Publicité
Dans le métro ces jours-ci, en 4/3, d'immenses affiches futuristes avec le nom "Grand Paris". En plus, c'est un évènement culturel proche de l'underground, qui pourrait bénéficier d'un écho international.
Comme quoi, l'espoir :
- de voir l'idée d'un Grand Paris faire sa place dans les esprits,
- de voir Paris moderniser son image à l'international,
... n'est pas mort !
(si quelqu'un peut montrer ça aux grincheux de SSC... )
http://www.parisnightlife.fr/en/news/we … tival-2014
Le côté futuriste est plus prégnant ici : http://www.weatherfestival.fr/
ActuaLitté - 01/06/2014
Les phares du grand Paris
S’approprier le concept abstrait du Grand Paris en délimitant symboliquement ce périmètre en pleine évolution. C’est l’ambition poétique des « Phares », projet prospectif et réaliste imaginé par ces deux frères architectes, Julien Gervais & Philippe Gervais. Dix-sept phares, aujourd’hui, peut-être beaucoup plus demain, comme autant d’échos au halo de la Tour Eiffel qui ne suffit plus à éclairer seule le Grand Paris. Une constellation lumineuse la nuit, culturelle ou sociale le jour, les phares abritant les uns une guinguette, les autres un musée éphémère ou tout autre lieu participant à l’émergence de ce nouveau territoire.
Publicité
La Tribune - 09/06/2014
Le Grand Paris aura besoin aussi de "boulevards civilisés"
Oui, il est possible de remplacer les autoroutes urbaines par des boulevards civilisés : New York, San Francisco, Séoul l'ont fait. Pourquoi pas le Grand Paris ? Rencontre avec Paul Lecroart, auteur d'un rapport pour l'IAU, qui décrypte ces trois exemples qui pourraient inspirer la métropole parisienne.
Merci pour l'article.
Indépendamment de savoir s'il faut remplacer les autoroute par de tels axes, je dirais qu'il manque souvent un intermédiaire entre les autoroutes efficaces mais rares et les axes des centre ville lents et générateurs de nuisance.
Un type d'axe ressemblant aux anciennes nationales, capacitaires mais pas forcément très rapide, avec des feux à certains endroits : cela permet d'écouler du trafic sans couper des villes en deux ni stériliser des hectares des terrains. Cela permet aussi d'accueillir des TCSP.
A ce propos, il sera intéressant de voir ce que donnera l'avenue du Parisis : projet de boulevard "urbain" sur une ancienne emprise de projet autoroutier (le BIP).
Voilà, c'est le BIP ou le contournement sud de l'aéroport d'Orly : des 2 voies ou des 2*2 voies limitées à 50 ou 70 avec des trottoirs et des ronds-points.
driving down your freeways …
^^Je trouve ça stupide de gâcher une emprise autoroutière pour céder à la mode écolo-bobo. Déjà que y a pas beaucoup de place en région parisienne.
@brisa
J'aurais dit l'inverse : une emprise ayant miraculeusement échappé à la mode bagnolo-béate des années 70-80.
^^Va dire ça aux gens coincés le matin dans les embouteillages. Y a une raison pour laquelle on a créé les autoroutes avec échangeurs au lieu d'en rester aux simples routes avec carrefours ou rond-points. A Toulouse tout le monde regrette que l'autoroute Arc-en-Ciel (D980) n'ait pas été achevée et se termine en simple boulevard urbain avec rond-points, et à Paris on veut transformer un projet autoroutier utile en simple boulevard urbain avec rond-point. Très logique !
Le problème de la région parisienne, c'est qu'on n'a pas assez d'autoroutes (et de transports ferrés lourds) pour le nombre d'habitant. C'est pour ça qu'on a tant d'embouteillages. Il n'y a qu'à regarder une carte pour voir le nombre d'autoroutes à Madrid, qui a pourtant 2 fois moins d'habitants que la région parisienne. Ça ne fait pas de sens qu'une ville deux fois plus peuplée ait moins d'autoroutes. On devait boucler la Francilienne à l'ouest, on en parlait dans les années 2000, et puis rien, le lobby écolo à la région a complètement enterré ce projet important (et tant d'autres).
^^ Va dire ça aux gens qui habitent le long de cette future BIP : moi je comprend très bien qu'il ne veuille pas attirer du trafic de transit A1<->A15 sous leur fenêtre.
Hors si l'on fait une voie rapide sous prétexte de ne pas "gâcher les emprises" , l'infra attirera une tel trafic qu'elle s'engorgera d'elle-même.
Une route relativement lente (carrefours à plat) mais capacitaire devrait éviter ce genre de situation en n'attirant pas le transit d'agglomération, tout en permettant l'insertion d'une T.C.S.P.
Quant à la comparais avec Madrid, on aurait aussi pu comparer avec Berlin ou Londres et là c'est moins évident.
Brisa a écrit:
^^Va dire ça aux gens coincés le matin dans les embouteillages. Y a une raison pour laquelle on a créé les autoroutes avec échangeurs au lieu d'en rester aux simples routes avec carrefours ou rond-points.
Il y aura toujours des bouchons de toute façon, avec une 2 voies à rond-point ou avec une autoroute à 2*4 voies (exemple = l'A15). Seulement la route à 2 voies avec ronds-points coûte bien-bien moins cher à construire et à entretenir. Si cette route commence à bouchonner, qu'on investisse dans des transports en commun au lieu de perdre énormément d'argent dans une autoroute.
driving down your freeways …
xouxo a écrit:
^^ Va dire ça aux gens qui habitent le long de cette future BIP
S'ils ont acheté/loué en bordure d'une emprise autoroutière, ils l'ont fait en toute connaissance de cause je pense. C'est un peu facile de profiter de prix d'achat/loyers moins élevés parce qu'on est en bordure d'emprise autoroutière, et après ne pas vouloir que l'autoroute se fasse ! C'est un peu comme ces gens qui vont acheter en bordure d'un aéroport parce que c'est moins cher, et qui après veulent qu'on réduise le nombre d'avions, voire carrément qu'on ferme l'aéroport (Orly).
xouxo a écrit:
l'infra attirera une tel trafic qu'elle s'engorgera d'elle-même.
Oui, je connais l'argument classique des écolos. A ce compte là il ne fallait construire aucune autoroute urbaine. Est-ce que ça aurait été mieux ? Permets-moi d'en douter.
xouxo a écrit:
Une route relativement lente (carrefours à plat) mais capacitaire devrait éviter ce genre de situation en n'attirant pas le transit d'agglomération
J'en doute aussi, vu qu'il n'y a pas vraiment d'autres alternative à cet axe dans ce coin de la banlieue.
Berlin a 3 fois moins d'habitants que Paris, et un réseau autoroutier plutôt bien dimensionné pour la taille de la population (et la faible densité de l'agglo).
Quant à Londres, elle a beaucoup plus de lignes de réseau ferré lourd que Paris. D'autre part l'emploi à Londres est beaucoup plus concentré au centre qu'à Paris, parce qu'à Paris on a choisi de muséifier le centre au lieu d'y faire un quartier d'affaire central de tours comme dans les villes américaine, japonaises, etc. Donc au lieu d'avoir des flux essentiellement de la périphérie vers le centre comme à Londres, ce qui se gère bien avec un raison de transports en commun en étoile, nous on a plein de flux de périphérie à périphérie, ce qui est très difficile à gérer avec un réseau de transport en commun (le Grand Paris Express n'améliorera franchement la situation qu'à la marge).
Ensuite Londres dispose d'une infrastructure autoroutière de 1ère classe qui s'appelle la M25, et qui évite les flux routiers entrants dans l'agglomération, ce que nous n'avons malheureusement pas à Paris, puisqu'on a construit le Périphérique beaucoup trop près du centre, et qu'on a été incapable de faire l'équivalent de la M25 (la Francilienne a été faite au rabais, et est incomplète en plus).
djakk a écrit:
Il y aura toujours des bouchons de toute façon, avec une 2 voies à rond-point ou avec une autoroute à 2*4 voies (exemple = l'A15).
Je suis d'accord qu'il y aura autant de bouchons avec un BIP en 2*4 voies autoroutières. Ce n'est pas une seule infrastructure, surtout plutôt petite comme celle là, qui peut résoudre le problème de la congestion du trafic en Île-de-France. Ce qu'il faudrait c'est beaucoup plus d'autoroutes urbaines, et si possible bien intégrées (Barcelone les construit souvent en semi-souterrain, on ne les voit quasiment pas de la surface).
On ne me fera pas croire que si l'on double le nombre de km d'autoroutes dans l'agglomération parisienne, les bouchons ne vont pas diminuer au prétexte que les infras attirent le trafic. C'est vrai dans une certaine limite, mais pas au-delà d'une certaine limite. On le voit bien à Montréal où le nombre de km d'autoroutes par habitant est si élevé que ça a quand même permis de bien décongestionner la circulation.
Donc ce que je critique c'est bien plus que ce BIP, qui à lui seul ne changerait effectivement pas grand chose aux bouchons, mais c'est la logique malthusienne qui est derrière et qui empêche d'adapter le réseau routier de l'agglomération parisienne à la taille de sa population et à sa densité.
Brisa a écrit:
mais c'est la logique malthusienne qui est derrière et qui empêche d'adapter le réseau routier de l'agglomération parisienne à la taille de sa population et à sa densité.
Tu peux comparer les environs de l'aéroport Charles de Gaulle et les Champs-Élysées à Paris :
les Champs-Élysées : un réseau dense de rues limitées à 50km/h, avec carrefours à feux ; on y accède grâce à une 2*2 voies le long de la Seine + une 2*4 voies (le périphérique)
l'aéroport Charles de Gaulle : un réseau routier interne composé essentiellement de bretelles d'autoroutes, très peu de carrefours à niveau ; en radiale : une 4*3 voies (l'A1) et une 2*2 voies parallèle à seulement 2km (la D317), et la N2 ; en rocade : la Francilienne avec son projet de prolongement au nord-est de l'aéroport + un projet de 2*2 voies vers Meaux ; la D170 entre Villepinte et Gonesse en cours de prolongement vers Stains.
Je dirais que le secteur des Champs-Élysées est plus fluide en voiture et moins cher à construire et à entretenir. Et malgré les projets de nouvelles autoroutes autour de l'aéroport Charles de Gaulle, les bouchons ne diminueront pas.
driving down your freeways …
Une tribune au propos intéressant (la planification à partir de rien ne sert à rien), mais dont la conclusion me parait suspecte. En gros, il ne faut pas développer la Cité Descartes pour éviter de faire de la concurrence au Val de Fontenay, alors que les projets n'ont rien à voir : d'un côté un campus scientifique tourné sur le Génie Urbain et l'environnement et de l'autre un quartier d'affaire tourné vers la finance et l'assurance.
Les Echos - 19/06/2014
Grand Paris : en finir avec la planification économique
Les principaux projets économiques du Grand Paris de Christian Blanc, répartis entre sept clusters, reposent sur une vision technocratique du développement économique, qui considère que ce dernier se décrète par l’intermédiaire de l’État, bien que son auteur s’en défende dans les pages de son ouvrage. Or, sur le terrain, les choses ne fonctionnent pas de cette manière, comme le montre le contre-exemple du Val de Fontenay.
Dans le cadre d’un aménagement harmonieux de la région Île-de-France, la réduction de la fracture est/ouest sur le plan de l’emploi fait partie des principaux objectifs des pouvoirs publics depuis plusieurs décennies, qui se traduit par la mise en place de politiques visant à créer de nouveaux pôles de centralités dans la partie orientale de la métropole parisienne pour contrebalancer partiellement la suprématie écrasante de l’Ouest parisien.
La Tribune - 27/06/2014
Grand Paris, CDG Express: derniers espoirs pour relancer l'attractivité française
Le réseau de transport du Grand Paris et le train Express reliant Paris Centre à l'Aéroport de Roissy Charles de Gaulle sont sur de bons rails. Et Jean-Paul Huchon (Ile-de-France), Augustin de Romanet (Aéroports de Paris) et Bruno Cavagné (FNTP) s'en réjouissent...
DirectMatin - 04/07/2014
Patrick Devedjian : "La banlieue a un bel avenir"
Malgré la réforme territoriale, comment voyez-vous le territoire des Hauts-de-Seine dans 50 ans ?
Je le vois ressemblant de plus en plus à Paris, tout en évitant l’erreur commise par la capitale : nous, nous sauvegardons un maximum d’espaces verts. Le fond du problème est que la banlieue, et au premier chef les Hauts-de-Seine, s’est constituée avec une population que Paris rejetait.
On mettait en banlieue les équipements au rabais qui gênaient Paris, comme les dépôts de bus, les usines d’incinérations d’ordures ménagères les dépôts de pavés, etc….
Tout l’effort de la banlieue a été de combler ce handicap. Nous espérons que la possibilité d’y vivre et d’y travailler en même temps, avec des déplacements facilités, nous donnera un véritable avantage sur la capitale.
Je pense que l’économie est destinée à fuir Paris, qui va devenir de plus en plus une ville musée avec des espaces piétonnisés et rendus inaccessibles. Il y a un bel avenir pour la banlieue, dont les Hauts-de-Seine représentent la meilleure réussite, berceau d’une mixité sociale qui a fait son succès.
Je pense que l’économie est destinée à fuir Paris, qui va devenir de plus en plus une ville musée avec des espaces piétonnisés et rendus inaccessibles.
Y m'énerve
Édit : je m'explique : une zone piétonne c'est comme un centre commercial à ciel ouvert. On ne se plaint pas de ne pas pouvoir circuler en voiture dans les allées d'un centre commercial de périphérie, on se gare dans le parking prévu puis on marche 3 minutes = c'est la même chose qu'un centre ville en zone piétonne
driving down your freeways …
Le Monde - 09/07/2014
Valls lance son « Grand projet métropolitain » à Paris
Le développement des transports s'accompagnera d'un « plan de mobilisation de la construction qui sera arrêté avant la fin de l'année », a indiqué, mercredi, M.Valls. Ce plan portera sur 20 sites stratégiques sur lesquels l'Etat prendra des dispositions pour que les chantiers démarrent.
Cinq d'entre eux seront identifiés lors d'un comité interministériel consacré au Grand Paris qui se tiendra « début octobre », a-t-il annoncé.
L'intégralité de la communication du Premier Ministre. 'Pas grand chose de plus par rapport aux articles : http://94.citoyens.com/2014/manuel-vall … -2014.html
Une exposition sur les fantasmes parisiens de Schuiten, à la Cité de l'Architecture...
SortirAParis - 18/08/2014
Revoir Paris, l'exposition à la Cité de l'Architecture
La Cité de l'architecture propose une carte blanche à François Schuiten et Benoît Peeters, du 20 novembre 2014 au 9 mars 2015. Intitulée Revoir Paris, cette installation nous révèle les projets les plus fous, les représentations les plus utopiques de la ville lumière.
Excellent article américain signalé par Minato Ku sur SSC :
Foreign Policy - 25/08/2014
How to Save a City From Itself
Nearly a decade after France's suburbs burned for weeks, Paris has an ambitious plan to reinvent itself to rescue its crumbling outskirts. Color the banlieues skeptical.
^^Que Brisa lui avait signalé.
Que deviendrait on sans toi brisa???
Reçu ce matin la pravda le journal de propagande d'information du conseil général du Val de Marne.
50 pages pour expliquer pourquoi il faut absolument conserver ce département sinon, c'est l'enfer, la fin du monde, etc, etc.
Avec comme exemple, des trucs indispensables à la vie de tous les habitants, comme le Festival de Marne (série de concerts de variété subventionnés par le CG94) : "attention, si on supprime le département, vous ne pourrez plus écouter de musique".
Sans compter les affiches énormes "le département, j'y tiens" sur tous les bâtiments qui dépendent du CG94.
Tout cette campagne est financé par nos impôts, bien sûr.
Publicité