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thib91 a écrit:
Des choses écrites sur ce forum me choque, certains propos tenus sur les quartiers d'habitat social sont plus issues d'un reportage du droit de savoir sur TF1 que sur une vision réelle de la vie de ces quartiers....
Détruire tout ces quartiers, "éparpiller", les populations...mesure iréalistes, et niant toute la vie sociale, la solidarité, les liens qui existent entre les gens qui y vivent.
Je ne sais pas si tu te rends compte de l'ampleur des problèmes. Ce n'est pas les demi-mesures qui règleront les choses. Dans les années 60-70 quand on a détruit les bidonvilles (dans la zone des fortifs, à Nanterre, etc.), on les a bien tous détruits à ce que je sache. Avec ce ton suffisant et condescendant qui est le tien tu nous aurait sans doute dit à l'époque qu'il ne fallait pas tous les détruire ces bidonvilles, que c'est irréaliste et "niant toute la vie sociale, la solidarité, les liens qui existent entre les gens qui y vivent", etc.
thib91 a écrit:
Excuse moi du terme mais c'est extremement naïf, croire que l'on pourra reloger des centaines de milliers de personnes dans les logements anciens (qu'est ce qu'un logement ancien d'ailleur?), actuellement occupés (pas par des classes moyennes). Les personnes habitants ces logements anciens souvent situés dans le centre de l'agglomération ne les quiterrons surement pas pour aller se loger au milieu des champs à Saclay ou ailleur.
Il te suffit d'ouvrir n'importe quel journal d'annonces immobilières pour savoir qu'un logement neuf c'est un logement qui vient juste d'être construit et non encore occupé, et un logement ancien c'est un logement d'un an ou plus déjà occupé, ce n'est pas forcément un logement classé du 17è dans le Marais. Donc je ne vois pas l'intérêt de jouer sur les môts dans le seul but de polémiquer.
thib91 a écrit:
Bref, je veux bien que l'on est des idées, et qu'on les exprimes, néanmoins un minimum de réalisme devrait être de rigeur avant de poster certains propos.
Le ton suffisant et condescendant ne fait pas progresser le débat.
Peut être mais toi tu compare les bidons ville aux hlm ??? Dans ce cas la les cons-descendent aussi dans la rue...enfin je me comprends
Excuse moi Suomipsseudo mais je ne partage pas du tout ton avis...
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Et moi non plus : n'importe quel sociologue aujoud'hui (sur la base d'études menées sur ce type d'expériences) constate la réalité de l'existence de cette vie sociale, cette solidarité et ses liens.
Les traumatimes engendrés par les destruction de ce qui furent leur vie et leurs repères ne se réparera certainement jamais.
S'il suffisait de faire une politique de table rase pour tout régler, ce serait bien facile mais la réalité est bien plus compliquée à partir du moment où on touche à de l'humain...
Your rules really begin to allow me.
La condescendance c'est aussi d'affirmer que faire table rase des cités est une solution en soi et sans doute la seule possible.
Désolé si tu t'es senti agressé dans mon message, mais j'avoue que tes propositions m'ont choqué. C'est une bonne chose d'avoir des idées mais là aussi il y a la façon de les présenter en gardant un certain recul et stt de l'humilité.
Je ne sais pas si tu te rends compte de l'ampleur des problèmes. Ce n'est pas les demi-mesures qui règleront les choses. Dans les années 60-70 quand on a détruit les bidonvilles (dans la zone des fortifs, à Nanterre, etc.), on les a bien tous détruits à ce que je sache. Avec ce ton suffisant et condescendant qui est le tien tu nous aurait sans doute dit à l'époque qu'il ne fallait pas tous les détruire ces bidonvilles, que c'est irréaliste et "niant toute la vie sociale, la solidarité, les liens qui existent entre les gens qui y vivent", etc.
Les bidonvilles et les cités d'aujourd'hui n'ont rien a voir, ce n'est pas la même époque, les mêmes problématiques. Les solutions qui ont été mises en oeuvre pour résoudre la crise du logement de l'époque, construction à grande échelle et industrielle d'un type urbanistique et architectural standardisé sur l'ensemble du territoire, ont répondu à une urgence et ont grandement amélioré les conditions générale de logement, néanmoins le bilan 40 ans plus tard n'est pas celui d'une franche réussite...
La tabula rasa que tu préconise semble être une solution tout aussi radicale, et sans un remède pire que le mal car beaucoup trop brutal.
Concernant le volet habitat, je pense qu'une réorganisation des modes de financement et de gestion de l'habitat social en France serait une solution dans le long terme mais les freins institutionnels, politiques, les interêts économiques seront difficile à surmonter. D'autant plus qu'il ne s'agit pas d'une action forcément "visible" d'un point de vue médiatique (contrairement aux démolitions, rennovations..) et dont les fruits ne se recolteront qu'à long terme.
Sur le site internet du journal "Le Télégramme" :
Plan banlieues.
Un milliard d ’ euros pour « 50 quartiers prioritaires».
Le plan en faveur des banlieues va consacrer « un milliard d ’ euros pour désenclaver cinquante quartiers prioritaires », affirme la secrétaire d ’ Etat à la Ville Fadela Amara dans une interview à Madame Figaro à paraître samedi.
http://www.letelegramme.com/gratuit/gen … france.php
Quelque chose de plus complet sur le site du Monde :
Le plan banlieue de Fadela Amara consacrerait un milliard d'euros au désenclavement de quartiers
Le plan en faveur des banlieues va consacrer "un milliard d'euros pour désenclaver cinquante quartiers prioritaires", affirme la secrétaire d'Etat à la ville, Fadela Amara, dans une interview à Madame Figaro à paraître samedi 19 janvier, évoquant notamment le quartier des Bosquets, à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Fadela Amara doit normalement tirer le bilan de la concertation qu'elle a engagée pendant six mois pour le plan banlieue dont la communication est prévue le 22 janvier, à Vaulx-en-Velin (Rhône).
[...]
La suite : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 290,0.html
A consulter sur les Zones Urbaines Sensibles (ZUS) :
--> http://sig.ville.gouv.fr/
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Marc Roche - Le Monde - 10.08.11
Londres, un modèle de mixité urbaine fragilisé par la crise économique
Contrairement aux idées reçues, les pires saccages n'ont pas eu lieu dans les arrondissements les plus pauvres où rôdent les damnés du quart-monde. Tottenham, Hackney, Clapham, Croydon ou Enfield, théâtres des plus graves violences, sont des quartiers types de la mixité sociale qui est la norme dans la capitale. Ce mélange traditionnel entre riches et pauvres fonctionne sans trop d'accrocs en période d'essor économique.
En revanche, comme l'attestent les actes de délinquance, cette cohabitation peut facilement se fracturer en période de crise économique, de coupes draconiennes dans les dépenses publiques, en particulier dans les budgets sociaux, et d'envolée du chômage des jeunes pas ou peu qualifiés.
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