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ENVIRONNEMENT
Une « trame verte » le long de la Seine
A la question « souhaitez-vous des grands projets ? » dans les Hauts-de-Seine, posée dans le cadre du questionnaire envoyé à la population, les habitants ont répondu oui, soulignant au passage leur préoccupation « massive » pour l'environnement. [...] D'où l'idée de réaliser, d'ici à dix ans, une grande « trame verte » ouverte notamment aux piétons et aux cyclistes le long des trente-neuf kilomètres de la Seine.
Des aménagements ont déjà été réalisés sur certaines portions, comme entre Rueil et Nanterre, mais le département compte désormais relier entre elles toutes les villes du département bordées par le fleuve. [...]
Le Parisien , jeudi 20 janvier 2005
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Paris publie sa carte du bruit (y compris nocturne) :
http://www.paris.fr/fr/environnement/br … efault.ASP
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Rapport du conseil des ministres 19/01/2005
Le ministre délégué à la recherche a présenté une communication, préparée conjointement avec le ministre de l’écologie et du développement durable, relative à la conférence scientifique internationale de Paris sur la biodiversité.
La préservation de la biodiversité est essentielle pour le maintien de l’équilibre des milieux naturels. Nos concitoyens y portent un intérêt constant et la France est un des pays les plus riches en matière de biodiversité, notamment dans les départements et les territoires d’outre-mer.
La France organise à Paris, du 24 au 28 janvier prochain, une conférence scientifique internationale dont le thème est « Biodiversité : science et gouvernance ». Cette conférence s’inscrit dans le prolongement des positions prises par le Président de la République au sommet du développement durable de Johannesburg en septembre 2002.
Cette conférence constitue un grand événement mondial réunissant des personnalités scientifiques, politiques, économiques et sociales de premier plan. Elle a pour objet de renforcer la prise de conscience des acteurs et de donner un nouvel élan à la préservation de la biodiversité.
La protection de la biodiversité doit s’appuyer sur un meilleur partage et une meilleure diffusion des connaissances scientifiques. La conférence permettra à la communauté scientifique internationale réunie à Paris d'échanger ses expériences et de mieux organiser l’expertise.
A l'occasion de cette conférence, la France présentera les programmes de recherche en matière de biodiversité qu’elle entend développer dès 2005. Ces programmes poursuivront les objectifs suivants : développer les connaissances, l’observation et le suivi de la biodiversité, éclairer les décisions publiques dans les domaines de l'agriculture, de la santé et de la gestion forestière et développer la connaissance du fonctionnement des écosystèmes tropicaux et d'outre-mer.
Par ailleurs, le Gouvernement rendra publics, en mars 2005, les plans d’action de la stratégie nationale pour la biodiversité.
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AFP
25 janvier, 18h42
La qualité de l'air en Ile-de-France plutôt bonne en 2004
La qualité de l'air de Paris et de l'Ile-de-France était plutôt bonne en 2004, en grande partie en raison des conditions météorologiques favorables à la dispersion des polluants, selon un bilan d'Airparif obtenu mardi par l'AFP.
A Paris en 2004, il n'y a eu que deux jours d'information ou d'alerte, l'un sur l'ozone et l'autre sur le dioxyde d'azote, contre respectivement 13 jours pour l'ozone et 6 jours pour le dioxyde d'azote en 2003, année caniculaire particulièrement polluée. En 2002, il y avait eu 3 jours pour l'ozone et 1 jour pour le dioxyde d'azote. [...]
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Le Parisien, 4/02/2005
6 000 sites à « risques » à Paris
ILS SONT 41 inspecteurs du service technique interdépartemental d'inspection des installations classées (Stiiic) à faire le tour des 6 000 sites « à risque », dont 250 centres, usines qui nécessitent une autorisation préalable pour fonctionner. « Malgré ce nombre d'installations classées, Paris est une ville bien protégée, affirme François Du Fou de Kerdaniel, responsable du service technique d'inspection de la préfecture de police. Nous multiplions les contrôles.
Les vieilles installations ont disparu et nous profitons de l'amélioration des systèmes de surveillance. » Créé en 1863, avec l'industrialisation de la capitale, ce service surveille désormais des lieux d'un nouveau genre [...]
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AFP
13 février, 14h17
Rome et des grandes cités bannissent la voiture pour faire chuter la pollution
par Nicole MARTICHE
Rome et sept grandes villes du Nord de l'Italie ont été livrées aux piétons dimanche pour une nouvelle journée sans aucune circulation afin de diminuer la pollution atmosphérique, un problème qui gangrène les cités de la péninsule.
La capitale a donné l'exemple, comme au début janvier et comme elle le refera dans trois semaines, le 6 mars, une nouvelle interdiction "complète" des voitures, motos et autres scooters étant déjà décrétée.
Enfants, parents, jeunes et touristes ont arpenté les forums impériaux, les abords du Colisée ou la place Saint-Pierre, baignés de soleil.
Ils ont aussi goûté aux joies de la bicyclette sur le pavé du centre et dans les quartiers périphériques puisque l'interdiction des véhicules à moteur allait jusqu'au périphérique.
En outre, les dérogations étaient très peu nombreuses contrairement à d'autres occasions et étaient limitées aux transports d'urgence (ambulances, médecins), enterrements et mariages.
En dépit de leur réputation, les Romains ont observé avec beaucoup de discipline ce blocus.
Avant son début officiel à 10h00 GMT pour huit heures, peu de voitures particulières circulaient et les rues étaient dégagées pour les bus, dont le service avait été augmenté tout comme celui du métro.
Dans le Nord, Mantoue, Cremone, Bologne, Ferrare, Parme, Pavie et Ravenne étaient logées à la même enseigne, selon des horaires fixés par chaque mairie.
A Turin, où la circulation est alternée depuis plusieurs jours, le maire Sergio Chiamparino a menacé de mesures "plus drastiques pour combattre le smog", parlant de plusieurs jours d'arrêt total si l'alternance n'est pas efficace.
Milan, la capitale économique, passe aussi à la circulation alternée mardi prochain, ainsi que Brescia, Bergame et Côme.
La pollution urbaine est un problème récurrent en Italie mais il est devenu aigu et le gouvernement italien est montré du doigt par la commission européenne pour ne pas avoir pris de mesures suffisamment efficaces depuis plusieurs années.
Certaines villes comme Bologne sont même menacées d'amendes salées par Bruxelles pour n'avoir pas fait baisser le taux de pollution en dessous d'un certain seuil.
Le ministre de l'Environnement, Altero Matteoli, et les maires des grandes villes se critiquent mutuellement et se renvoient la responsabilité des mesures à prendre, surtout qu'elles coûtent cher.
M. Matteoli a indiqué disposer d'une enveloppe de 100 millions d'euros pour des mesures immédiates, qui ne vont pas résoudre "du jour au lendemain le problème du smog" mais peuvent être un début. Il discutera de l'affectation de cette somme dès le 18 février avec l'association des maires italiens (Anci).
Il préconise "des mesures incitatives pour acquérir des scooters non polluants". Par exemple, un scooter coûtant en moyenne 2.000 euros, un citoyen pourrait l'acheter pour 1.500 euros et l'entreprise productrice se ferait rembourser la différence par le ministère de l'Environnement".
Il aimerait aussi conclure un accord avec Fiat afin de promouvoir la construction d'autobus fonctionnant au méthane car "un vieil autobus pollue comme 100 voitures".
Le ministre déplore que sur les 32 millions de voitures circulant en Italie - pour 56 millions d'habitants - le nombre des autos vieilles et très polluantes "soit très élevé".
Plusieurs maires de grandes villes, dont l'association est dirigée par le maire de Florence, Leonardo Dominici, pencheraient pour une solution sur "le modèle de Londres" où il faut un ticket pour circuler dans le centre ville.
A Rome, la circulation dans le centre ville est soumise à un permis payant, assez onéreux mais jugé plus équitable qu'à Londres par le maire Walter Veltroni. Le problème de la pollution n'en est pas réglé pour autant.
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Le Monde, 12/02/2005
Elus et professionnels des transports enterrent la "journée sans voiture"
LE MONDE | 11.02.05 | 14h22
Instaurée en 1998 par Dominique Voynet, alors ministre (Verts) de l'environnement, la manifestation s'est essoufflée. Les maires, très souvent engagés dans de grands travaux d'amélioration de la circulation, veulent lui substituer des actions de promotion des transports collectifs.
La 8e édition de la "journée sans voiture" n'aura sans doute pas lieu. Cette éventualité a été évoquée avec insistance à Paris, mercredi 9 février, lors de la signature du protocole d'accord pour le développement d'une mobilité durable, entre les élus du Groupement des autorités responsables de transport (GART) et les professionnels de l'Union des transports publics (UTP). En renonçant à organiser cette année, dans sa forme actuelle, cette journée symbolique, les acteurs du transport collectif veulent donner un signe. Leur priorité, expliquent-ils, est de relancer "une véritable dynamique du transport collectif". "Il nous faut réfléchir, désormais, à la requalification de la semaine des transports publics", indique Michel Cornil, président de l'UTP.[...]
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Le Parisien, 17/02/2005
Air pollué à l'Hôtel de Ville ?
Environnement
APRÈS le plan local d'urbanisme (PLU) qui avait donné lieu à un bras de fer au sein de la majorité municipale entre l'exécutif et les Verts, un autre plan, celui de protection de l'atmosphère (PPA), pourrait provoquer une nouvelle crise. Le PPA, c'est ce document élaboré par la Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (Diren) pour rendre l'air plus sein d'ici à 2010. Le projet est actuellement soumis aux communes d'Ile-de-France pour qu'elles donnent leur avis sur les mesures proposées par la Diren pour réduire les émissions de pollution.
[...]
Marie-Anne Gairaud
Le Parisien , jeudi 17 février 2005
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AFP
16 février, 19h38
Lutte contre le réchauffement climatique: messages sur les panneaux parisiens
La ville de Paris va participer à la campagne nationale de lutte contre le réchauffement climatique en rediffusant à partir de vendredi des messages sur les 170 panneaux lumineux de la ville, a indiqué la mairie dans un communiqué.
"Chauffage un degré en moins 7% de consommation en moins", "Prenons une douche plutôt qu'un bain" "utilisons des lampes de basse consommation", indiqueront ces messages, diffusés pendant deux à trois semaines.
Ces messages ont déjà été diffusés sur les panneaux à la fin de l'année dernière.
Par ailleurs un guide de maîtrise énergétique, à destination de tous les Parisiens, sera publié en juin 2005.
La mairie rappelle à cette occasion que les gaz à effet de serre qui émanent de la capitale sont à 65% issus du secteur tertiaire et de l'habitat et à 35% des transports.
Elle indique encore que le réchauffement climatique, envisageable si la courbe actuelle de production de gaz à effet de serre se poursuit, aurait des conséquences locales sur la pluviométrie, les inondations et l'écosystème parisien, avec des épisodes de pollution plus fréquents.
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AFP
16 février, 19h40
Paris: Plan Protection Atmosphère très insuffisant, selon les Verts
Deux adjoints Verts du maire de Paris, Denis Baupin (Transports) et Yves Contassot (Environnement), ont jugé mercredi très insuffisant le Plan de Protection de l'Atmosphère (PPA) préparé par la préfecture de l'Ile-de-France.
"La pollution fait autant de morts que l'insécurité routière", écrivent les deux adjoints dans un communiqué. "Face à ce constat, le PPA préparé par le préfet depuis 4 ans, en application de la loi sur l'air, aurait dû permettre aux Franciliens de respirer un air plus sain".
Or, "au lieu de prendre la mesure de ces enjeux, ainsi que de ceux des gaz à effet de serre à l'origine du dérèglement climatique, le PPA s'en tient à un catalogue de mesurettes technocratiques" et "exprime avant tout une profession de foi envers le progrès technologique qui résoudrait de lui-même l'essentiel de la pollution", ajoutent les deux adjoints.
Le PPA, qui s'applique aux agglomérations de 250.000 habitants et aux zones dans lesquelles les valeurs limite de qualité de l'air ne sont pas respectées, doit être soumis pour avis au Conseil de Paris en mars.
Il vise à ramener, dans la zone concernée, les concentrations en polluants à un niveau inférieur aux valeurs limite.
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AFP
17 février, 17h51
Un parc paysager de plus de quatre hectares dans le nord de Paris
Par Christine COURCOL
Un parc paysager de plus de quatre hectares, aussi grand que les Halles, va voir le jour d'ici fin 2006 dans un quartier plutôt déshérité du nord de Paris, entre XVIIIe et XIXe arrondissements, sur un ancien terrain de la SNCF occupé depuis des années par une vaste friche industrielle.
La réalisation de ce parc coûtera 13 millions d'euros dont 10 M à la charge de la Ville de Paris et 3 M financés par la région Ile-de-France.
La maquette du projet, présentée jeudi à la presse, a été choisie pour une exposition, du 25 février au 16 mai au Musée d'art moderne de New York, sur la reconversion des friches urbaines, a indiqué jeudi Yves Contassot, adjoint aux espaces verts.
Ce projet était dans les cartons depuis douze ans. La Ville est devenue propriétaire des terrains en 2004, permettant le lancement des travaux.
Le parc paysager, dont les travaux de remblaiement ont déjà commencé, devrait s'appeler "jardin d'Eole". Un nom proposé par le maire socialiste du XVIIIe, Daniel Vaillant, après qu'un élu de droite eut raillé "tout ça c'est du vent", a raconté M. Contassot.
L'équipe de paysagistes qui a mené le projet s'est entourée d'architectes, éclairagistes, artistes et fontainier, mais aussi de sociologues.
"On intervient dans un monde où les gens ont déjà projeté des envies", a expliqué le paysagiste Michel Corajoud, citant l'organisation de pique-niques. "On entre dans une mémoire collective, dans une conversation déjà commencée", dit-il encore. Le concept a donc été de ne pas brutaliser le site, ni son histoire.
La parcelle, sur laquelle étaient jadis garés des trains, ayant une forme longiligne, sur 400 mètres, une conception en bandes longitudinales a été adoptée.
Sur une première bande, en lisière de la rue d'Aubervilliers et du XIXe, sera créée une vaste esplanade avec des bancs, ouverte jour et nuit. A l'extrémité, là où commence le jardin fermé, de longues tables seront installées sur un quai de bois.
Le jardin fermé comprendra un canal de trois mètres de large et un jardin de graviers semé de plantes pluriannuelles. "Ce sera un jardin dynamique", dit M. Corajoud, qui imagine les riverains semant aussi leurs plantes préférées.
Au delà, c'est la grande prairie divisée par des bosquets, avec des bancs en bois. Un mur en briques au travers duquel on pourra voir, comme un moucharabieh, séparera le jardin du réseau ferré mitoyen.
Des aires de jeux seront mises en place dans la partie nord. Les associations auront l'usage d'un jardin partagé.
Sans compter les bois, Paris compte 300 hectares d'espaces verts. La municipalité veut en créer 30 de plus au cours de la mandature, avec l'objectif d'un espace vert à moins de 500 m pour chaque parisien.
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Le Parisien, 20/02/2005
Deux mètres carrés de verdure par habitant
PARIS, ville verte ? La réponse est non. Avec 380 ha de jardins publics intra-muros, la capitale dispose d'à peine 2 m 2 de verdure par habitant. Tous types d'espaces verts confondus - c'est-à-dire en intégrant les bois de Boulogne et de Vincennes, les cimetières, les jardins des écoles et des crèches, mais aussi les 51 ha de talus plantés du périphérique - le ratio grimpe à 11,5 m 2 de « nature » par Parisien.
Dérisoire comparé aux 125 m 2 d'espace verts dont dispose chaque Berlinois, aux 45 m 2 d'un Londonien ou même au 36 m 2 dont profite chaque Nantais. « Quand on parle du Grand Londres, on évoque un territoire de la taille de l'Ile-de-France », nuance-t-on à l'atelier d'urbanisme parisien. S'il reconnaît le « déficit végétal » de Paris, Yves Contassot, adjoint (Verts) chargé de l'environnement, relativise l'idée reçue d'une capitale sans verdure. « Avec ses 92 000 arbres d'alignement, Paris est la capitale la plus boisée d'Europe », souligne l'élu, en rappelant le programme de construction de 30 ha de jardins supplémentaires lancé par la municipalité si elle trouve des terrains.
B.H.
Le Parisien , dimanche 20 février 2005
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Le Parisien, 1/03/2005
Une digue géante pour protéger la capitale
[...]
Un projet de 500 millions d'euros
« L'objectif est de se prémunir des grandes crues qui surviennent quand l'Yonne et la Seine débordent ensemble. Cela a pour effet de dévaster l'Ile-de-France en aval de Montereau, qui se trouve à la confluence de ces deux cours d'eau. Sur l'Yonne, nous ne pouvons pas intervenir, mais sur la Seine, il est possible de reconstituer des zones de crues naturelles qui étaient inondables avant d'être exploitées par l'homme », explique Pascal Popelin, le président des Grands Lacs de Seine. Si l'étude a conclu à la faisabilité du projet de la Bassée, reste à trouver le financement. Car le projet, qui coûte près de 500 millions d'euros, nécessitera l'aide de l'Etat et de la région. « Des villes comme Ivry ou Alfortville (94) seraient ainsi hors d'eau. Le RER C serait à l'abri, ainsi que Montereau, protégé de crues analogues à celles de 1955 et 1982 », poursuit Pascal Popelin. Localement, ce projet ne rencontre pas d'opposition. La zone de la Bassée est très peu peuplée. Les expropriations se comptent sur les doigts de la main et deux fermes seront protégées. Par ailleurs, ce chantier peut-être l'occasion de développer l'écotourisme.
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Le Monde, 1/02/2005
Une Charte de l'environnement approuvée sans enthousiasme
LE MONDE | 28.02.05 | 13h57
Les critiques, notamment dans la majorité, ont porté sur la référence au principe de précaution.
"Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé." Si la révision constitutionnelle est adoptée par le Congrès, lundi 28 février, cette phrase figurera dans la Constitution de la Ve République. Elle y sera rattachée à travers l'article 1er de la Charte de l'environnement.
Ce texte a suscité nombre de critiques. Lors de sa discussion au Sénat, en juin 2004, Robert Badinter (PS, Hauts-de-Seine) en avait dénoncé l'"emphase", la "suffisance" et le "lyrisme philosophico-scientifique". L'Académie des sciences morales et politiques avait elle-même émis, au cours de sa séance du 10 mai, des "réserves sérieuses", estimant que les dispositions contenues dans la Charte auraient "des conséquences néfastes sur le plan scientifique, industriel et même politique".[...]
Patrick Roger
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 01.03.05
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20 minutes, 7/03/2005
Pollution : la Mairie veut un plan plus offensif
Lundi 07 mars 2005
Le conseil de Paris débat aujourd’hui du plan de protection de l’atmosphère (PPA). Elaboré de concert avec la direction régionale de l’industrie et de l’environnement (Drire) et le préfet de Paris, le plan de protection se présente comme un outil de lutte contre la pollution atmosphérique de la région.
Mais ce plan « manque singulièrement de souffle » déplore René Dutrey, président du groupe Verts au conseil de Paris. Le principal reproche qu’il lui adresse concerne la mesure des pics de pollution, notamment celui du dioxyde d’azote. Si le seuil d’alerte (400 microgrammes par mètre cube), n’a été atteint qu’une fois en dix ans, c’est parce que la barre est trop haute, estime René Dutrey. Du côté de la Mairie de Paris comme d’Airparif, on estime également que ce seuil devrait être revu à la baisse. Cette pollution de proximité (les effluves d’azote sont émises par les automobiles) reste la principale source de nuisance pour les populations fragiles, personnes âgées et nourrissons en tête.
La municipalité parisienne estime en outre que « là où le préfet pourrait prendre des mesures coercitives pour limiter les sources de pollution, il se contente de voeux pieux ». Le préfet est la seule autorité qui pourrait, par exemple, obliger par décret les collectivités ou entreprises à s’équiper en voitures écologiques. « Nous sommes dans une situation ubuesque, poursuit-on à la Mairie. Les études pointent les dangers sanitaires de la pollution mais personne ne veut prendre ses responsabilités ». Chaque année, la pollution atmosphérique fait plus de 9 500 morts en France, selon l’agence française de sécurité sanitaire et environnementale (Afsse).
Gauvain Peleau-Barreyre
A savoir :
enquête Une enquête publique va être soumise aux Franciliens après les débats sur le PPA au conseil municipal et régional. Ils seront invité0101010101s à lister leurs propositions pour améliorer la qualité de l’air en Ile-de-France.
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AFp
7 mars, 18h18
Un défenseur des marronniers fait de la résistance à Paris
Un sculpteur habitant la Cité fleurie (XIVe arrondissement de Paris) a installé une cabane dans un marronnier blanc du boulevard Arago menacé d'abattage pour dénoncer un principe de précaution excessif et réclamer une contre-expertise.
La mairie de Paris a décidé d'abattre des centaines de marronniers blancs "à risques et dangereux" souffrant, a-t-elle précisé lundi, de la maladie de la mineuse, une petite araignée qui les fragilise, ce qui risque de provoquer des accidents.
Tous les arbres abattus seront remplacés par des marronniers rouges résistant à la maladie, a ajouté la mairie.
Contestant les arguments avancés, le sculpteur, Serge Bloch, a installé une petite cabane dans le dernier marronnier de l'alignement, dont les branches surplombent son atelier. Depuis plusieurs semaines, il tente de mobiliser les riverains autour d'un "Comité de Défense des arbres du boulevard Arago et de Paris" qui a déjà recueilli 800 signatures. L'abattage a débuté il y a un mois.
"La peur de porter le chapeau en cas de chute d'un arbre ou de branches motive cette volonté de supprimer les grands arbres" mais "pourquoi ne pas démolir aussi les monuments historiques dont des éléments de façade se détachent régulièrement", a déclaré le sculpteur, interrogé par l'AFP.
Il conteste l'argument de dangerosité de ces arbres centenaires, avancé par les experts et l'application sans discernement, selon lui, du principe de précaution par les municipalités un peu partout en France.
"Le prétendu remplacement des grands arbres est une escroquerie : il consiste à planter un jeune arbre de 40 kg en lieu et place d'un autre de 15 tonnes", insiste M. Bloch en évoquant le rôle primordial en matière d'écologie des arbres adultes et leur place dans le paysage urbain.
Déplorant un manque de soutien des associations parisiennes de défense de l'environnement, l'artiste note aussi l'absence de réaction des arboristes, qui "dépendent en partie des contrats avec la Ville de Paris".
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"La peur de porter le chapeau en cas de chute d'un arbre ou de branches motive cette volonté de supprimer les grands arbres"
Donc il préfère attendre un accident pour réagir lui? Drôle d'attitude.
M. Bloch en évoquant le rôle primordial en matière d'écologie des arbres adultes et leur place dans le paysage urbain.
Sauf qu'un arbre jeune et en croissance consomme beaucoup plus de CO2 qu'un arbre adulte et produit par la même plus d'Oxygène, tous ça en faveur de l'écologie. Après pour la place de l'arbre dans la ville c'est vrai qu'un petit arbre n'a pas la même prestance qu'un arbre adulte mais ça va poussé et puis c'est signe d'un quartier qui se régénère.
PSS - Architecture, Urbanisme, Aménagement du territoire
City Forum - Ville 3D
~ Ah tu Voi c pour sa ke Seul les pti bonhomme du Baby on ldroi dShooT - Chandler Friends s06-ep06 ~
AFP
8 mars, 12h29
Le projet de Loi sur l'eau "manque cruellement d'ambition" (écologistes)
Le projet de Loi sur l'eau, qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres, "manque cruellement d'ambition", estime l'association écologiste Eau et Rivières de Bretagne dans un communiqué mardi.
Il "ne comporte aucun outil opérationnel permettant d'appuyer les efforts coûteux engagés en Bretagne pour faire reculer la pollution par les nitrates, les pesticides, ou le phosphore", estime l'association.
Le projet de loi sur l'eau n'introduit pas de nouvelle taxe pour les agriculteurs, responsables à travers les engrais et les déjections des élevages de l'essentiel des nitrates, du phosphore et des pesticides présents dans les eaux.
Eau et Rivières de Bretagne salue certes les "réels progrès" apportés par le toilettage des organismes de l'eau, la réforme de la pêche et la légalisation des redevances. Mais "ils ne peuvent cependant masquer le cruel manque d'ambition réformatrice et le manque évident de volonté politique", poursuit l'association, pour qui "ces lacunes augurent mal de la capacité de la France à respecter l'objectif de bon état écologique des eaux fixé par la directive cadre" d'octobre 2000.
L'association dénonce "le grand écart entre les contraintes des obligations communautaires (...) et la protection des avantages acquis par les pollueurs les plus influents, au premier rang desquels l'agriculture productiviste qui demeurera exonérée de l'application du principe pollueur-payeur".
Elle adressera aux parlementaires une série de propositions d'amendements, visant notamment à réintroduire une redevance sur les excédents d'azote, ou encore à interdire la publicité sur les pesticides, à l'instar de celles sur l'alcool et le tabac.
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Le Parisien, 9/03/2005
Conseil de Paris
Plan sur l'air : Paris trouve le projet irrespirable !
PARIS a abondamment critiqué, hier, le plan de protection de l'atmosphère soumis aux communes, après avoir été initié par la loi sur l'air en 1996. Rédigé par la Direction régionale de l'environnement, il aura mis neuf ans à atterrir devant les élus qui l'ont globalement trouvé insuffisant, à commencer par les Verts. « C'est un document rempli de voeux pieux, sans objectifs ni ambitions.
On sent bien que l'administration était forcée de le faire tellement c'est creux », commente sans ambages Denis Baupin, adjoint à la circulation. « Ce n'est pas à la hauteur des enjeux car ça ne prend pas en compte de nombreux polluants, comme les particules fines ou les gaz à effet de serre, et ne prévoit pas de restriction du trafic auto au centre de l'agglomération, là où la pollution de l'air est le plus élevée », ajoute son collègue et maire du II e Jacques Boutault.[...]
Martine Chevalet
Le Parisien , mercredi 09 mars 2005
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Batiweb, 3/03/2005
Imaginez des cathédrales souterraines sous Paris...
Et puis, imaginez un lac bleuté, immense et pur; un trésor caché, le réservoir de Montsouris. Au sol de cette immense lieu souterain, s'étend une gigantesque nappe d'eau turquoise sur le fond blanc crémeux de la pierre calcaire. L'endroit est féerique, l'ambiance est celle d'une cathédrale.
Une forêt de 1800 piliers ocres s'étendent et s'accouplent pour former des arches par centaines. Un galerie contourne ce décors fantasmagorique dont on ne peut voir la fin. Le silence n'est troublé que par les notes cristallines de l'eau.
A l'étage inférieur, une autre cathédrale de trois hectares accueille un entrelac d'énormes tuyaux et de milliers de stalactites. A l'entrée de ce réservoir, situé dans le XIV ème arrondissment, et protégé de toute visite, fidèles gardiennes du temple, quelques truites veillent sur la qualité des eaux, captives d'un aquarium creusé dans la roche, survivante symbolique du temps ou la chimie balbutiante ne disposait pas encore d'outils de contrôle. [...]
Directrice de la publication : Anne IMBERT
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Le Parisien, 10/03/2005
Paris : polémique sur l'interdiction des deux-roues
Evénément
APRÈS les voitures, Paris réfléchit sérieusement à limiter l'entrée des deux-roues motorisés, mobylettes, scooters ou motos. La Ville veut leur appliquer le même régime de restriction qu'aux voitures lors des pics de pollution mais de façon plus permanente. Et les élus de Paris comptent totalement les exclure de certains quartiers de la capitale...
Tel est l'amendement surprise rajouté en début de semaine au plan sur l'air dont l'adoption dépend du préfet de région. Quoi qu'il en soit, dès cet automne, Paris votera son plan de déplacements. Et cette fois, elle aura les coudées franches pour limiter drastiquement le nombre de deux-roues à moteur : « L'idée est d'appliquer des restrictions d'accès aux véhicules, quels qu'ils soient, en fonction de la pollution qu'ils rejettent », explique Yves Contassot, adjoint (Vert) à l'environnement.
[...]
M.C et G.D
Le Parisien , jeudi 10 mars 2005
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AFP
10 mars, 07h53
Paris souhaite développer les toits végétalisés
Par Christine COURCOL
Les toits végétalisés sont encore une rareté à Paris et Yves Contassot, adjoint (Verts) à l'Environnement, souhaiterait développer cet aménagement qui a de multiples effets bénéfiques.
Il s'agit d'installer au sommet des immeubles un système d'étanchéité recouvert d'une couche drainante puis d'un tapis de plantes sélectionnées notamment pour leurs racines peu encombrantes (sédums, graminées, vivaces...)
Le Conseil de Paris a, au début de la semaine, voté trois voeux présentés par les Verts demandant des toits végétalisés : l'un concernant un groupe scolaire du XVe, un autre une crèche du XXe, et un autre plus général, suggérant à la ville d'en étudier la faisabilité lors de toute opération de construction ou réhabilitation.
D'ailleurs le futur Plan local d'urbanisme de Paris, qui devrait être mis en oeuvre l'an prochain, veut promouvoir la végétalisation des toitures et de certaines façades.
Les avantages, selon tous les spécialistes, sont nombreux : isolation thermique (donc économies de chauffage) et phonique, filtrage du gaz carbonique issu de la pollution atmosphérique (donc lutte contre l'effet de serre), aide au maintien de la bio-diversité.
Dans une région comme l'Ile-de-France, avec des zones d'agriculture intensive, la ville et ses espaces verts sont "une réserve pour la bio-diversité", assure M. Contassot.
effet d'éponge
Les toits végétalisés permettent aussi la rétention de 30 à 50% de l'eau de pluie. Ce qui signifie des canalisations d'évacuation des eaux d'orage plus petites, et une réduction des "énormes réservoirs" où l'on stocke les pluies d'orage.
Cet effet d'éponge favorise aussi l'évaporation d'une partie de l'eau, un bon moyen pour combattre l'augmentation de la chaleur en ville.
Par rapport à certaines capitales ou grandes villes européennes, le développement des toits végétalisés à Paris est encore "embryonnaire", souligne M. Contassot. Il y a "l'erreur du Palais Omnisports de Paris-Bercy recouvert d'un gazon sur une surface trop pentue, à 45 degrés", et les réticences des architectes qui estiment que la beauté de Paris, "ce sont ses toits de zinc". "Il faut de tout", estime au contraire l'adjoint au maire.
En Allemagne, selon l'Adivet, une association spécialisée, plusieurs centaines d'entreprises travaillent dans ce domaine, et une centaine de villes distribuent des incitations financières.
Baden (Suisse) pénalise les constructeurs de bâtiments qui ne végétalisent pas les toits.
Nombre de pays d'Europe de l'est et du nord, ainsi que l'Espagne, l'Italie, le Japon, les Etats-Unis et le Canada, veulent aussi favoriser la végétalisation des toits.
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AFP
14 mars, 08h36
Abattage du marronnier parisien où s'était perché un sculpteur
Un marronnier parisien atteint par un parasite, où un sculpteur avait construit une cabane pour en empêcher la destruction, a été abattu lundi matin avant que l'artiste ne monte s'y percher, a-t-on appris auprès de témoins et de la mairie de Paris.
L'arbre, un beau sujet à fleurs blanches âgé d'environ 80 ans, était "fragilisé par un parasite qui s'attaque au système racinaire", a souligné Yves Contassot, adjoint (Verts) à l'Environnement, interrogé par l'AFP.
L'élu parisien était venu sur place boulevard Arago, face à la Cité fleurie (XIIIème arrondissement), pour constater cet abattage qui était combattu par des riverains.
Une demi-douzaine d'entre eux étaient présents tôt lundi matin mais n'ont pu empêcher la dizaine de bûcherons d'intervenir. Une voisine exprimait sa colère : "la mairie ne connaît que la force et refuse le dialogue : cet arbre n'était pas malade !"
Vers 08H00, tout était fini. "Un arbre sera replanté dans la semaine", a promis M. Contassot, en soulignant le caractère dangereux de ce mal. "Une femme a été tuée dans le XVIème arrondissement par un marronnier malade qui s'est abattu brusquement sur sa voiture. On n'a pas le choix !".
Contestant les arguments avancés, le sculpteur Serge Bloch avait installé une petite cabane dans le marronnier, dont les branches surplombaient son atelier. Pendant plusieurs semaines, il avait tenté de mobiliser les riverains autour d'un "Comité de défense des arbres du boulevard Arago et de Paris".
Il s'installait dans la cabane le matin, mais les bûcherons de la Ville de Paris sont arrivés avant lui lundi.
Le marronnier était le dernier des 72 arbres les plus atteints de l'alignement du boulevard Arago. Les 71 autres ont déjà été abattus.
Cette campagne d'éradication des arbres malades dans ce secteur n'est cependant pas terminée. 290 arbres sont touchés sur les 900 en place. Les abattages se poursuivront donc par vagues jusqu'en 2007.
Les marronniers replantés sont à fleurs roses, car, souligne M. Contassot, le parasite ne s'attaque qu'à ceux à fleurs blanches.
Il y a environ 15.000 marronniers dans les rues de la capitale. Tous font l'objet d'une surveillance avec au moins un test annuel.
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Le Parisien, 15/03/2005
145 arbres ont déjà succombé
DEPUIS le 10 janvier et le début de l'abattage sur le boulevard Arago, 145 marronniers « malades » ont été débités sur les deux arrondissements concernés (79 sur le XIII e et 66 sur le XIV e ). L'arbre de Serge Bloch était le dernier de cette longue série programmée en 2004. « Si tout se passe bien, nous finirons de replanter les 90 arbres manquants dans les dix jours qui viennent.
Ensuite d'autres marronniers que nous avons placés sous surveillance seront abattus l'année prochaine », indique le service de l'arbre à la mairie de Paris. L'abattage de 145 autres marronniers encore malades devrait même s'étaler sur 2006 et 2007. « Ce sont ceux qui ont été jugés moins atteints et que nous avons sécurisés en les élaguant afin qu'ils offrent moins de prise au vent », précise Yves Contassot. Lors de la réunion publique d'information qui s'est tenue en décembre dernier, l'élu avait annoncé l'abattage de 280 marronniers. Mais on devrait être plus proche des 290, sur les 931 recensés sur le boulevard. Tous les arbres abattus ont été et seront remplacés par des marronniers rouges de 8 ans d'âge.[...]
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20 minutes, 15/03/2005
La ville crée son laboratoire éco et écolo
Mardi 15 mars 2005
Donner des bases scientifiques aux décisions des élus, c’est l’objet du programme de recherches que vient de lancer la Ville de Paris. Quatre des onze projets ont été présentés hier par Danièle Auffray, adjointe aux Nouvelles Technologies et à la Recherche.
• Surveiller la pollution Une nouvelle technologie, le Lidar, permettant de mesurer la qualité de l’air établira une carte en trois dimensions de la pollution afin de mieux comprendre la répartition des polluants dans l’air. A terme, un réseau de Lidar qui surveillera la qualité de l’atmosphère parisienne permettra de prévoir les pics de pollution et de mieux les gérer.
• Comprendre le « métabolisme » parisien Principaux lieux de consommation, les villes sont aussi les principaux émetteurs de déchets divers. Ce projet décrira et analysera le « métabolisme » de Paris en quantifiant les flux de matières importées (aliments, combustibles, etc.), stockées (bâtiments et biens) et exportées (produits finis, polluants, etc.), afin d’améliorer les performances écologiques de la ville.
• Analyser les mouvements du marché du logement parisien Partant de la hausse des prix de l’immobilier dans la capitale, des économistes, des géographes et des physiciens chercheront à comprendre la formation de ces prix. Des données objectives telles que la surface du logement ou son emplacement seront étudiées au côté de données subjectives comme les idées d’un individu sur tel ou tel quartier parisien.
• Cerner les dynamiques de quartier La définition de quartier varie souvent d’un individu à un autre. Une équipe de démographes, géographes et sociologues cherchera donc à définir cette notion afin de mieux comprendre les dynamiques de la société parisienne et les enjeux d’une meilleure gestion locale.
Jeanne Dréan
A savoir :
à savoir La Ville soutient les onze projets à hauteur de 20 000 euros chacun. Les équipes de chercheurs viennent de commencer leurs travaux qui s’étaleront sur deux ans.
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