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20 minutes, 17/03/2005
La Ville veut mettre les Parisiens au vert
Jeudi 17 mars 2005
Paris inaugurait hier un nouveau jardin de 6 100 m2 sur la ZAC de la porte d’Asnière, dans le 17e. Composé d’un espace de jeux pour les enfants et de pelouses, il semble ravir les habitants du quartier. « Avant, c’était en friche, le résultat est bien, témoigne Noëlle, 64 ans, qui habite là depuis deux ans. On voit bien que de plus en plus d’efforts sont faits pour créer des jardins à Paris. C’était nécessaire. »
Bertrand Delanoë a en effet promis de créer 30 hectares de verdure supplémentaires durant son mandat. L’aménagement de la cour du Maroc (19e), d’une superficie de 4,5 hectares, sera l’une des plus grandes réalisations. Il devrait être achevé fin 2006. « Nous voulons que chaque Parisien ait un coin de verdure à moins de 500 m de chez lui, même si c’est petit. Un parc peut aller de 112m2 à 5 hectares, explique Yves Contassot, adjoint au maire chargé de l’Environnement. Il faut multiplier les espaces verts chaque fois que c’est possible. »[...]
1 841 hectares : la surface des bois de Vincennes et Boulogne réunis.
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AFP
16 mars, 19h48
Paris: un nouveau jardin inauguré dans le XVIIe arrondissement
Un nouveau jardin de 6.100 m2 sis sur les anciennes "fortifs" du nord-ouest de Paris, a été inauguré mercredi, au coeur d'un ensemble d'immeubles de la Porte d'Asnières, par le maire PS Bertrand Delanoë.
Baptisé pour le moment "jardin des Hauts de Malesherbes", ce nouvel espace vert a été réalisé dans le cadre de la restructuration d'une ZAC (zone d'aménagement concerté), dessinée par l'architecte Christian de Portzamparc.
Le quartier accueille 40% de logements sociaux, autant de privés, et des activités. "Bonne et belle mixité sociale", a commenté Françoise de Panafieu, maire UMP du XVIIème arrondissement.
Formes souples et ludiques, nature déjà exubérante et parc de jeux originaux, avec attractions inédites (toile d'araignée géante, toboggan inattendu), le jardin est dû au crayon des paysagistes Thierry de Metz et Marie France.
Beaucoup d'arbres (arbre à mouchoir, aux cornichons, aux cloches d'argent..) et de grimpantes dans cet espace dont les cheminements ont été bordés de vieilles pierres du Pont-Neuf, jugées irrécupérables pour le plus ancien pont de Paris.
Situé à l'emplacement de l'ancien réseau ferré de la ligne Paris-Saint-Germain en Laye, le jardin est bordé par ce qui fut un fortin des fortifications de Thiers (1845).
Il illustre "la détermination de la ville de Paris à être la plus ambitieuse possible pour la livraison d'espaces verts", a déclaré M. Delanoë, rappelant son engagement de 30 hectares d'espaces verts pendant sa mandature.
"Anticipant sur nos ambitions olympiques, Paris a déjà acquis dix hectares aux Batignolles dans lesquels nous pourrons livrer, quelle que soit la décision du 6 juillet (ndlr: du CIO à Singapour), dans les toutes prochaines années un parc de quatre hectares", a-t-il dit.
Le jardin doit maintenant recevoir un nom officiel. Ce sera celui d'une danseuse célèbre. Aux habitants du quartier de choisir entre Claire Motte, Anna Pavlova ou Isadora Duncan.
Investissement total pour ce jardin: 1.740.000 euros.
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AFP
17 mars, 16h37
Risque de pollution de l'air à Paris, les préfets appellent au "civisme"
Le préfet de police de Paris, en accord avec le préfet de région, et les préfets des départements de l'Ile-de-France ont appelé jeudi les automobilistes "à faire preuve de civisme" en raison de risques de pollution au dioxyde d'azote.
"Les dernières prévisions d'Airparif sur la base de celles de météo France font craindre, en agglomération de Paris, le dépassement du seuil d'information et de recommandation" pour le dioxyde d'azote vendredi, précise la préfecture de police de Paris dans un communiqué.
Les préfets appellent donc "les automobilistes à faire preuve de civisme afin d'empêcher la survenance de ce pic de pollution". Ils demandent d'éviter de circuler dans Paris ou la région Ile-de-France, de réduire la vitesse de 20 km/h par rapport à celle autorisée et de suivre les consignes de conduite propre (notamment ne pas laisser tourner le moteur à l'arrêt et conduire en souplesse).
En cas de non suivi de ces dispositions, "ce phénomène de pollution pourrait s'accroître et entraîner le déclenchement des dispositions réglementaires plus contraignantes prévues au niveau d'alerte", souligne la préfecture de police.
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Le Parisien, 18/03/2005
XVII e : choisissez le nom du nouveau jardin
LE XVII e a le « vert » en poupe. Après l'annonce de la création de la première tranche d'un parc de 4,5 ha sur le site des Batignolles, un nouveau jardin a été inauguré mercredi à quelques centaines de mètres sur la ZAC d'Asnières. Grand comme un terrain de football, le jardin des hauts de Malesherbes est situé en plein coeur des nouveaux bâtiments et comporte trois pelouses accessibles et 600 arbres.
[...]
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la députée socialiste Annick Lepetit qui regrette que ce soit surtout les fenêtres des logements privés - et non pas sociaux - qui donnent sur ce nouvel espace vert.
Surtout que 60% des logements de l'operation sont sociaux ou aides (PLA/PLUS/PLI). Mais il y a Surtout que 60% des logements de l'operation sont sociaux ou aides (PLA/PLUS/PLI). Mais il y a quand meme du progres, il y a 30 on aurait construit directement ces logements avec vue imprenable sur le perif'...
Le plan de masse de l'operattion "Les Hauts de Malsherbes" (ou ZAC Porte d'Asnieres) :
AFP
18 mars, 09h50
L'homme qui défend les vieux arbres
Par Marie-Pierre FEREY
== La "fête de l'arbre" à Paris ce week-end a pour certains un goût amer: le photographe Jérôme Hutin est de ceux-là, présents toute la semaine au chevet du dernier marronnier malade abattu lundi boulevard Arago.
Malgré la mobilisation des riverains, dont un sculpteur qui avait installé une cabane dans l'arbre, le marronnier de 80 ans gagné par un parasite est tombé sous les tronçonneuses.
La mairie de Paris plaide la prudence faisant valoir qu'une femme a été tuée dans le XVIe arrondissement par un marronnier malade qui s'était abattu sur sa voiture. Jérôme Hutin doute pour sa part de l'ampleur du mal, qui conduit la mairie à prévoir l'abattage de 290 marronniers d'ici 2007.
"Les grands arbres de Paris sont en danger", s'exclame le photographe, "soit parce qu'ils gênent des travaux, soit parce qu'un marron risque de tomber sur la tête de quelqu'un". "Cessons de vivre la peur au ventre, et laissons mourir nos vieux arbres!" lance-t-il.
A 37 ans, le "photographe explorateur" comme il se désigne, semble toujours prêt à escalader quelque vieux tronc, avec ses chaussures de randonneur. Ou à prendre la défense d'un arbre "vénérable", comme cet if de 400 ans, finalement abattu en janvier en Dordogne pour construire l'autoroute A 89.
Dégoûté du "manque de respect" des citadins pour leurs arbres, arrosés de mégots et autres cannettes de bière, Jérôme Hutin est plus à l'aise dans sa maison de Dordogne.
C'est là qu'a débuté en 1989 sa passion pour les arbres vénérables. Une association, "Mathusalem", y recense les arbres plantés pendant la Révolution française. Son CAP de photographie en poche, Jérôme commence à photographier les "arbres de la Liberté". Suivent les vieux arbres de Dordogne, les arbres vénérables de France et pour finir ceux du monde entier.
Sur ses "vieux sages" rencontrés dans près de 30 pays, il est intarissable. Il conte par exemple l'histoire du châtaigner "des 100 chevaux" sur les flancs de l'Etna (Sicile), ainsi nommé parce qu'en 1340, la reine Giovanna s'y serait mise à l'abri d'un orage avec cent cavaliers. Encore aujourd'hui, les villageois posent alignés le long du tronc de 50 mètres de circonférence.
Son "tour du monde des vieux arbres" l'amène à publier chez Jean-Claude Lattès un beau livre, "Les arbres vénérables", en 2003. Une histoire qui ressemble à s'y méprendre au parcours du héros d'"Une vie française" (prix Femina 2004). Le romancier Jean-Paul Dubois y raconte comment son personnage photographe fait un tabac avec un livre sur les arbres du monde.
Moins chanceux, Jérôme Hutin n'a plus de matériel, sa chambre photographique ayant été volée en Afrique du sud. Il cherche aujourd'hui des sponsors. D'autant qu'un autre projet absorbe son énergie : le classement au patrimoine mondial de l'Unesco des arbres vénérables du monde entier.
"On classe bien les vieilles pierres, et pourtant, elles aussi meurent sous l'effet de la pollution", fait-il valoir. Et de citer en exemple le Japon, où les très vieux arbres sont classés "Trésors vivants" et protégés, ou bien encore l'Allemagne, où ils sont classés "monuments naturels".
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AFP
18 mars, 12h56
Plantation d'arbres : Paris cultive la variété
Par Corinne DELPUECH
Paris, que dominent deux grandes essences d'arbres, platanes et marronniers, cultive la variété et s'est attachée à introduire le long de ses rues, dans ses parcs et ses deux bois, une quarantaine de nouvelles espèces.
Des micocouliers, des pommiers et poiriers à fleurs, des lagerstroemia (ou "Lilas des Indes"), des chênes verts ont ainsi fait leur apparition dans la capitale.
Cette diversité est à la fois utile et agréable, a expliqué à l'AFP Yves Contassot, adjoint (Vert) à l'Environnement, en prélude à la "fête de l'arbre en ville".
Samedi et dimanche, cette manifestation permettra aux Parisiens de voir des bûcherons en action, de faire des balades commentées et de participer à des plantations.
La variété est d'abord une nécessité sanitaire : "les arbres, êtres vivants, peuvent tomber malades. Gare à l'épidémie qui ravage des rues entières", relève M. Contassot.
Ce fut le cas dans les années 70 pour l'orme, décimé par un parasite tueur et dont 16.000 sujets furent détruits à Paris.
Un autre mal guette le platane : le "chancre coloré". Or 38% des 95.000 arbres d'alignement de Paris sont des platanes.
Les marronniers aussi ont leur ennemi, un parasite qui pourrit leurs racines et les fragilise. D'où des abattages préventifs en masse qui ont suscité colère et regrets dans le XIIIème arrondissement.
Diversifier a aussi un "but pédagogique", selon l'adjoint Vert, en faisant découvrir des essences inconnues.
Elle permet encore de s'adapter à la configuration des rues. C'est ainsi que le choix de charmes fastigiés, au port élancé et cylindrique, sans ramures étalées, a permis de verdir des trottoirs étroits : les branches doivent en effet se tenir à 2 mètres des façades, une contrainte forte, tout comme celle des canalisations souterraines qui interdisent par exemple de planter des arbres rue de Rivoli.
Palmiers et oliviers
Paris a déniché des essences méditerranéennes ou nordiques, achetant des plants en Allemagne, en Italie, en plus de ceux qu'elle cultive dans sa pépinière de Rungis, qui pourvoit à la moitié de ses besoins.
Plusieurs expériences ont été menées avec succès, se réjouit Jean-Pol Neme, chef du service de l'arbre à la mairie de Paris : des palmiers de Chine, insensibles aux frimas, se sont acclimatés Porte Dorée, dans le XIIème arrondissement.
Des chênes verts ont pour la première fois été implantés, près de Beaubourg, et supportent bien le climat francilien. Tout comme les oliviers de Bohême, qui ne redoutent pas les gels prolongés.
Le parcours du futur tramway des Maréchaux sera un site privilégié pour une palette végétale élargie. Un millier de sujets seront plantés le long de ses voies : amélanchiers, noisetiers de Byzance, érables champêtres, féviers...Avec un accent fort sur les arbres à fleurs, dont 120 orneront ses gares.
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Le retour de l'orme à Paris
Ravagé par la graphiose dans les années 70, l'orme refait son apparition dans les rues de Paris grâce à de nouvelles espèces résistantes à ce mal fatal.
Symboliquement, des sujets de cette magnifique espèce seront plantés au cours de la "fête de l'arbre en ville", samedi et dimanche.
Il y avait naguère environ 18.000 ormes à Paris mais le champignon mortel, transporté sur les ailes d'un insecte (scolyte) en eut progressivement raison, comme partout en France.
Bizarrement, relève Jean-Pol Neme, chef du service de l'arbre à la mairie de Paris, un millier d'ormes - de vrais miraculés - avaient cependant survécu avenue d'Italie, au sud de la capitale, grâce à la protection de bâtiments qui avaient empêché la progression de la maladie.
"Nous réintroduisons un orme complètement résistant à la graphiose, résultat de recherches menées avec l'INRA de Nancy depuis vingt ans", ajoute l'expert.
Cette nouvelle variété, issue du croisement d'ormes hollandais et japonais, et dont le développement a été financé par la mairie de Paris, a reçu le nom de Lutèce.
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Le Parisien, 19/03/2005
Un coin de campagne qui fournit la capitale
A PERTE DE VUE, des troncs nus et des branches frêles. De longues rangées de jeunes arbres encore sans feuilles. Dans le sol boueux de la fin d'hiver, des engins agricoles ont creusé de profondes ornières.
Par endroits la terre, lourde et sombre, a été fraîchement labourée. Dans le brouillard du matin, qui tarde à se dissiper, c'est une vision à laquelle on ne s'attend pas, au-dessus des voies de l'autoroute A 6 et dans l'entrelacs des bretelles de l'A 86. Au milieu des innombrables entrepôts de tôle du MIN de Rungis, c'est un gros morceau de campagne. « On est de vrais paysans » sourit Laurent Le Lann, jardinier formé à l'école du Breuil, dans le bois de Vincennes, aujourd'hui adjoint au chef du centre de production horticole de Rungis.
A cheval sur les terres de Fresnes et de Rungis, en territoire val-de-marnais, 40 ha de terre appartiennent à la Ville de Paris, qui y a installé en 1968 ses pépinières, chassées d'Auteuil par la construction du périphérique. La plupart des arbres qui se plantent dans la capitale, dans ses bois et parcs, le long de ses rues, dans ses cours d'école ou de crèche viennent d'ici. Depuis la mi-novembre et pendant un mois encore, jusqu'à ce que la pleine saison de plantation se termine, les 120 chefs jardiniers municipaux y commandent leurs arbres. « Parfois ils viennent même les choisir ! »
[...]
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Le Parisien, 21/03/2005
Ecologie
Les riverains en deuil de leurs marronniers
«A LA POLLUTION j'ai résisté vaillamment. Devant la bêtise de l'administration j'ai dû rendre les armes ! » L'épitaphe est fichée dans le sol, là où s'élevait l'un des 150 arbres que les services des parcs et jardins parisiens viennent d'abattre sur le boulevard. Les riverains du boulevard Arago n'ont pas baissé les armes.[...]
M.C.
Le Parisien , lundi 21 mars 2005
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Batiactu, 24/03/2005
Le développement durable : «la sagesse de la nature»
La première Exposition Universelle du XXIe siècle a été inaugurée jeudi au Japon. Intitulée «la sagesse de la nature», elle permet à plus de 120 nations de s’interroger durant plusieurs mois sur le développement durable. 15 millions de visiteurs sont attendus d’ici au 25 septembre.
Cette semaine, le développement durable est à l’honneur : poursuite du Plan Climat dans son volet logement, Journée mondiale de l’eau et ouverture jeudi de l’Exposition Universelle 2005 à Aïchi au Japon, consacrée aux grands défis environnementaux mondiaux et à la recherche de technologies propres.
www.expo2005.com
www.expo2005.fr
Miléna Chessa
( 24/03/2005 )
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20 minutes, 1/04/2005
La région rejette le plan de l’Etat sur l’air
Vendredi 01 avril 2005
Après Paris et le département du Val-d’Oise, le conseil régional a présenté à son tour, hier, un avis négatif concernant le plan de protection de l’atmosphère proposé par l’Etat. Selon Michel Vampouille (Verts), vice-président chargé de l’Environnement, ce plan censé régir la lutte contre la pollution de l’air « reste dans le brouillard ». « Ce projet n’est pas assez contraignant. Il n’y a pas de hiérarchie dans les mesures, pas d’analyse d’impact sur la santé publique, rien sur le transport aérien et pas de chiffrage financier. » La région demande entre autres le développement des énergies renouvelables. Toutefois, malgré ce rejet, rien n’oblige l’Etat à revoir sa copie.
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20 minutes, 15/04/2005
Loisirs : des parterres dans l’air de Paname
En manque d’espaces verts, les Parisiens ornent de plus en plus leurs balcons avec des fleurs ou des légumes
Vendredi 15 avril 2005
9 h du matin. Une trentaine de clients impatients attendent l’ouverture du magasin Leroy Merlin de Beaubourg. En vitrine, ni brouettes ni pots de peinture. Ce que l’on met en avant ici, c’est le jardinage. Une particularité bien parisienne. « Nos clients en sont fous, l’engouement grandit chaque année », explique Pascale Fortems, chef du secteur jardin.
En tête des ventes, les aromatiques – basilic, persil et coriandre en tête. Car « on peut couper un brin et le mettre dans sa salade ». Côté légumes, les tomates cerises font un tabac, comme les radis qui « poussent vite, alors c’est satisfaisant ». Question fleurs, l’indétrônable géranium est suivi de près par le surfinia, sorte de pétunia retombant. Selon Pascale Fortems, le virus du jardinage toucherait « toutes les catégories de Parisiens ».[...]
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Le Figaro, 29/04/2005
Vignoble urbain en région parisienne
En Ile-de-France, la vigne gagne en superficie. Une centaine de parcelles y sont recensées.
Laure Gasparotto
29 avril 2005
Les lignes de ceps cultivées à Saint-Germain-en-Laye et au Pecq avec, en toile de fond, les tours de La Défense. (DR.)
Phylloxéra et urbanisation l'avaient tué. A son apogée (au XVIIIe siècle), le vignoble francilien s'étalait pourtant sur 42 000 hectares, le consacrant au premier rang des crus français. Réduites ensuite à ne produire qu'une simple piquette populaire, les vignes de Paris et d'Ile-de-France semblent n'avoir suscité aucun regret, de longues décennies durant. Depuis une trentaine d'années cependant, les ceps réapparaissent ici et là. L'association Les Vignerons franciliens réunis (VFR), créée en 2000, qui regroupe 210 adhérents dont la moitié de vignerons*, démontre tout l'intérêt culturel et touristique de sa démarche : elle vient de publier une carte touristique de ce vignoble urbain.
«Être de Paris, ce n'est pas fatalement y avoir vu le jour ; mais y voir clair», disait Sacha Guitry. Originaire de Lalande-de-Pomerol où il possède un château familial (Château Châtain), le président des Vignerons franciliens, Christian de La Guéronnière, a en tout cas une vision très nette de ses objectifs dans la capitale. «La qualité du vignoble francilien est la condition sine qua non à la pédagogie et au tourisme pour lesquels on le destine», explique-t-il. Les conditions d'existence de ce vignoble inattendu et ignoré se fondent donc sur la transparence. Ce qui n'était pas une donne assurée, étant donné que les vins qui en sont issus ne sont pas commercialisés, sauf en cas de dérogation, comme c'est notamment le cas pour le vin du mont Valérien produit à Suresnes.[...]
* Les Vignerons franciliens réunis, 75, rue de la Fontaine-au-Roi, 75011 Paris. Tél. : 01.49.29.75.61 et www.vigneronsfranciliens.com. Pour les événements liés au vin d'Ile-de-France, contacter la première société du genre, Oenodyssée, 42 bis, rue de la Liberté, 92150 Suresnes Tél. : 01.44.72.53.87 et www.oenodyssée.fr.
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20 minutes, 11/05/2005
Paris évalue ses émissions de gaz à effet de serre
Mercredi 11 mai 2005
La Ville de Paris a dévoilé hier les premiers résultats de son étude sur l’émission des gaz à effet de serre de ses bâtiments. Chauffage, climatisation et trajets domicile-travail en voiture personnelle arrivent en tête des causes de cette pollution. L’étude permettra à la Ville de « prendre les mesures nécessaires ». Dans la cité administrative de Morland (4e), il est question de « limiter la possibilité pour les employés de s’y garer ».
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20 minutes, 19/05/2005
Paris sort son camion laser contre la pollution
Jeudi 19 mai 2005
Un drôle de laser vert a élu domicile sur le parvis de l’Hôtel de Ville. Depuis hier, un Lisair, appareil qui permet de détecter les particules présentes dans l’atmosphère, a été mis en service à Paris. La lumière émise par le laser est renvoyée par les particules et observée par télescope : plus la lumière est renvoyée, et plus il y a de particules. « Un autre appareil embarqué dans une camionnette sillonnera la capitale pour tenter de réaliser une cartographie 3D des particules, explique Patrick Chazette, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement. Dans une rue, selon le trottoir sur lequel vous marchez, la position des immeubles et le sens du vent, vous n’êtes pas exposés de la même manière aux polluants. »
[...]
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20 minutes, 30/05/2005
Premier pic d’ozone pour l’Ile-de-France
Lundi 30 mai 2005
Comme l’ensemble du pays, Paris a connu un gros coup de chaud vendredi dernier, en enregistrant 31ºC à 14 h. Le premier pic de pollution à l’ozone de l’année pour la région Ile-de-France a été relevé par Airparif, organisme de surveillance de la qualité de l’air. Dans le nord et l’est de la région en particulier, les niveaux de pollution ont atteint un maximum de 183 microgrammes d’ozone par m3, alors que le premier seuil de pollution est fixé à 180 microgrammes/m3.
Samedi, la qualité de l’air s’est améliorée, notamment grâce à une baisse de la fréquentation des transports. Les jeunes enfants et les asthmatiques et allergiques sont les plus exposés lors de ce type de pics.
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Le Monde, 03/06/2005
Un taux anormal de plomb décelé dans un quartier de Massy (Essonne)
LE MONDE | 03.06.05 | 14h08 • Mis à jour le 03.06.05 | 14h08
ÉVRY de notre correspondante
La direction régionale de l'industrie, de la recherche, et de l'environnement (Drire) vient de découvrir un taux de plomb anormalement élevé dans les sols du quartier de Champs-Ronds à Massy (Essonne), situé près de la gare TGV de Massy-Palaiseau. La situation préoccupe les services de l'Etat qui ont décidé d'informer sans tarder la population. Une réunion était programmée, jeudi 2 juin, à l'école des Petits-Champs-Ronds.
[...]
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L'Ile-de-France fait l'inventaire de sa flore
LE MONDE | 29.06.05 |
Le Val-de-Marne vient de passer une convention avec le Conservatoire botanique national du Bassin parisien, organisme dépendant du Muséum national d'histoire naturelle, afin de dresser un inventaire exhaustif de la flore du département. Il se concrétisera, fin 2007, par la publication d'un atlas et la création d'un site Internet. Ce recensement permettra d'observer la répartition des espèces et leur évolution, de répertorier les plantes disparues et les milieux qui ont le plus souffert. Il devrait constituer un outil essentiel dans la politique environnementale du conseil général.
Dominique Meunier
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 782,0.html
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20 minutes, 30/06/2005
Pollution : les cyclos carburent plus que les voitures
Jeudi 30 juin 2005
Les Parisiens qui ont choisi le scooter polluent plus que les automobilistes. Hier, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a dévoilé un rapport montrant que les cyclomoteurs non catalysés, majoritaires en France, émettent cinq fois plus de monoxyde de carbone et dix fois plus d’hydrocarbures et d’oxydes d’azote qu’une voiture à essence catalysée. L’Ademe préconise l’instauration d’un contrôle technique pour tous les deux-roues.
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20 minutes, 4/07/2005
Nouvelles mesures en cas d’alerte à la pollution
Lundi 04 juillet 2005
La préfecture de région va modifier les mesures à prendre en cas de pics de pollution. Elle a préparé un arrêté interdépartemental qui vient d’être examiné et approuvé par six des huit conseils départementaux d’hygiène d’Ile-de-France. La préfecture espère que cette nouvelle réglementation entrera en vigueur « dès juillet ».
Mesure phare du projet, l’interdiction totale de circulation des voitures particulières non dotées d’un pot catalytique en cas de dépassement du seuil d’alerte niveau 3. Jusqu’ici, ces véhicules, qui n’ont pas la pastille verte, pouvaient bénéficier de la circulation alternée. « C’est un effet d’annonce qui ne touche pas à l’essentiel : le seuil de déclenchement de ces pics », conteste Yves Contassot (Verts), adjoint au maire de Paris chargé de l’Environnement. Ce dernier regrette que la circulation alternée ne soit décrétée qu’au-delà de 360 microgrammes d’ozone par mètre cube d’air. « Un seuil si élevé qu’il n’a été atteint qu’une seule fois depuis 1997. »
Deuxième mesure de ce texte, l’abaissement du seuil à partir duquel les camions devront contourner l’Ile-de-France. Mais, selon les statistiques d’Airparif, la nouvelle limite retenue n’a jamais été déclenchée depuis 1998. Enfin, l’abaissement de 20 km/h de la vitesse autorisée ne sera obligatoire qu’au déclenchement du niveau 1 et non plus à partir du seuil d’information et de recommandation. Sophie Caillat
A savoir :
seuils A chaque niveau de pollution correspond une mesure : au premier seuil, la vitesse maximale est réduite, au deuxième, la circulation des camions est restreinte et au troisième, celle des voitures est alternée. Le premier seuil correspond à 240 mg d’ozone/m3 d’air tandis que le seuil d’information s’établit à 180 mg/m3.
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LE NOUVEL OBS 07-07-2005 a écrit:
Retour de la maladie de la suie à Paris: plusieurs centaines d'arbres vont être abattus
AP | 07.07.05 | 20:13
PARIS (AP) -- La maladie de la suie, une maladie spécifique aux érables qui provoque un dessèchement rapide de l'ensemble du feuillage jusqu'à la mort de l'arbre, a fait sa réapparition à Paris, selon la mairie qui a annoncé jeudi que plusieurs centaines d'arbres allaient être abattus la semaine prochaine.
Dans un communiqué, elle précise que le service de l'arbre de la Ville a constaté début juin que certains érables plantés dans la capitale présentaient des signes «alarmants» indiquant un retour de la maladie de la suie.
Au total, 607 arbres sont touchés sur l'ensemble de Paris principalement situés dans les massifs forestiers dans les bois de Vincennes et de Boulogne, selon la mairie. [...]
http://permanent.nouvelobs.com/societe/ … .html?1916
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20 minutes, 9/09/2005
Loisirs Pour de nombreux Parisiens, le jardinage est devenu un bon prétexte pour rencontrer ses voisins
Du lien social cultivé dans les jardins
Vendredi 09 septembre 2005
Ils fleurissent dans la capitale. Depuis 1999, la fièvre des jardins partagés s’est emparée des Parisiens, qui ne cessent d’en ouvrir près de chez eux. On en compte vingt-cinq, et il est prévu d’en créer trois supplémentaires d’ici à fin la 2006, dont un Cité Leroy (20e), avant fin septembre. Une mode qui vient de loin. « A la fin des années 1990, une association a découvert les jardins partagés lors de séjours aux États-Unis et au Canada, et elle a rapporté le concept », raconte Laurent Delhaye, coordinateur de la cellule Main Verte, dépendante du service des parcs et jardins de la Ville.
Quelques années plus tard, Paris est contaminé. Papilles et papillons voit le jour dans le 20e en 1999, suivi de peu par la serre aux légumes (19e) et le jardin solidaire de la rue des Haies (20e) (voir ci-dessous). Une passion qui prend très vite. « Notre cellule a été créée pour encadrer les choses, explique Laurent Delhaye. Les gens doivent se constituer en association puis nous contacter* pour obtenir l’autorisation d’exploiter le terrain. Nous leur faisons signer une charte où nous nous engageons à fournir de la terre végétale, de l’eau et une clôture. En échange, ils doivent maintenir le site propre et l’ouvrir deux demi-journées par semaine au public. » L’engouement se fait sentir surtout dans le nord-est de la capitale, « parce qu’il y a des terrains, mais aussi parce qu’il y a un besoin de s’évader dans ces quartiers ».
Car l’amour des plantes n’est pas la seule motivation de ces jardiniers. Solange Veyre, gardienne d’un immeuble du 19e, a ouvert un jardin partagé il y a trois ans « pour créer des liens entre les locataires, parce que certains, d’origines différentes, étaient en conflit. Les mères ont appris à se connaître au jardin. L’ambiance y est beaucoup plus détendue. Chaque année, on organise des repas avec nos légumes. » « Les jardins partagés n’ont pas de vocation productive, confirme Laurent Delhaye, c’est plus un moyen de découvrir les gens avec qui l’on habite. »
* 01 53 46 19 19.
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AFP
17 septembre, 17h27
20 jardins familiaux au coeur d'un nouveau parc à Maisons-Alfort
Un nouvel espace vert comprenant 20 jardins familiaux situés au coeur d'un quartier de 3.500 logements, collectifs pour la plupart, a été inauguré samedi à Maisons-Alfort (Val-de-Marne).
"Les parcelles ont été attribuées par tirage au sort aux habitants du quartier, vivant en logement collectif et en ayant fait la demande", a indiqué à l'AFP le député-maire de la commune, Michel Herbillon.
Les jardins familiaux, qui occupent 2.000 m³ sur les 2,5 hectares du parc du Vert-de-Maisons, sont totalement intégrés dans ce lieu de promenade, qui abrite également un verger, une serre pédagogique, et des terrains de jeux.
Ils sont animés par un délégué de la fédération nationale des jardins familiaux, association qui en assure la gestion.
Outre la municipalité, l'Etat, le Département et la Région, dont des représentants étaient présents à l'inauguration, ont financé le parc, ouvert depuis le début de l'été sur un terrain auparavant occupé par des friches industrielles.
"Les jardins familiaux renouent avec une tradition de Maisons-Alfort. Jusqu'au début du XXème siècle, ce terrain était dédié à la culture maraîchère", a rappelé le maire.
Ces jardins, autrefois appelés "ouvriers", ont été créés à la fin du XIXème siècle sous l'impulsion de l'abbé Lemire (député du Nord), notamment en vue d'assurer l'autosubsistance alimentaire de populations aux revenus modestes et de leur procurer des activités "saines".
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20 minutes, 23/09/2005
Balades au jardin ce week-end
Vendredi 23 septembre 2005
Six cents animations gratuites sont proposées ce week-end à Paris, à l’occasion de la 9e édition de la Fête des jardins. Sur le parvis de Notre-Dame, des professionnels animeront une quarantaine de stands, de 10 h 30 à 18 h 30, et répondront aux questions du public. Mais l’édition 2005 se concentre surtout sur des balades à thème, dont certaines sont accessibles aux sourds et malentendants, et d’autres aux aveugles. La Cité universitaire internationale propose un parcours guidé à travers son parc. Plusieurs balades à vélo sont également au programme. Dans les bois de Vincennes et de Boulogne, ou à travers les différents jardins parisiens, elles durent de trois heures à une journée.
Réservation : 01 53 17 03 18.
Renseignements : 01 40 71 76 67 ou 01 40 71 75 60 pour les visites pour malentendants et non voyants. Programme complet http://www.jardins.paris.fr
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AFP
28 septembre, 18h49
"Paris c'est chez vous", une nouvelle campagne de propreté
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La mairie de Paris a lancé mercredi une nouvelle campagne de propreté, pour persuader les Parisiens que la propreté est l'affaire de tous et que l'on ne doit pas faire dans la rue ce que l'on ne fait pas chez soi.
Les trois affiches, qui vont être apposées pendant deux semaines, transposent dans un logement des situations urbaines. Y figurent une jeune femme dans un salon avec à ses pieds des mégots, des trognons de pomme et des restes de pizza, une déjection canine déposée dans une salle de bains, un appartement envahi d'objets encombrants destinés au rebut.
Le titre général est "Pas de ça chez vous? Paris c'est chez vous!", avec un rappel des amendes, de 183 euros, que risquent les contrevenants.
Lors d'une conférence de presse, Yves Contassot, adjoint (Verts) à la propreté, a indiqué que l'objectif de la mairie était d'améliorer la prise de conscience et qu'il n'y ait "plus personne à verbaliser".
Il s'est également félicité des résultats du dernier "baromètre de la propreté", réalisé en juin auprès de 4.000 Parisiens par un institut de sondage, qui fait apparaître une hausse de la satisfaction.
Ainsi, 62% des personnes interrogées ont une bonne ou très bonne impression de la propreté dans leur quartier, contre 58% en 2004. 35% considèrent que la situation s'est améliorée en un an. Les deux arrondissements où la satisfaction est la plus basse sont les XIXe et Xe.
Plus on est jeune, plus on est satisfait, avec une exigence plus grande chez les femmes que chez les hommes, a noté l'adjoint au maire.
Par ailleurs 86% des Parisiens sont d'accord avec la contravention à 183 euros pour les déjections canines, 92% des propriétaires de chien affirmant qu'ils les ramassent. Un fait avéré pour 60% des propriétaires selon une autre enquête. Pour 44% des Parisiens, il y aurait moins de déjections dans les rues.
Toutes infractions à la propreté confondues, le nombre des procès-verbaux est passé de 8.000 en 2000 à quelque 33.000 attendus pour 2005, dont 17% pour les chiens. Les PV à 1.500 euros, concernant les présentoirs illicites à revues, ont entraîné la division par deux de leur nombre, selon M. Contassot.
Il a noté encore la multiplication des corbeilles dans Paris (30.000) et s'est félicité de l'arrivée de nouveaux outils de propreté, notamment des aspirateurs qui fonctionnent au gaz.
Le budget de la propreté à Paris a augmenté de 18,8% depuis 2001 à Paris.
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