Île-de-France - Environnement

20 minutes, 29/09/2005

Mesures chocs pour trottoirs clean
Environnement Paris va renforcer son dispositif de propreté, que des maires jugent insuffisant
Jeudi 29 septembre 2005

La Ville de Paris a annoncé hier plusieurs mesures concernant la propreté à Paris.

- Verbalisations Leur nombre à l’égard des contrevenants au règlement sanitaire va augmenter (déjections canines ou humaines, présentoirs illégaux sur le trottoir, dont le montant des amendes s’élève respectivement à 183 et 1 500 e). On comptait 8 000 PV en 2000. La Ville en prévoit 33 000 pour 2005. « C’est la politique du salisseur-payeur », déclare Yves Contassot, adjoint (Verts) chargé de l’Environnement.

- Sacs plastique Une table ronde avec les grandes enseignes d’alimentation se tiendra avant la fin de l’année pour programmer l’arrêt de la distribution des sacs en plastique dans Paris.

- Tri dans les gares La Ville négocie avec la RATP pour organiser la collecte sélective dans les gares, afin de recycler les canettes et les journaux. Une station, dont le nom n’a pas été communiqué, sera en test dans les prochains mois.[...]

Le Monde, 10/10/2005

L'Ile-de-France doit dépolluer ses terrains industriels
LE MONDE | 10.10.05 | 14h23  •  Mis à jour le 10.10.05 | 14h23 

LA ZAC des bords de Marne à Champigny (Val-de-Marne), située à l'emplacement de l'usine Air liquide, devait accueillir une école et des logements sur ses 4,7 hectares. A la suite de l'étude environnementale obligatoire, le programme a changé de vocation. C'est une maison départementale du tourisme ainsi qu'un centre de documentation pédagogique et un musée scientifique qui vont y être installés. Motif : ces anciens terrains industriels sont pollués. Trois années d'étude, 89 sondages et 350 analyses ont révélé la présence, dans le sol, d'hydrocarbures et de produits utilisés pour le traitement des métaux, en quantités supérieures aux normes en vigueur.
Le cas de cette ZAC n'est pas isolé. On estime que, dans la première couronne parisienne, au moins 20 % des anciens terrains industriels sont pollués.
[...]

Francis Gouge
Article paru dans l'édition du 11.10.05

20 minutes, 19/10/2005

Le chauffage, premier producteur de CO2
Mercredi 19 octobre 2005

Engagée, selon les termes du protocole de Kyoto, à diviser par quatre sa production de gaz à effet de serre (GES), d’ici à 2050, l’Ile-de-France vient de dresser la carte précise de ces polluants. Réalisée par Airparif à la demande du conseil régional, cette étude, que nous dévoilons en avant-première, montre leur très forte concentration au-dessus de la capitale. 70 000 tonnes de GES par km2 sont ainsi produits chaque année à Paris, contre 5 000 tonnes seulement dans certaines zones de la grande couronne.

Le rapport d’Airparif détaille par ailleurs l’origine de ces gaz. Pour 43 %, ils proviennent de « combustion non industrielle ». A savoir les fumées des circuits de chauffage et de production d’eau chaude. En Ile-de-France, 60 % des chaudières fonctionnent au gaz, 28 % au fuel. Le transport routier n’arrive qu’en deuxième position des producteurs de GES (27%). Plus de la moitié provient de véhicules particuliers. Les deux-roues ne seraient responsables que de 1 % des émissions de CO2 dues au transport. Certains sites industriels ont aussi une part importante dans l’émission de GES. Les centres d’enfouissement des déchets en produiraient ainsi 7 %. La raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne, se voit attribuer à elle seule près de 2 % des émissions régionales.

La densité de population et le développement des transports publics font toutefois de la région une relative bonne élève. Si elle produit près de 10 % des GES « made in France», ramené à chaque Francilien, le taux de CO2 produit est de 4,8 tonnes par an. A titre de comparaison, chaque habitant de Rhône-Alpes en produit 7,9 tonnes chaque année et en Haute-Normandie, où l’industrie pétrochimique est encore plus présente, ce taux atteint 15,9 tonnes par habitant et par an. L’étude d’Airparif devrait être renouvelée tous les deux ans.
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«7 millions pour les énergies renouvelables»
Mercredi 19 octobre 2005

Michel Vampouille, vice-président de la région chargé de l’Environnement

Le chauffage est la source principale de GES en Ile-de-France. Comment y remédier?

La promotion des énergies renouvelables est indispensable. La région y consacre cette année 7 millions d’euros. Cela passe par l’installation de panneaux solaires sur certains immeubles, le développement de la géothermie... Nous allons aussi installer une pile à combustible dans des immeubles de l’Opac de Paris.

Les bailleurs sociaux sont en avance sur ces questions...

Ils gèrent tellement de logements en Ile-de-France que leur implication est indispensable. En plus, ces énergies réduisent le montant des charges pour leurs locataires.

Sont-elles plus économiques?

Leur mise en oeuvre augmente de 7 ou 8% le coût de construction, mais l’économie d’énergie réalisée rend l’investissement plus que rentable. C’est encore plus vrai au cours actuel du pétrole.

20 minutes, 25/11/2005

Salon Bâtir écologique à la Villette
Vendredi 25 novembre 2005
 
Murs en briques de chanvre, enduits en terre, peintures à l’argile, chauffe-eau solaire, chauffage au bois, vitres intelligentes, toit végétal... L’inventaire semble infini. Tous les moyens de construire ou aménager votre maison dans le souci d’un plus grand respect de l’environnement sont présentés ce week-end à Paris dans le cadre du salon Bâtir écologique qui se tient jusqu’à dimanche à la Cité des sciences de la Villette, Espace Condorcet. Des conférences de spécialistes ponctueront chaque journée.

Rens. : salon@batirecologique.com
 

Universal Press Agency, 15/12/2005

La Ville de Paris primée pour ses actions en faveur de l'environnement
La Ville de Paris a été primée par l'association des éco-maires pour ses actions en matière d'environnement, notamment pour la mise en place du cahier des recommandations environnementales pour les acteurs de la construction.


La Ville de Paris primée pour ses actions en faveur de l'environnement
Ce cahier, élaboré parallèlement au Plan local d'urbanisme et adopté par le conseil de Paris de janvier 2005, sera distribué "à tout pétitionnaire d'autorisation d'urbanisme".

Il contient des informations sur les enjeux environnementaux parisiens, et explique comment réduire les nuisances dues aux chantiers de construction et limiter les consommations d'énergie et de bruit.

Il sera décliné en 2006 en fiches-action pour expliquer par exemple comment poser des fenêtres isolantes, un panneau solaire ou végétaliser un toit.

BK

Le Monde, 13/01/2006

Malgré une baisse, la pollution reste élevée à Paris
LE MONDE | 13.01.06 | 13h51  •  Mis à jour le 13.01.06 | 13h51
   
La pollution de l'air en Ile-de-France a baissé en 2005, mais son niveau reste très élevé, et plusieurs millions de Franciliens sont exposés à un air qui ne respecte ni la réglementation ni les objectifs de qualité fixés par l'Union européenne. Tels sont les principaux enseignements des mesures effectuées en 2005 par Airparif — l'organisme chargé de mesurer la pollution francilienne — rendues publiques jeudi 12 janvier.[...]


Gaëlle Dupont
Article paru dans l'édition du 14.01.06

20 minutes, 24/01/2006

A Alésia, le quartier vert plomberait les affaires
Mardi 24 janvier 2006

Bilan économique plus que mitigé pour les quartiers verts. La chambre de commerce et de l’industrie de Paris (CCIP) vient de rendre public un rapport sur l’influence des aménagements de voirie dans le quartier Alésia-Tombe Issoire (14e) sur l’économie locale. Or, 60 % des commerçants interrogés constatent une baisse de leur fréquentation après les travaux, alors qu’ils bénéficiaient d’une hausse d’activité avant. L’alimentaire, l’équipement et les cafés sont les secteurs les plus affaiblis. Les commerçants ont notamment des problèmes de livraisons et de stationnement. La CCIP recommande de limiter la superficie des quartiers verts. M. G.

20 minutes, 30/01/2006

Affichage publicitaire : JCDecaux sur la sellette
Lundi 30 janvier 2006
 
En finir avec les traditions en matière de publicité. Aujourd’hui, le Conseil de Paris votera une délibération visant à rompre le quasi-monopole de JCDecaux sur l’affichage publicitaire, dont les conventions ont été renouvelées sans appel d’offres depuis 1976.

La Ville compte associer à l’exploitation du mobilier urbain existant, dont les 2 000 panneaux publicitaires, un marché de mise en place d’une flotte de vélo. Ces deux aménagements devant être coordonnés, leur gestion sera accordée à une même entreprise, qui reste à déterminer. Le contrat qui lie Paris à JCDecaux, qui courait jusqu’en 2010, est ainsi résilié. Et le nombre d’emplacements publicitaires réduit de 20 % dans la foulée. Les Verts en voudraient 30 % de moins. JCDecaux compte se présenter à sa propre succession. M. G.
 
A savoir :
pub JCDecaux gère à Paris 425 panneaux publicitaires de 8 m2 et 1 600 panneaux de 2 m2 par le biais de Somupi, dont elle détient 67 %. Elle paye 2 millions d’euros de redevance chaque année. Leur exploitation lui rapporte 15 fois plus.

Sur le même sujet, AFP

Mobilier urbain: JCDecaux en sursis devant le Conseil de Paris

28-01 09:54:55  Le contrat de quelque 2.000 panneaux publicitaires de la capitale, détenu depuis près de 30 ans par le groupe JCDecaux, sera remis en jeu lundi par le Conseil de Paris, qui demandera aux candidats de proposer un système de vélos en libre-service.

La rupture de la convention qui lie depuis 1976 la municipalité à Somupi, filiale à 67% de JCDecaux, régulièrement renouvelée et dont l'échéance était fixée à 2010, marque un tournant dans la politique de la ville, qui veut en finir avec une situation monopolistique et particulièrement favorable au groupe de mobilier urbain.

"C'est une manière de dire: c'est fini le monopole JCDecaux, il y a une époque qui est révolue dans tous les domaines", déclare Yves Contassot, adjoint Verts au maire de Paris chargé de l'environnement et la propreté. "Il faut que cette conception un peu archaïque des rapports entre des entreprises et le monde politique soit mise au placard, et pour longtemps", ajoute-t-il.

Certaines sources à la mairie de Paris parlent d'une certaine "bienveillance" envers JCDecaux pendant les mandats de Jacques Chirac et Jean Tiberi.

"On a trouvé anormal que JCDecaux signe de gré à gré (avec la mairie) et que le marché soit reconduit sans ouverture à la concurrence", confie Claude Mouchard, directeur du développement à Clear Channel, l'un des principaux concurrents de JCDecaux.

Au départ, l'idée était la suivante: JCDecaux installait à ses frais du mobilier urbain (abribus, panneaux) et obtenait en échange l'exclusivité de leur exploitation publicitaire pour rentabiliser l'investissement.

Lancé à Lyon en 1964, le concept est étendu à Paris en 1976, offrant au groupe une vitrine prestigieuse et lui ouvrant les portes du marché mondial: JCDecaux est aujourd'hui présent dans 43 pays et 3.500 villes, avec un chiffre d'affaires de 1,631 milliard d'euros en 2004.

L'affaire s'est aussi révélée juteuse: ainsi, pour les 2.000 panneaux publicitaires de Paris, la société paie chaque année deux millions d'euros de redevance à la mairie et leur exploitation lui rapporterait près de 15 fois plus, selon une source proche du dossier.

Les 420 sanisettes (toilettes de rue) de la capitale, également installées par JCDecaux, lui rapportent un loyer appréciable, à raison de 500 euros le mètre carré par mois, plus le coût d'entrée, fixé à 40 centimes d'euro, selon la mairie.

Le Conseil de Paris se penchera sur la question lundi, en adoptant une délibération sur la gratuité des sanisettes.

Il imposera également, pour accompagner le renouvellement du contrat des 425 panneaux publicitaires de 8 mètres carrés et 1.600 panneaux de 2 mètres carrés, un système de vélos en libre-service, comme celui mis en place en 2004 à Lyon.

"On a fixé une fourchette de 200 stations et 3.000 vélos pour commencer, avec une mise en service à l'été 2007", explique Jean-Luc Dumesnil, conseiller de Denis Baupin, adjoint Verts à la mairie à l'origine de l'initiative.

Pour la municipalité, c'est l'occasion d'obtenir plus tout en donnant moins: une délibération du Conseil prévoit ainsi une réduction d'au moins 20% du nombre de panneaux publicitaires dans la ville.

Les Américains Clear Channel et Viacom s'intéressent à l'appel d'offres. "En terme d'image et de prestige, pouvoir gagner Paris nous permettrait de se positionner fortement", indique une porte-parole de Viacom.

Joint par l'AFP, JCDecaux, qui publiera son chiffre d'affaires 2005 mercredi, n'a pas souhaité faire de commentaires, indiquant seulement être candidat à sa propre succession.


© AFP.

Le prix de l'eau est abusif dans les grandes villes, selon l'UFC-Que Choisir

LEMONDE.FR | 30.01.06 |

L'association de consommateurs UFC-Que Choisir dénonce des abus sur le prix de l'eau dans les grandes villes françaises, où l'eau est facturée une fois et demie de plus que ce qu'elle coûte et jusqu'à plus de deux fois en Ile-de-France. "Les prix de l'eau des villes de plus de 300 000 habitants sont beaucoup trop élevés", juge l'association, qui estime que "les services des eaux constituent des profits inacceptables sur ces marchés".
Le syndicat des eaux d'Ile-de-France (Sedif), le plus grand de France, facture ainsi son eau "2,5 fois plus cher que ce qu'elle coûte", avec "une marge nette de 59 %", selon une étude de l'UFC. Le surcoût pour les 4 millions de consommateurs desservis par ce syndicat, qui regroupe 144 communes de banlieue parisienne, dépasserait "les 200 millions d'euros par an".
Pour les grandes villes, Lyon facture l'eau 1,7 fois plus cher que son prix de revient estimé (distribution et assainissement), Strasbourg et Nantes 1,5 fois et Paris 1,4 fois, selon l'association, qui a porté son étude sur 31 villes.[...]



Avec AFP

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 212,0.html

BatiActu - 21 février 2006

Les jardins d’Eole en cours de création à Paris

Dans le cadre de son programme de création de 30 hectares d'espaces verts à Paris, Bertrand Delanoë est venu présenter lundi l’avancement des travaux d’aménagement des jardins d’Eole, un parc de 4,2 hectares à cheval entre les XVIIIe et XIXe arrondissements de la capitale. D'un montant de 13 millions d’euros, les travaux commencés en juin 2005 se termineront fin 2006.

Les jardins d’Eole situés sur les anciens terrains de la SNCF et de Réseau Ferré de France, face à la future ZAC Pajol «est un projet important et très attendu dans un quartier où il existe peu d’espaces verts (…) il contribue aussi à compléter le dispositif des grands parcs à l’échelle de Paris» , selon un communiqué de la Ville.[...]

N.C-M

http://www.batiactu.com/data/21022006/2 … 73828.html

20 minutes, 28/02/2006

Réduire la vitesse pour freiner les décibels

20Minutes.fr | 28.02.06 | 07h35


Réduire le bruit à sa source. La Ville de Paris, qui adoptait hier son « plan bruit » de lutte contre les nuisances sonores, compte s’attaquer à son bouc
émissaire favori pour arriver à ses fins : la circulation. « Le bruit est lié à la vitesse, et il faut aussi verbaliser les
conducteurs aux pots d’échappements trop bruyants », assénait hier Yves Contassot, adjoint (Verts) en charge de l’Environnement. En ligne de mire : le périphérique, pour lequel un voeu proposant d’y limiter la vitesse à 50 km/h a été déposé par les Verts. [...]

Magali Gruet

20 minutes, 15/03/2006

Parcs et jardins se font une place à Paris

20 Minutes | édition du 15.03.06

Trente hectares d'espaces verts supplémentaires devraient être créés à Paris sous la mandature de Bertrand Delanoë d'ici à 2008. C'est ce qu'a affirmé hier Yves Contassot (Vert), adjoint au maire à l'Environnement, qui prévoit l'ouverture de 9,6 nouveaux hectares de parcs et jardins cette année (voir infographie). Depuis 2001, 12 hectares d'espaces verts ont été créés dans la capitale. Actuellement, Paris compte 10 540 hectares d'espaces verts. Cette superficie tient compte des berges de la Seine (63 hectares), des bois de Vincennes (995 hectares) et de Boulogne (846 hectares). « Nous sommes face à une difficulté majeure pour augmenter cette superficie : l'extrême densité de la ville, deuxième capitale la plus dense au monde derrière Tokyo », souligne-t-on à la Mairie.

Pour faire face à ces inconvénients, la municipalité mise sur l'installation de murs et de toits « végétalisés », pratique courante dans de nombreuses villes scandinaves. Trente-neuf murs de ce type ont déjà été créés, rue Henri-Noguères (19e), 80, rue du Faubourg- Poissonière (10e) et avenue Myron-Herrick (8e), et trente-quatre sont en projet et devraient être réalisés d'ici à 2007, dont deux rue Tiquetonne (2e) .

Enfin, une nouvelle façon de s'approprier les espaces verts a vu le jour avec les « jardins partagés ». Ce sont des jardins de proximité dont la gestion est octroyée à des collectifs de riverains ou à des associations. Leur rôle est de réhabiliter et d'entretenir des « délaissés urbains » selon un cahier des charges fixé par la Mairie. « Il en existe déjà quarante-trois et on devrait pouvoir en compter cinquante d'ici à la fin 2006 », affirme Yves Contassot.

Pauline Théveniaud

AFP

mardi 14 mars 2006, 16h02 
Nouveaux jardins à Paris: l'objectif de 30 hectares sera tenu

PARIS (AFP) - L'objectif de trente hectares d'espaces verts créés à Paris sous la mandature, d'ici 2008, "sera atteint", a assuré mardi Yves Contassot (Verts), adjoint à l'Environnement, en annonçant l'ouverture au public, cette année, de 9,6 ha nouveaux.

"2006 sera une année faste pour les parcs et jardins. Nous sommes en phase avec une demande des Parisiens", a déclaré l'adjoint au cours d'une conférence de presse.

Depuis 2001, 12 hectares d'espaces verts ont été créés à Paris, "ville la plus dense du monde après Tokyo". Plus de 80 M EUR d'investissements doivent y être consacrés sur la période 2003-2007.

Les jardins d'Eole, 4,2 ha reconquis sur une friche ferroviaire, (XVIIIème) seront livrés fin 2006 au nord-est de Paris. "Premier d'une nouvelle génération de parcs", sa conception intègre "la dimension écologique", a souligné M. Contassot.

La mairie compte créer aux Batignolles, dans un premier temps, un parc de 4,2 ha qu'elle souhaiterait porter à 10, si l'Etat accepte de vendre des terrains. Elle est aussi en négociations avec RFF (Réseau ferré de France) et la SNCF pour reconquérir des espaces sur la petite ceinture.

"A la différence de la droite, nous ne sommes pas dans la logique des jardins décoratifs", souligne Yves Contassot pour qui la conception du parc parisien n'a guère évolué en cent ans: "le jardin beau, mais uniquement à voir".

"Nous créons, en même temps que des espaces verts, les conditions pour que la population se les approprie", dit-il: pelouses ouvertes, jardins que les Parisiens peuvent cultiver, dans des espaces dédiés, mais aussi dans les grands parcs, sociologues au sein des équipes présentant des projets pour définir leurs usages, habitants associés aux jurys.

La mairie réfléchit aussi à une ouverture nocturne de parcs, comme à Bruxelles ou Berlin.

Des jardins de proximité ouvriront dans les XIIème, XIIIème, XXème et la mairie poursuit la création des "jardins partagés", gérés par un collectif (11 nouveaux en 2006 dans six arrondissements de l'est). L'aménagement de "murs végétalisés" sera poursuivi.

Parallèlement, le Conseil de Paris a voté en février la gratuité de quelques jardins encore payants, seuls le restant le Parc floral et Bagatelle.

Les animations reviennent avec les beaux jours: Bagatelle accueillera de juin à octobre une exposition "Energies, mode d'emploi". "Herbes de Paris", sur les 1.200 espèces de plantes poussant dans la capitale, se poursuit jusqu'en septembre au parc Floral, qui accueillera une exposition "Pivoines" du 15 avril au 8 mai.

La fête de l'arbre se déroulera les 25 et 26 mars dans les vingt arrondissements, celle des jardins célébrera sa 10ème édition les 23 et 24 septembre.

La mairie inaugure le 25 mars "la péniche de l'eau" amarrée dans le XIXème, outil d'information sur la gestion de cette ressource.

Faire de son balcon un Eden vert
LE MONDE | 16.03.06 |

Longtemps le coeur des grandes villes françaises fut noir de la fumée des cheminées et leurs appuis de fenêtres vides de toute plante fleurie. Il fallait aller dans les faubourgs pour apercevoir des tâches de couleur dans les étages élevés d'immeubles modestes ou pousser plus loin, jusqu'aux maisons des banlieues pour voir s'équilibrer le minéral et le végétal. Tout a changé, les citadins à la recherche d'un Eden perdu, celui de leurs ancêtres campagnards, se sont mis au jardinage haut perché et les municipalités ont réalisé que les plantations pouvaient humaniser le bitume.
Paris en a été changé ; certains de ses habitants transforment leurs fenêtres en mini-jardins suspendus. Il suffit parfois qu'un pionnier accroche des jardinières pour qu'il soit bientôt suivi par un, deux, puis trois voisins. Il suffit qu'une concierge entretienne quelques potées dans la cour pour que, toutes affaires cessantes, les copropriétaires se réunissent pour voter des travaux visant à transformer une triste cour en jardin accueillant. Ce n'est pas une mode, c'est un besoin, une façon d'installer la campagne à la ville.[...]

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Site Internet : http://mairie12.paris.fr/index.php/mair … hp?id=4014

Alain Lompech

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 346,0.html

20 minutes, 21/04/2006

Dans le 18e, le square Léon va s'agrandir et reverdir

20 Minutes | édition du 21.04.06

On ne dira plus que le 18e manque d'espaces verts. Après les jardins d'Eole, qui ouvriront en novembre rue d'Aubervilliers, la rénovation du square Léon a commencé hier et durera un an. L'objectif est d'agrandir le square de 830 m2 pour atteindre une superficie de 6 200 m2. Sont notamment prévus la plantation de plus de 180 arbres et arbustes et le réaménagement des aires de jeux pour enfants.


©2006 20 minutes

20 minutes, 22/05/2006

Plus de la moitié des entreprises polluent

20 Minutes | édition du 22.05.06

En Ile-de-France, 57 % des entreprises contrôlées par la direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (Drire) ne respectent pas les seuils de rejets de métaux lourds dans les eaux, selon un rapport publié en fin de semaine dernière. Concernant les rejets dans l'air, 54 % dépassent les taux d'émissions polluantes. Des chiffres en légère amélioration par rapport à l'année dernière, mais encore « inquiétants » pour les Verts, qui estiment que « la vigilance à l'égard des émissions des entreprises doit se renforcer ». « Des travaux importants pour limiter ou supprimer ces émissions sont en cours sur certains sites », constate néanmoins la Drire.

Dix-neuf entreprises ont toutefois été épinglées pour des dépassements de rejets importants et certaines ont écopé de sanctions administratives et/ou pénales. Onze arrêtés de mise en demeure ont été dressés, ainsi que dix procès-verbaux.

La liste des entreprises incriminées n'a pas été publiée mais les Verts comptent l'obtenir. « Nous avons écrit à la Drire, indique Jean-Félix Bernard, conseiller régional Verts. Quand un quart des entreprises ont des dépassements très importants, les Franciliens et les associations sont en droit de savoir lesquelles sont coupables d'émettre des rejets dangereux. La Drire, c'est l'Etat. Elle doit être transparente. »

Magali Gruet


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BATIACTU 18-05-2006

L’Ile-de-France favorise les énergies renouvelables

Jean-Paul Huchon, président de la Région Ile-de-France, et Michel Vampouille, vice-président chargé de l’environnement, ont fait adopter mercredi le Plan régional de l’énergie 2006-2010. D’un montant d’environ 150 M€, il vise à économiser l’énergie et à développer les énergies renouvelables, notamment en aidant les particuliers à s’équiper. La Région Ile-de-France souhaite développer les énergies renouvelables ! Le Conseil général a en effet adopté mercredi un plan d’environ 150 M€ relatif aux énergies : le Plan régional de l’énergie 2006-2010. Le but : « participer au programme de réduction des effets de serre et économiser des énergies devenant rares et chères », selon Michel Vampouille, vice-président de la Région chargé de l’environnement.[...]

Barèmes des subventions de la région pour les particuliers :
– Chauffe-eau solaire individuel (CESI) : subvention de 50% sur le montant HT de la main d’œuvre, plafonnée à 900 €.
– Système Solaire Combiné (SSC) : subvention de 50% sur le montant HT de la main d’œuvre, plafonnée à 1500 €, uniquement si le taux de couverture est supérieur à 25 % des besoins en chauffage.
– Capteurs solaires photovoltaïques : subvention de 50% sur le montant HT de la main d’œuvre, plafonnée à 1500 €.
– Pompe à chaleur géothermale sur nappe ou à capteurs verticaux ou horizontaux : subvention de 50% sur le montant HT de la main d’œuvre, plafonnée à 1500 €.

http://www.batiactu.com/data/18052006/1 … 12906.html

20 minutes, 6/06/2006

Quand l'insolite fleurit autour de Paris

20 Minutes | édition du 06.06.06

Potagers de collection, jardins paysagés, arboretums, pépinières... La région parisienne ne manque pas de sites botaniques remarquables. C'est ce que confirment deux guides sortis récemment : Curiosités botaniques à Paris et en Ile-de-France d'Anne-Marie Minvielle (Parigramme) et Paris, 100 jardins insolites de Martine Dumond (Christine Bonneton). Dans le premier, l'auteur a retenu cent vingt « coups de coeur ». « J'ai voulu donner ici une sélection de lieux qui m'ont plu en tant qu'amatrice de fleurs et non comme spécialiste de la botanique. » Résultat, une invitation à des promenades en dehors des sentiers battus. Si l'on parle du jardin du Luxembourg (6e) ou des Buttes-Chaumont (19e), c'est avant tout pour leurs collections d'orchidées et de rhododendrons.

Parmi tous ces lieux, Anne-Marie Minvielle avoue avoir ses préférences, telles que le Parc de Sceaux (Hauts-de-Seine), « jardin Grand Siècle dessiné par Le Nôtre, et dont les collections d'iris et de pélargoniums odorants sont superbes ». Le jardin médiéval de Cluny (5e) s'inspire des tapisseries du musée du Moyen Age, auquel il appartient. Et celui du cloître de Notre-Dame-de-la-Nativité à Donnemarie-Dontilly (Seine-et-Marne) est un endroit « très mystique ».

Le guide de Martine Dumond, lui, invite davantage à l'évasion avec des chapitres au titre évocateur : « Un jardin qui va droit au ciel », « Petit coin de bonheur au bout de l'impasse », « Un mur murmurant d'amour » Parmi les cent lieux retenus, « un potager de potaches» vous amène au jardin de la faculté de Jussieu (5e), et « mur vert et blue-jean » évoque un mur végétalisé à l'intérieur d'une boutique de vêtements.

Jeanne Dréan


©2006 20 minutes

A vocations scientifique, conservatoire et pédagogique, les jardins botaniques recèlent des espèces et des variétés peu communes, dont les noms en français et en latin sont indiqués sur des étiquettes.

20 minutes, 7/06/2006

Pas de sets dans les serres

20 Minutes | édition du 07.06.06

Le site des serres d'Auteuil n'accueillera pas un dôme couvert de 15 000 places pour agrandir Roland-Garros, a précisé hier Bertrand Delanoë. Protégé au titre de la législation sur les sites, il « ne sera en aucun cas concerné par les activités du tournoi ».

Jugée trop petite par le président de la fédération française de tennis et pas adapté aux finales des grandes compétitions, l'actuelle enceinte de Roland-Garros pourrait cependant trouver sa succursale dans le stade municipal Georges-Hébert (16e), qui pourrait convenir. La balle est dans le camp de la mairie pour faire d'autres propositions.


©2006 20 minutes

Communiqué de presse

mercredi 14 juin 2006, 15h04
4e Assises nationales des Espaces Naturels Sensibles les 18 et 19 octobre, au Château de Villiers à Cerny

Type : Communiqué de presse
Emetteur: Réseau Idéal
Thème: Infos Générales | Environnement

Les 18 et 19 octobre, au Château de Villiers à Cerny, le Conseil général de l'Essonne et le Réseau IDEAL organisent la 4ème édition des Assises nationales des Espaces naturels sensibles (ENS).

A cette occasion, 90 Conseils généraux, engagés dans une politique de préservation et de valorisation de leurs espaces naturels, feront le point sur l'état de santé de notre environnement et présenteront les opérations menées pour garantir la sauvegarde des espaces et des espèces : programmes de préservation de la biodiversité, mise en place de corridors écologiques, aménagements paysagers, ouverture des sites au public, actions d'éducation et de sensibilisation à la vulnérabilité des sites...

Les Départements et les politiques ENS jouent aujourd'hui, en France, un rôle prépondérant dans la préservation de la biodiversité et l'ouverture au public des espaces naturels : le droit de préemption et la Taxe départementale des ENS leur permettent notamment d'agir en garants de l'équilibre territorial en limitant la pression foncière et la dégradation des paysages.

L'Essonne, où 98 % des communes sont concernées par les ENS, possède un patrimoine naturel riche et très diversifié : pelouses calcicoles, landes et platières gréseuses, milieux humides, vergers, carrières... La protection de cette richesse départementale est un défi dans une région où, plus qu'ailleurs, l'urbanisme est en constant développement.

Contacts : Réseau IDEAL : Virginie Cadieu- Attachée de presse v.cadieu@reseau-ideal.asso.fr - 01 45 15 09 25Caroline Guesnon- Responsable Réseau ENS- c.guesnon@reseau-ideal.asso.fr - 01 45 15 13 26Jordane PEDRON - Chargé de projet - j.pedron@reseau-ideal.asso.fr 01 45 15 09 05

Conseil général de l'Essonne : Guillaume Gigant - Attaché de presse ggiant@cg91.fr - 01 60 91 91 20

20 minutes, 11/7/2006

Le 10e devra se mettre au vert

20 Minutes | édition du 11.07.06

Le réseau vert passera bien par le 10e arrondissement. Hier, l'exécutif du Conseil de Paris a repris à son compte un voeu des Verts, demandant à ce que la première partie de cet aménagement piéton et cyclable, entre la rue de Rivoli (1er) et le canal Saint-Martin (10e), soit bien réalisée d'ici à la fin 2008. La semaine dernière, le maire du 10e, Tony Dreyfus (PS), s'était publiquement exprimé contre. Les élus Verts de l'arrondissement rappelaient que ce refus « remettait en cause l'ensemble du projet » et qu'il reniait « les engagements pris en 2001. » Le premier coup de pioche aura bien lieu en octobre.

Le Conseil a également adopté hier le plan d'aménagement, d'ici à 2007, de pistes cyclables entre les grands boulevards et le boulevard Saint-Germain, la place Charles-de-Gaulle et la porte Dorée, la place de l'Alma et la porte d'Italie, la porte de Clichy et la Cité universitaire.


©2006 20 minutes

Un dossier intéressant sur le bruit dans le 20 minutes du 12/09/2006

http://www.20minutes.fr/articles/2006/0 … plifie.php

20 minutes, 13/09/2006

Grand brainstorming municipal autour du climat

20 Minutes | édition du 13.09.06

Toutes les idées sont les bienvenues. Les meilleures figureront dans un livre blanc d'ici à la fin de l'année. La Ville de Paris lance ce matin un appel à ses habitants pour qu'ils lui soumettent leurs propositions en matière de réduction des gaz à effet de serre. Le document lui servira à élaborer puis à adopter un « plan climat » avant l'été 2007.

Ces « citoyens volontaires » peuvent s'inscrire sur le site de la Ville (www.paris.fr) pour participer à ce grand brainstorming municipal, à travers des ateliers, des débats dans les arrondissements et des conférences à l'Hôtel de Ville. Particuliers, associations et conseils de quartier sont concernés. « Par exemple, on peut penser à des aides à l'isolation des grands bâtiments, à des conventions avec les transporteurs pour qu'ils s'équipent de véhicules non polluants, ou à des programmes d'énergie renouvelable », précise Laura Morosini, conseillère en écologie urbaine à la Mairie.

M. Gruet

Les Parisiens peuvent s'inspirer de l'expo « Energies : mode d'emploi », jusqu'au 29 octobre au parc de Bagatelle.


©2006 20 minutes

20 minutes, 14/09/2006

Bruitparif veut s'attaquer aux zones de multiexposition

20 Minutes | édition du 14.09.06

L'organisme Bruitparif a officiellement présenté hier la vaste campagne de mesures du bruit en Ile-de-France qu'il va lancer début octobre. Deux cent cinquante points, dont une trentaine à Paris, seront mesurés grâce à du matériel mobile durant un an. « L'idée est de mieux connaître les zones de multiexposition au bruit routier, ferroviaire, aérien », a expliqué la directrice de Bruitparif, Fanny Mietlicki. Pour l'instant, il n'existe que des cartes du bruit par mode de transport. « Et elles sont réalisées par les facteurs de bruit eux-mêmes, ce qui pose un problème », a indiqué Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France.

Le conseil régional est à l'origine de la création de Bruitparif. « C'est même la première décision que nous avons prise après les élections de 2004, dès lors que nous avions obtenu la majorité », a rappelé Jean-Paul Huchon. A terme, Bruitparif devrait équiper de sonomètres fixes une cinquantaine de points en Ile-de-France.

M. B.

Rens. : www.bruitparif.fr

Une carte à télécharger (PDF)
--> http://pdf.20minutes.fr/web/bruitparif.pdf

CyberArchi, 18/09/2006

http://www.cyberarchi.com/actus&dos … icle=10048

Traversée piétonne du parc Monsouris à l'avenue d'Italie
Guillaume Favreau, un jeune architecte parisien de 30 ans, est le seul français primé du concours international de l’UIA intitulé "Célébration des villes 2 - Une idée pour la ville". "Attirer, accueillir, se déplacer" en étaient les maîtres-mots. Sa réponse : promenade plantée en lieu de voie désaffectée à Paris.
publié le 18/09/2006

Le 8 septembre, l’exposition des quarante projets sélectionnés lors de la consultation internationale de l’UIA "Célébration des villes 2 - Une idée pour la ville", a ouvert ses portes à Venise jusqu’au 10 novembre 2006, au Palazzo Zorzi, siège régional de l’UNESCO. A noter que c'est d'ailleurs la première fois que l’UIA est présente à la Biennale internationale d’architecture de Venise dont la dixième édition se déroule du 10 septembre au 19 novembre[...]