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Je suis tout à fait d'accord avec toi MiKL-One ! D'un côté certaines voix s'élèvent pour une densification de Toulouse et de la première couronne pour éviter cet étalement et amortir plus facilement la construction de TCSP dans un tissu dense et plus rentable, et de l'autre côté, l'étalement urbain est tellement visible en deuxième et troisième couronne avec lotissements sur lotissements qu'on court après les autoroutes et les TER à construire pour desservir de plus en plus loin qu'on en arrive à un paradoxe.
Le SCOT (ou plutôt inter scot) devrait maitriser tout çà mais c'est toujours pareil les volontés, rivalités ... rentrent en jeu et tout continue au fil de l'eau.
Reste à parier que la région toulousaine va continuer à s'étaler et grignoter d façon peu dense et non rentable pour construire un vrai réseau TCSP efficace à distance de Toulouse. Et en parallèle on va assister à une densification surtout du Grand-Toulouse avec un réseau plus dense de TCSP.
Quand on pense qu'en 2030 à peu près 1,2 million d'habitants se concentreront sur 100 communes de l'agglo toulousaine sur les 1,6 million des 350 communes de l'aire urbaine, c'est là que l'on voit ou se trouve et se trouvera la densification.
Maintenant comme le souligne Alex54, il est vrai que la forte croissance actuelle est franchement visible d'une année sur l'autre notamment par exemple avec la circulation auto que tout le monde remarque de pire en pire d'année en année, notamment sur le périph ou l'on atteint certains jours jusqu'à 40km de bouchons (chiffres globaux en prenant compte les périphs intérieur et extérieur), les autoroutes pénétrantes mais aussi sur les boulevards dans le centre. On le remarque aussi dans la foule qui arpente les trottoirs du centre ville notamment dans les secteurs de loisirs et de commerces.
Je peux vous assurer qu'en 20ans on a une sacrée différence que l'on perçoit bien.
Et là on s'aperçoit que même s'il y a le métro, un peu plus de voies rapides urbaines, ... ... la qualité de vie s'en ressent. Sans pour autant atteindre le stress parisien, les temps de parcours des banlieusards par exemple pour gagner leur lieu de travail ne cesse d'augmenter en croisant des bouchons de plus en plus fréquents.
Alors je n'ose pas imaginer ce que ce sera dans 25ans!
Je trouve inquiétant que l'on courre après les réalisations qui sont encore des projets faute d'argent! C'est ce qui devrait diminuer la qualité de vie dans beaucoup de grandes villes et surtout Toulouse dont la croissance est de loin la plus importante en Province.
MiKL-One a écrit:
Ca peut paraître bizarre de vouloir lutter contre l'étalement urbain en mettant en place des RER. Avec de tels transports performants on encourage les gens à s'éloigner du centre-ville tout en en gardant les commodités. Est-ce que ma lecture des choses est réductrice ou non ?
Non, ton objection me paraît sensée. Les transports en commun suburbains, comme les autoroutes suburbaines, favorisent l'étalement. Paradoxalement, les transports en commun suburbains contribuent même au développement de l'automobile, car les déplacements des "rurbains" ne se résument pas à leurs trajets domicile-travail ; il doivent aussi faire les courses, amener les enfants à l'école, sortir le week-end, etc... Ce qui nécessite deux et bientôt trois véhicules par foyer, lorsque l'aîné(e) ira à la fac et aura passé son permis de conduire.
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Fred75 a écrit:
MiKL-One a écrit:
Ca peut paraître bizarre de vouloir lutter contre l'étalement urbain en mettant en place des RER. Avec de tels transports performants on encourage les gens à s'éloigner du centre-ville tout en en gardant les commodités. Est-ce que ma lecture des choses est réductrice ou non ?
Non, ton objection me paraît sensée. Les transports en commun suburbains, comme les autoroutes suburbaines, favorisent l'étalement. Paradoxalement, les transports en commun suburbains contribuent même au développement de l'automobile, car les déplacements des "rurbains" ne se résument pas à leurs trajets domicile-travail ; il doivent aussi faire les courses, amener les enfants à l'école, sortir le week-end, etc... Ce qui nécessite deux et bientôt trois véhicules par foyer, lorsque l'aîné(e) ira à la fac et aura passé son permis de conduire.
Je suis plutôt d'accord avec Mikl-one. Pour attirer les gens à habiter en ville, il faudrait d'abord avoir une politique de desinflation du prix de l'immobilier. La france ne construit pas asser de logements en ville.
L'autre fois dans le journal, j'ai lu que la France était une exeption mondiale. Alors que nous venons de franchir le cap des 50% de citadins sur les 6 milliards d'êtres humain, la France est le seul pays à subir l'exode urbain.
Drôle de pays
Tant qu'on ne se résoudra pas à densifier le bâti et à trouver de nouvelles formes d'aménagement, on ira dans cette logique d'étalement. Ce qui me chiffonne, c'est que l'idéal d'habitat des Français reste le pavillon à la "campagne", c'est-à-dire en frange. Tant que l'on restera dans ce raisonnement, point de salut, les temps de transport s'allongeront, les services de proximité resteront parsemés, et les centres-villes seront aussi inabordables. Dans l'état des choses politiques actuel, je ne vois pas comment ceci pourrait s'inverser. Il faudrait un maire qui ose frapper du poing sur la table, relayé par les élus des villes périphériques, afin de recommencer à densifier l'existant.
Sans vouloir passer pour être chauvin, c'est ce que le maire d'Angers tente de faire en poursuivant inlassablement une théorie de la reconstruction en petits collectifs sur chaque dent creuse. Il va jusqu'à pousser les zones industrielles installées près du centre depuis toujours sur les franges, pour requalifier les emprises en zones constructibles. L'idée est bonne, et indolore pour les habitants. Là où le bât blesse, c'est que les formes urbaines choisies sont médiocres, sans le moindre effort d'imagination, puisque ces parcelles sont laissées aux promoteurs privés la plupart du temps qui visent avant tout la rentabilité. Ca donne ça :
Je ne vais pas critiquer, c'est un copain qui s'occupe du deuxième programme, mais bon, qu'est-ce que ça manque d'originalité... La ville reste là dans une forme urbaine hyper traditionnelle, elle n'offre pas de système permettant une appropriation forte par ses habitants.
La preuve, on est dans un système qui avait déjà cours dans les années 75/85 (Angers, quartier République) :
Dans cette optique, je ne vois pas pourquoi les acheteurs potentiels seraient attirés par du petit collectif morne plutôt que pour un pavillon, dans le même ordre de prix...
Le problème réside en ce que les maires des couronnes périphériques entendent bien compter dans la représentation de leur commune par rapport au conseil d'agglomération, afin de profiter de la taxe professionnelle et de l'aménagement viaire ou économique. Ainsi, ils ont tout intérêt à accepter l'afflux de nouveaux habitants, puisque leur représentation au sein du conseil est proportonnelle à l'importance démographique de leur commune. De plus, la recette des taxes foncières et d'habitation sont tout bénéfice pour elles. C'est donc un cercle vicieux.
Pour que cela devienne un cercle vertueux, commençons donc par geler les aires non bâties (pour l'habitat, pas pour les activités secondaires ou tertiaires) et commençons par légiférer à travers les PLU pour permettre un COS plus important mais soumis à conditions (du type une surface minimum d'emprise verte obligatoire par mètres carrés construits ou par habitants). On pourrait densifier intelligemment en hauteur, en imaginant des logements facilement appropriables par leurs habitants (toits terrasses, îlots de services, commerces sur rue, parkings obligatoirement en sous-sol, jardins publics larges et structurants, alignements en quinconce pour éviter les vis-à-vis, centralisation des moyens de chauffage via des pompes à chaleur communes voire alimentées par les déchets urbains ou la méthanisation, polarisation des TC en multimodal, etc etc.) Oui, c'est onéreux. Mais pas autant que ce va finir par coûter l'étalement en termes de discrimination sociale, de transports et d'embouteillages, de lacunes d'équipements, de mitage, etc.
Il y aurait beaucoup à penser, mais certains sont payés pour ça. Je me demande dans quelle mesure ce n'est pas la volonté politique et les financements adaptés qui manquent...
Visitez mon blog et mon album photos
Oui, je pense aussi que c'est surtout un problème de réglementation!
C'est assez étrange que la france ne fasse pas la différence entre une tour et une belle tour!
Born and raised in the blue banana.
piotr a écrit:
Oui, je pense aussi que c'est surtout un problème de réglementation!
C'est assez étrange que la france ne fasse pas la différence entre une tour et une belle tour!
toutes les tours sont belles quand elles viennent d'être construite...c'est après que ça se gâte.et je ne parle pas que des tours hlm!autant certaines tours sont des réussites comme les horizons à rennes autant j'aime autant certaines tours hlm que la tour de l'éperon à rennes ou la tour perret à amiens!
Le problème au niveau politique me semble évident : il y a un décalage considérable entre des enjeux électoraux à court terme (réélection...) et le résultat des politiques urbaines, qui n'est vérifiable qu'à long terme. Dans ce cadre là, trop d'élus cèdent devant le désir immédiat du plus grand nombre (surtout quand l'avenir est aussi incertain...). Bref, avant de promouvoir la densité, il faut commencer par combattre le pavillonnaire subventionné qui reparaît sous diverses formes depuis plus de trente ans, des Chalandonettes aux maisons à 100.000 euros de Borloo : ce genre de plans, c'est non seulement l'art de se tirer une balle dans le pied (qui va financer les infrastructures, l'assainissement, les services... ?) mais c'est envoyer un message qui contredit celui sur la nécessaire densification.
Et si j'entends deux messages contradictoires, je vais choisir spontanément celui qui me plaît davantage, c'est humain
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
Oui, le sud s'en sortirais pas trop mal, tout simplememnt a cause du relief, des villes comme Nice, Toulon ou Marseille sont adosses a des massifs plus ou moins hauts (ce qui n'est pas le cas de Montpellier, Avigon, Arles qui, povres d'elles, seraient bien vites englouties).
Nice semble etre la ville la mieux a l'abris, elle est construite a flanc de montagne. Pour Marseille, il y a tout de meme pas mal de quartier (vallee de l'huvaune) qui sont tres proches du niveau de la mer.
Alors que, comme son nom l'indique, le bassin parisien est : un bassin ! Et la cote atlantique, mis a part la Bretagne, est plutot plate.
Et puis, au delas des migrations nationales, il faut considerer que, des centaines de millions de gens du monde entier (dont les hollandais et danois mais aussi la plupart des anglais, belges et une petite moitie des allemands) vont se retrouver les pieds dans l'eau. Et ce sont les regions epargnees qui vont devoir les accueillir. Quand on fait des estimations demographique a 50 ans, il faut penser a ca aussi.
Je conseil le film d'Al Gore a ce sujet "An unconvenient truth". L'expose est simple, rigoureux, et sans vraiment de parti pris partisan.
Et puis, le rechaufement climatique, ce n'est pas pour 2150, ca commence maintenant !
Voila pour la parenthese climat.
@ginger.phoenix.marseille
Aurelien De Pekin a écrit:
Oui, le sud s'en sortirais pas trop mal, tout simplememnt a cause du relief, des villes comme Nice, Toulon ou Marseille sont adosses a des massifs plus ou moins hauts (ce qui n'est pas le cas de Montpellier, Avigon, Arles qui, povres d'elles, seraient bien vites englouties).
Nice semble etre la ville la mieux a l'abris, elle est construite a flanc de montagne. Pour Marseille, il y a tout de meme pas mal de quartier (vallee de l'huvaune) qui sont tres proches du niveau de la mer.
Alors que, comme son nom l'indique, le bassin parisien est : un bassin ! Et la cote atlantique, mis a part la Bretagne, est plutot plate.
Et puis, au delas des migrations nationales, il faut considerer que, des centaines de millions de gens du monde entier (dont les hollandais et danois mais aussi la plupart des anglais, belges et une petite moitie des allemands) vont se retrouver les pieds dans l'eau. Et ce sont les regions epargnees qui vont devoir les accueillir. Quand on fait des estimations demographique a 50 ans, il faut penser a ca aussi.
Je conseil le film d'Al Gore a ce sujet "An unconvenient truth". L'expose est simple, rigoureux, et sans vraiment de parti pris partisan.
Et puis, le rechaufement climatique, ce n'est pas pour 2150, ca commence maintenant !
Voila pour la parenthese climat.
C'est pas pour dire mais le centre de Nice et de Marseille auront aussi les pieds dans l'eau. Surtout que les quais sont vraiment à fleur d'eau et sans marée.
Oui, pour sur mais, il ne faudras pas bouger de beaucoup pour se retrouver au sec, alors que d'autres villes, comme Arles, que je citais, se retrouverais presque integralement englouties (la colline n'est pas bien grande)
@ginger.phoenix.marseille
Justement ça fera un petit coté venise!
Bon pour le tourisme ca !!!
J'ai ouvert un thread sur les consequence de la montee des eaux dans la categorie "Architecture Architectes et Urbanisme"
@ginger.phoenix.marseille
Dites-moi si je me trompe mais j'ai l'impression que les unités urbaines de Lens-Douai, Valenciennes et Béthune ne font plus qu'une selon l'INSEE...
Sur ce tableau de l'INSEE (http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fich … ;tab_id=18) classant les unités urbaines européennes de plus d' 1 millions d'habitants en 2005, Douai apparait en 34eme positions avec 1 197 000 habitants (la partie belge de l'ancienne unité urbaine de Valencienne est prise en compte).
Et sur cet autre tableau de Geopolis (http://www.ramau.archi.fr/documentation … uinfo.html) classant les unités urbaines françaises (sans compter la partie belge) Douai apparait comme la 4eme unité urbaine française (devant Lille) avec 1 160 912 habitants en 2000...
Cela signifie que le Nord compte maintenant 2 agglomérations millionnaires ! Et lorsque les agglos de Lille et Douai fusionneront dans quelques années (c'est inéluctable à cause de l'étalement urbain) cela donnera une agglo de 2,2 millions d'habitants (sans la partie belge et près de 3 millions avec la partie belge)...
Sur ces 2 tableaux j'ai également remarqué (en comparant avec les données de 1999) que les unités urbaines de Lyon et Villefranche/Saone ont fusionnées (total 1 449 000 habitants en 2005), par contre ce n'est pas encore le cas avec Vienne au sud mais cela ne serait tarder...
Vivement les chiffres officiels en 2008...
==> il n'y a pas de lien direct pour le tableau de Geopolis. Pour y acceder il faut cliquer sur le lien "géopolis" puis sur "données" puis selectionner la France sur la carte.
Oui c'est vrai, cette région est vraiment un cas à part en France...
Surtout lorsque les unités urbaines de Lille et Douai ne feront qu'une (dans un futur assez proche je pense) il n'y aura pas réellement une ville centre mais plusieurs car cette unitée sera née de la fusion de plusieurs pôles urbains de taille importante (Lille, Valencienne, Douai, Lens, Béthune...) et qui se sont developpés séparement pendant des décennies avec tout ce que cela entraine, c'est à dire à chacun son centre ville historique, son réseau de transport, sa communauté urbaine ou communauté de communes, etc...
LU K a écrit:
Sur ce tableau de l'INSEE (http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fich … ;tab_id=18) classant les unités urbaines européennes de plus d' 1 millions d'habitants en 2005, Douai apparait en 34eme positions avec 1 197 000 habitants (la partie belge de l'ancienne unité urbaine de Valencienne est prise en compte).
J'aimerais savoir sur quoi le tableau se base parce que Bruxelles à 4,4Mhab je n'avais encore jamais vu!
Pour Lens-Douai-Valenciennes c'est quand même particulier, c'est une agglomération encore moins que ne l'est Rhein-Ruhr, il doit y avoir moins de migrations pendulaires à l'intérieur de l'agglo qu'entre les villes qui la composent et la métropole lilloise.
Il n'y a pas non plus de logiques de regroupement (transports en commun, universités, intercommunalités bien séparées).
EDIT: Zut, j'ai été plus long à répondre...
Born and raised in the blue banana.
piotr a écrit:
LU K a écrit:
Sur ce tableau de l'INSEE (http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fich … ;tab_id=18) classant les unités urbaines européennes de plus d' 1 millions d'habitants en 2005, Douai apparait en 34eme positions avec 1 197 000 habitants (la partie belge de l'ancienne unité urbaine de Valencienne est prise en compte).
J'aimerais savoir sur quoi le tableau se base parce que Bruxelles à 4,4Mhab je n'avais encore jamais vu!
Pour Lens-Douai-Valenciennes c'est quand même particulier, c'est une agglomération encore moins que ne l'est Rhein-Ruhr, il doit y avoir moins de migrations pendulaires à l'intérieur de l'agglo qu'entre les villes qui la composent et la métropole lilloise.
Il n'y a pas non plus de logiques de regroupement (transports en commun, universités, intercommunalités bien séparées).
EDIT: Zut, j'ai été plus long à répondre...
Les tableaux représentent les unités urbaines au sens statistiques (insee ou autre institut européens).
C'est ce qui explique qu'il s'agit plus d'une agglo au sens statistique que réellement "vécue" car comme je l'ai dit dans mon autre poste il s'agit d'un regroupement "statistique' (dû à l'étalement urbains et à la proximité des unités urbaines) de différents pôles urbains de taille importantes mais qui à la base se sont développé chacun de leur côté.
C'est typique du nord, m'enfin voir l'agglo de lens devant Lille, c'est plutôt incroyable, une fois que ces deux agglo auront fusioné, c'est clair que ca va devenir la 2 agglo de France, sans que cà veuille dire grand chose, à part que le Nord est un département dense, toutefois je trouve que ces limites d'agglo sont finalement assez flou, d'un côté Nice s'étale tout le long de la côte d'azur et évidemment si on retient la contiguité, eh bien on a des chiffres de population important, mais c'est plus pour des raisons morphologiques qu'autres choses.
Si il n'y a pas de réel cohérence entre les différents centres de l'agglo et avec le pole urbain principal (Lille dans l'agglo lilloise), que veut vraiment dire agglomération finalement.
Pour Lens-Douai-Valenciennes c'est quand même particulier, c'est une agglomération encore moins que ne l'est Rhein-Ruhr, il doit y avoir moins de migrations pendulaires à l'intérieur de l'agglo qu'entre les villes qui la composent et la métropole lilloise.
trés juste ... c'est vraiment, vraiment un cas à part ...
Visitez la partie de forum sur les villes d'Amérique latine :
- Santiago de Chile : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 35&p=2
- Mexico City : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 34&p=2
- Buenos Aires - Quartier Puerto Madero: http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … p?id=30854
c'est vrai que d'une carte IGN ou michelin, les villes et leurs extension bâti ont l'ait trés proche finalement, Lyon aurait alors surement une agglo avoisinant les 2 millions d'habitants, mais là ce n'est que supposition.
Visitez la partie de forum sur les villes d'Amérique latine :
- Santiago de Chile : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 35&p=2
- Mexico City : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 34&p=2
- Buenos Aires - Quartier Puerto Madero: http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … p?id=30854
Quelques éléments de réflexion sur l'émergence d'une vaste métropole s'organisant autour de l'agglomération lilloise à partir des déplacements domicile-travail en 1999.
Comme l'a souligné Piotr, la vaste agglomération morphologique redéfinie de Valenciennes-Douai-Lens-Béthune n'a pas de centre véritable mais toutes ces villes sont en lien avec l'agglomération lilloise qui à terme, du fait de l'étalement urbain, deviendra le centre d'une seule agglomération morphologique.
Je me suis livré un petit exercice à partir des déplacements domicile-travail en 1999 pour tenter de mieux apprécier la pertinence du concept politique d'Aire métropolitaine de Lille.
Je pense que celle-ci peut s'apprécier comme un emboitement d'objets ou comme une tache d'huile partant de l'aire urbaine insee de Lille.
Dans un Profils de 2004 "Emergence d'un polygone central aux relations intenses",
http://www.insee.fr/fr/region/rfc/ficdo … oc_id=7255
l'insee distinguait 3 systèmes urbains distincts au sein de l'Espace urbain NPDC.
1) Un polygone central autour de Lille, qui nous retiendra ici, autour duquel gravitaient les 3 aires urbaines de Cambrai, Caudry et St-Pol-sur-Ternoise.
2) Un système Littoral, moins intégré que le "polygone" et regroupant les aires de Dunkerque, Calais, Boulogne, St-Omer, Etaples et Berck.
3) Un système Maubeugeois regroupant Maubeuge, Aulnoye-Aymeries et Fourmies
Le Polygone, donc :
Selon les chiffres donnés par ce Profils, l'aire urbaine 99 d'Armentières (équivalante à son unité urbaine) envoyait 51,21% de ses actifs dans l'aire lilloise.
Bien que l'insee ne l'ait pas fait (aucune réponse probante ne m'a été donnée) stricto sensu, on peut donc placer l'unité d'Armentières dans l'aire de Lille.
Par voie de conséquence, les unités/aires de Bailleul et de Merville, limitrophes, entrent aussi dans l'aire urbaine lilloise. Ces-dernières envoyaient respectivement 55,90% et 45,28% de leurs actifs dans l'aire de Lille-Armentières, donc :
L'aire urbaine 99 de Lille : 1143125 hab./ 974,92 km²
L'aire urbaine 99 d'Armentières : 58706 hab./ 92,91 km²
L'aire urbaine 99 de Merville : 31514 hab./ 115,00 km²
L'aire urbaine 99 de Bailleul : 17732 hab./ 69,82 km²
Donc :
L'aire urbaine 99 "redéfinie" de Lille : 1251077 hab./ 1252,65 km²
Une aire redéfinie qui retenait 87,18% de ses actifs.
Cette aire urbaine redéfinie, limitée au Nord et à l'Est par la frontière belge, présente la forme d'un boomerang qui à partir de l'agglomération lilloise se développe dans deux directions :
1) vers le Sud-Est le long de l'autoroute A23
2) vers le Nord-Ouest le long de l'autoroute A25 et de la Lys,
soit deux bras venant enserrer les unités urbaines de Douai-Lens et de Béthune.
Les aires de Douai-Lens et Béthune entretenaient des rapports étroits avec l'aire insee de Lille, y envoyant respectivement 17,46% et 14,80% de leurs actifs, soit en tout plus de 30000 actifs !
Lille étant pour ces deux aires la destination principale extérieure de leurs actifs, ce qui n'était pas le cas d'Hazebrouck qui y envoyait pourtant 19,71% de ses actifs mais était davantage mutipolarisée.
Aussi on peut définir une "aire fonctionnelle" de Lille englobant les aires de Douai-Lens et Béthune.
L'aire urbaine 99 "redéfinie" de Lille : 1251077 hab./ 1252,65 km²
L'aire urbaine 99 de Douai-Lens : 552694 hab./ 684,44 km²
L'aire urbaine 99 de Béthune : 268427 hab./ 458,89 km²
Donc :
L'aire fonctionnelle 99 de Lille : 2072198 hab./ 2395,98 km²
Une aire fonctionnelle qui retenait 89,28% de ses actifs.
Trois aires urbaines limitrophes, Valenciennes et Hazebrouck, ou presque, Arras, entraient en relation soutenue avec ce que nous avons appelé "l'aire fonctionnelle de Lille".
Valenciennes y envoyait 16,10% de ses actifs dont 9,72% dans l'aire insee de Lille.
Arras y envoyait 17,64% de ses actifs, dont seulement 4,80% dans l'aire insee de Lille, l'aire de Douai-Lens étant sa principale attraction (10,37%)
Enfin Hazebrouck y envoyait 39,06% de ses actifs dont 19,71% dans l'aire insee de Lille, même si elle en envoyait aussi 16,96% vers le système Littoral (proximité de St-Omer) et 26,18% en dehors des aires urbaines du NPDC.
A partir de là, on peut définir l'aire métropolitaine française de Lille :
L'aire fonctionnelle 99 de Lille : 2072198 hab./ 2395,98 km²
L'aire urbaine 99 de Valenciennes : 399677 hab./ 761,13 km²
L'aire urbaine 99 d'Arras : 124206 hab./ 673,42 km²
L'aire urbaine 99 d'Hazebrouck : 26217 hab./ 88,46 km²
Donc :
L'aire métropolitaine française 99 de Lille : 2622298 hab./ 3918,99 km²
Une aire métropolitaine retenant 91,69% de ses actifs.
A ces chiffres, il faudrait ajouter ceux de quelques communes multipolarisées enclavées dans l'ensemble. Il faut aussi y ajouter les trois aires urbaines en périphérie du polygone (Cambrai, Caudry et St-Pol-sur-Ternoise) qui y envoyaient globalement 21,65% de leurs actifs.
L'insee souligne la relation de ce que nous avons appelé "aire métropolitaine française de Lille" avec les bassins frontaliers de Mouscron, Tournai, Kortrijk et Ieper mais sans pouvoir fournir de chiffres concernant les déplacements Domicile-Travail. Le tout formant le "Polygone central" que j'appellerai aire métropolitaine de Lille tout court.*
Les autres systèmes urbains n'ont que des relations assez faibles avec l'aire métropolitaine lilloise :
Maubeuge y envoyait 7,24% de ses actifs (surtout à Valenciennes) et le littoral n'y envoyait que 4,04% de ses actifs (surtout à Lille).
La grande différence entre le "Polygone" de l'insee et l'Aire métropolitaine de Lille, c'est Maubeuge qui bien que moins contectée au "Polygone" s'est arrimée politiquement à l'Aire métropolitaine.
* qu'on peut évaluer à environ 3.4 millions d'habitants
Voir aussi pour les efforts politiques d'organisation de cette vaste entité métropolitaine :
https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 73&p=1
Dans la série casse tête pour l'INSEE voici un article très intéressant sur l'aire métropolitaine marseillaise. (insee qui a d'ailleurs du mal à actualiser ces chiffres concernant marseille alors qu'elle le fait pour les autres villes: 808 000 et plus 785 000 enfin bref voici le puzzle marseillais...)
c'est la force des chiffres, on peut tout leur faire dire, en manipulant de manière légale les paramètres (ici, l'espace urbain). Mais agglomération lilloise ne serait plus correcte, on devrait parlé d'agglomération .... euh ... nordique ou agglo Lille-Lens-Valenciennes, du coup pas sur qu'en terme d'image Lille y gagne mais en terme de complémentarité régionale, c'est bien ....
Visitez la partie de forum sur les villes d'Amérique latine :
- Santiago de Chile : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 35&p=2
- Mexico City : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 34&p=2
- Buenos Aires - Quartier Puerto Madero: http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … p?id=30854
Voici un petit classement sympathique qui classe les villes de plus de 100 000 habitants en fonction de l'évolution du nombre d'habitants dans l'intra-muros: http://www.linternaute.com/ville/classe … nale.shtml
Contrairement aux idées reçu Nantes à sa population intra-muros qui progresse plus que Toulouse.Certes Toulouse à un ration départ/arrivé plus à son avantage.Mais l'orsque l'on prend tous les critères (migration,tau de natalité et tau de mortalité),voila ce que cela donne.
Quant à Orléans(3 ème ville qui grossi le plus) et Rouen 11 ème(agglo.400 000 hts et aire urbaine sans doute supérieur à 500 000 hts),elle n'ont pas l'air de souffrir tant que cela de leur proximité avec Paris à 120 km.Pas si étonnant que cela en fait,car le tau de natalité est bien plus élévé au nord de la Loire que au sud de la Loire.
Et un classement du meme type pour les villes de 20 000 à 100 000 habitants.Attention là,c'est l'artilerie lourde,on à carrément le droit à un pic à 3,7 pourcent. Apparemment la banlieue parisienne est plutot attractive,27 des 50 premières se trouvent en banlieue parisienne.
Voyez plutot: http://www.linternaute.com/ville/classe … ndex.shtml
Dans les communes inférieures à 20 000 habitants,une commune de Marne la Vallée bat tous les records:+49,6% pour Bussy St George.+45,7% pour Bailly-Romainvilliers(77),+44% pour Magny Le Hongre(77),et 28,3% pour Courdimanche(95).Fantasmagorigue tous ça!!!
http://www.linternaute.com/ville/classe … ndex.shtml
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