Chicago
© Q_DC
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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62-64 rue Violet
Arthur Weidmann
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On s'éloigne un peu de la capitale pour faire un petit tour du côté de Courbevoie avec deux bâtiments, le premier un immeuble post-haussmannien et le second une maison Art nouveau.
36 boulevard de Verdun
1 boulevard Saint-Denis
Arthur Weidmann
Je voulais ajouter le 36 boulevard de Verdun à la BDD, mais je n'arrive pas à lire le prénom de l'architecte sur la façade (quelque chose (Auguste ?) MARTIN). Tu aurais une photo en bonne résolution où c'est lisible ou l'inscription est trop dégradée ?
PSS a besoin de vous pour assurer son existence et son développement futur
--> https://fr.tipeee.com/pss-archi
Je n'ai malheureusement que celle de la vue générale du bâtiment où l'inscription est visible et même avec le fichier original, c'est impossible à déchiffrer.
Je dois retourner dans le coin pour prendre quelques bâtiments en photos mais je sais pas trop quand, surtout qu'il fait moche en ce moment et que c'est pas dans ma liste de priorités. Si j'y passe et que tu n'as pas trouvé d'ici là, je penserai à regarder !
Le 24 rue de la Tourelle à Boulogne-Billancourt.
Arthur Weidmann
15, rue Gabrielle, Charenton-le-Pont.
mousquet
mousquet
mousquet
Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.
27 & 27bis quai Anatole France
Théâtre du Rond-Point
Hôtel d'Espeyran
Hôtel Le Hon
Pavillon Elysée
1 place des Saussaies
Ancien siège de Saint-Gobain.
Arthur Weidmann
L'Observatoire de Meudon.
Et l'Orangerie.
Arthur Weidmann
^ Salut, Zeus. Hier, je me suis aperçu de ça en lisant cet article de Ouest-France.
Apparemment, cette photo t'appartient.
L’intérieur du Bouillon Chartier Montparnasse | ARTHUR WEIDMANN, CC BY-SA 4.0, VIA WIKIMEDIA COMMONS
Ne les laisse pas prendre tes photos sans ton accord et sans un éventuel deal. 
Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.
Il me semble que les conditions d'utilisation creative commons choisies ici ne prévoient pas l'absence d'usage commercial, il faut simplement créditer l'auteur, ce qui est fait.
Oui, tout à fait, c'est une photo que j'ai posté sur Wikipédia via Wikimedia Commons. La grande majorité de mes photos sont sous Copyright (c'est mon métier, j'ai pas trop le choix) mais dans un souci de documentation, j'en poste quelques unes sur Wikipédia (souvent pour des vieux bâtiments, comme celles que je met ici), en autorisant donc leur utilisation commerciale car c'est une condition pour le faire. De toute façon, pour ce genre d'articles, ils ne se cassent pas la tête, ils prennent souvent la photo qui est sur Wikipédia en lien avec leur article, quelle que soit sa qualité. Ca arrive également que je retrouve certaines de mes photos pour lesquelles je n'ai pas donné d'autorisation pour un usage commercial et dans ce cas, je leur demande évidemment soit de la supprimer de leur site, soit de payer pour son utilisation.
^ Je voudrais quand même dire quelque chose d'évident ici, pour que ce soit clair.
Tu n'as pas à t'en vouloir si tu gagnes de l'argent de tes photos. C'est le fruit de ton travail, de tes efforts et c'est parfaitement normal. On imagine que tu en es conscient...
Si tu gagnes beaucoup d'argent en fin de compte, la société t'imposera avec justice, simplement parce que tu lui es pour partie redevable de ce que tu prends en photo.
C'est comme ça que les choses s'équilibrent dans une société normalement civilisée.
Mais il n'y a absolument rien de mal à gagner sa vie ou même à se faire un renom du fait de son activité et de son expérience.
C'est parfois nécessaire de le souligner.
Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.
Bien sûr, c'est plutôt dans le sens où si j'avais de quoi vivre à côté, ça ne me dérangerait pas d'autoriser librement leur utilisation. Moi, à la base, je fais ça pour partager et faire découvrir aux autres, j'avais pas du tout prévu d'en faire mon métier. Donc quand des personnes viennent me solliciter pour me dire qu'ils apprécient mon travail et qu'ils aimeraient utiliser une ou plusieurs de mes photos, c'est déjà gratifiant !
Puis aussi, même si c'est évidemment beaucoup de boulot et que y a certains aspects qui sont moins agréables que d'autres (comme dans chaque métier), c'est de manière générale pas du tout une corvée pour moi. J'ai la chance d'avoir eu l'opportunité de faire quelque chose que j'aime, tout le monde ne peut pas en dire autant, donc en ce sens je n'estime pas non plus avoir beaucoup de mérite.
^ C'est une bonne mentalité. Mais il faut que tu penses à faire de l'argent parce que t'en as besoin comme tout le monde.
C'est pas ma faute. C'est juste un outil de l'économie. L'argent sert a priori à récompenser le mérite et à échelonner les valeurs des choses en fonction des efforts qu'il a fallu fournir pour les produire, de sorte que l'on puisse se les échanger équitablement.
Sans argent, on en revient au troc primitif, ce qui est inefficace. Tous les économistes te le diront.
Bien sûr, ceux qui ont vraiment beaucoup d'oseille n'en méritent pas tant.
C'est ainsi. Du moins, pour l'instant...
Fin de cette discussion. Il est tard et ça me fatigue maintenant.
Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.
52 boulevard de Vaugirard
Arthur Weidmann
Le 32 avenue du Général-de-Gaulle à Vincennes.
Arthur Weidmann
Toujours à Vincennes et toujours dans le style Art Nouveau, le 58 avenue des Minimes.
Arthur Weidmann
ZeusUpsistos a écrit:
Toujours à Vincennes et toujours dans le style Art Nouveau, le 58 avenue des Minimes.
Résidence personnelle de l'architecte Victor Francione (1870-1928), qui l'a construite en 1905. On peut s'étonner de l'absence totale de décors sur la façade en retour !
Tous les grands projets à Nice + le suivi des permis de construire : nice2030.free.fr
monmix a écrit:
ZeusUpsistos a écrit:
Toujours à Vincennes et toujours dans le style Art Nouveau, le 58 avenue des Minimes.
Résidence personnelle de l'architecte Victor Francione (1870-1928), qui l'a construite en 1905. On peut s'étonner de l'absence totale de décors sur la façade en retour !
Peut-être qu'une ancienne rue existait à l'époque et qu'ils n'étaient pas sûrs de la fermer dans l'optique de continuer l'alignement des façades. Il a peut-être fait des ouvertures a minima en supposant que ça n'allait pas vivre longtemps. Et finalement...
Boris_F a écrit:
L'art nouveau
Paris est souvent célébrée pour l’unité de son architecture. Pourtant, loin de l’urbanisme Haussmannien, l’orée du vingtième siècle a ébréché le mythe avec l’apparition d’un style en rupture avec le passé : l’Art Nouveau. Cet article destiné, cher lecteurs, à vous donner l’envie de lever le nez lors de vos déplacements dans la capitale, est l’occasion de redonner son importance à ce qui a parfois été nommé " art nouille " de façon péjorative. L’art nouveau, dont la durée de vie est très courte (de 1895 à 1910 environ), n’est pas seulement l’expression des arts plastiques en architecture. En marge des entrées de métro archétypales - et non moins superbes - d’Hector Guimard, c’est un courant qui a contribué à jeter les bases de l’architecture moderne. Même si cet article est restreint à Paris, l’art nouveau est un mouvement d’ampleur européenne, dont les contenus sont très différents selon les figures qui l’animent.
Définir l’art nouveau, c’est en revenir à ses pères. Cette mouvance, qui entend dépoussiérer l’architecture Beaux-Arts, doit beaucoup à Eugène Viollet le Duc. Plus connu pour son activité de restaurateur que pour son travail théorique d’avant-garde, il développe une pensée rationnelle qui suppose deux principes : la franchise dans l’emploi du matériau, l’adéquation de la forme à la technique et à la fonction du bâtiment. L’art nouveau est issu de cette démarche constructive, qui souligne la destination et la structure par l’ornementation. Il est la manifestation d’une foi dans le progrès industriel par un mode de représentation inédit. De cette genèse doit naître un urbanisme d’avenir, fruit d’une architecture harmonieuse.
A ce terreau intellectuel viennent s’ajouter les influences mêlées du postimpressionnisme tel le japonisme des Nabis, ou encore les céramiques de Lalique à décor végétal. L’art nouveau s’inscrit bien dans une perspective propre à la fin du 19e siècle. Il est l’aboutissement d’une recherche sur le croisement des sciences et des arts appliqués.
Le premier exemple de ce syncrétisme est celui du Castel Béranger (voir photos) de Guimard. Projeté d’abord comme une construction néo-gothique, son auteur en fait un vrai manifeste. Bâti de 1897 à 1898, l’immeuble mélange la brique et la pierre, le fer forgé et la fonte moulée. Tout y est dessiné et prévu par Guimard ; les ornements de masques aux traits japonais, les lignes courbes des huisseries et des balcons, les fenêtres en saillies ou bow-windows. Jusqu’à une extrême finesse dans les détails des grilles de ventilation et des soupiraux. Avec cette réalisation, l’architecte reprend l’exubérance de Victor Horta à Bruxelles, et invente à Paris l’art nouveau floral.
Il est suivi sur cette voie par Jules Lavirotte qui, à cause de projets tapageurs, montre les incertitude du renouveau sur ses objectifs. Ses immeubles, aux ornements végétaux redondants, tombent dans l’excès de la décoration. Pour le Ceramic Hôtel, il utilise les briques blanches recouvertes de grès Bigot flammé représentant des plantes grimpantes. Pour surprenant qu’il soit, cet abus ornemental laisse ne parvient pas à masquer son manque d’innovation sur la structure de la construction.
Dans une ville où esthétique rime avec standardisation, l’art nouveau floral est vite rejeté par l’opinion. L’urbanisme parisien conformiste s’accommode mal de son individualité. Pourtant Guimard comme Louis Sorel ou Théo Petit sont dans une phase d’intense création. De ce goût pour le concept décliné, les édifices que l’on peut encore admirer aujourd’hui possèdent des détails magnifiques : portes ciselées, descentes de gouttière historiées... Les appartements de Guimard rue Agar (voir photo) arborent des balcons en fer forgé d’un dessin très rigoureux, variant pour chacun. Une preuve de raffinement pour des ensembles que l’on a précipitamment taxés de mauvais goût.
En véritables disciples du rationalisme, ces architectes cherchent à faire ressortir les volumes des façades par leurs motifs originaux. Ils doivent libérer les ouvertures, les baies vitrées, afin de leur donner une indépendance par rapport au reste de l’élévation. C’est déjà l’annonce des préoccupations de l’architecture moderne, essentiellement volumétrique. Les thèmes abstraits des entrées de métro réalisées de 1899 à 1903, procèdent de la même volonté. Trois modèles sont réalisés ; ouvert, couvert et fermé avec guichet de vente de billets. Malheureusement, seuls les deux premiers subsistent (voir photo 5).
Même si des décorateurs reprennent les canons art nouveau pour l’aménagement de boutiques, d’enseignes de magasins, le style est à présent largement discrédité. Louis Marnez réalise en 1900 l’agencement du restaurant " chez Maxim’s ", mais le c½ur n’y est plus. L’art nouveau floral semble être renié par ses instigateurs, qui en reviennent à des projets plus sages, gênés par leur propre création. La salle de concert Humbert de Romans que Guimard avait élevé est détruite dès 1905, dans l’indifférence générale.
A la même époque, une seconde branche de l’art nouveau s’épanouit en France. Elle propose une autre approche de l’architecture, plus cohérente mais toute aussi en rupture. Elle a absorbé les acquis du style végétal, pour ensuite le dépasser et atteindre la modernité. Pour l’heure, Axé Libre vous laisse arpenter le pavé de Paname, les regards aiguisés à la recherche de ces témoins du vingtième siècle naissant.
Gunther Ludwig
39, avenue Victor Hugo - Paris (Ch. Plumet 1912-13)
http://www.axelibre.org/images/ARTNOU01.jpg
19 rue La Fontaine - Paris 16e (H. Guimard -1911)
http://www.axelibre.org/images/ARTNOU03.jpg
Merci pour cet article richement documenté et agréable à lire.
L’Art Nouveau parisien, souvent résumé aux entrées de métro de Guimard, mérite en effet qu’on lui redonne la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture moderne. On oublie parfois que ce style, bien que très ornementé, était porteur d’une pensée rationnelle sur l’usage des matériaux et la structure.
Le Castel Béranger reste pour moi une démonstration fascinante de ce que pouvait être une synthèse entre rigueur et exubérance, entre technique et symbolisme. Il est dommage que des réalisations comme la salle Humbert de Romans aient disparu si tôt, privant Paris d’un témoignage majeur de cette effervescence créative.
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