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Démographie - Population

 
30-12-2006 10:59
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LU K
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Lieu: Lyon
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@ PaulH et jack de mars :

Sur vos derniers postes vous parlez des "aires ubaines" de Lille et Marseille.
Moi je parlais des "unités urbaines", c'est à dire des agglomérations.
L'aire urbaine est plus vaste, c'est la "zone d'influence" de l'agglomération.

Je pense qu'il faut rappeler quelques définitions pour bien savoir de quoi on parle.

L'unité urbaine est une commune ou un ensemble de communes qui comporte sur son territoire une zone bâtie d'au moins 2 000 habitants où aucune habitation n'est séparée de la plus proche de plus de 200 mètres. En outre, chaque commune concernée possède plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
Si l'unité urbaine s'étend sur plusieurs communes, l'ensemble de ces communes forme une agglomération multicommunale ou agglomération urbaine.
Ces seuils, 200 mètres pour la continuité de l'habitat et 2 000 habitants pour la population, résultent de recommandations adoptées au niveau international.

Le pôle urbain est une unité urbaine offrant au moins 5000 emplois et qui n'est pas située dans la couronne périurbaine d'un autre pôle urbain.

Une aire urbaine est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.


Pour illustrer je vais prendre l'exemple de Lyon :

L'aire urbaine en 1999 :
http://img187.imageshack.us/img187/742/aireurbainelyon99iq5.png

On voit en périphérie d'autres aires urbaines (Vienne, Villefranche, Tarare...) qui sont des poles urbains "indépendants" pour l'instant (plus de 200 mètres de coupure du bâtie avec le pôle lyonnais). De plus, ils ne peuvent pas être pris en compte dans l'aire urbaine de Lyon car ces pôles urbains ont assez d'emplois pour ne pas être sous influence lyonnaise... mais lorsque ces pôles urbains entreront en contact avec le pôle urbain de Lyon (par étalement urbain) ils seront intégrés à l'unité urbaine de Lyon, et donc à l'aire urbaine de Lyon... C'est exactement ce qui se passe actuellement pour Douai, Lens, Valenciennes et Béthune. C'est également ce qui s'est produit en 1999 lorsque Marseille a "absorbé" Martigue...

Les pôles urbains du Rhône en 1999 (c'est à dire les unités urbaines ayant plus de 5000 emplois) :
http://img187.imageshack.us/img187/6804/poleurbainrhone99wn7.png

On voit que l'intégration de Villefranche et Vienne se précise...

Toutes les unités urbaines du Rhone en 1999 :
http://img187.imageshack.us/img187/2060/unitsurbainesrhone99cm5.png

Toutes les unités urbaines du Rhone en 1999 sans les noms pour plus de visibilité.
Les zones rayées représentent les unités urbaines ayant plus 5000 emplois, c'est à dire les pôles urbains.
http://img187.imageshack.us/img187/5403/unitsurbainesrhone992jl6.jpg


EDIT : j'ai oublié de parler de l'intercommunalité concernant le poste de jack de mars. L'Insee ne tient pas compte de l'intercommunalité car cela ne représente en rien une agglomération d'un point de vue statistique. Une unité urbaine peut avoir plusieurs communautés urbaines ou communauté de communes ou même des communes "seules". Par exemple dans  l'unité urbaine de Marseille il y a la Communauté Urbaine de Marseille, la Communauté de Communes du Pays d'Aix et surement d'autre que je ne connais pas. Et à l'inverse une commune d'une communauté urbaine peut ne pas faire partie d'une unité urbaine (par exemple La Ciotat qui fait partie de la Communauté urbaine de Marseille mais au niveau du "batie" fait partie de l'unité urbaine de Toulon...).
L'intercommunalité c'est juste de la coopération entre communes limitrophes mais cela n'a rien à voir avec les chiffres des agglomérations de l'INSEE.

Dernière modification par LU K: 30-12-2006 12:20
31-12-2006 07:42
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PaulH
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@ LU K

J'avais bien compris ! Dans ton questionnement tu laissais apparaître que deux unités urbaines, limitrophes, de plus d'1 million d'habitants chacune, étaient en formation dans le Nord. Je n'apportais que des éléments de réflexion sur ce phénomène... Et à terme, du fait de la métropolisation autour de Lille, il ne pourrait y avoir qu'une seule unité urbaine de près de 3 millions d'habitants en incluant la partie belge.

02-01-2007 12:24
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Ptiloulou
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Juste une petite réaction au classement présenté sur linternaute (post de Megapolis), il se base sur les seules tendances 90-99 qui commencent à dater. En outre, ce classement pour les communes inférieures à 20.000 habitants n'est pas toujours très révélateur. Il y a des micro-communes qui connaissent des croissances soudaines et brusques mais aussi parfois assez courtes , notamment quand elles se trouvent en position de banlieue, notamment lointaine.

Donc, en gros, ce classement ne révèle pas grand chose pour ces petites communes.

02-01-2007 23:03
Stickyesman
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Gérard Lévy, président du comité d'experts sur la mortalité maternelle
"70 % des décès liés à une grossesse auraient pu être évités"

LE MONDE | 02.01.07 |


Avec un taux de mortalité maternelle variant, depuis dix ans, de 9 à 13 décès pour 100 000 naissances, la France reste mal située par rapport à ses voisins européens, notamment les pays nordiques.

Hémorragies, accidents vasculaires cérébraux, embolies amniotiques, infections..., chaque année des dizaines de femmes (67 en 2002, 55 en 1999, 97 en 1996...) meurent pendant leur grossesse, lors de leur accouchement ou dans les 42 jours suivant la naissance de leur enfant.



Selon le bilan publié par l'Institut de veille sanitaire (InVS), les hémorragies de la délivrance demeurent la première cause de mortalité maternelle lors de l'accouchement, or 70 % de ces décès sont considérés comme évitables. Comment expliquer cette situation ?


La prédominance de l'hémorragie dans les causes de mortalité maternelle demeure une exception française. 70 % de ces décès auraient pu être évités. La raison principale est un mauvais diagnostic - la quantité de sang perdu est mal appréciée et souvent sous-estimée -, qui aboutit à une prise en charge trop tardive. De plus, les mesures thérapeutiques mises en oeuvre ne sont souvent pas optimales. Or chaque quart d'heure perdu aggrave le pronostic et compromet la réversibilité. En décembre 2004, nous avons publié des recommandations de bonnes pratiques cliniques. La situation devrait s'améliorer.

(...)

Les risques liés à l'âge des femmes émergent depuis peu de temps. Pourquoi ?


A cause d'un manque de culture de santé publique dans le monde médical, ce n'est qu'en 1996 que la France s'est dotée d'un système de surveillance de la mortalité maternelle. Comme, fort heureusement, on raisonne sur des chiffres très faibles, il faut plusieurs années pour parvenir à dégager des tendances. Au Royaume-Uni - seul pays européen qui analyse la mortalité maternelle depuis quarante-cinq ans -, cela fait des années que cet élément de l'âge des femmes est mis en avant.

(...)


Comment améliorer la situation française ?


L'un des objectifs de la loi de santé publique d'août 2004 est de ramener la mortalité maternelle à 5 pour 100 000 naissances. Raisonner ainsi est une absurdité, car nous sommes sur de tout petits chiffres et des facteurs intercurrents peuvent intervenir (comme l'âge des femmes par exemple). Le but à atteindre, le plus important, est d'arriver à 0 % de morts évitables. La France peut raisonnablement mieux faire en matière de mortalité maternelle, mais les résultats ne sont pas non plus catastrophiques. Il faut surtout ne pas effrayer les femmes.

Propos recueillis par Sandrine Blanchard


L'article entier se trouve sur:

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 247,0.html


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~ Ah tu Voi c pour sa ke Seul les pti bonhomme du Baby on ldroi dShooT - Chandler Friends s06-ep06 ~

03-01-2007 03:08
Megapolis
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En outre, ce classement pour les communes inférieures à 20.000 habitants n'est pas toujours très révélateur. Il y a des micro-communes qui connaissent des croissances soudaines et brusques mais aussi parfois assez courtes , notamment quand elles se trouvent en position de banlieue, notamment lointaine.Donc, en gros, ce classement ne révèle pas grand chose pour ces petites communes.

Je ne vois pas le rapport entre banlieue lointaine et croissance courte,on ne peut pas mettre en paralallèle le modèle toulousain sur le modèle parisien.C'est justement parcequ'elle sont lointaine quelle continue à croitrent et quelle jouie d'un plus grand foncier disponible ainsi que d'un prix de l'immobilier attractif.En outre il est vrai que cette étude prend en considération la période 90/99.Mais à voir le nombre impressionnant de grue et de chantier encore à l'heure actuel à Marne la Vallée,je serais curieu de voir une étude 99/05.Toutes ces communes sont à proximitées de la gare TGV Chessy avec pour destination: aéroport de Roissy,Lille ou meme Marseille en 3h,de plus elles sont pourvuent d'infrastructures lourdes(RER A,TGV,autoroutes,centre commerciaux gigantesques,parc EuroDisney etc...).Un cadre de vie plutot sympa(de gigantesques parcs,beaucoup d'emplois et énormèment de bureaux,peut etre meme le 2 ème pole tertiaire en mètres carré de bureau après celui de la défense).Je ne m'inquiète nullement pour la croissance de ces villes,je suis meme plutot optimiste quand à la poursuite de cette croissance fulgurante mais au combien longue.On nous parlais de Marne la Vallée il y à déja 30 ans environ (à sa création) et on continu à en parler aujourdhui  A10 .Petit bémol,trop de pavillions se construisent au frange de ces communes,meme si dans les centres villes et quartiers de gare RER les immeubles sont la reproduction d'immeuble Hausmannien en moderne à 25/35 km de Paris tous ça  A10. Il n'y à pas de tours de plus de 30 étages à Marne la Vallée d'après moi,mais pour combien de temps encore?

03-01-2007 09:12
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Ptiloulou
Modérateur
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Ma remarque ne concernait pas spécialement Marne-la-Vallée mais la suite du classement qui met parfois en relief des communes de petite taille (autour de 1000 habitants) qui ont des croissances par "à coup" au gré de lotissements que la commune doit ensuite "digérer", notamment au niveau des équipements. C'est pour cela que je parle de banlieue lointaine voire de secteurs périurbains. C'est d'ailleurs aujourd'hui beaucoup dans ces communes que la croissance est très forte en ce moment (cherté et rareté du foncier au coeur des agglos) et c'est très cyclique selon les communes (ouverture de zones à l'urbanisme, opportunités foncières). Je ne faisais donc pas de généralités.

04-01-2007 00:47
Megapolis
Tour du Midi
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@ Ptiloulou,oui,désolé j'ai mal interprété ton message,je pensais que tu généralisais.Et en plus,tu fait bien de me rappeller que toutes les zones ne sont pas ouverte à l'urbanisme.Donc je comprend mieux en y penssant,ce phénomène "cyclique" comme tu disais,l'orsque ces communes ouvre une nouvelle zone à urbaniser. A7

04-01-2007 01:23
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invité01
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Megapolis a écrit:

Voici un petit classement sympathique qui classe les villes de plus de 100 000 habitants en fonction de l'évolution du nombre d'habitants dans l'intra-muros:  http://www.linternaute.com/ville/classe … nale.shtml

Contrairement aux idées reçu Nantes à sa population intra-muros qui progresse plus que Toulouse.Certes Toulouse à un ration départ/arrivé plus à son avantage.Mais l'orsque l'on prend tous les critères (migration,tau de natalité et tau de mortalité),voila ce que cela donne.

Quant à Orléans(3 ème ville qui grossi le plus) et Rouen 11 ème(agglo.400 000 hts et aire urbaine sans doute supérieur à 500 000 hts),elle n'ont pas l'air de souffrir tant que cela de leur proximité avec Paris à 120 km.Pas si étonnant que cela en fait,car le tau de natalité est bien plus élévé au nord de la Loire que au sud de la Loire.

...

Concernant ces chiffres Megapolis, il faut relativiser et préciser.

1% de taux de croissance pour Nantes entre 1990 et 1999, 0,9% pour Toulouse, 0,8 pour Orléans ... ... on parle ici biensûr de valeur relative donc de ratio par rapport à la population de la ville.

Pour les valeurs absolues, de rappeler que Toulouse est n°1 sans conteste passant de 358 688 à 390 350 soit +31 662, Nantes est passée de 244 995 à 270 251 soit + 25 256...
Comme quoi un classement c'est aléatoire et on prend les chiffres qui arrangent le mieux pour le déterminer.

Ceci dit entre 99 et 2005 Toulouse a gagné 41 000 habitants à 431 500 et Nantes 10 000 à 280 600.


Ensuite Megapolis tu parles de Rouen ou Orléans qui n'ont pas l'air de souffrir de leur proximité avec Paris. Mais là aussi ce qu'il faut préciser, c'est que la croissance élevée d'Orléans par exemple comme Rouen, concerne la ville-centre et non l'agglo ou  l'aire urbaine. Les chiffres ici ne font référence qu'à la commune centre. Donc ensuite, quand on regarde l'agglo, Orléans est en croissance mais force est deconstater que pour l'agglo de Rouen c'est une faible croissance pour ne pas dire stagnation depuis 20ans.

04-01-2007 09:08
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LU K
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En valeur absolue Lyon est passée de 415 487 à 445 452 entre 1990 et 1999 soit +29965, c'est très proche de Toulouse...

04-01-2007 11:02
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LU K
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Pour la période 1999-2005 j'ai des doutes sur la fiabilité des chiffres de l'INSEE.
D'ailleurs il s'agit d'estimation et les chiffres officiels seront annoncés en 2008...

Je m'explique :

Voici les cas de Toulouse, Lyon et Nantes.


Période 1990-1999 :

Toulouse :
nombre de logements construit entre 1990 et 1998 : 30059
nombre d'habitants supplémentaire sur la période 1990-1999 : 31662
taille des menages 1999 : 1,9

Lyon :
nombre de logements construit entre 1990 et 1998 : 27151
nombre d'habitants supplémentaire sur la période 1990-1999 : 29965
taille des menages 1999 : 2

Nantes :
nombre de logements construit entre 1990 et 1998 : 18138
nombre d'habitants supplémentaire sur la période 1990-1999 : 25256
taille des menages 1999 : 2


Période 1999-2005 :

Toulouse :
nombre de logements construit entre 1999 et 2005 : 17960
nombre d'habitants supplémentaire sur la période 1999-2005 : 41150
taille des menages 2005 : 1,9

Lyon :
nombre de logements construit entre 1999 et 2005 : 14016
nombre d'habitants supplémentaire sur la période 1999-2005 : 19848
taille des menages 2005 : 1,9

Nantes :
nombre de logements construit entre 1999 et 2005 : 9482
nombre d'habitants supplémentaire sur la période 1999-2005 : 10349
taille des menages 2005 : 1,9


Tous les chiffres me semblent à peu près cohérents sauf les +41150 habitants en plus
sur Toulouse entre 1999 et 2005. En effet l'augmentation est vraiment disproportionnée par
rapport au nombre de nouveaux logements.
La taille des ménages n'a pas bougé et ne peut donc pas expliquer en partie ces chiffres.
Il reste le facteur "logements vacants" que je n'ai pas pris en compte mais qui ne peut
pas expliquer une telle augmentation à lui seul.
Moi je trouve qu'il y a une incohérence qui saute aux yeux.

Peut-être que je me trompe et s'il y a un expert en démographie sur ce forum j'aimerai bien
qu'il m'explique comment Toulouse a pu gagner 41150 habitants en construisant 17960 logements
alors que Lyon en a gagné 19848 pour 14016 logements avec des tailles de ménages presque identiques.

EDIT : j'ai vérifié et le nombre de logements vacants est stable (environ 27000 pour Lyon, 21000 pour Toulouse et 9000 pour Nantes), donc il y a bien une incohérence sur la variation de population de Toulouse entre 1999 et 2005. C'est peut-être dû à la méthode de l'INSEE. Je ne connais pas exactement leur nouvelle méthodologie de recensement depuis 2000 mais si les echantillont étudiés correspondent à des secteurs en forte croissance et qu'ensuite il y a extrapolation sur l'ensemble de la commune ça peut genérer ce genre d'erreur sur des courtes périodes. C'est pour cela qu'il vaut mieux attendre 2008 pour avoir des chiffres plus précis...

Dernière modification par LU K: 04-01-2007 14:34
04-01-2007 11:11
marco
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Megapolis a écrit:

@ Ptiloulou,oui,désolé j'ai mal interprété ton message,je pensais que tu généralisais.Et en plus,tu fait bien de me rappeller que toutes les zones ne sont pas ouverte à l'urbanisme.Donc je comprend mieux en y penssant,ce phénomène "cyclique" comme tu disais,l'orsque ces communes ouvre une nouvelle zone à urbaniser. A7

... lorsque les communes (ou autres) ouvrent des zones a urbaniser ou justement arretent d'urbaniser. La France n'est quand meme pas le Far West. Parfois la population d'une commune (meme "attractive') stagne parce qu'il ny a plus de place pour s'agrandir ou bien par choix politique. Il suffit de prendre pour exemple des anciennes villes nouvelles dont certaines sont en phase d'expansion comme le Val d'Europe d'autres en stagnation ou legere augmentation voir en "renouvellement urbain" (Cergy, Noisy le Grand)...  A7
Pour Marne la Vallée, cette urbanisation était prévue de longue date. Je me souviens d'articles de la fin des années 80 ou l'on parlait deja de ces futurs immenses lotissements "upper class" de Bussy St Georges, voir de l'urbanisation du Val d'Europe (30 000 hab. a terme) autour de ce qui allait etre "disneyland"...


A Cergy-Pontoise:
Jouy le Moutier:
1975:  1 183 hab.
1982:  6 473 hab.
1990:  16 582 hab.
1999:  17 804 hab.

Vaureal:
1982:  866 hab.
1990:  12 045 hab.
1999:  16 206 hab.


A Marne la Vallée:
Champs sur Marne:
1975:  5 095 hab.
1982:  16 739 hab.
1990:  21 611 hab.
1999:  24 553 hab.

Bussy St Georges:
1982: 456 hab.
1990: 1 545 hab.
1999: 9 194 hab.


A St Quentin en Yvelines:
Montigny-le-Bretonneux:
1975: 1 550 hab.
1982: 14 093 hab.
1990: 31 687 hab.
1999: 35 216 hab.


Je crois qu'il faut arreter de reflechir en "croissance continue". Ce qui est vrai a un instant donne ne le sera plus 10 ans plus tard.
Prenons par exmple Grenoble (au hasard  D6). Elle a été dans les années 50/60 la "grande" ville qui a eu la plus forte croissance de population de toutes les villes de France de l'époque, de l'ordre de 4,5% par an ! Aujourd'hui si cette tendance avait perdurée on en serait a plus de 400 000 hab (d'ailleurs l'Hotel de Ville a été dimensioné pour une ville de cette taille), ce qui est completement fou pour une ville de province de cette taille (+ 20 000hab/km2).

Dernière modification par marco: 04-01-2007 13:38
04-01-2007 16:27
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invité01
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LU   K a écrit:

Période 1999-2005 :

Toulouse :
nombre de logements construit entre 1999 et 2005 : 17960
nombre d'habitants supplémentaire sur la période 1999-2005 : 41150
taille des menages 2005 : 1,9

Lyon :
nombre de logements construit entre 1999 et 2005 : 14016
nombre d'habitants supplémentaire sur la période 1999-2005 : 19848
taille des menages 2005 : 1,9

Nantes :
nombre de logements construit entre 1999 et 2005 : 9482
nombre d'habitants supplémentaire sur la période 1999-2005 : 10349
taille des menages 2005 : 1,9


Tous les chiffres me semblent à peu près cohérents sauf les +41150 habitants en plus
sur Toulouse entre 1999 et 2005. En effet l'augmentation est vraiment disproportionnée par
rapport au nombre de nouveaux logements.
La taille des ménages n'a pas bougé et ne peut donc pas expliquer en partie ces chiffres.
Il reste le facteur "logements vacants" que je n'ai pas pris en compte mais qui ne peut
pas expliquer une telle augmentation à lui seul.
Moi je trouve qu'il y a une incohérence qui saute aux yeux.

Peut-être que je me trompe et s'il y a un expert en démographie sur ce forum j'aimerai bien
qu'il m'explique comment Toulouse a pu gagner 41150 habitants en construisant 17960 logements
alors que Lyon en a gagné 19848 pour 14016 logements avec des tailles de ménages presque identiques.

EDIT : j'ai vérifié et le nombre de logements vacants est stable (environ 27000 pour Lyon, 21000 pour Toulouse et 9000 pour Nantes), donc il y a bien une incohérence sur la variation de population de Toulouse entre 1999 et 2005. C'est peut-être dû à la méthode de l'INSEE. Je ne connais pas exactement leur nouvelle méthodologie de recensement depuis 2000 mais si les echantillont étudiés correspondent à des secteurs en forte croissance et qu'ensuite il y a extrapolation sur l'ensemble de la commune ça peut genérer ce genre d'erreur sur des courtes périodes. C'est pour cela qu'il vaut mieux attendre 2008 pour avoir des chiffres plus précis...

Pour reprendre l'évolution démographique entre 1999 et 2005, il te manque 2 paramètres importants qui explique la différence :

Tu ne prends en compte que le nombre de logements. Ce qui compte avant tout c'est le nombre de ménages (donc de résidences principales), ce qui évite toute ce qui est logements vacants et logements en construction ou résidences secondaires.

Entre 1999 et 2005 :

Toulouse passe de 199 430 ménages à 223 728 soit +24 298.
Lyon passe de 216 157 ménages à 235 731 soit + 19 574.

Le nombre de logements globaux (soit résidences principales + logements vacants + logements en construction + résidences secondaires) passe de 226 154 en 99 à Tlse à 240 947 et passe de 251 279 à 263 356 à Lyon.

Donc à Toulouse on passe de 27 000 logements non habités à 17 000 en 5 ans et on passe de 35000 à 27600 à Lyon.
Donc ici on a un rattrapage de 10 000 logements en plus en 5 ans pour Toulouse et 7 500 à Lyon.

Ces 2 premiers points font la première différence, mais la différence qui compte le plus dans tout ceci, c'est le phénomène de décohabitation par ménage qui touche Lyon et pas Toulouse.
Lyon est passée de 2.0 habitants/ménage en 1999 à 1.9 en 2005.
Toulouse reste à 1.9 donc phénomène de décohabitation non prépondérant.

0.1 habitant en moins par logement sur 216 000 logements de 1999 çà fait quand même une diminution de 21 600 personnes à logement équivalent 1999.
Ce sont 21 600 personnes en moins que n'a pas Toulouse!

04-01-2007 16:27
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LU   K a écrit:

Période 1999-2005 :

Toulouse :
nombre de logements construit entre 1999 et 2005 : 17960
nombre d'habitants supplémentaire sur la période 1999-2005 : 41150
taille des menages 2005 : 1,9

Lyon :
nombre de logements construit entre 1999 et 2005 : 14016
nombre d'habitants supplémentaire sur la période 1999-2005 : 19848
taille des menages 2005 : 1,9

Nantes :
nombre de logements construit entre 1999 et 2005 : 9482
nombre d'habitants supplémentaire sur la période 1999-2005 : 10349
taille des menages 2005 : 1,9


Tous les chiffres me semblent à peu près cohérents sauf les +41150 habitants en plus
sur Toulouse entre 1999 et 2005. En effet l'augmentation est vraiment disproportionnée par
rapport au nombre de nouveaux logements.
La taille des ménages n'a pas bougé et ne peut donc pas expliquer en partie ces chiffres.
Il reste le facteur "logements vacants" que je n'ai pas pris en compte mais qui ne peut
pas expliquer une telle augmentation à lui seul.
Moi je trouve qu'il y a une incohérence qui saute aux yeux.

Peut-être que je me trompe et s'il y a un expert en démographie sur ce forum j'aimerai bien
qu'il m'explique comment Toulouse a pu gagner 41150 habitants en construisant 17960 logements
alors que Lyon en a gagné 19848 pour 14016 logements avec des tailles de ménages presque identiques.

EDIT : j'ai vérifié et le nombre de logements vacants est stable (environ 27000 pour Lyon, 21000 pour Toulouse et 9000 pour Nantes), donc il y a bien une incohérence sur la variation de population de Toulouse entre 1999 et 2005. C'est peut-être dû à la méthode de l'INSEE. Je ne connais pas exactement leur nouvelle méthodologie de recensement depuis 2000 mais si les echantillont étudiés correspondent à des secteurs en forte croissance et qu'ensuite il y a extrapolation sur l'ensemble de la commune ça peut genérer ce genre d'erreur sur des courtes périodes. C'est pour cela qu'il vaut mieux attendre 2008 pour avoir des chiffres plus précis...

Pour reprendre l'évolution démographique entre 1999 et 2005, il te manque 2 paramètres importants qui explique la différence :

Tu ne prends en compte que le nombre de logements. Ce qui compte avant tout c'est le nombre de ménages (donc de résidences principales), ce qui évite toute ce qui est logements vacants et logements en construction ou résidences secondaires.

Entre 1999 et 2005 :

Toulouse passe de 199 430 ménages à 223 728 soit +24 298.
Lyon passe de 216 157 ménages à 235 731 soit + 19 574.

Le nombre de logements globaux (soit résidences principales + logements vacants + logements en construction + résidences secondaires) passe de 226 154 en 99 à Tlse à 240 947 et passe de 251 279 à 263 356 à Lyon.

Donc à Toulouse on passe de 27 000 logements non habités à 17 000 en 5 ans et on passe de 35000 à 27600 à Lyon.
Donc ici on a un rattrapage de 10 000 logements en plus en 5 ans pour Toulouse et 7 500 à Lyon.

Ces 2 premiers points font la première différence, mais la différence qui compte le plus dans tout ceci, c'est le phénomène de décohabitation par ménage qui touche Lyon et pas Toulouse.
Lyon est passée de 2.0 habitants/ménage en 1999 à 1.9 en 2005.
Toulouse reste à 1.9 donc phénomène de décohabitation non prépondérant.

0.1 habitant en moins par logement sur 216 000 logements de 1999 çà fait quand même une diminution de 21 600 personnes à logement équivalent 1999 à Lyon.
Ce sont 21 600 personnes en moins que n'a pas Toulouse!

04-01-2007 16:38
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LU K
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Merci pour les explications.
J'ai sous-estimé l'impact que pouvait avoir une baisse de la taille des ménages de 0.1 point ...

04-01-2007 16:51
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invité01
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oui effectivement, je pense qu'il y a également une très légère décohabitation à Toulouse mais moins forte. Pourquoi, tout simplement parce que :

Toulouse +24298 ménages à1.9 = 46 162 habitants en plus et donc croissance de 41 000 habitants donc équivalent de -5 000 sur 199430 logements en 1999 donc -0.02 de décohabitation.

Lyon +19574 ménages à 2.0 = 39 148 habitants, moins 21 600 de 0.1 point de décohabitation et on a + 17 500 habitants. Croissance réelle de 19 800 donc 2 300 habitants en plus correspondant à 0.01point en plus.

Donc entre 1999 et 2005, décohabitation de -0.02 à Toulouse et décohabitation de -0.09 à Lyon.

C'est donc ce qui explique (peu ou prou) que Toulouse a crû de 41 000 habitants et Lyon de 19 800.

04-01-2007 17:08
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Très bonne analyse.
Est-ce que tu penses que 1.9 est la taille "standard" actuellement en France pour les grandes villes ? Car la plupart des grandes villes tendent vers cette taille.

04-01-2007 17:13
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invité01
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oui je pense effectivement que 1.9 c'est le taille de ménage actuellement mais je pense que çà peut encore descendre à 1.8 voire 1.7.

Mais cà dépend des communes. Tout dépend aussi de la taille des logements construits, s'il y a beaucoup d'étudiants, de personnes âgées, de jeunes ménages avec enfants ...

04-01-2007 17:14
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A marseille c'est 2,2 !

04-01-2007 18:56
marco
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La note de l'Agence d'Urbanisme de la région grenobloise - septembre 2000

Démographie et évolution urbaine

Edito
Comprendre aujourd’hui les données du recensement général de la population réclame plus de nuances qu’il y a dix ans.
D’après les chiffres de 1999, trois phénomènes marquants sont à observer : dans un contexte national à la baisse, l’évolution démographique des aires urbaines se poursuit, mais moins vite qu’auparavant ; les communes périurbaines s’accroissent toujours rapidement et la taille moyenne des ménages continue de diminuer.
Enfin, si la meilleure vitalité des villes centre est un encouragement pour les politiques de renouvellement urbain, la poursuite du mouvement de périurbanisation, même s’il s’est un peu ralenti, renforce la question de la maîtrise du développement dans les espaces périurbains.

626 000 habitants dans la région urbaine grenobloise
Dès la publication des résultats provisoires du recensement de 1999, l’Agence d’urbanisme a analysé l’évolution démographique de la région urbaine grenobloise. Aujourd’hui, avec la publication des chiffres au niveau national, la dynamique grenobloise peut être confrontée à celle des autres agglomérations.
Au cours des années 90, la croissance démographique s’est globalement ralentie au niveau national : entre 1982 et 1990, la population française augmentait de plus de 0,5 % par an, elle s’accroît désormais de moins de 0,4 % par an. Cette baisse a touché les espaces ruraux comme les espaces urbains. Si on se concentre sur les aires urbaines, ce taux est passé de 0,6 % entre 1982 et 1990 à 0,4 % entre 1990 et 1999. Avec 0,6 % de croissance par an entre 1990 et 1999, l’aire urbaine grenobloise reste donc relativement dynamique.
D’une manière générale, on constate qu’à l’exception des grandes métropoles de plus d’un million d’habitants, les aires urbaines les plus peuplées sont les plus dynamiques. Les aires urbaines de Toulouse (+ 1,6 %), Nantes (+ 1,1 %), Rennes (+ 1,3 %), Montpellier (+ 1,9 %) enregistrent les plus fortes progressions. A l’opposé, les aires urbaines situées sur les bassins industriels anciens continuent de décroître de façon inégale : Le Havre (- 0,1 %), Lens (- 0,1 %), St Etienne (- 0,8 %).

Un périurbain toujours attractif
Plusieurs études montrent que l’étalement urbain continue d’être le principal mode de développement des aires urbaines françaises. Ce modèle, caractérisé par une croissance démographique de plus en plus soutenue du centre vers la périphérie, concerne 42 des 71 aires urbaines de plus 100 000 habitants. Cependant, les écarts de croissance entre villes centre, banlieues et couronnes périurbaines sont un peu moins marqués.
Avec une croissance annuelle de 0,2 % pour la ville centre, 0,5 % pour la banlieue et 1,9 % pour les communes périurbaines, l’aire urbaine de Grenoble se classe parmi les modèles d’étalement marqué.
Entre 1990 et 1999, de nombreuses villes centre, comme Grenoble, ont commencé à regagner la population perdue au cours des décennies précédentes.
Ce regain des villes centre s’est souvent accompagné d’un ralentissement sensible de la croissance démographique des banlieues.
Les communes périurbaines progressent toujours plus vite que les banlieues, même si, à Grenoble comme ailleurs, ces communes sont marquées par un infléchissement de leur croissance démographique.
Le schéma classique, qui veut que les jeunes ménages quittent le coeur de l’agglomération pour s’installer à la périphérie, lorsque la famille s’agrandit ou lorsqu’ils souhaitent accéder à la propriété, se poursuit.
Cette analyse axée sur l’aire urbaine, ne doit pas faire oublier que la croissance démographique se fait aussi au-delà de ses frontières.
En effet, les résultats du recensement au niveau national montrent clairement que la population augmente aux abords des aires les plus dynamiques comme la région urbaine grenobloise, élargissant la zone d’attractivité de l’agglomération.

De moins en moins d'occupants par logement
En mars 1999, la région urbaine grenobloise accueille près de 254 000 ménages, soit 33 700 ménages de plus qu’en 1990.
Le nombre de ménages augmente plus vite que le nombre d’habitants : entre 1990 et 1999, la population de la région urbaine grenobloise a augmenté de 0,7 % par an alors que dans le même temps les ménages augmentaient de 1,6% par an.
En effet, l’évolution des structures familiales et démographiques (séparations, divorces, départs des enfants, baisse de la fécondité, vieillissement de la population) conduit globalement à une diminution du nombre d’habitants par logement.
En 1999, les ménages de la région urbaine grenobloise comptent en moyenne 2,4 personnes (2,6 en 1990, 2,8 en 1982).
Comme dans toutes les villes centres qui accueillent de nombreux étudiants et de jeunes actifs, Grenoble comporte davantage de petits ménages et compte en moyenne 2 personnes par ménage.
Les ménages de l’agglomération grenobloise hors Grenoble comportent en moyenne 2,5 personnes, ceux des communes périurbaines en comptent 2,7.
Désormais, plus on s’éloigne du centre et plus la taille moyenne des ménages est élevée.
Si au début des années 80 la banlieue accueillait de plus grands ménages que les communes périurbaines,
depuis 1990 la tendance s’inverse et le recensement de 1999 montre que l’écart entre banlieues et communes
périurbaines s’est creusé.
A Grenoble, la baisse du nombre moyen d’occupants par logement est particulièrement forte. L’augmentation des
divorces et des séparations, l’autonomie des étudiants grâce à l’allocation logement ont contribué à maintenir un niveau élevé de décohabitation et les petits ménages, ainsi créés, s’installent de préférence dans la ville centre.

Un parc de logements en croissance soutenue
Le parc de logements de la région urbaine grenobloise compte en mars 1999, 283 000 logements.
Entre 1990 et 1999, le développement du parc s’est poursuivi au rythme soutenu de 1,3 % par an, ce qui représente 3 450 logements supplémentaires chaque année, soit 400 de moins qu’entre 1982 et 1990. La région grenobloise, si elle n’échappe pas au ralentissement, a connu de 1990 à 1999, un développement de l’habitat plus rapide qu’au niveau national (1 % par an), régional ou départemental (1,2 % par an).
Aujourd’hui, la région urbaine grenobloise compte environ 253 800 résidences principales dont 30 % se situent dans la ville centre, 32 % en banlieue et 38 % en secteur périurbain.
Le nombre de résidences principales s’accroît désormais plus vite que l’ensemble du parc, contrairement à ce que l’on pouvait observer au cours de la décennie précédente. La part des résidences principales dans l’ensemble du parc passant de 87,4 % des logements en 1990 à 90 % des logements en 1999.
Cette tendance est d’ailleurs beaucoup plus marquée dans la région qu’au niveau national, avec une augmentation dans la région urbaine grenobloise de 3 points et jusqu’à 5 points dans les secteurs périurbains.
Alors qu’il augmentait depuis la fin des années 70, le nombre de résidences secondaires et de logements occasionnels est en baisse quasi généralisée : il est passé de plus de 16 000 logements en 1990 à 14 000 logements en 1999 et représente aujourd’hui 5 % de l’ensemble du parc. Cette évolution est particulièrement sensible dans le Grésivaudan dans lequel le taux de résidences secondaires et de logements occasionnels recule de 4 points entre les deux recensements, à l’exception des communes de montagne qui accueillent de nombreuses résidences secondaires témoignant ainsi de la vocation touristique de notre région. Le même phénomène, mais atténué, se retrouve également dans la ville centre avec une baisse de près de deux points des résidences secondaires et de logements occasionnels.
Et il semble que pour une minorité croissante de ménages, résidences principales, secondaires ou occasionnelles soient interchangeables.
Le parc de logements dans la région urbaine grenobloise comporte en mars 1999 à peine plus de 15 000 logements vacants. Le taux de vacance, déjà peu élevé, a encore diminué passant de 6,2 % en 1990 à 5 % en 1999.
Ce recul de la vacance concerne surtout les secteurs périurbains, notamment la Bièvre et le Grésivaudan. A présent, seules quelques communes rurales et la ville centre conservent un niveau de vacance élevé. Grenoble représente près de la moitié des logements vacants de la région urbaine et conserve un taux de vacance supérieur à 8 %.
Cette faible vacance place la région urbaine grenobloise nettement en deçà des taux observés tant au niveau national (6,9%) que régional (6,5%) et pourrait être le signe d’un regain de tension sur le marché du logement.

http://www.aurg.org/ressource/publicati … note_2.pdf

Dernière modification par marco: 04-01-2007 21:29
05-01-2007 03:26
Megapolis
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1% de taux de croissance pour Nantes entre 1990 et 1999, 0,9% pour Toulouse, 0,8 pour Orléans ... ... on parle ici biensûr de valeur relative donc de ratio par rapport à la population de la ville.

Ensuite Megapolis tu parles de Rouen ou Orléans qui n'ont pas l'air de souffrir de leur proximité avec Paris. Mais là aussi ce qu'il faut préciser, c'est que la croissance élevée d'Orléans par exemple comme Rouen, concerne la ville-centre et non l'agglo ou  l'aire urbaine. Les chiffres ici ne font référence qu'à la commune centre. Donc ensuite, quand on regarde l'agglo, Orléans est en croissance mais force est deconstater que pour l'agglo de Rouen c'est une faible croissance pour ne pas dire stagnation depuis 20ans..

Quand un classement est fait en fonction du pourçentage,c'est toujours en proportion de la population jusqu'à preuve du contraire,(d'ou le nom "pour-cent") A10

Secondo je pense qu'il est préférable de parler en pourçentage de la population plutot que en progression absolu,c'est bien plus révélateur de la progression selon moi.

Donc ensuite, quand on regarde l'agglo, Orléans est en croissance mais force est deconstater que pour l'agglo de Rouen c'est une faible croissance pour ne pas dire stagnation depuis 20ans

Pour les valeurs absolues, de rappeler que Toulouse est n°1 sans conteste

OK,tu veut parler agglomération et valeur absolu et non proportionnelle.Alors dans ce cas l'agglomération qui progresse le plus est l'agglomération Parisienne sans conteste  B1 .Rien de plus normal pour une connurbation urbaine de 10 millions d'habitants.Encore une fois la progression proportionnelle est bien plus révélatrice à mon sens.Sinon on ne parleras que très rarement des petites villes.

Pour ce qui est de la progression par pourçentage,toujours est t'il que la ville centre Orléans ainsi que sont agglomération sont en forte progression.Rouen intra-muros progresse énormément meme si sont agglo. stagne c'est au profit de sont centre (et ça n'est pas rien que de densifier la ville centre au détriment de la banlieue. En plus en principe ce phénoméne doit ralentir l'étalement urbain).Quesqu'ils sont écologique ces rouannais A10 .

05-01-2007 03:35
Megapolis
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Concernant ces chiffres Megapolis, il faut relativiser et préciser.

1% de taux de croissance pour Nantes entre 1990 et 1999, 0,9% pour Toulouse, 0,8 pour Orléans ... ... on parle ici biensûr de valeur relative donc de ratio par rapport à la population de la ville.

Préciser quoi au juste?il n'y à rien à ajouter,tous est marqué:1% = "1" pour "100" (habitants)B1

05-01-2007 10:02
marco
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Megapolis a écrit:

Quand un classement est fait en fonction du pourçentage,c'est toujours en proportion de la population jusqu'à preuve du contraire,(d'ou le nom "pour-cent") A10

Sauf que dans ce classement on ne parle nul part de pourcentages, on a juste des chiffres sans unités...

Megapolis a écrit:

Préciser quoi au juste?il n'y à rien à ajouter,tous est marqué:1% = "1" pour "100" (habitants) B1

Préciser de quoi tu parles quand tu écris, c'est la ville dont "la population grossi ou progresse le plus".

Dernière modification par marco: 05-01-2007 10:08
05-01-2007 12:24
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invité01
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Megapolis a écrit:

1% de taux de croissance pour Nantes entre 1990 et 1999, 0,9% pour Toulouse, 0,8 pour Orléans ... ... on parle ici biensûr de valeur relative donc de ratio par rapport à la population de la ville.

Ensuite Megapolis tu parles de Rouen ou Orléans qui n'ont pas l'air de souffrir de leur proximité avec Paris. Mais là aussi ce qu'il faut préciser, c'est que la croissance élevée d'Orléans par exemple comme Rouen, concerne la ville-centre et non l'agglo ou  l'aire urbaine. Les chiffres ici ne font référence qu'à la commune centre. Donc ensuite, quand on regarde l'agglo, Orléans est en croissance mais force est deconstater que pour l'agglo de Rouen c'est une faible croissance pour ne pas dire stagnation depuis 20ans..

Quand un classement est fait en fonction du pourçentage,c'est toujours en proportion de la population jusqu'à preuve du contraire,(d'ou le nom "pour-cent") A10

Secondo je pense qu'il est préférable de parler en pourçentage de la population plutot que en progression absolu,c'est bien plus révélateur de la progression selon moi.

Donc ensuite, quand on regarde l'agglo, Orléans est en croissance mais force est deconstater que pour l'agglo de Rouen c'est une faible croissance pour ne pas dire stagnation depuis 20ans

Pour les valeurs absolues, de rappeler que Toulouse est n°1 sans conteste

OK,tu veut parler agglomération et valeur absolu et non proportionnelle.Alors dans ce cas l'agglomération qui progresse le plus est l'agglomération Parisienne sans conteste  B1 .Rien de plus normal pour une connurbation urbaine de 10 millions d'habitants.Encore une fois la progression proportionnelle est bien plus révélatrice à mon sens.Sinon on ne parleras que très rarement des petites villes.

Pour ce qui est de la progression par pourçentage,toujours est t'il que la ville centre Orléans ainsi que sont agglomération sont en forte progression.Rouen intra-muros progresse énormément meme si sont agglo. stagne c'est au profit de sont centre (et ça n'est pas rien que de densifier la ville centre au détriment de la banlieue. En plus en principe ce phénoméne doit ralentir l'étalement urbain).Quesqu'ils sont écologique ces rouannais A10 .

Effectivement tu as raison sur l'évolution relative qui était mentionnée.  C10

Cependant, ai je parlé de croissance absolue d'agglomération?   L'étude porte bien sur la commune centre. Et là, désolé de te contredire mais c'est bel et bien Toulouse-ville qui est la commune de France qui gagne le plus d'habitants!

06-01-2007 00:38
Megapolis
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Sauf que dans ce classement on ne parle nul part de pourcentages, on a juste des chiffres sans unités...

A Marco,elle est bien bonne celle-ci A10
A croire que Nantes à gagné 1 habitants ou que Toulouse à gagné 0,9 habitants par an A11 .

Et là, désolé de te contredire mais c'est bel et bien Toulouse-ville qui est la commune de France qui gagne le plus d'habitants!

Pour la ville centre en valeur absolu,personne n'à dit le contraire. A7

06-01-2007 00:45
Megapolis
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Donc ensuite, quand on regarde l'agglo, Orléans est en croissance mais force est deconstater que pour l'agglo de Rouen c'est une faible croissance pour ne pas dire stagnation depuis 20ans

L'étude porte bien sur la commune centre

C'est justement parceque l'étude porte sur la ville centre que je ne comprend pas pourquoi tu parle de l'agglomération de Orléans et Rouen,enfin bref.

 

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