Métropole Européenne de Lille - Actualités économiques

Business Immo, 03.05.06   (Extraits)

MARCHÉ BUREAU : LES REGIONS PESENT DE PLUS EN PLUS LOURD

Le marché de l’immobilier d’entreprise poursuit son développement en région, tant au plan locatif qu’au niveau de l’investissement. CB Richard Ellis vient de publier sa traditionnelle étude annuelle sur les marchés des régions. Extraits.
En dépit d’une conjoncture économique marquée par un faible taux de croissance (+ 1,4%) en 2005, le marché de l’immobilier d’entreprise en régions poursuit son développement, indique CB Richard Ellis dans une récente étude. Ainsi, la demande placée a augmenté de 9% pour s’élever à 1 201 400 m² contre 1 104 965 m² en 2004. Les quatre premières villes (Lyon, Aix-Marseille, Lille et Toulouse) représentent 46% du volume placé en régions. CBRE note deux principales tendances : la part du neuf ou du restructuré dans la demande placée représente 40% du volume de transactions et une part croissante des utilisateurs cherche à acquérir ses locaux.
(...)

Investissements multipliés par deux

Le volume des engagements en province a été multiplié par deux en 2005, passant de 1,7 Md€ à 3,4 Mds€. Au total, les régions représentent 22% du volume global des investissements immobiliers en France.

(...)


Au niveau des rendements, les régions n’échappent pas à la baisse généralisée. Pour les bureaux, les taux de rendement sont compris entre 6,75% et 11% pour les meilleurs produits et entre 7,5% et 15% pour les locaux récents et anciens. En ce qui concerne les entrepôts et les locaux d’activités, les rendements oscillent entre 7,6% et 11% pour le neuf et peuvent monter jusqu’à 15% dans l’ancien.

Un feu de boulangerie met le groupe Holder dans le pétrin

Un incendie s’est déclaré hier matin dans une boulangerie industrielle du groupe Holder de Lomme. Les 80 sapeurs- pompiers mobilisés ont circonscrit le feu et évacuer « 150 personnes dont les maisons étaient proches du sinistre, qui n’a fait aucune victime», a rapporté la capitaine Anne Istria. « Le feu serait parti du moteur d’un surgélateur, a expliqué Sandrine Huguet du groupe Holder. Nous allons procéder à un état des lieux pour pouvoir nous réorganiser avec les salariés. » Cette boulangerie produisait des pains surgelés à destination de la grande distribution et ne travaillait pas pour les boulangeries Paul qui appartiennent aussi au groupe Holder.

source: 20 minutes Lille du 11/05/2006

La Voix du Nord, 11.05.06

En ce qui concerne la succession de Gérard Mulliez, c'est bien au neveu Vianney qu'incombera la charge à compter du 6 juin.

Qui est Vianney Mulliez ?

Âgé de 43 ans, de formation HEC, Vianney Mulliez a travaillé huit ans chez Pricewaterhouse Coopers, puis, avec quelques associés, il a fondé son propre cabinet d’audit, MBV & Associés.
À 35 ans, il a été recruté comme directeur financier d’Auchan France par Gérard Mulliez et Christophe Dubrulle. Nommé directeur du développement international deux ans plus tard, il est également devenu président d’Immochan International en 2004, contribuant ainsi aux grandes options de développement du groupe.

Ils réagissent à la nomination

Bruno Bonduelle, président de la CCI Lille Métropole  >  « C’est Bruno qui rit et Bruno qui pleure. Qui rit parce que Vianney Mulliez est un homme brillant et c’est une joie de voir que les entreprises familiales régionales assurent ainsi leur avenir. Qui pleure parce que Vianney était un membre prestigieux de la CCI et qu’avec ses nouvelles fonctions, on ne le verra sans doute plus ! »

Sylvie Delepierre, Force ouvrière, à Auchan Englos >  « Gérard Mulliez, c’est le grand, grand chef. Dans les magasins, on a du respect pour lui. Ce qu’on se demande, c’est “Est-ce que ça va changer les choses pour nous ?” La préoccupation des gens, ce sont les salaires. Ça fait des années qu’on demande une augmentation. On espère qu’on sera entendu. »

Jean-Pierre Guillon, président du MEDEF régional >  « Quand les dirigeants sont exceptionnels, il est plus difficile d’assurer la continuité. Auchan y est parvenu, en trouvant ce lien dans la famille ».

Christine Courbot, secrétaire du comité d’établissement à Auchan Longuenesse >  « Nous ne sommes pas inquiets. Vianney comme Arnaud sont aux manettes depuis longtemps. Nous allons voir avec le temps. Les salariés ont été surpris d’apprendre que ce serait le neveu de Gérard Mulliez plutôt que son fils. Mais ça ne fait pas beaucoup de vagues. »

Sinon les résultats pour 2005 :

Qu’en est-il des résultats ?

Avec le passage de relais de Gérard Mulliez à son neveu Vianney Mulliez, on en oublierait presque qu’Auchan a aussi présenté hier ses résultats de l’année 2005.

Le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 33,6 milliards d’E, en hausse de + 10,6 %. Les bénéfices nets, à 964 millions d’E, ont aussi progressé (+ 44,6 %). Un chiffre à nuancer puisque ces bénéfices sont alimentés à hauteur de 225 millions par des plus-values de cession des activités bricolage et textile en Italie.

Le groupe explique la croissance de son chiffre d’affaires par la « montée en puissance régulière des activités à l’international  », notamment en Italie. À périmètre comparable, la progression du chiffre d’affaires est toutefois nettement plus modeste, (+2,5 %). Auchan a rappelé que la plupart des pays d’Europe occidentale, en particulier l’Italie et la France, ont été confrontés à une baisse des dépenses alimentaires et à une pression concurrentielle accrue. L’évolution de la réglementation en France a aussi été défavorable au groupe.

Les marchés en développement, les activités immobilière et bancaire ont affiché de bonnes progressions. •

Le Nord-Pas-de-Calais est toujours attractif

20 Minutes | édition du 15.05.06

Du jamais vu depuis 1998. L'an dernier, le Nord-Pas-de-Calais s'est classé deuxième en France, hors Île-de-France, pour les investissements étrangers, selon une enquête rendue publique le 10 mai par l'Agence française pour les investissements internationaux. Au total, la région a accueilli en 2005 une cinquantaine d'investissements étrangers, représentant plus de 3 000 emplois, juste derrière la région Rhône-Alpes. « Le Nord fait beaucoup pour son essor économique », commente Brigitte Lebel, fondatrice de Victoria-Relocation. Située à Croix, l'agence se charge de gérer l'installation de salariés mutés dans la région, pour leur compte ou pour celui des entreprises qui les recrutent. Recherche d'un logement, raccordement EDF, choix de l'école pour les enfants : Brigitte Lebel s'est inspirée d'un concept anglo-saxon pour lancer son cabinet en 2004. « J'ai travaillé 20 ans dans l'immobilier et j'avais constaté, depuis très longtemps, qu'il y avait beaucoup de personnes mutées dans la région », explique-t-elle.

Après une année 2004 particulièrement morose, le rebond de l'investissement étranger concerne aussi bien l'industrie (1 662 emplois en 2005 contre 806 en 2004) que le secteur tertiaire (1 427 emplois contre 839).

Pour l'instant, le cabinet Victoria-Relocation indique placer essentiellement des cadres supérieurs et moyens dans le centre, le nord et le nord-est de la métropole.

F. B. et O. A.


©2006 20 minutes


Toujours bien classé au palmarès des investissements étrangers, le Nord-Pas-de-Calais occupe logiquement la première place hors Île-de-France sur le cumul des treize dernières années. En 2005, les premiers investisseurs étaient les Allemands, les Belges et les Japonais.

http://www.20minutes.fr/articles/2006/0 … ractif.php

La Voix du Nord, 16.05.06

Pour faire suite à l'article posté par Stickyesman, une déclaration de Rémy Chassaignon, délégué général de NFX à Lille (agence chargée d'attirer les investissements étrangers) selon lequel on pourrait faire mieux encore :

« Il nous manque une vraie politique de promotion de la région. »

Pourquoi la région est-elle moins connue à l’étranger que le pays de Galles ?

« On continue à attirer dans la région pour ce que nous sommes et la France pour ce qu’elle est : le quatrième pays le plus attractif en affaires derrière les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine. Le Nord - Pas-de-Calais a ses atouts : accueil, localisation, infrastructures de transport, offre foncière moins chère, niveau de formation de sa main-d’oeuvre, tissu de PMI...

Je pense que cette région est vraiment dynamique et que nous avons franchi un vrai seuil d’attractivité. Elle est malgré tout encore insuffisamment connue à l’étranger. Il nous manque plusieurs centaines de milliers d’euros par an pour la promotion économique du Nord - Pas-de-Calais. Que faisons-nous alors que Lyon orchestre des campagnes de communication dans les grands journaux comme le Herald Tribune ? L’Alsace fait bien mieux que nous, sans parler d’autres concurrents que sont l’Irlande, l’Écosse ou le pays de Galles qui dispose de bureaux de promotion en Europe, aux États-Unis ou en Asie.

La volonté politique existe à présent pour rattraper notre retard. »

L'Agence de Promotion Internationale de la Metropole a déjà une agence aux E.U.!

Oui tu as raison.

Je pense que le problème serait plutôt de ne faire qu'une seule promotion, celle de Lille et de son aire métropolitaine. Je pense que la définition actuelle de l'Aire métropolitaine de Lille pourra aboutir à une mise en commun des moyens de promotion (Lille métropole, d'Arras à Kortrijk).

ya t-il des projets de constructions de tours équivalentes aux deux plus hautes tours à Euralille?

La Voix du Nord, 25.05.06

DÉVELOPPEMENT

Un « club des 120 » pour 220 ME sur la région

Les acteurs économiques et sociaux de la région ont décidé de ranger leurs affaires comme des enfants pourraient ranger leur chambre : en y mettant de l’ordre.

Hier matin se sont réunis à Lille les 120 représentants des collectivités locales, syndicats de salariés et de patrons ou autorités consulaires pour lancer les premières mesures concrètes du nouveau schéma régional de développement économique (SRDE).

La séance de travail était présidée par Pierre de Saintignon, vice-président du conseil régional chargé de l’action économique. « Notre affaire est un événement », dit-t-il aux journalistes à l’issue d’un rendez-vous scellant un an de débats entre les principales institutions engagées dans le développement économique et social. Le SRDE doit produire des avis et conduire des études ou des missions d’enquêtes. Ce qui est davantage original tient au mode de gouvernance d’un contrôle collectif des enjeux de développement économique de l’ensemble des territoires derrière le conseil régional et ses 60  ME de budget économique annuel.

En dépassant par une vision plus politique son rôle de puissance financière, la Région pose l’enjeu de premiers résultats : missions sur l’intervention publique dans l’économie (bilan dans six mois), veille économique ; avis sur la création d’entreprises, la valorisation de la recherche (innovation) et l’international ; étude sur le BTP régional (11 000 entreprises, 76 000 salariés mais des problèmes de recrutement). « Ensemble, nous pouvons engager 220 ME par an », assure Pierre de Saintignon, sans identifier ailleurs en France un tel niveau d’implication croisée des acteurs institutionnels d’une même région. Prochaine réunion du « club des 120 », le 25 octobre à Lille. •
Y.
B.

Même sujet dans Nord Eclair, 25.05.06

La Région ratisse large

Syndicats, employeurs, collectivités, associations, les acteurs économiques de la région ont répondu hier à l’invitation du conseil régional.

Objectif : bâtir une politique économique commune.

MATHIEU HÉBER> mathieu.hebert@nordeclair.fr

«Cette réunion n’est pas un meeting politique, ce n’est pas une réunion syndicale, pas une réunion consulaire. C’est la réunion ceux qui font le choix de mettre en commun leur vision de l’économie. Nous avons une responsabilité : avancer » . Devant une centaine d’élus régionaux, de conseillers généraux, de représentants des intercommunalités, des partenaires sociaux, des associations de consommateurs et de chômeurs, Pierre de Saintignon a voulu dépasser les clivages entre patrons, salariés et politiques.

Au pas de charge

Le vice-président (PS) du conseil régional chargé du développement économique et de l’emploi réunissait hier, pour la première fois, la « conférence permanente » du schéma régional de développement économique (SRDE). Son but : mettre en oeuvre les axes définis dans le SRDE, un document qui fixe la stratégie régionale en la matière pour les cinq prochaines années (lire notre édition d’hier).

Menée au pas de charge - vingt minutes pour chaque avis - la réunion d’hier a débouché sur la création de deux missions d’enquête, l’une sur l’anticipation des mutations économiques, l’autre sur l’intervention publique dans l’économie. La conférence permanente a aussi décidé le lancement d’une étude sur le rôle des collectivités dans les marchés du BTP. Elle a rendu quatre avis très consensuels sur les ambitions régionales en matière de création d’entreprise, de veille économique, d’innovation et de promotion internationale.

Si elles confirment les ambitions régionales « ce ne sont que des intentions », nuance Marc Beugin, du comité régional de la CGT. La Région privilégiera-t-elle le financement de formations ou d’actions de promotion internationale ? « C’est une question de rapport de forces » , estime Philippe Détrez (CGT Nord). « La mise en oeuvre dépend de nous, avance Pierre de Saintignon. Dans six mois, on en reparle ! » •

La Voix du Nord - 25/05/2006   (Extraits)
ENTREPRISES Domyos International choisit Marcq-en-Baroeul
Après Quechua (montagne) parti au pied du Mont-Blanc en 1998 et Tribord (sports d’eau) à Hendaye, une troisième « marque-passion » de Décathlon annonce son départ du siège du groupe, à Villeneuve-d’Ascq. Une délocalisation de… 12 kilomètres, jusqu’à Marcq-en-Baroeul, pour une centaine de personnes.

PAR BENOIT DESEURE
economie@lavoixdunord.fr PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE
Il y a dix jours, Décathlon, 30 ans cette année (naissance à Englos en 1976), ouvrait son premier magasin à Moscou. Quelques jours plus tard, chez un notaire de Lille, il signait l’achat de 18 hectares le long de la rocade nord-ouest, sur le territoire de Marcq-en-Baroeul, pour y construire, d’ici à fin 2007, le Domyos Center (le nom est provisoire), siège international de la marque Domyos (fitness).Cette coupure de ruban et cette signature illustrent bien la double vie que mène le groupe nordiste. D’abord distributeur, Décathlon est aussi, depuis 1986, concepteur de produits sportifs. Et compte aujourd’hui douze marques différentes (Kipsta, Inesis…). Domyos est aujourd’hui l’une des principales, avec Décathlon cycles (qui vient tout juste d’être débaptisée et va désormais s’appeler B’Twin, nom du vélo le plus vendu en Europe depuis cinq ans) et Quechua.

(...)

« À Marcq, nous souhaitons faire en sorte que nos chefs de produits, ingénieurs et designers croisent chaque jour les utilisateurs des produits qu’ils conçoivent », ajoute Patrick Stassi. Le lieu accueillera donc le siège de la marque, mais aussi des salles de sports, un dojo, un centre de design et d’innovation et même un showroom pour présenter les concepts qui ne seront peut-être jamais commercialisés.
Et les autres « marques-passion » ? D’ici à trois ans, elles devraient toutes avoir quitté Campus. Géologic (chasse et pêche) pourrait rejoindre Bordeaux. •

Nord Eclair :

Passage du centre : exit le pipi-room, à quand le luxe ?

Entre les rues Faidherbe et Anatole France, deux grilles ferment désormais le passage du Centre. La discrétion est toujours de mise sur le projet commercial haut de gamme imaginé pour ce pâté de maisons.

Il faudra s’y faire : pour rejoindre au plus vite la rue Faidherbe, on ne pourra plus slalomer entre les rivières de liquide malodorant abandonnées par les noctambules indélicats. Depuis hier, le passage, du Centre, passage privé qui relie l’artère à la rue Anatole France, est fermé par deux grilles. Avec le départ de la concierge, le sas risque néanmoins de se transformer en dépotoir.
Début mars, le gérant du pâté de maisons qui s’étend de la Grande pharmacie de France au magasin Pronuptia, nous confirmait du bout des lèvres un projet d’enseignes de luxe, pour redonner « de la superbe » à la rue Faidherbe. Les quatre étages de bureaux, vidés depuis de leurs occupants, devaient accueillir des plateaux techniques, deux niveaux étant pressentis pour les commerces.
Trois mois après, quasiment tous les commerces de rez-de-chaussée sont partis, à l’exception notable de Pronuptia et de la Pharmacie, bien décidés à rester, tant que la loi le permettra, n’en déplaise à l’investisseur.
Les survivants de ce pâté de maisons désormais quasi désert sont néanmoins tout aussi discrets que le gérant, que nous n’avons pu joindre. On sait que le chantier, qui devait commencer en mars, a pris du retard suite au refus du permis de construire. « Il ne respectait pas le plan local d’urbanisme et la proximité d’un monument historique, l’opéra », explique un connaisseur anonyme. Une affaire à suivre.  •

E.
DE V.

TOP EMPLOI POUR LE NORD EN 2015 !… Dans le journal Le Monde d’hier, cette étude du cabinet Experian qui place le Nord - Pas-de-Calais en deuxième position nationale (derrière le Languedoc-Roussillon) pour l’évolution du PIB et la croissance de l’emploi d’ici à 2015. L’avenir nous appartiendrait-il ? Aurions-nous les « meilleures perspectives de croissance économique et d’emploi du pays »  ? La « vraie surprise » de cette enquête menée sur 240 régions européennes vient du Nord - Pas-de-Calais.
Experian prédit à notre région un taux de croissance de 2,4 % et une progression de l’emploi de 0,9 % par an. Paradoxe, le taux de chômage nous fait rester en bas de classement sur ce thème. En fait, les deux régions championnes « importent beaucoup de personnes qualifiées pour occuper les emplois qui ne peuvent être pourvus localement. Il y a un risque de déséquilibre profond à terme ».






Étude Experian visible sur

Le chômage va baisser de 0,9% par an mais nous resterons la région connaissant le chômage le plus important?!? 
C'est moi ou cette étude est incompréhesible?

Ton message n'est malheureusement pas terminé, jr50 :

"Etude Experian visible sur" .... sur quoi ?

c'est http://www.lesechos.fr/documents

tout à fait, merci piotr, je n'avais pas remarqué qu'il manquait la référence!

Batiactu

Macquarie et le groupe Affine créent une société commune

Macquarie Global Property Advisors (MGPA), société de gestion de fonds d’investissement, et Concerto Développement (groupe Affine), spécialiste de la conception et de la réalisation de plates-formes logistiques de nouvelle génération, ont annoncé lundi la création d’une « joint venture » en vue de développer un portefeuille de parcs logistiques de grande taille en France.

MGPA et Concerto Développement s’associent pour créer une société commune : Logiffine. Le but : réaliser un portefeuille de parcs logistiques en France d’une valeur de 250 millions d’euros. MGPA à travers le fonds MGP Europe Fund II, en sera l’actionnaire majoritaire et Concerto Développement, l’actionnaire minoritaire.

La future société développera dans un premier temps des plates-formes logistiques sur deux sites préalablement identifiés : l’un près de Valence (26) et l’autre près de Lille (59). D’un montant de 90 millions d’euros, ces deux projets représentent près de 130.000 mètres carrés de surface locative.

« Nous sommes heureux à la perspective de renforcer notre coopération avec MGPA dans le cadre du développement de ce portefeuille, qui élargira sensiblement l’étendue de notre activité en France », indique Ariel Lahmi, directeur général de Concerto Développement. Alex Jeffrey, directeur général de MGPA déclare pour sa part que « cette opportunité sur le marché, alliée à la forte expérience et compétence de Concerto dans le développement de parcs logistiques, fait de cette joint venture un projet très enthousiasmant pour MGP Europe Fund II ».

19/06/2006

Nord Eclair, 27.06.06

Possible fusion de quatre chambres de commerce du Nord - Pas-de-Calais

Les quatre chambres de commerce et d’industrie (CCI) de Lille, Armentières-Hazebrouck, Douai et Saint-Omer pourraient annoncer leur rapprochement aujourd’hui, au cours d’une conférence de presse commune, à Lille. Dans la région, plusieurs chambres avaient déjà engagé des discussions, imposées par un décret publié en mars. Le gouvernement souhaite en effet réduire le nombre de CCI (13 dans la région). Seules subsiteront les CCI qui comptent au moins 4 500 ressortissants. Deux exceptions : les CCI dont les dernières bases d'imposition connues sont supérieures à 350 millions d'euros ; et les CCI concessionnaires d'un ou plusieurs ports ou aéroports.

ah ah ah! il faut absolument construire un autre beffroi plus grand car il n'y aura plus assez de place!
imaginez un très jolie et très grand beffroi moderne, toute en verre qui dominerai toute la ville et qui montrerai, comme le veut la tradition flammande, toute la puissance de la ville, voire de la métopôle (plus grand que la mairie) ça serait-il pas beau? c'est tout de même beau de rêver!

Je reprends ici et complète l'article de la VDN du 28.06.06 posté par jr50 dans le thread "Lille-2"

Quatre chambres fusionnent dans la grande maison consulaire

Le pacte fut scellé lundi soir après six mois de négociations secrètes. Les chambres de commerce et d'industrie de Lille, Douai, Saint-Omer-Saint-Pol et Armentières-Hazebrouck forgent l’ambition commune de bâtir la cinquième CCI de France en 2009.

PAR YANNICK BOUCHER
economie@lavoixdunord.fr PHOTOS PATRICK JAMES

Solennité des moments historiques hier midi dans un salon de l’hôtel Alliance à Lille (tout un symbole). Quatre présidents de CCI dévoilent leur intention commune de fusionner et c’est un petit tsunami au pied des beffrois de l’économie régionale. Une loi d’août 2005 impose une réforme des chambres de commerce et d’industrie en France. Elles sont trop nombreuses, il faut faire le ménage.

Appels d’aires

À suivre la loi, disparaîtraient trente CCI en France dont cinq sur treize dans le Nord - Pas-de-Calais. Les décrets tombent en mars, à charge pour la chambre régionale de commerce et d’industrie (CRCI) qui fédère à Lille les treize CCI locales d’imaginer un schéma régional des chambres. Les cinq CCI menacées à l’horizon 2009 - 2010 sont celles qui disposent de moins de 4 500 « ressortissants entreprises » ou qui prélèvent moins de 350 ME de taxe additionnelle à la taxe professionnelle. Seules repêchées, les chambres départementales ou aéroportuaires. Les enjeux sont importants, et ne relèvent pas seulement de causes institutionnelles souvent présentées comme soudées aux intérêts des présidents en poste ici ou là.
Les CCI jouent un rôle déterminant dans le développement des entreprises et l’animation des territoires (lire ci-dessous).

La question des fusions agite le landerneau consulaire depuis un an et demi. De fait, les discussions mûrissent entre les quatre présidents de CCI depuis janvier. Le nouvel « arc métropolitain » enchâsse en fer à cheval les bassins de Béthune, Lens et Arras. À l’ouest, Dunkerque, Calais et Boulogne-sur-Mer, trop tournés vers la mer pour contribuer aujour- d’hui à forger une identité métropolitaine fondée non plus sur des frontières administratives, mais sur un véritable sentiment affectif d’appartenance à un même territoire élargi autour de Lille. À l’est, c’est le sud du Nord avec Valenciennes, Cambrai et la Sambre-Avesnois, ces deux CCI étant concernées par une disparition éventuelle. « C’est une première étape, nous tirons les premiers en espérant des réactions positives », confiait hier Bruno Bonduelle.

L’influence personnelle du président de la douzième CCI de France se confirme et se renforce. Reste à mesurer, dès ce matin, la réaction des présidents non encore mariés avec la métropole. Une fois d’accord, les CCI qui souhaitent se regrouper devront gagner l’arbitrage de décrets en Conseil d’État. Rien n’est fait, tout est possible, le monde consulaire a le temps de s’émouvoir.  •

(Extraits)

ANNIVERSAIRE Pôles de compétitivité : un an après, où en est-on ?
Ils ont un an aujourd’hui mais ils sont déjà grands. Dans la région, les six pôles de compétitivité qui ont été labellisés l’année dernière sont désormais sur les rails. Les financements arrivent, les projets avancent.

Ce pôle baptisé Up-Tex se concentre sur la recherche de nouveaux matériaux et de nouvelles fonctionnalités pour le textile. Il comprend aussi un volet customisation : les clients pourront choisir la taille, la forme, la couleur de leur vêtement qui sera ainsi quasiment fabriqué sur mesure. « En juin prochain, on devrait pouvoir commencer », estime André Beirnaert, président de l’Union des industries textiles.
Up-Tex compte aujourd’hui 75 entreprises adhérentes. Elles devraient être une centaine d’ici à la fin de l’année. Dix projets, qui représentent 11 M E, ont pour l’instant été labellisés par le comité scientifique et technique du pôle. C’est le cas notamment de la recherche sur la fabrication de fibres à partir des ressources agricoles.

(...)

> Nutrition santé longévité. – « Vingt-deux projets ont été labellisés, avec un coût total de 25 M E, explique Étienne Vervaecke, directeur d’Eurasanté. Parmi eux, 60 % ont obtenu les réponses définitives des financements. » Le pôle Nutrition santé longévité travaille sur la mise au point d’aliments à fonction santé et de compléments nutritionnels en tant que vecteurs de prévention du vieillissement et de maladies comme le diabète, l’obésité, l’hypertension. « Sans le pôle, un projet sur deux n’aurait pas existé ou n’aurait pas son importance et son ambition actuelles. Le pôle est un vrai instrument de rapprochement entre les entreprises et les laboratoires. » Les premiers ingrédients à fonction santé issus du pôle pourraient voir le jour d’ici deux à trois ans.

(...)

> Industries du commerce. –

Huit projets ont d’ores et déjà été labellisés par ce pôle qui réunit notamment les enseignes de la grande distribution. Ils représentent un budget de l’ordre de 15 ME. Ce pôle travaille notamment sur la traçabilité, les prévisions du comportement des clients… Parmi les projets les plus avancés, celui d’une plate-forme informatique commune pour la transmission d’informations aux clients, via les téléphones portables ou les assistants personnels. Patrick Brunier, délégué général du pôle, explique : « Le client qui entre dans un centre commercial est identifié grâce à son téléphone. Il peut ainsi être informé de l’arrivée de sa commande ou d’une promotion sur tel ou tel produit. » Une vingtaine d’autres projets sont engagés et une deuxième vague de présentation à la labellisation sera effectuée cet automne. •

Extraits

STRATÉGIE Bonduelle conserve son appétit de leader sur le marché mondial du légume
L’effritement des ventes en Europe de l’Ouest n’effraie pas Christophe Bonduelle, qui confirme l’intérêt du développement à l’étranger entre les projets d’explosion des ventes en Europe de l’Est et l’espoir d’entrer dans la grande maison américaine par une petite lucarne canadienne.

PAR YANNICK BOUCHER
economie@lavoixdunord.fr PHOTO KARINE DELMAS
L’acquisition d’ici à octobre de 25 % du capital d’Aliments Carrière, leader canadien des légumes en conserve et surgelés est l’exemple le plus récent de la volonté du groupe nordiste d’avancer sur la scène légumière internationale. Les 800 salariés québecois d’Aliments Carrière exploitent, pour 230  ME de chiffre d’affaires, quatre usines de transformation du légume au Québec et trois en Ontario. Belles bases…
L’Amérique !

(...)


Pourquoi ne trouve-t-on plus Bonduelle dans les rayons surgelés d’Auchan ?
– Christophe Bonduelle, PDG : « Nos produits ne sont plus référencés depuis deux mois. Cette décision m’attriste. Je me souviens d’une réponse de Michel-Edouard Leclerc à un journaliste lui demandant pourquoi privilégier les produits bretons. Sa réponse fut “et pourquoi d’après vous Auchan favorise-t-il les produits du Nord ?”. Nous n’avons aucun lien avec la famille Mulliez. Nous sommes deux grands groupes de la même région. Je trouve que cette décision est brutale et sévère même si je comprends la montée en gamme des marques de distributeurs (MDD) qui forcément nous retirent du rayon ».
– Denis Deweine, directeur des achats d’Auchan Fran- ce : « Nous avons prévenu tous nos fournisseurs en surgelés en octobre 2005 avec un test de changement de gammes dans quatorze magasins, avant généralisation en mai 2006. Il n’y a rien de brutal. La prééminence des marques enseigne existait déjà avant le retrait de Bonduelle. Nos hypers perdaient du terrain. Nous devions réagir. »

(Extraits)

PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ
Arnaud Mulliez : « Pour moi, le commerce est infini »
Il a un smart phone dans la poche de son costume, il écoute les musiques de son iPod quand il prend le TGV, et son ordinateur portable n’est jamais loin. Le sens du commerce, il l’a indéniablement. Logique donc que le président d’Auchan France, Arnaud Mulliez, soit aussi devenu le président du pôle de compétitivité « Industries du commerce ». Un pôle qui travaille notamment sur les nouvelles technologies appliquées au commerce.

PAR VALÉRIE SAUVAGE
economie@lavoixdunord.fr PHOTO PIERRE LE MASSON
– Pourquoi un pôle « Industries du commerce » puisque les pôles de compétitivité concernaient a priori davantage les secteurs de la production ?

(...)

« L’un des projets concerne le commerce nomade. Quel que soit le support (téléphone portable, assistant personnel…), le client pourra, s’il le souhaite, recevoir des informations quand il entrera dans un centre commercial ou en centre-ville. Par exemple, il sera averti que sa commande est arrivée ou que son rendez-vous chez le coiffeur est confirmé. Un autre projet vise à mieux exploiter les données que nous récoltons sur nos clients. L’objectif, c’est de leur proposer des offres personnalisées ou de mieux anticiper certains événements en étudiant leurs comportements d’achat avant une finale de Coupe du monde ou lors d’événements planétaires. Tout cela dans le respect de la vie privée. » – Comment voyez-vous le commerce de demain ?
« Pour moi, le commerce est infini. Il n’y aura jamais de limites, sauf celles de l’éthique bien sûr. Demain, je le vois toujours très dynamique, astucieux, rapide, moderne. Les nouvelles technologies vont apporter à tout le monde. Aux entreprises, d’abord. Par exemple, il faut savoir que rien que pour les produits de grande consommation, une centaine sont inventés chaque mois. Il faut donc créer des fiches produits, des codes à barres, prévoir leur place en rayon. Les nouvelles technologies peuvent nous aider à maîtriser ce process. » – Qu’est-ce qui va changer pour les clients ?

(...)
– Que pensez-vous de la création de ces pôles de compétitivité ?
« C’est une idée géniale ! Elle a pour but de rassembler des compétences complémentaires pour mettre en oeuvre des projets innovants. Les pôles vont créer innovation et richesse. On parle beaucoup de la réduction du déficit et de la dette de l’État. Certes, il faut diminuer les dépenses de l’État, mais il faudrait surtout accroître ses ressources en augmentant le chiffre d’affaires du pays. Pour moi, c’est plus simple comme ça : plus les sociétés développeront du chiffre d’affai
res, plus les recettes de l’État aug
menteront.
C’est la spirale ga
gnante qui réconcilie
le consommateur, le contribua
ble et le citoyen. » •

La Voix du Nord, 28.07.06   (Extraits)

Lille : de grandes intentions

De nouvelles idées éclosent pour Lille. Avec la perspective, si elles s’avèrent, de 30 000 emplois au sud de la ville.
Si les projectionnistes ont de l’avenir, attention à ne pas décevoir les habitants d’une région qui a beaucoup souffert.

(...)
Sur ces bases, un parc spécialisé dans l’accueil des sièges d’entreprises à vocation internationale n’est pas une vue de l’esprit : la métropole occupe la 2e place française pour le nombre de sièges sociaux d’entreprises. Ajoutons une nouvelle gare TGV régionale pour pallier la saturation de Lille-Europe avec une desserte tram-train et on oubliera la déception de certains aménageurs d’avoir vu filer le projet de Grand Stade à Lezennes, plus au nord-est. La zone lilloise confirmerait ainsi la prédominance de son secteur tertiaire qui concentre déjà plus de 80 % des emplois.
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Y. B.

AFFINE (Lille) Le groupe achète quatre étages de la Tour Lilleurope. – L’investisseur en immobilier d’entreprise affirme son implantation dans la métropole lilloise en achetant les quatre derniers étages de la Tour Lilleurope, soit environ 5 000 m² loués à la société Tereos (étages 21 et 22) et à la SNCF (étage 23). Le groupe Affine possède déjà la plate-forme logistique de 21 000 m² dans la zone industrielle de Roubaix-Est et un immeuble de 7  800 m² à la limite de Lille, siège de Banque Accord. Le groupe, créé en 1990, détient 309 immeubles, répartis entre Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Bordeaux et Lille.

source: http://www.lavoixdunord.fr/journal/VDN/ … 2213.phtml la voix du nord du 29/07/2006