) ainsi évidemment que les séculaires chantiers de l'Atlantique.
La richesse de Nantes provient sans doute d'un arrière-pays rural étendu, et surtout d'une armature urbaine secondaire assez dense, lui permettant de ne pas voir sa zone d'influence contrée par un gros pôle urbain. Nantes a donc pu se développer de manière puissante, relayée par Angers à l'Ouest, trait d'union entre la France Ligérienne (Tours, Orléans), le Maine (également avec Angers en interface) au Nord-Ouest, la Vendée jusqu'à la Rochelle et Poitiers au Sud.
L'influence nantaise n'est réellement contrée que par une bizarrerie géographique, qui est la ville de Rennes.
Rennes est en effet la deuxième capitale bretonne, l'actuelle capitale politique de la région Bretagne.
Cette ville est une bizarrerie géographique, car elle ne s'est pas développée selon un modèle urbain très courant. Elle n'a pas de fleuve navigable, pas de port ou d'avant port, et elle est à la porte d'une finisterre à très large dominante rurale. C'est là qu'est sa force, car elle fournit un arrière-pays sans réelle armature urbaine en denrées et en produits agro-alimentaires, tout en étant à l'interface du Bassin Parisien. Le positionnement rennais est donc relativement inédit, presque comparable - en poussant un peu - à celui de Clermont-Ferrand !
Rennes n'est relayée, dans le système breton, que par Brest, dont les activités sont grandement tournées vers la mer - d'un point de vue historique.
Toutes ces villes ont largement profité des lois de décentralisation Deferre, concernant les universités, les industries de pointe, etc... Angers a par exemple accueilli la plus grande usine d'ordinateurs d'Europe à l'époque (Bull), Rennes les usines Citroën, et chacune de ces villes a pu dès lors créer des bassins de vie spécialisés. Autant dire donc qu'une certaine complémentarité fonctionnelle de fait a pu se créer de manière disons endémique :
Nantes-St-Nazaire : tissu industriel diversifié, industries marines et portuaires, aéronavales, agroalimentaire, mécanique, tertiaire développé pour les services aux entreprises, 2200 chercheurs,  8% d'emplois métropolitains supérieurs, université de 50 000 étudiants, 22 grandes écoles ;
Angers : industries de l'informatique et de l'électronique, biologie moléculaire et végétal, banques-assurances, 700 chercheurs, 7% d'emplois métropolitains supérieurs, 2 universités de 30 000 étudiants, 14 grandes écoles ;
Rennes : industrie automobile, télécommunication, agro-alimentaire, formation, 4000 chercheurs, 7.8% d'emplois métropolitains supérieurs, 58 000 étudiants, 22 grandes écoles ;
Brest : industrie navale militaire et civile, recherche océanique, télécommunications, défense, 23 000 étudiants, 6 grandes écoles, 1800 chercheurs, 6% d'emplois métropolitains supérieurs.

Dans les faits, il existe déjà une grande coopération entre ces cinq villes, d'un point de vue universitaire, mais aussi du point de vue de l'aménagement du territoire (aéroport prévu à Notre-Dame des Landes, LGV Paris-Nantes et Paris-Rennes). Mais plus, la coopération métropolitaine va se jouer sur la diversification industrielle et économique de chaque pôle ; des renforcements de complémentarité vont donc se faire jour dans les domaines suivants :
-industrie et recherche ;
-santé ;
-accessibilité ;
-infrastructures maritimes ;
-rayonnement culturel et touristique ;
-congrès et foire expo.

Chacune de ces villes peut avoir une place stratégique qui va renforcer ses fonctions : Nantes et Brest comme ports, permettant une communication industrielle avec les RU et l'Europe du Nord ; Rennes et Angers comme relais de ces activités portuaires vers l'Europe du Sud (Angers et autoroute A87), centrale (A85) et Paris (A11/A82). Dans l'autre sens, cette partie de territoire a donc vocation à relayer l'Europe de la Banane Bleue avec l'Europe de l'Arc Atlantique (vers Bordeaux et l'Espagne), en étant un noeud de communication important (rôle principal d'Angers qui remplit de plus en plus son rôle de 'port terrestre' en accueillant de nombreuses activités logistiques permettant de devenir une plaque tournante concernant le transport de biens élaborés dans les industries nantaises, angevines et rennaises).

Ainsi, cet espace métropolitain ne part pas de rien. les coopérations locales étaient fortes, il s'est agi de simplement les institutionnaliser pour qu'elles puissent faire sens à travers un document commun de coopérations renforcées (espace métropolitain). Cette contractualisation débouchera schématiquement sur les mises en réseau suivantes :
-entreprises, recherche et développement (biotechnologies, cancérologie, pharmacie, création d'un cyclotron, développement des écoles doctorales sur un projet commun, etc...);
-mise en place de filières communes ;
-liens entre laboratoires et industries des cinq aires urbaines (système technopolitain sur l'échelon métropolitain);
-création d'une plateforme multimodale fret mer-air-terre ;
-réflexion urbaine commune sur les 'ZAC du 3ème millénaire' (HQE, nouvelles formes urbaines, etc.);
-valorisation de l'espace commun d'un point de vue communication, tourisme, déplacements et patrimoine, y compris dans le sens d'une capitale commune européenne de la culture.

Nous n'en sommes qu'au tout début de l'aventure, mais j'y crois assez, car cela relève d'une logique relativement simple sur le papier, et surtout assez évidente compte-tenu de l'héritage historique et géographique commun de ces villes.

Une étude intéressante sur l'espace métropolitain Loire-Bretagne :
http://www.agglo-angers.fr/telechargeme … litain.pdf

Pour Tours et Le Mans, l'attraction vers le Centre de l'une, et la vampirisation parsienne de l'autre, fond qu'elles ne seront sans doute qu'en partenartiat lointain - ou disons plutôt classique - avec la métropole de l'Ouest...


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#53
16-12-2005 13:10
Phil
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Super Mynight, très intéressant B6 C10
Je ne connais pas trop le sujet, donc je ne sais que répondre, mais c'est très instructif A7

La carte aussi est réussie. Si je puis me permettre une petite dose de régionalisme, pour le nord, rajouter Maubeuge aurait pu être intéressant pour montrer aussi les relations vers l'est du département. A5


Pff...

#54
16-12-2005 13:17
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Boris_F
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Héhé... je n'ai pas mis les villes moyennes quand elles ne sont pas isolées, par manque de place A7 Mais oui, Maubeuge est implicitement incluse dans la zone métro de Lille, comme Thionville dans celle de Nancy-Metz, Cholet dans celle de Nantes ou encore Valence/Vienne dans celle de Lyon D6


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#55
16-12-2005 13:31
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PaulH
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Intéressant MyNight. J'avoue qu'en homme du Nord habitué à la grande concentration urbaine, le raisonnement à partir de zones urbaines, relativement, éloignées m'étonne toujours... Mais l'accroissement de la vitesse relativise l'éloignement !

Bravo pour la carte ! Je pense que tu pourrais y ajouter Kortrijk et Tournai polarisés par Lille (Lille ne peut plus être envisagée sans sa relation avec la Belgique ou plutôt la Flandre et la Wallonie...  Bruges et Ostende ont aussi répondu à l'appel à coopération métropolitaine avec Dunkerque-Calais)
Comme le rappelle Steph54, l'existence d'un sillon lorrain franco-luxembourgeois (pas assez médiatisé) vient donner beaucoup plus de poids à Nancy-Metz qu'on aurait tendance à oublier face à Strasbourg; mais ça c'est bien représenté sur ta carte !

#56
16-12-2005 18:52
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invité01
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Merci Mynight pour cette vision de la métropolisation de l'ouest très instructif sur la synergie de ces villes.

Merci aussi a Stef54 du rappel sur le sillon lorrain en relation avec Luxembourg. Effectivement comme le dit PaulH cette synergie manque de "médiatisation" alors qu'elle peut faire un sacré penchant à Strasbourg dans le Nd-est.

Concernant la carte de Mynight sur les aires d'influence, de quelle étude vient-elle et de quelle date?
Les aires toulousaines et marseillaises me semblent bien "écrasées" par les aires bordelaise et lyonnaise.
A ce sujet "La France en Villes" de Félix Damette (prof de géo à la sorbonne) éditée par la documentation française en 1994 permet de faire le point sur l'armature urbaine française avec cartes à l'appui et argumentations économico-géo-démographiques.

Il serait intéressant de trouver des études actuelles pour vérifier l'évolution de ces influences avec les nouvelles politiques de coopérations métropolitaines, les nouvelles infrastructures de transport ... ...

#57
16-12-2005 19:27
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Boris_F
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@ Titi
En fait, la carte ne vient de nulle part, je l'ai faite ce matin en relisant tout le sujet, et en essayant de tenir compte des villes moyennes (qui ne sont pas représentées ici) qui peuvent être des zones de tiraillement entre deux zones d'influence. Mais il y a des cartes dans ce goût-là, bien plus précises, établies par la DATAR ! A7


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#58
16-12-2005 20:04
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invité01
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D'accord !  ta carte est vraiment très réaliste. Cependant je nuancerai sur l'aire parisienne moins "enfoncée" vers l'est (on va dire jusqu'à Reims et Champagne-Ardenne) comem l'a justement énoncé Stef54.
L'aire nantaise devrait être plus visible, l'aire bordelaise est sûrement moins étendue (à partir de la Rochelle à peu près et non depuis la Vendée plutôt nantaise, moins enfoncée en Midi-Pyrénées mais plutôt l'inverse avec une extension plus poussée de l'aire toulousaine jusqu'à Agen et Pau.

#59
17-12-2005 02:08
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stef54
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Une petite carte des Aire Urbaines en 1999
Les cercles ont une surface proportionnelle à la population
Pour info les chiffres pris en compte pour les plus de 500k :
Paris 11 174 743
Lille-Courtrai 1 727 525
Lyon 1 648 216
Marseille-Aix 1 516 340
Forbach-Saarbruck 1 203 274
Toulouse 964 797
Nice 933 080
Bordeaux 925 253
Nantes 711 120
Annemasse-Geneve 696 703
Strasbourg 612 104
Toulon 564 823
Douai-Lens 552 682
Rennes 521 188
Rouen 518 316
Grenoble 514 559


http://img360.imageshack.us/img360/4293/aires22hz.jpg


Nancy, 3 places classées au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Dernière modification par stef54: 19-12-2005 17:10
#60
20-12-2005 19:10
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invité01
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Il me semble que la carte de Stef54 prend en compte les tentatives de développement interurbain dans des grands ensembles régionaux incités par la DATAR.
D'après moi elle reflètent une tentative de la DATAR et non une réalité métropolitaine.
Ces ensembles interurbains ont été établis dans les années 90. Aujourd'hui une autre logique est en train de naître avec des "aires métropolitaines" qui ne collent pas à ces esquisses interurbaines.
Si on établit l'influence des grandes villes sur leur territoire, la carte sera différente.
Depuis quel site Stef54 établies-tu cette carte? Voir si je peux en établir une avec les  nouvelles aires métropolitaines. Merci!

#61
21-12-2005 12:17
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stef54
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oui , tu as tout à fait raison , je me suis largement inspiré de la DATAR pour cette carte ... comment cela de quel site j'ai établi cette carte ? j'ai utilisé un fond (france en relief) et j'ai ajouté dessus les cercles proportionnels avec Aura et Paint Shop Pro pour les toponymes


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#62
21-12-2005 13:16
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Voici les cartes de la DATAR mettant en évidence les flux de migrations alternantes et résidentielles entre aires urbaines (sauf Paris). Cela rejoint tout-à-fait notre propos ! (chiffres INSEE 1999, vivement les chiffres plus récents !)

https://www.pss-archi.eu/photos/mynight/datar1.jpg


https://www.pss-archi.eu/photos/mynight/datar2.jpg

On voit bien les armatures métropolitaines se dégager, je trouve...


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#63
21-12-2005 14:21
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stef54
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On voit bien l'impact de la ligne tgv Lille-Lyon via l'interconnexion à Marne la Vallée !


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#64
21-12-2005 19:42
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Communiqué de Presse (21/12/2005)

La DATAR change de nom et devient la DIACT, délégation interministérielle à l'aménagement et la compétitivité des territoires
   

EXTRAIT DU CONSEIL DES MINISTRES DU 21 DECEMBRE 2005

«... Le ministre d'État, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, a présenté un décret créant une délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires qui se substitue à la délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale créée en 1963.

Cette nouvelle organisation administrative traduit les orientations du Gouvernement en faveur du développement territorial, marquées par la volonté de promouvoir l'attractivité du territoire national tout en poursuivant une politique de solidarité envers les zones fragiles ou excentrées. Le double impératif de compétitivité et de cohésion se traduit par la transformation de la DATAR en délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires et par un élargissement de ses missions, principalement pour faire face à l'accompagnement des mutations économiques qui déstabilisent certains bassins d'activité.

Le décret définit les missions de la délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires qui est placée sous l'autorité du Premier ministre :

          o - aider les acteurs les plus dynamiques à développer leurs atouts et leurs complémentarités, améliorer leur organisation collective et renforcer leurs stratégies de développement économique et d'innovation ;
          o - mettre en œuvre une politique active de cohésion au profit des territoires qui souffrent de handicaps ou qui se trouvent confrontés à des situations de crise économique et industrielle ;
          o - développer les partenariats et les synergies avec les acteurs de l'aménagement du territoire : collectivités territoriales au premier chef, entreprises, associations, en utilisant la voie contractuelle et l'incitation.

NB : la nouvelle instance dépend désormais entièrement du 1er ministre...


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#65
22-12-2005 17:46
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invité01
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Dans le cadre des deux cartes la première est révélatrice de l'influence d'une ville au quotidien sur son environnement. C'est à partir des migrations alternantes que l'on peut définir quels sont les territoires influencés par une grande ville.

#66
24-12-2005 01:38
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AFP - 22/12/2005 (merci à CP, celle-là je ne l'avais pas repérée... C10 )

22/12/2005 00h01 - AFP

PARIS, 22 déc 2005 (AFP) - Trois régions, l'Ile-de-France, Rhône-Alpes et Paca, produisaient à elles seules 45% du Produit intérieur brut français en 2003, selon une étude de l'Insee publiée jeudi, qui montre que le poids des régions dans la production de la richesse nationale est stable depuis 1990.
La part de l'Ile-de-France dans le PIB national était de 29,3% en 2003, devant Rhône-Alpes (8,4%) et Provence-Alpes-côte-d'Azur (7,1%). Chacune des autres régions compte pour moins de 6% dans le PIB national.
A elles seules, ces trois régions sont responsables de plus de la moitié de la valeur ajoutée du secteur des services marchands (52%). L'Ile-de-France y contribue pour plus d'un tiers, alors qu'elle n'est à l'origine que d'un cinquième de la valeur ajoutée totale dans l'industrie et la construction.
Dans l'industrie, quatre régions produisent 45% de la valeur ajoutée: Ile-de-France, Rhône-Alpes, Nord-Pas-de-Calais et Pays-de-la-Loire. Dans la construction, quatre régions en produisent 43%: Ile-de-France et Rhône-Alpes toujours, devant Paca et Pays-de-la-Loire.
L'agriculture est le secteur le moins concentré. Trois régions sont à l'origine de 25% de sa valeur ajoutée: Aquitaine, Bretagne et Pays-de-la-Loire.
Les régions n'ont pas toutes le même profil économique: le tertiaire marchand représente 68% de la valeur ajoutée produite en Ile-de-France mais seulement 41% en Champagne-Ardenne et Franche-Comté.
L'industrie occupe une place importante en Franche-Comté (26,6%) ou encore en Haute-Normandie (24,0%) tandis que le poids de la filière agricole (agriculture et industrie agroalimentaire) est le plus élevé en Champagne-Ardenne, avec 13% de la valeur ajoutée régionale contre 4,5% au niveau national.
Entre 1990 et 2003, le PIB métropolitain a augmenté de 28% en volume. Mais il a progressé de 43% dans les Pays-de-la-Loire contre moins de 20% en Bourgogne, Auvergne, Lorraine et Champagne-Ardenne. De manière générale, les plus fortes croissances se situent dans un "croissant périphérique" qui va de la Bretagne à la Franche-Comté, en passant par le Midi.
Les régions où la croissance du PIB a été supérieure à la moyenne comptent aussi parmi les plus diversifiées en termes de tissu productif, note l'étude, qui remarque que "sur cette période, une forte spécialisation a été un facteur de fragilité".
Pourtant, dans l'ensemble, sur la période 1990-2003, la contribution de chaque région au PIB français a peu varié d'une année sur l'autre. Ainsi, la part de l'Ile-de-France est passée de 28,5 à 29,3%, celle de Paca de 6,8 à 7,1%, celle de Champagne-Ardenne de 2,1 à 2,0%, celle du Languedoc-Roussillon de 2,9 à 3,1%.
Le PIB par habitant présente un profil particulièrement contrasté: il est supérieur de 75% en Ile-de-France (39.360 euros) par rapport à la province (22.775 euros).

cel/mw/sh

© 1994-2005 AFP


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#67
24-12-2005 14:58
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PaulH
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"L'Entreprise" a publié son Atlas 2006 des entreprises françaises.

http://www.lentreprise.com/fiches-entreprises/

Nous avons la confirmation de l'extraordinaire concentration des centres de décisions économiques à Paris et dans les Hauts-de-Seine. Si on considère les sièges des groupes ou des entreprises réalisant en 2004 plus d'1 milliard de CA, seules Lyon et surtout Lille émergent mais très loin derrière Paris et le "92" qui cumulent plus de 150 sièges.

Lille :
1-    Groupe Auchan (distribution) CA : 30.00
2-    Leroy Merlin (bricolage) CA : 5.60
3-    La Mondiale (assurance-vie et capitalisation) CA : 4.16
4-    Castorama [filiale Kingfisher – Londres] (bricolage) CA : 3.67
5-    Decathlon (Sports, loisirs) CA : 3.43
6-    3 Suisses International (VAD) CA : 2.82
7-    Petrovex (centrale d’achats) CA : 1.86
8-    Tereos (Sucres & alcools) CA : 1.71
9-    La Redoute [filiale Redcats – Paris] (VAD) CA : 1.49
10-    Bonduelle (Légumes, surgelés) CA : 1.39
11-    Ingram Micro [filiale Ingram Ind.] (distribution informatique) CA : 1.06

Lyon
1-    Dalkia [filiale Veolia Env. – Paris] (génie climatique) CA : 5.70
2-    Adecco [filiale Adecco – Suisse] (travail temporaire) CA : 4.34
3-    Renault Trucks [filiale AB Volvo] (camions, autocars) CA : 4.00
4-    Descours & Cabaud (aciers, outillage) CA : 2.42
5-    Groupe Seb (petit électroménager) CA : 2.33
6-    Plastic Omnium [filiale Burelle - Paris] (équipement auto.) CA : 1.82
7-    Adia [filiale Adecco – Suisse] (travail temporaire) CA : 1.46
8-    Iribus [filiale Iveco Fiat – Italie] (autobus, autocars) CA : 1.27
9-    Bayer Cropscience [filiale Bayer AG – Allemagne] (agrochimie) CA : 1.07

#68
24-12-2005 16:21
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stef54
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1 seule à Nancy de plus de 1million de CA D8
CERP (Répartition Pharmaceutique) CA : 1.26


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#69
25-12-2005 11:52
tracky
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Dans le Val d'Oise, on en a 7: 2 à Roissy, 1 à Argenteuil et 4 à Cergy-Pontoise.


http://tracky.over-blog.com/        derniers posts: Démolition à deuil-La Barre, Epinay-sur-Seine

#70
26-12-2005 18:05
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PaulH
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PaulH a écrit:

Lille :
1-    Groupe Auchan (distribution) CA : 30.00
2-    Leroy Merlin (bricolage) CA : 5.60
3-    La Mondiale (assurance-vie et capitalisation) CA : 4.16
4-    Castorama [filiale Kingfisher – Londres] (bricolage) CA : 3.67
5-    Decathlon (Sports, loisirs) CA : 3.43
6-    3 Suisses International (VAD) CA : 2.82
7-    Petrovex (centrale d’achats) CA : 1.86
8-    Tereos (Sucres & alcools) CA : 1.71
9-    La Redoute [filiale Redcats – Paris] (VAD) CA : 1.49
10-    Bonduelle (Légumes, surgelés) CA : 1.39
11-    Ingram Micro [filiale Ingram Ind.] (distribution informatique) CA : 1.06

Pour revenir à cette liste, elle contient, pour un lillois, une déception pour une satisfaction.

Déception : La Redoute filiale phare de Redcats (elle même filiale de Monsieur Pinault) dont la grande direction générale a quitté Roubaix pour s'installer à Paris : Une adresse prestigieuse sur les Champs-Elysées penserez-vous ! Et bien non pour s'installer à Barbès-Rochechouart, rue du Delta F7

Satisfaction : l'installation dans la tour Lille-Europe du siège de Tereos qui était auparavant à Neuilly/Seine ! Mais cette délocalisation ne s'est pas faite sans résistance de la part des cadres du groupe...

Dernière modification par PaulH: 26-12-2005 18:40
#71
27-12-2005 15:15
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Le Monde, 27/12/2005

Le gouvernement et les régions s'affrontent sur la répartition des aides européennes
LE MONDE | 27.12.05 | 13h03  •  Mis à jour le 27.12.05 | 13h17
   
Additions faites, les régions françaises vont devoir compter ces prochaines années avec un manque à gagner substantiel sur les fonds bruxellois. Une double bataille se profile pour le début de 2006 : entre les régions et le gouvernement pour savoir si les fonds disponibles devront aller en priorité au financement de la cohésion territoriale ou à la compétitivité ; entre les régions sur les clés de répartition.

    LEXIQUE

FONDS STRUCTURELS
Les fonds structurels sont désormais comptabilisés dans une nouvelle rubrique 1 intitulée "Croissance durable", qui comprend (1a) les dépenses consacrées à la recherche de "la compétitivité pour la croissance et l'emploi" (stratégie de Lisbonne) et (1b) les politiques structurelles de "cohésion pour la croissance et l'emploi".

CHIFFRES
2000-2006
Pour cette période, les fonds structurels s'élèvent à 213 milliards d'euros.

2007-2013
380 milliards d'euros, dont 72 pour la stratégie de Lisbonne et 308 pour la cohésion. Sur ces 308 milliards, 251 reviennent aux politiques de convergence, dont 61 pour le fonds de cohésion, et 48 à l'objectif compétitivité régionale et emploi.

PART DE LA FRANCE
16 milliards pour 2000-2006 puis 13,5 milliards pour 2007-2013.

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La France ne s'est pourtant pas trop mal tirée, de l'avis des responsables régionaux eux-mêmes, des négociations sur le cadre financier de l'Union européenne pour les années 2007-2013, qui ont abouti à l'accord de Bruxelles du 17 décembre.

(...)

BAISSE DES AIDES À LA RURALITÉ

Dorénavant, ces aides seront limitées géographiquement selon des proportions qui varient d'un pays à l'autre, pour éviter que les pays les plus riches, capables de payer, n'accaparent la majorité des investissements. En France, elles ne pourront plus toucher les territoires qu'en proportion de 15,5 % de la population et devront se concentrer sur des bassins d'emploi d'au moins 100 000 personnes. "Les décisions qui se nouent actuellement (...) seront lourdes de conséquences", s'est ému le président de Midi-Pyrénées, Martin Malvy.
(...)

On redoute que Bercy n'y voie une ressource commode, en temps de pénurie budgétaire, pour financer en partie la politique des pôles de compétitivité, qui se concentrent dans les régions les plus riches, comme l'Ile-de-France ou Rhône-Alpes.
Henri de Bresson

Extraits de l'article paru dans l'édition du 28.12.05


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#72
25-01-2006 01:37
Stickyesman
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Aménagement du territoire : La DATAR n’est plus !! 14/01/2006


--------------------------------------------------------------------------------
Et oui ! la Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale, chère aux années 60 et 70, ( créée en 1963) qui a terrorisé des provinces entières, servant parfois de prétextes pour justifier des choix industriels politiques, décidés à Paris, est devenu depuis le 1er janvier 2006 la DIACT ( délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à la compétitivité des territoires.)

(...)

Le reste de l'article sur:

Le communiqué sur le site du ministère de l’Intérieur.
http://www.interieur.gouv.fr/rubriques/ … nge_de_nom

[...]/cgi-bin/presse/pg-newspro.cgi?id_news=1270


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#73
18-03-2006 10:47
Thierry
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Le CIACT du 6 mars a posé les bases des nouveaux contrats de plan Etat-région qui devraient être mis en place d'ici au 1er janvier 2007. Il va se passer des négociations importantes dans les prochains mois pour fixer les projets prioritaires des 6 ou 7 ans à venir.

La lecture du dossier de presse (Dossier de presse) est très instructive.

Communiqué de presse (http://www.datar.gouv.fr/datar_site/dat … enDocument) :

PREMIER MINISTRE
SERVICE DE PRESSE
Paris, le 6 mars 2006
COMMUNIQUÉ DE PRESSE


Le Premier Ministre, Dominique de Villepin a réuni lundi 6 mars le Comité
interministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT).

Une nouvelle génération de contractualisation Etat-Régions est engagée.

La cinquième génération des contrats Etat-régions, qui seront dénommés « contrats de
projets Etat-Régions», est engagée sur des bases profondément rénovées :

- Le contenu des contrats sera resserré sur trois axes qui répondent aux objectifs
de l’Union Européenne définis à Lisbonne et Göteborg : la compétitivité et
l’attractivité des territoires ; la promotion du développement durable, la
cohésion sociale et territoriale.

- Les contrats seront concentrés sur des investissements d’envergure nationale
qui auront le plus grand effet d’entraînement pour le développement
économique et la création d’emplois. Ils pourront comprendre un volet
territorial au profit de certains territoires locaux, urbains ou ruraux, dont les
parcs naturels, centrés sur des thématiques prédéfinies relatives, par exemple, à
la lutte contre le changement climatique.

L’aménagement du réseau routier national n’est plus dans les contrats de projets
afin qu’une plus grande place soit consacrée aux transports collectifs. Les
grands itinéraires routiers seront traités hors contrats de projets. Les
collectivités le souhaitant pourront s’y associer.

- Le partenariat avec les collectivités sera renforcé et assoupli. Les régions seront
les interlocutrices privilégiées de l’Etat pour la préparation des contrats de
projets. Les autres collectivités y seront associées. Par ailleurs, les ministères
pourront contractualiser, hors contrats de projet, avec les collectivités dans le
ressort de leurs compétences et selon des calendriers variés.

Le gouvernement a décidé un nouvel effort complémentaire de 500 M€ (AFIFT) pour
les infrastructures de transport des CPER. Avec les décisions prises à l’automne 2005,
l’effort de l’Etat pour l’année 2006 est sans précédent. A la fin de l’année, le taux
d’engagement des crédits de l'Etat au titre des CPER actuels sera de 80,8 %, supérieur
à celui constaté à la date initiale de clôture des contrats précédents (79,7% fin 1998).
Le nouveau dispositif prendra effet au 1er janvier 2007. Sa préparation est entamée
sans délai. Sa durée sera de 7 ans, en cohérence avec les futurs programmes européens.

La politique européenne de cohésion est relancée.

Les enveloppes métropolitaines du FEDER (5Md €) et du FSE (4 Md €) ont été
réparties en dotations régionales, selon les critères issus des préconisations de la
Commission Européenne. Afin de limiter l’impact de la diminution des crédits
attribués à la France (- 25 % hors les DOM qui bénéficient d’une enveloppe stable de
2,8 Md €), le Gouvernement a institué un mécanisme de solidarité qui limite les
baisses pour les régions.

La gestion des fonds européens sera déconcentrée et assouplie : les orientations et les
décisions d’attribution seront prises au niveau régional pour la totalité des fonds du
FEDER, pour plus de 80 % des fonds du FSE, et pour plus de 50 % pour le FEADER.
La totalité des fonds attribués aux départements d’outre-mer sera gérée localement.
Les délégations globales aux maîtres d’ouvrage seront développées.

Pour les aides individuelles à l’investissement productif des collectivités publiques, la
France a convaincu la Commission Européenne de maintenir ce dispositif pour 2007-
2013. La diminution de la couverture territoriale est néanmoins sensible (- 55 %). Le
Gouvernement a donc instauré un mécanisme de solidarité qui limite l’ampleur des
baisses régionales.

La politique des pôles de compétitivité est accentuée.

Plus de 300 M€ ont d’ores et déjà été engagés au profit de projets de recherche et
développement portés des entreprises ou laboratoires des pôles.
Le Gouvernement a décidé de simplifier certains mécanismes. Un dossier type de
demande de subvention et une procédure unique d’instruction sont institués. Les
projets de R&D seront collationnés trois fois par an à dates fixes, en associant le plus
en amont possible les collectivités territoriales. L’ensemble des financements
ministériels pour les projets de R&D est regroupé au sein d’un fonds unique, le Fonds
de Compétitivité des Entreprises.
Les moyens de ce fonds consacrés aux pôles de compétitivité seront par ailleurs
doublés, par redéploiement de 300 M € sur la période 2006-2008, le portant à près de
600 M€. Cela permettra de porter à 100 M€ l’enveloppe consacrée au premier appel à
projets clos le 15 février dernier.

Deux projets de pôles de compétitivité examinés une première fois en juillet 2005 ont
été labellisés, après fusion entre candidatures initiales : Orpheme (PACA/Languedoc
Roussillon) et MOV’EO (Haute-Normandie, Basse-Normandie et Ile de France). Deux
autres projets de pôles pourront être labellisés dès l’achèvement des procédures en
cours : Polymers Technologies (Basse-Normandie, Haute-Normandie, Centre et Pays
de la Loire) et Eco-industries (Poitou-Charentes).

Dans le cadre du pôle d’anticipation des mutations économiques créés à l’issue du
CIACT du 14 octobre 2005, le Ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du
logement et le Ministre délégué à l’industrie ont fait un point sur la filière automobile
et les actions conduites par le gouvernement.
Enfin, le CIACT a retenu le nouveau contrat triennal « Strasbourg capitale
européenne », les contrats de site de Chalon-sur-Saône, Laval et Romans sur Isère, a
demandé que des projets de contrats soient établis pour Saint-Dizier et Ussel, a validé
les orientations de la stratégie globale de développement durable du Plan Rhône et a
décidé la mise en oeuvre de trois opérations d’intérêt national en Ile-de-France.

Le Premier Ministre réunit les préfets de région immédiatement après le CIACT afin
de leur donner toutes instructions, notamment pour l’engagement sans délai de la
préparation des contrats de projets Etat-régions et des programmes opérationnels
européens.

#74
04-10-2006 22:13
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Le Moniteur 04-10-2006

100 millions d'euros supplémentaires pour l'aménagement du territoire
Dominique de Villepin a déclaré lundi qu'il débloquerait, dans le cadre de la loi de finances rectificative, "100 millions d'euros" pour notamment "apurer les dossiers FNADT" (Fonds national pour l'aménagement et le développement du territoire) "en retard".

(...)

Créé en février 1995, le FNADT est un fonds d'aide au financement pour les collectivités locales. Il dépend du ministère de l'Écologie et du Développement durable.


L'article entier est sur:

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … mp;acces=1


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#75
23-10-2006 22:42
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Paris va se doter d'un pôle de compétitivité dans la finance   (Extraits de l'article)

Le gouvernement français va donner son feu vert à la création en Ile-de-France d'un pôle de compétitivité consacré au développement de l'industrie financière. En déplacement à New York, le ministre de l'Economie Thierry Breton a également réaffirmé son soutien aux conclusions du rapport Lachmann.

(...)

Au printemps dernier, le ministre de l'Economie avait soutenu ce pôle portée par Europlace, la région Ile-de-France ainsi que plusieurs grands établissement financiers et centres de recherche. Le secteur de la finance représente 12% du produit intérieur brut francilien et emploie 260.000 salariés, soit 6,5% de l'emploi régional.

Dans un contexte où la concentration du secteur boursier européen fait débat, Thierry Breton a par ailleurs réaffirmé son soutien aux conclusions du rapport Lachmann et recommandé un rapprochement sous conditions entre les groupes boursiers paneuropéen Euronext et allemand Deutsche Börse, avant une fusion d'égal à égal avec la Bourse de New York, le Nyse.

(...)

Pour l'heure, ces propositions ont trouvé peu d'écho chez les intéressés. Euronext et le Nyse ont refusé de remettre en cause leur projet de fusion, qualifiant sobrement les propositions du rapport Lachmann de "complémentaires" à leur union. Ce à quoi la bourse allemande répond qu'elle "ne considère pas l'apport de ses activités d'actions à Nyse-Euronext comme une option".

Source: La Tribune - Lundi 23 Octobre 2006

Commentaire: Enfin!

Dernière modification par Ici Londres: 23-10-2006 22:44
 

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