Métropole Européenne de Lille - Grand Stade (50 254 places)

Lille : à qui appartient Grimonprez-Jooris ?
Après le "non" du Conseil d'Etat, bien malin qui peut dire aujourd'hui à qui appartient l'enceinte du stade Grimonprez-Jooris. La ville de Lille et LMCU ne semblent pas se battre pour sa propriété. Le stade serait bien à la Ville, même s'il est actuellement mis à disposition de LMCU. Mais Pierre de Saintignon, premier adjoint de Martine Aubry, estime lui que "le stade a été transféré à la communauté urbaine. Dans l'état actuel des choses, pour moi, il est à LMCU"....
Plus de détails dans notre édition de Lille métropole, demain

Officiellement, c’est le projet de Grimonprez-Jooris II qui a été transféré à LMCU. Mais, depuis l’annulation du permis de construire par le Conseil d’Etat, ce transfert est-il toujours valable ? C’est aujourd’hui aux juristes de répondre à cette épineuse question. Selon LMCU, «le transfert est a priori caduque» car l’ancien stade n’est pas de compétence communautaire. Toutefois, on reconnaît, rue du Ballon, que « cette situation constitue un cas sans précédent, qu’il faudra étudier juridiquement ». Le stade serait donc la propriété de la ville, même s’il est actuellement mis à disposition de LMCU.
En bref, les droits et obligations du propriétaire seraient en fait du ressort de LMCU, à deux exceptions près : en cas de revente ou s’il était envisagé de faire autre chose du stade. Dans ces deux derniers scénarios, bien improbables, la ville garderait compétence.
Mais sous le beffroi, on ne l’entend pas tout à fait de cette oreille. Joint hier par téléphone, Pierre de Saintignon, premier adjoint de Martine Aubry, n’est sûr de rien. «Je ne peux répondre à la légère, c’est un point de droit qui n’est pas encore éclairci, estime-t-il.
Le stade a été transféré à la communauté urbaine. Dans l’état actuel des choses, pour moi, il est à LMCU. Il faudra en discuter ». Interrogé sur une possible démolition, au lendemain du « non » définitif, Pierre de Saintignon avait déjà déclaré qu’un débat devait avoir lieu à la communauté urbaine, « la compétence lui ayant été transférée ». La patate est décidément brûlante…
Destruction future
Avant de penser à l’avenir de Grimonprez-Jooris, il faudra donc connaître le réel propriétaire du stade. Éric Quiquet, adjoint au maire chargé de l’environnement, pour qui le transfert est bien caduque depuis le 28décembre, estime pour sa part que Grimonprez-Jooris, toujours propriété de la ville, n’a qu’un avenir: sa destruction, dans le cadre de la rénovation globale du site de la Citadelle. Toutefois, la démolition de l’enceinte sportive n’est pas la priorité : «D’abord, nous allons poursuivre la rénovation des dix-sept hectares du Champ de Mars. Dans cette optique, je préfère détruire les huit hectares militaires, avec le stand de tir, les salles de tennis... pour les offrir dans deux ans, plutôt que de m’atteler aux quatre hectares du stade. Courant 2007 ou 2008, le chantier de démolition pourra commencer.»
Un échéancier qui laisse pantois Frédéric Sawicki, porte-parole du collectif Sauvons le site de la Citadelle: «On ne va pas planter des fleurs et après faire passer des camions de gravats dessus! Nous nous y opposerons! D’abord, il faut savoir ce qu’on veut faire de ce site avant de commencer quoi que ce soit. »
Vide et en attente, le stade Grimonprez-Jooris reste décidément une immense épine dans le pied de la capitale des Flandres.

A noter aujourd'hui, coup de gueule de claude Puel (entraineur du LOSC), a propos du stade, suite aux déclaration de Martine Aubry lors de ses voeux.

Elle parlait de plusieurs années a attendre, Puel a dit que quand on a la volonté, on peut le faire en 3ans, tout ce qui prned plus de 3ans est la preuve du manque de mobilisation de la mairie.

Lille: Claude Puel hausse le ton
15/01/2006 - 12:14

Claude Puel est en colère. Ses joueurs, vainqueurs de Sochaux, samedi, pour le compte de la 22e journée de Ligue 1, ne sont pas en cause. L'entraîneur du Losc s'emporte au sujet du projet de stade dans la métropole nordiste: "Je tiens à exprimer mon ras le bol par rapport à ce dossier du futur stade du LOSC! Je ne peux pas rester insensible aux discours de nos élus qui estiment que notre club aura un stade dans six ans voire plus. Je ne peux pas l'accepter car nous construisons le LOSC avec beaucoup d'ambition et de détermination", a notamment déclaré l'ancien monégasque à l'issue de la rencontre. Estimant qu'un stade peut se construire en "trois ans", il dénonce ceux "qui cherchent à mettre des bâtons dans les roues" du club. A suivre...

6 ans ou plus? c'est du délire, c'est n'importe quoi! l'ogcNice aura sont stade dans 2 ans max (voir dans sud- est, puis Nice)

Ce que veulent les politiques et la mort du LOSC, sans stade, pas de rentrées d'argent sûr, pas de grand club, pas de joueur qui veulent venir et qui veulent rester et une équipe dirigeante qui baisse les bras et un club qui meurt. Je me demande ce qu'ils vont faire de Grimomprez-Jooris maintenant que tout est abandonné.

Tout ça est assez lamentable. Mais bon, malgrès tout je ne pense pas que le club soit en danger. Ses résultats plaident pour lui. La deuxième place est encore envisageable et peut faire avancer les choses. Et puis bon, peut-être qu'une fois réglé, ce projet sera plus beau qu'initiallement. C'est quand même dommage, quand on voit que les choses vont vite pour Nice, Marseille...

Le Moniteur-expert, 16.01.06  (Extraits de l'article)

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … mp;acces=0

En attendant le nouveau stade... En 2012 !

Le Stadium nord de Lille sera couvert partiellement

Pierre Mauroy a annoncé lors de la présentation de ses vœux à la presse lundi 16 janvier, que le stadium nord, à Villeneuve d'Ascq, qui accueille les matchs du Losc, sera doté de couvertures dans les "virages" pour le confort des supporters. Coût de l'opération : 12 millions d'euros.

En effet, le Losc va être amené à prolonger son séjour au stadium en attendant l'édification d'un nouveau stade. Celui-ci ne sera pas opérationnel avant 2001 [sic], voire 2012. L'ancien stade Grimonprez-Jooris sera démoli et le site sera intégré à l'aménagement paysager de l'esplanade devant le Citadelle de Lille.

(...)

La question de la dimension et de la localisation de ces nouvelles surfaces commerciales devrait jouer un rôle prépondérant dans la décision de LMCU, les élus restant attachés au maintien d'un équilibre entre commerces de périphérie et commerces de centre-ville.
A. L.

2012.... si ça se trouve on aura 400m à LD avant d'avoir un stade a Lille.

Lezennes est trop restreint pour recevoir le grand stade de lille, je préfére Lesquin où on pourrait intégrer un parc d'exposition nécessaire pour l'exposition universelle de 2012.

aubry fait vraiment tout pour retarder la construction du stade...
vivement les élections....

cliquez pour agrandir    Une proposition du président de Lille Métropole communauté urbaine, hier, à l’occasion de ses voeux à la presse
PierreMauroy: un partenariat public-privé pour le stade

«UNE page est tournée», a résumé Pierre Mauroy à propos de l’enterrement de l’agrandissement de Grimonprez-Jooris. Mais le roman du grand stade de Lille n’est pas terminé. Profitant hier de l’occasion qui lui était donnée de se retrouver devant un parterre de journalistes, à l’occasion du traditionnel échange de voeux, le président de Lille Métropole communauté urbaine (LMCU) a même entamé un nouveau chapitre, en envisageant un partenariat public-privé, «à la mode british».

LMCU en arbitre

Grimonprez-Jooris va être détruit. LMCU va financer la couverture des virages des tribunes du Stadium Lille Métropole de Villeneuve-d’Ascq, qui accueille le LOSC. Mais maintenant qu’on se dirige vers la construction d’un nouveau grand stade, qui doit le payer? La collectivité? « Je réponds non. Compte tenu du fonctionnement des clubs, qui nous échappe. Nous subissons les oukases des fédérations…» Bref, ça n’est pas au contribuable de supporter entièrement cette charge. Pierre Mauroy évoque «de nouvelles dispositions européennes qui viennent d’être transposées en droit français»: «J’envisage un partenariat public-privé. Nous devrions saisir cette aubaine et être les premiers en France à mettre en application ces dispositions.» Avec une communauté urbaine «présente», mais « en seconde position», en «arbitre». La méthode? D’abord un cahier des charges établi avec les représentants du LOSC. Puis un appel aux bonnes volontés. «J’ai entendu certains chefs d’entreprises annoncer qu’ils avaient des capacités d’investissement. Je suis prêt à examiner leurs propositions.» Là encore, l’objectif est de retenir la solution «la plus rapide», mais aussi « la moins coûteuse» pour la collectivité. Air connu. Le site du futur stade sera dévoilé autour du 15mars.

Le site de l’Espoir…

À ce titre, Pierre Mauroy a quand même expliqué qu’il n’était pas question pour LMCU de financer des moyens de transport (un allongement de ligne de métro par exemple) pour alimenter un stade qui, d’un autre côté, ne devra pas être accessible uniquement en voiture. Mauvais point pour le site de Lesquin, envisagé au milieu des champs, à côté de l’aéroport. En revanche, s’il n’exclut aucune option, le président de LMCU a expliqué tout le bien qu’il pensait du site de la Borne de l’Espoir, du côté de Lezennes- Villeneuve-d’Ascq- Hellemmes-Lille. «Nous avons déjà des terrains. Il y a le golf, à qui on peut donner plus de panache. Il y a un centre équestre.» Et il y a de l’espace pour créer un grand parc d’activités économiques.
Reste la question des délais. Vendredi, Martine Aubry, maire de Lille, a fait sensation en déclarant qu’il ne faudrait pas s’attendre à avoir un grand stade avant six ans, ce qui a provoqué quelques réactions, notamment celle, indignée, de l’entraîneur du LOSC Claude Puel. « La construction sera privée. Et à ce niveau-là, ça fera gagner du temps», avance Pierre Mauroy qui parle de «trois- quatre ans». «Mais ça peut rapidement devenir cinq ou six ans!»… Pas de polémique pour autant: «Les banderoles, les grands cris, ça ne permettra pas d’aller plus vite. Au contraire.» Un message évidemment adressé aux dirigeants du LOSC. « J’attends une grande mobilisation. Moi, je suis au travail. Qu’ils viennent avec la même volonté. Pour eux aussi, ça va être un peu l’épreuve de vérité»…

source: http://www.lavoixdunord.fr/vdn/journal/ … ART9.phtml

je ne vois pas ou se situe ce terrain ! c'est dommage le plus logique aurait été Lesquin, je me votais bien arriver à Lille, un peu comme à Paris avec le SDF, un grand stade sur le côté de l'autoroute A1 et puis le metro était logique  (pronlongement  les 4 cantons, 1 arret au stade, 1 arret à l'aéroport) car j'ai peur que point de vue accessibilité c'est pas génial (lezennes), qu'en pensez-vous?

à lezennes, il y a 4 cantons pas loin. Je crois que c'est à côté de la cité scientifique et de leroy merlin V2. Il faut reconnaitre que bien que cette liaison soit nécessaire à l'aéroport , elle est dans l'immédiat trop couteuse pour la communauté urbaine de prolonger la ligne de métro.

bien sur mais je regardais ça d'un point de vue logique, après je sais bien que si cette option était choisie le coût serait exorbitant et le délais trop long. Pourquoi 6 ans je ne comprends pas si quelqu'un pouvait m'expliquer! car la réalisation en 2ans max et les études en 1 an me parait déjà pas mal alors 6 ans?....

Edit de Nekobasu : il faudrait éviter de poster plusieurs messages à quelques minutes d'intervalle. Quand tu te trompes, tu peux toujours modifier ton post.

Position

cliquez pour agrandir    Alors que Pierre Mauroy préférerait Lezennes, Métropole Passions communes voit le futur stade le long de l’A1
« Le LOSC doit aller à Lesquin ! »




« Il faut aller à Lesquin ! » La phrase est sans ambiguïté et devrait provoquer quelques remous à la communauté urbaine de Lille, puisqu’elle est signée Henri Ségard (notre photo) au nom de Métropole Passions communes. Hier, le maire de Comines et chef de file d’un groupe communautaire rassemblant quarante-six villes a mis un pavé dans la mare sur la localisation du futur stade du LOSC.
Alors que Pierre Mauroy, lors de ses voeux lundi, s’est plutôt prononcé en faveur de Lezennes, Henri Ségard a choisi Lesquin. « On ne peut pas ne pas voir cette surface disponible. C’est l’opportunité enfin de réaménager l’entrée de Lille et de lui donner une dimension européenne ! Et puis il faut aller là où le terrain est le plus vite disponible. »
Pour Henri Ségard, il faut accepter les terrains mis à disposition par la chambre de commerce et d’industrie, près de l’aéroport. « En contrepartie, on lui propose de la surface commerciale. » Le stade, lui, serait construit grâce à un partenariat public-privé ou entièrement privé. « Un peu comme cela a eu lieu à Euralille. » Quant à la communauté urbaine, elle s’engagerait sur l’accessibilité du site avec une plate-forme multimodale. « Le site est bien desservi par plusieurs autoroutes : l’A1, l’autoroute de Valenciennes et de Tournai. Il faut des parkings, des transports en commun avec une ligne à haut niveau de service... » Henri Ségard va même jusqu’à imaginer un arrêt TGV desservant l’aéroport et le stade.
Pour Métropole Passions communes, les autres terrains pressentis ne tiennent pas la route. « Mettre un stade à Lille-Sud, c’est tromper les gens.
Je vais finir par croire que Lille veut conserver un stade uniquement pour avoir les droits de spectacle. » Martine Aubry appréciera l’analyse.
Mais elle n’est pas la seule dans le collimateur. Henri Ségard juge un terrain à Lomme « sans intérêt vu les bouchons que provoque déjà le Kinepolis ».
Quant à Lezennes, il préfère privilégier sa vocation économique. « Il y a aujourd’hui urgence à prendre une décision. Car si on m’avait écouté en 2001, lorsque je demandais la construction au Stadium Nord avec un partenariat public-privé, le stade serait sur le point d’être inauguré. Mais aujourd’hui, nous sommes sans stade et sans site. »
Anne COURTEL
Photo Phlippe PAUCHET

2006-01-19
VOIX DU NORD (LA)
http://cudlnet/Presse/PanoramadePresse/pdf/2006/1-0477.pdf
Sports, Manifestations, clubs et équipements sportifs, Stadium Nord
La commission Grand Stade, présidée par Michèle Demessine, a visité, le 18 janvier 2006, le complexe multifonctions Arena à Amsterdam (Pays-Bas). C'est le financement de ce stade et de la zone économique qui l'entoure que les membres de la commission Grand Stade sont allés étudier le 18 janvier 2006. Un financement public privé qui pourrait être calqué sur celui du Grand Stade. "Démonstration est faite que c'est possible, note Xavier Thuilot, président délégué du LOSC. Le financement mixte est une réalité et ça génère autour une activité économique bénéfique à toute la région". "Cela marche à Amsterdam. On va voir dans quelle mesure c'est possible à Lille", tempère Michèle Demessine. Pour Bruno Bonduelle, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) de Lille, "le stade est la première pierre d'un projet de développement à vingt ans, comme l'était à son époque Euralille". Le site de Lesquin, c'est 55000 places qui pourraient être financées par des fonds publics et privés, dixit un membre de la commission. Le site de la Borne de l'Espoir, à cheval entre Lezennes et Villeneuve d'Ascq, c'est 40000 places, qui risquent d'être financées en majorité par des fonds publics (donc par le contribuable). Quant au site de Lille Sud, il a une capacité d'accueil encore inférieure. Si le financement du Grand Stade commence à se préciser, son emplacement est toujours indécis. La prochaine réunion de la commission est prévue le 27 janvier 2006.
Lesquin/ Lille/ Lezennes/ Villeneuve d'Ascq

Lille : Ça pourrait ressembler à l’Arena d’Amsterdam   Envoyé hier à 09:12 retour - répondre

  > Grand Stade

La commission, présidée par Michèle Demessine, a visité, hier, le complexe multifonctions de l’Ajax

Ça pourrait ressembler à l’Arena d’Amsterdam

Au début des années quatre-vingt, Amsterdam rêve de l’organisation de Jeux olympiques. Une candidature qui sera finalement refusée à la capitale culturelle batave, comme elle le sera quelques années plus tard à la capitale des Flandres. Mais responsables économiques et politiques locaux décident de sortir la tête haute de cet échec en construisant un grand stade sur l’un des sites olympiques qu’ils avaient retenus. Comme une Borne de l’espoir, mais au pays des tulipes. À Amsterdam, deux vieux stades sont rasés pour permettre la construction de l’Arena, première enceinte multifonctions de 52000 places assises en Europe (coût: 127 M€). Début des travaux en 91; livraison en 96. Depuis, l’endroit accueille une petite centaine de manifestations et quelque deux millions de spectateurs par an: les matches de l’Ajax bien sûr, mais aussi les concerts des Rolling Stones ou de Robbie Williams, des congrès et des combats de boxe.
C’est le financement de ce stade et de la zone économique qui l’entoure que les membres de la commission Grand Stade sont allés étudier hier. Un financement public/privé qu’on calquerait bien sur celui du Grand Stade.
Au pied de l’Arena, des enseignes qu’on connaît bien en France: Prénatal, Décathlon ou encore Pathé… Une soixantaine d’hectares au total, où l’on retrouve salle de spectacles, sièges de multinationales, hôtels, logements, parkings et centres commerciaux. Un modèle pour ceux qui défendent l’idée du stade à Lesquin.

Comme Euralille

Amsterdam a profité de cet ambitieux projet pour redynamiser le sud-est de la ville, en grandes difficultés. De quoi apporter de l’eau au moulin de ceux qui voient le Grand Stade à Lille-Sud.
«Démonstration est faite que c’est possible, note Xavier Thuilot, président délégué du LOSC. Le financement mixte est une réalité et ça génère autour une activité économique bénéfique à toute la région».
«Ça marche à Amsterdam. On va voir dans quelle mesure c’est possible à Lille», tempère Michèle Demessine, présidente de la commission Grand Stade.
N’est-ce plus qu’une question d’ambition? « Le temps perdu, nous avons la possibilité de le regagner en qualité, fait remarquer un des visiteurs du jour. Si on veut une métropole européenne, on ne peut pas se contenter d’un projet petit bras».
«Le stade est la première pierre d’un projet de développement à vingt ans, comme l’était à son époque Euralille», s’enthousiasme Bruno Bonduelle, président de la CCI de Lille, le premier à avoir imaginé le Grand Stade à Lesquin.
Lesquin, c’est 55000 places, qui pourraient être financées par des fonds publics et privés (on ne serait pas loin du 50/50, dixit un membre de la commission). «Un stade capable d’accueillir de grandes compétitions, qui offre une belle entrée pour la métropole», ajoute-t-il. Avec une centaine d’hectares pour permettre le développement économique de la zone.
Lezennes, c’est 40000 places, qui risquent d’être financées en majorité par des fonds publics (donc par le contribuable). «Est-ce un projet digne du XXIesiècle que de cacher un stade derrière une butte, dans un périmètre qui ne permet pas de véritables extensions commerciales?», demande un autre membre de la commission. Quant à Lille-Sud, il a une capacité d’accueil encore inférieure.
Si le financement du Grand Stade commence à se préciser, son emplacement est toujours indécis. Réponse peut-être le 27janvier, lors de la prochaine réunion de la commission.
Em.C.
Si Michèle Demessine a élargi ce déplacement non pas aux seuls membres de la commission mais à toutes les bonnes volontés, elle n’a en revanche pas réussi à séduire Verts et socialistes lillois qui s’étaient excusés.

Public et privé font équipe pour les équipement sportifs
Le nouveau stade de football de Lille devrait être le premier en France à être construit en vertu des nouvelles dispositions de partenariat public-privé, a annoncé Pierre Mauroy tandis qu’à Marseille Jean-Claude Gaudin rappelait que l'éventuelle modernisation du stade Vélodrome devrait être majoritairement financée par des fonds privés.

"De nouvelles dispositions européennes (pour le partenariat public-privé) ont été récemment transposées en droit français. (...) Nous devrions être les premiers à les mettre en oeuvre", a déclaré Pierre Mauroy, président de la Communauté urbaine de Lille au cours de la présentation de ses voeux à la presse.
La construction d'un nouveau stade à Lille est rendue nécessaire par l'annulation en décembre par le conseil d'Etat du permis d'extension du stade Grimonprez-Jooris à l'issue de trois ans et demi de rebondissements judiciaires.
Pierre Mauroy a réaffirmé que le choix d'un nouveau site sur la métropole lilloise ainsi que "la méthode pour le financer et le construire" seraient annoncés vers le 15 mars.

De son côté, à Marseille, le sénateur-maire Jean-Claude Gaudin a rappelé lundi que l'éventuelle modernisation du stade Vélodrome, dont les services municipaux ont entamé l'étude, doit être majoritairement financée par des fonds privés.
"Cela se fera essentiellement sur des fonds privés. La ville de Marseille, qui est engagée aujourd'hui sur plusieurs chantiers, dont ceux du métro et du tramway, n'a pas les moyens de financer sur le dos du contribuable" une modernisation du stade, a déclaré M. Gaudin, en marge d'une réception des joueurs et dirigeants de l'Olympique de Marseille.
L'actionnaire principal du club, Robert Louis-Dreyfus, "serait prêt à participer financièrement à ce projet, à hauteur substantielle, ce qui est pour nous un encouragement", selon M. Gaudin.
Confirmant "la volonté de moderniser, d'agrandir et d'envisager la couverture" du Vélodrome, le maire de Marseille a précisé que "dans les six mois, nous allons élaborer l'aspect de ce que nous voulons pour le stade et ses alentours", en insistant sur le fait que "tout devra être fait dans le respect des règles et des lois de la République, avec concours et appel d'offres", sans fixer pour autant une date pour ce dernier.

Le maire de Marseille vise ainsi implicitement à tempérer les ardeurs de son premier adjoint Renaud Muselier et de son adjoint aux Sports Robert Villani, qui avaient dévoilé mi-décembre un projet d'agrandissement du Vélodrome portant sa capacité de 60.000 à 80.000 places et le dotant d'un toit, pour un coût total de 140 millions d'euros.
Ce projet de l'architecte Christophe Gulizzi prévoit aussi la création de 3.000 m2 de loges, des salons, un restaurant, un amphithéâtre, des commerces et des bureaux sur 43.500 m2. Les travaux du nouveau stade ne pourraient débuter avant la fin de la Coupe du monde de rugby prévue à l'été 2007.
M. Gaudin a également indiqué lundi que l'architecte ayant dirigé la dernière rénovation du stade en 1998 lors de la Coupe du Monde de football n'avait "pas fait obstacle" au projet actuel de modernisation. L'investissement s'était élevé à 68 millions d'euros, financés pour moitié par la municipalité. "Nous venons tout juste d'absorber ce financement", a affirmé M. Gaudin.
Le sénateur-maire de Marseille a aussi fait part de sa relative inquiétude sur les projets d'aménagements autour du futur stade: "sans doute faudra-t-il aussi, autour du stade, rentabiliser cela (...). C'est à vrai dire ce qui m'inquiète le plus. La réalisation d'un très beau stade, couvert et agrandi est une chose fort réalisable. Mais à quel prix ? Quelles constructions mettons-nous autour, qui soient acceptées par la population ?".


(17/01/2006)

Grand Stade

cliquez pour agrandir    Le conseiller régional UDF Jacques Richir rêve d’un projet urbain qui ne reproduise pas l’erreur du Stadium
« Lille-Sud, le symbole des politiques courageuses de LMCU »




«Dire qu’il n’y aura pas de stade avant six ans est politiquement irresponsable.» Jacques Richir (notre photo ), conseiller régional UDF et conseiller municipal lillois, s’en prend ouvertement à Martine Aubry. «À Nice, on est en mesure de se rendre compte que le stade du Ray n’est plus adapté en janvier2005 et d’en livrer un tout neuf en novembre2007. Ou nous sommes des pingouins, ou nous sommes capables de faire aussi bien que les Niçois.» Pour lui, si la communauté urbaine de Lille ne peut pas livrer au LOSC un stade avant trois ans, autant ne plus mener aucune opération d’urbanisme d’envergure. Hier matin, il a à nouveau mis un coup de projecteur sur un projet qu’il défend depuis 2003 et qui fait partie des sites retenus par la commission Grand Stade: Lille-Sud. «Il faut rassurer le LOSC, ses supporters et l’ensemble de la métropole», dit-il. Son idée: un stade urbain, d’une capacité de 35000 places, à côté de la halle de la glisse et du futur commissariat de police. Son sentiment sur les deux autres sites retenus? Lezennes serait un choix par défaut qui concentrerait tous les inconvénients au niveau accessibilité et extension commerciale. «Il ne faut pas rééditer l’erreur du Stadium.» Lesquin:
d’accord, si le montage financier n’intègre que des fonds privés.
Pour l’élu lillois, le Grand Stade doit être un choix politique plutôt qu’économique. Il ne peut donc, au nom de la requalification urbaine, trouver d’autre emplacement que Lille-Sud. Un site accessible en transports en commun, à proximité de l’autoroute et qui relierait le quartier au reste de la ville au moyen d’un pont piétonnier. «Un vrai projet au coeur de l’ANRU (lire notre édition d’hier).»
Jacques Richir ne se contente pas de d’aménager le sud de Lille. Il se penche aussi sur le secteur de la Citadelle. À la place de Grimonprez-Jooris, il voit un pôle omnisports dédié au hockey, rugby et foot amateur. Il déplace le parc zoologique, qui commence à manquer d’air, sur le Jardin des plantes ou à la place du Magasin aux pavés. «Lille-Sud reste le symbole de toutes les politiques courageuses menées depuis dix ans par LMCU. Son abandon constituerait une rupture. » N’en déplaise à Jacques Richir, le projet de Lille-Sud ne fait pour le moment office que d’outsider aux yeux de la commission Grand Stade.
Quant aux habitants de Lille-Sud, ils n’ont pas manifesté, mercredi soir, lors de la réunion sur la rénovation urbaine, un enthousiasme démesuré pour le projet de Grand Stade dans leur quartier. «Si c’est pour avoir un stade qui prendra de la place, on dit non», a déclaré un habitant, sous les applaudissements. Et d’ajouter: «On se battra contre, comme ils l’ont fait dans le Vieux-Lille. Ils n’en ont pas voulu chez eux, on n’en veut pas chez nous. »
Jacques Richir organise une réunion publique le 30janvier, à la salle du Gymnase, pour présenter «Un projet urbain partagé: redonner de l’oxygène à Lille».

Grimonprez-Jooris au stade de l’incertitude
Mardi 24 janvier 2006

Le doute plane sur Grimonprez-Jooris. Fin décembre, en enterrant définitivement le projet d’agrandissement, le Conseil d’Etat a posé une colle juridique aux acteurs du dossier : à qui appartient maintenant le « vieux » stade Grimonprez-Jooris ? Une question incluse dans le projet d’aménagement des alentours, toujours au programme de la municipalité. « C’est un cas unique », concède-t-on à la communauté urbaine (LMCU). Il y a un an presque jour pour jour, la propriété du stade était transférée de la mairie à la métropole. Mais à la condition exclusive de conserver un usage sportif dans le cadre de l’agrandissement. Ce dernier étant annulé, « le transfert de propriété est caduc », explique-t-on à LMCU, où l’on affirme « rechercher une porte de sortie avec la municipalité » de Lille.

« Le cas de l’enceinte Grimonprez-Jooris reste effectivement à régler, explique Eric Quiquet, l’adjoint lillois (Verts) aux Espaces verts. Mais LMCU est propriétaire des huit hectares de terrain militaire près du stade et de la citadelle, et j’attends qu’elle s’engage à nos côtés pour réaménager cet espace public et rendre plus visible le monument historique. » Olivier Aballain

A savoir : attente
Non conforme aux normes de la LNF, Grimonprez-Jooris n’est plus utilisé par le Losc depuis juin 2004. Mais sa destruction ne peut pas être décidée tant que son propriétaire n’est pas juridiquement déterminé. « A court terme, nous pourrions déjà démonter les mâts d’éclairage », indique toutefois Eric Quiquet.

http://www.20minutes.fr/journal/lille/a … 31e805fc73

La commission Grand Stade de la communauté urbaine, présidée par Michelle Demessine, rendra un avis vendredi sur les trois sites en cours. Parmi eux, celui de la "Borne de l'espoir", à cheval entre Villeneuve-d'Ascq et Lezennes, fait figure de favori. Son aménagement coûterait nettement moins cher que celui situé près de l'aéroport de Lesquin. Quant au terrain de Lille-sud, il n'offre pas la superficie suffisante. Décision finale vers le 15 mars.
Plus de détails dans notre édition de Villeneuve-d'Ascq, demain

Compte-rendu de la réunion entre la commission grand stade, les supporters au sujet du site de Lesquin:

Réception d'une délégation conduite par Mr Bonduelle, président de la CCI. Il était accompagné de Mr Coulon, qui s’occupe des affaires commerciales à la CCI, de Mr Dutilleul, président du Comité Grand Lille, et de 2 représentants du Cabinet HOK, spécialisé dans la construction des stades et des aménagements urbains autour de ceux-ci.

Après avoir fait une courte introduction au projet, Mr Bonduelle a passé la parole à Mr Hofan du Cabinet HOK pour présenter les réalisations du cabinet et le projet pour Lesquin.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que HOK, ce ne sont pas des amateurs. Ils sont les maîtres d’œuvre des stades suivants :
Telstra Stadium de Melbourne (110000 places)
Nanjing Sports city (Chine)
Wembley National Stadium
Arsenal Emirates Stadium
Estadio de la Luz de Benfica Lisbonne
Millenium Stadium de Cardiff
Northern Ireland Stadium de Belfast
+ par exemple, le circuit de F1 de Dubai etc….

HOK a donc monté un projet de stade de 55000 places assises avec toit rétractable, type ArenA d’Amsterdam, « Le stade doit être en lui-même un lieu d’événements footballistiques, de concert, et de rencontres sociaux culturelles ». Le projet est excessivement alléchant, installé dans un complexe de 65Ha comprenant un parking de 12000 places, un parc des Expos de 45000m² (dans un premier temps), d’un espace commercial et artisanal, et d’un projet de bureaux pour plus tard. (Car il manquera de la place pour le « tertiaire » d’ici une quinzaine d’années).
Pour ce qui est du développement commercial aux alentours du stade, Mr Coulon s’engage à ce que les activités mises en place restent en complémentarité des activités déjà existantes. « Il faut rester cohérent avec le développement d’urbanisme commercial »

Mr Bonduelle a expliqué que Lesquin et son stade pourrait être le site idéal pour accueillir l’expo internationale que Pierre Mauroy souhaite faire en 2012. « Cette expo permettant aux visiteurs des JO de s’arrêter à Lille sur le chemin de Londres ». De plus, Mr Bonduelle nous a confirmé que Lesquin est un site qui respecte « l’appel à Métropolisation » demandé par Pierre Mauroy permettant un rapprochement du bassin minier avec Lille et son agglomération.
Enfin, Lesquin est un site qui a un potentiel de clientèle de 10M d’habitants, prenant en compte la région, la Somme et la Belgique.


> La faisabilité du projet
1/ Le foncier
La CCI « maîtrise » 160Ha de terrains autour de l’aéroport qui sont classés « activité économique ».
Pour le moment, seuls 65Ha seraient immédiatement utilisés pour réaliser le projet présenté ci-dessus.
La CCI en possède déjà 25, il faut donc acheter les 35 autres à des agriculteurs et autres proprios. D’après Mr Bonduelle, les terrains étant déjà classés, cela ne devrait pas poser de problème sauf pour certains proprios qui sont toujours plus difficiles que les agriculteurs. En tout, cette opération devrait prendre 2 ans (je reviendrai sur les délais plus tard dans mon résumé)

2/ L’accessibilité
« C’est le point faible du site » dixit MrB.
Il y aura donc un parking de 12000 places pour accueillir les spectateurs et le temps qu’une ligne Tram-train soit installée, les supps pourront également se garer au CRT qui est désert du vendredi soir jusqu’au lundi matin.
Pour ce qui est des transports en commun, Mr B et Mr Percheron, Pdt de région, sont très attachés à ce projet car la Région va devenir très rapidement propriétaire de l’aéroport (transfert de l’Etat) et la Région voudrait désenclaver celui-ci au plus vite par la mise en place de transport en communs permettant des liaisons cadencées avec le centre ville. Le projet du stade et des espaces aux alentours du stade permettraient de justifier plus facilement ce type d’investissements lourds.
Par ailleurs, une ligne de « bus à haut niveau de services » sera mise en place dans les plus brefs délais.
Au cumulé, un potentiel de 10 à 12000 spectateurs pourraient être transportés par heure. Seul hic, il faudrait attendre aux alentours de 2015 pour que le Train-Tram voit le jour.


3/ Financement
« On est à la commission site, pas à la commission des finances » nous a dit MrB, avec humour. Il a d’ailleurs précisé qu’un montage financier était impossible en 1 mois. Cependant, il peut déjà dire qu’il est « en possession de 50M d’€ privés » prêts à être utilisé pour ce dossier.
De toute manière, ce sera un PPP (ou un genre PPP) et de ce fait, participation importante du public

4/ le délai
Pour MrB ; le stade peut être construit en 4 ans…6 maxi.
En effet, 2 ans pour les terrains et les études incluant le permis de construire (en temps caché) et 2 ans de construction.
MrB. a dit que les supps pourraient être patients si le timing était un peu pus long (2ans –sic-) et je lui ai rétorqué que 2 ans de plus au stadium, ce n’est pas supportable.
Il a clairement manifesté sa volonté de voir ce projet aboutir en 4 ans.


Le point de vue des politiques en qq mots :
>Negatif pour Quiquet (Vert) ce n’est pas une surprise… « C’est un beau rêve qui ne respecte pas nos engagements précédents »
>Très sceptique pour Cacheux (PS) « Très interrogatif sur le montage financier »
>Intéressé mais pas convaincu pour Decocq (UMP), qui malgré tout, remarque que c’est le premier vrai beau projet montré à la commission. Decocq a rappelé qu’il aimait Lille-Sud !
>Lebas (UDF): intéressé par le projet mais pas convaincu par la complémentarité des activités commerciales proposées.
>Collègue de Segard : même point que Lebas. En restant supporter du dossier Lesquin.

Le point de vue du LOSC
>Seydoux : favorable à ce projet de 55000 places. Toit rétractable ou non, ce sera à voir plus tard. Aucun avis personnel sur le financement.

Moi je dis OUI! forcément ils n'en ont pas grand chose à faire mais bon!

bien sûr que c'est le projet rêvé et me semble t il le plus cohérent. Je ne vois pas d'un point de vue technique ce qui justifie le refus de certains, car à part le côté financier (car il est évident qu'il ne se fera pas sans l'argent escompté de la part du privé!), ce dossier est la meilleure solution pour la métropole, je dis bien pour la metropole car chaque ville possede sa propre discipline sportive (ex tourcoing: volley ou villeneuve d'ascq: rugby feminin, roubaix: le vélo, etc et le losc à Lille )mais ce sont des entités métropolitain desormais