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MAC/VAL - Le premier musée d’art contemporain en banlieue parisienne
A Vitry, les travaux de construction du futur MAC/VAL, musée d’art contemporain du Val-de-Marne, viennent de s’achever. Son ouverture au public est donc prévue pour le 18 novembre prochain, annonce le musée dans un communiqué. [...]
http://www.cyberarchi.com/actus&dos … ticle=4224
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Photo du chantier de mai 2004
http://www.crdp.ac-creteil.fr/artecole/ … antier.htm
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C'est pas mal ce projet en banlieue, ça devrais redynamisée ce secteur...
20 minutes, 16/11/2005
Un nouveau musée à Vitry
Mercredi 16 novembre 2005
Le MAC-VAL, « premier musée national d’art contemporain en banlieue parisienne » a été inauguré hier soir à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Dans un bâtiment neuf dessiné par l’architecte Jacques Ripault, le MAC-VAL proposera 4 000 m2 d’exposition. [...]
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LE MONITEUR 16-11-2005 a écrit:
Un musée d'art contemporain ouvre ses portes en banlieue parisienne
Toutes les banlieues ne sont pas en flammes. A Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, l’événement est culturel avec l’ouverture du musée d’art contemporain MAC-VAL. [...]
Margot Guislain
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=2
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AFP
20 novembre, 19h34
Donnedieu de Vabres au musée d'art contemporain du Val-de-Marne
Le ministre de la Culture et de la communication Renaud Donnedieu de Vabres a visité dimanche en fin d'après-midi le nouveau musée d'art contemporain du Val-de-Marne, le MAC/VAL, le qualifiant de "lieu exceptionnel par son architecture, les oeuvres présentées, et la population qui le visite". [...]
Interrogé par la presse à l'issue de la visite, le ministre a déclaré qu'il "était important que l'art soit présent partout en France notamment dans les quartiers, car il véhicule des valeurs de liberté et de respect". [...]
Visitez mon blog et mon album photos
"était important que l'art soit présent partout en France notamment dans les quartiers, car il véhicule des valeurs de liberté et de respect".
véhicule des valeurs de libertés et de respect... quelle conneries ! ah ces hommes politiques alors !
je vois pas en quoi un musée (ou bien ce qu'il contient) véhicule des valeurs de respect !
Le Mac/Val de Vitry a déjà marqué son territoire
20 Minutes | édition du 01.12.06
Le premier et unique musée d'art contemporain implanté en banlieue fête son premier anniversaire ce week-end en ouvrant ses portes gratuitement. Directrice du Mac/Val de Vitry-sur-Seine, Alexia Fabre se réjouit que 70 % des 136 000 visiteurs attirés cette année soit des Val-de-Marnais : « On m'avait présenté une projection compliquée avec des racines et des fractions qui envisageait 100 000 visiteurs. Nous sommes très heureux de l'avoir dépassée. » [...]
B. Chapon
http://www.20minutes.fr/articles/2006/1 … itoire.php
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L’art passe le périph
Des poussettes, des enfants qui jouent entre les œuvres, les voisins… Ludique et vivant, le musée d’Art contemporain du Val-de-Marne a su, en un an à peine, trouver son public.
Soirée de vernissage au MAC/VAL, musée d’Art contemporain du Val-de-Marne. Des têtes poivre et sel, de jeunes parents avec enfants, des artistes de Vitry, des enseignants, des employés municipaux et du département, un groupe d’étudiants en art venu de Bourges... L’assemblée ne ressemble guère à celle des vernissages parisiens, chasse gardée du petit monde de l’art contemporain. Deux dames à mise en plis interrogent du regard une œuvre en néon. Membre d’une association de locataires, l’une d’elles a reçu à ce titre une invitation au vernissage de la troisième exposition temporaire du musée, « Zones de productivités concertées ». Malgré le titre abscons, elle est venue, mais « pas toute seule, car ce n’est pas trop mon truc. Il faut goûter à tout, alors j’ai proposé à une amie de m’accompagner, et ensuite nous irons boire un verre au restaurant ».
Presque un an après son ouverture, le MAC/VAL, premier musée d’Art contemporain installé en banlieue, semble avoir trouver sa place dans un environnement inhabituel et toucher un public au-delà des seuls férus d’art contemporain. C’est-à-dire s’affirmer comme un moteur de la vie culturelle locale, à l’inverse de ces théâtres créés en banlieue qui drainent un auditoire majoritairement parisien. Différence de taille, l’irruption du MAC/VAL à Vitry est l’aboutissement d’une politique départementale dont on ne peut, au-delà du débat sur la légitimité d’un tel musée, que saluer la continuité.
L’art accessible à tous, l’utopie aux couleurs du communisme ne sont toujours pas mortes de ce côté-là de la petite ceinture ! En 1982, suite aux lois de décentralisation, un fonds départemental d’art contemporain est créé dans le Val-de-Marne. En 1990, l’idée d’un musée pour abriter et rendre visible aux yeux de tous cette collection est entérinée. Une longue gestation suit, qui aboutit en 2006 à l’ouverture tambour battant de ce lieu étonnant. A deux pas des cités, le défi n’est pas sans risque. Raison de plus pour se donner les moyens de sa politique : fer de lance du musée, le service des publics compte huit salariés — alors qu’il n’y a personne par exemple, à Paris, à la Maison rouge comme à la Fondation Cartier. Huit personnes qui se sont lancées dans un travail de terrain un an et demi avant l’ouverture. Résultat : le public est venu avec beaucoup de curiosité et de bienveillance. Premier bilan chiffré : 125 000 visiteurs la première année (contre une prévision aux alentours de 80 000) avec parmi eux une proportion de 70 % de visiteurs individuels et 72 % de résidents du Val-de-Marne.
« Vous avez pensé à prendre votre parapluie ? » Le ciel s’obscurcit et les éclairs crépitent sur les deux écrans vidéo disposés en angle. Devant L’Orage, installation d’Ange Leccia, un agent d’accueil, treillis et bonnet de laine, discute sur le ton de l’humour avec une jeune illustratrice venue de Paris. L’équipe d’accueil, composée d’agents du département ou de jeunes recrutés via l’ANPE locale, se veut d’un genre nouveau. Plus de surveillants aboyant à la moindre incartade mais des personnes avenantes que l’on a formées à engager, avec leurs mots, la conversation avec le public autour des œuvres. En cet après-midi de semaine, les salles sont clairsemées. Un calme qu’apprécie une étudiante en histoire de l’art et un artiste parisien, qui goûtent l’aspect original de la collection. Point de vue partagé par ce chercheur en sciences et graveur amateurqui se réjouit de trouver ici les représentants de l’art français depuis les années 50, spécificité notable de la collection du musée. Constituée au départ par Raoul-Jean Moulin (critique à L’Humanité et essayiste d’art), celle-ci privilégie au départ la peinture : Alfred Manessier, Pierre Soulages, Olivier Debré, mais aussi les membres du groupe Support-Surface avec des œuvres de Simon Hantaï et Claude Viallat, les artistes de la « figuration narrative » comme Bernard Rancillac, Hervé Télémaque ou Erró, et les « nouveaux réalistes » avec Arman ou César. Loin d’épouser une supposée ligne du parti (aucune œuvre d’André Fougeron, dûment estampillé « faucille et marteau »), la collection reflète davantage les choix d’un homme. Afin d’offrir un panorama de l’art en France depuis 1950, la conservatrice, Alexia Fabre, en poste depuis 1998, a pris soin de combler les manques évidents (Daniel Buren, François Morellet, Jean-Pierre Raynaud), d’ouvrir vers d’autres médias – photo, vidéo, installation – et de lancer une politique d’acquisition centrée sur l’art contemporain (Gilles Barbier, Malachi Farrell, Tatiana Trouvé).
Brouhaha soudain autour du Pénétrable de Jeff Soto, l’une des œuvres phares du musée. Une horde d’enfants de maternelle surgie de nulle part s’ébroue gaiement dans la vaste forêt de tubules de plastique jaune, rebaptisée les « spaghettis bolognaise ». La médiatrice recentre la petite troupe sur les sensations, les jeux optiques suscités par l’artiste vénézuélien. Du mardi au vendredi, les groupes scolaires défilent en nombre, formant ces jours-là le public majoritaire. La proximité, la gratuité, la qualité des visites sont autant d’arguments décisifs qui orientent vers le musée. « Pour une première initiation, c’est parfait. Pas besoin d’aller à Beaubourg », glisse un professeur de collège en art plastique. De fait, les propositions abondent en direction des écoles, collèges, lycées et associations en tout genre. Des services gratuits pour la plupart qui, conformément à l’esprit du lieu, offrent différents moyens de « s’emparer de l’art », du parcours didactique jusqu’à des approches plus expérimentales, telle une visite sonore au rythme d’une partition originale.
« J’habite cette tour, au 25e étage, depuis trente ans », confie un retraité, reconnaissant son immeuble métamorphosé par les manipulations numériques d’Alain Bublex dans l’œuvre Plug-in-Vitry. « Je ne suis pas un fana d’art, mais je suis venu à chaque expo, par curiosité. J’ai beaucoup aimé Monory, par contre celle-là est trop conceptuelle, il n’y a pas assez d’émotion. Mais par exemple, le Dubuffet qu’ils ont installé sur le rond-point, au début, je le trouvais affreux et aujourd’hui, je le trouve presque beau ! »
Un prix municipal de peinture depuis 1969, une collection, une galerie ouverte il y a vingt-cinq ans et une politique de commande publique : la municipalité communiste de Vitry, parmi les derniers bastions du Parti, a toujours misé sur l’art vivant. « Le MAC/VAL ? c’est notre petit bijou », s’enthousiasme Hayat, 23 ans, Vitriote, employée à l’accueil, heureuse de constater que les visiteurs se plaignent plus de l’absence de signalisation dans la ville et de parking (à venir) que de la légitimité des œuvres présentées. En ce dimanche, le hall, vaste et lumineux, s’anime d’un va-et-vient permanent. Une petite fille joue au chien qui aboie tandis que sa maman extirpe du vestiaire un tricycle mauve. Sac à dos et collant noir, un cycliste au pas sportif entre et ressort, curieux de connaître la programmation du musée. La fréquentation, de 200 à 300 visiteurs par jour en semaine, oscille le week-end entre 300 et 600, et jusqu’à 800 lorsque c’est gratuit, le premier dimanche du mois. Dans les salles, les poussettes se croisent. La visite en famille domine. Trois dames, le nez sur les collages d’Erró, cherchent à identifier la provenance des images. Au café, un couple de Parisiens termine le goûter des enfants. « On a envie de revenir. Les filles ont été actives et tout le monde y trouve son compte. Cela sort de l’idée que l’art contemporain, c’est du “bullshit” (1). » Tout près, une dame à chignon roux sirote un thé. Ce chef d’entreprise d’Alfortville en est à sa troisième visite. « Ce musée, c’est une bénédiction. J’ai quitté l’école à 14 ans et je n’ai pas eu accès à la culture par mes parents. J’aurais bien aimé rencontrer un lieu pareil quand j’étais enfant. » .
Le Parisien - 23/10/2015
Le musée d’art contemporain du département fête ses dix ans
La légende le raconte, ses détracteurs le démentent mais les photos d’archives le prouvent. Il y a dix ans, quand le MAC/Val a ouvert, il a fallu faire la queue sur des centaines de mètres pour espérer y entrer. Une décennie plus tard, en milieu de semaine on y entre libre comme l’air, mais c’est bien ce que ses fondateurs espéraient.
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