Publicité
Je rejoindrais aussi les avis d'Occitan31 et de DUF, mais surtout pour des raisons de gestion politique.
Pour avoir un peu suivi les élections parisiennes et la manière dont est gérée la ville, il me semble que la gestion actuelle de Toulouse n'a rien à envier à une commune soumise à la loi PLM.
Pourquoi essayer de diviser un territoire pour soi disant le rapprocher des citoyens quand le mouvement le plus nécessaire serait de consolider et de transférer un maximum de compétence à une échelle méta-urbaine ?
Avec l'institution officielle d'arrondissements et d'une communauté urbaine, c'est la notion même de commune que l'on étire paradoxalement entre dissolution et fragmentation.
On me répondra certes qu'il s'agira à chaque fois de compétences différentes, mais reste le citoyen :
- qu'y comprendra-t-il ?
- une solution soi-disant efficace l'est elle réellement si elle conduit à l'affadissement de l'identité de la ville aux prises avec plusieurs échelons aussi prégnants - sur le plan -psychologique- les uns que les autres ?
J'habite le 5e arrondissement à Paris, et je trouve que le citoyen lambda ne saisi toujours les grandes lignes, sans parler des subtilités administratives dont il est question ici.
.../...
Six « arrondissements »
Certes, le pouvoir de décision demeurera la prérogative des élus, mais l'objectif est de rendre les citoyens plus acteurs de leur vie et de la vie de la ville. Dans ce cadre, si les mairies annexes ne disparaissent pas - elles resteront un lieu de service administratif pour le public -, elles s'effacent au profit d'un nouveau zonage. La ville est redécoupée en six secteurs qui pourraient préfigurer six arrondissements sur le modèle de Paris, Lyon et Marseille. Sur la forme, chaque secteur regroupera entre trois et cinq quartiers. Chaque quartier aura sa commission ouverte à tous les habitants et toutes les associations. .../...
Publicité
Je suis pas sûr d'avoir bien suivi, mais pour être plus près du citoyen; on aurait, disons 6 arrondissements, au lieu d'avoir 4 à 5 fois plus de quartier!
Moi ça me semble paradoxale comme argument, si on regroupe, logiquement c'est moins facile de se faire entendre, que si on reste en quartier.
Dîtes moi si c'est moi qui comprends pas, ou si y'a comme un hic.
j'ai peur que si c'est des arrondissements non seulement on sera moins à l'écoute, mais qu'on se retrouve avec des politiques différentes suivant l'étiquette de l'élu d'arrondissement; quid des décisions au niveau de la commune.
per tolosa totjorn mai
Le principe des arrdts c'est aussi d'avoir une légitimité citoyenne au niveau d'un conseil municipal de secteur.
Il y avait 17 quartiers, et les élus n'étaient pas plus à l'écoute ou connus que s'il y a 6 ou 7 arrondissements avec une vraie légitimité et reconnaissance des élus. Si on élit des conseils d'arrondissements (avec dans chaque secteur 5 ou 6 conseils de quartiers), il y aura un meilleur relai de citoyenneté, plutôt que de tout décider depuis le Capitole pour 450 000habitants.
Sais tu midi.31, que le maire de Toulouse est seul celui qui a le plus d'administrés et d'électeurs (243 000) en France?
ha non, j'en savais rien, quoique par déduction j'aurai pu le savoir, sachant que les 3 autres communes les plus peuplés sont en arrondissements.
per tolosa totjorn mai
bonne nouvelles et c est pour quand ses arrondissements?
On ne sait pas encore. Il faut tout d'abord finir les assises de la citoyenneté et y voir plus clair sur les conclusions de l'organisation des comités de quartiers et de scomités de secteurs.
Ensuite, il faut (je suppose) un amendement des 7 députés de Toulouse à la loi PLM pour faire entrer Toulouse dans cette loi.
est-ce qu'on a du nouveau à ce sujet?
per tolosa totjorn mai
Ben non, on a toujours pas décidé si on faisait 6 ou 7 arrondissements ?
apparemment, la mairie s'est decidé: c'est 6 ! il y a eu un redécoupage des secteurs 2& 6a, 6b pour donner deux secteurs 2 et 6! le n°2 ne s'arrete plus au périf puisqu'il se poursuit jusqu'a l'extremité sud de la ville. enfin, vous pouvez voir tout ça sur le nouveau capitole info de novembre. perso, j'aurais préféré conserver l'ancien découpage avec une distinction des secteurs 6a et 6b (soit 6 et 7)....
je suppose que ce choix a ete fait pour qu'il y est un equilibre de population dans l'ensemble des secteurs. 6a et 6b transformé en 6 et 7 auraient eu chacun une population nettement inférieure au autres. (tient, une occase -raté- pour densifier ces deux secteurs!
Effectivement, les secteurs redéfinis semblent quasi-définitifs et semblent correspondre à des redécoupages en phase avec les communes voisines dans le cadre de la Communauté Urbaine.
[
Secteur 1 : 70 100 habitants sur 5,17km² soit 13 559 habitants/km²
Secteur 2 : 67 839 habitants sur 15,33km² soit 4 425 habitants/km²
Secteur 3 : 78 933 habitants sur 28,19km² soit 2 800 habitants/km²
Secteur 4 : 82 384 habitants sur 13,89km² soit 5 931 habitants.km²
Secteur 5 : 85 865 habitants sur 25,24km² soit 3402 habitants/km²
Secteur 6 : 65 711 habitants sur 30,24km² soit 2 173 habitants/km²
450 800 habitants en 2007, à ce rythme on devrait être aux alentours de 466 000 en 2009
Ben oui ca correspond à peu prêt aux 500 000 habitants annoncés pour 2014 Surtout qu'on va aller vers la densification.
Si la populatin augmente, il est possible de modifier des arrondissements ?
Si ces secteurs sont institutionnalisés notamment dans le cadre de la Communauté Urbaine (si la loi le permet dans le cadre de larefont en cours d'étude pour appliquer la loi PLM aux communautés urbaines), je ne pense pas que les secteurs seront redéfinis.
En revanche, si ces secteurs restent non institutionnels et servent pour la démocratie participative et citoyenne, peut être pourront-ils être modifiés suivant lacroissance démographique de tel ou tel secteur. Je pense surtout au secteur Nord qui va encore croître surement de plus de 25 000 habitants d'ici 2015 avec Borderouge Nord, Izards Bouquetins, Paleficat et qui dépassera les 100 000 habitants.
Si le rythme se poursuit, 466 000 habitants en 2009, Toulouse devrait compter 503 000 habitants au 1/1/2014.
La barre du demi-million pour la commune, tout comme la barre du million pour l'agglomération permettra d'apparaître sur certaines cartes géographies et donc faire connaître Toulouse.
Issu du compte rendu, réunion synthétique assises de la citoyenneté concernant les 6 secteurs,
Le maire de Toulouse et Président de la future Communauté Urbaine, songe aux réformes institutionnelles à venir dans le cadre des compétences des collectivités territoriales.
Je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec le rapport concernant la réforme institutionnelle. Lire le 4ème paragraphe.
j'essaie de voir si je comprends tout,
Ca laisse entendre, pour TOULOUSE par exemple, que les commune limitrophes pourraient être intégrées à nla commune de TOULOUSE ? c'est ça ou bien c'est moi qui va au delà ?
per tolosa totjorn mai
En fait, si j'ai bien compris le rapport (on le voit surtout dans les autres pages), le système de fusion des communes en arrondissements se ferait surtout pour les communes moyennes. Mais tout ceci n'est de toute façon qu'un rapport.
Ca concerne toutes les communes de plus de 50000 habitants en réalité, dans un souci de fusion des communes. Après se pose la question pour Toulouse de savoir s'il est nécessaire de fusionner avec d'autres communes alors que c'est déjà une des plus "grosses grandes villes" par sa superficie. Mais nul doute que Toulouse serait concernée elle-aussi par une transformation de ses quartiers en arrondissement, fusion ou non.
Personnellement, je suis pro-fusion de communes non que Toulouse soit trop petite, mais plutôt parce que les communes de banlieue, notamment à l'est, sont bien trop petites. On a un mitage territorial abominable en Haute-Garonne et dans le grand piémont pyrénéen en général.
Apparemment d'après le rapport, et celà concernerait tout EPCI de plus de 50 000 habitants (Communauté d'Agglo et Communautés urbaines) qui le souhaite, il y aurait possibilité d'appliquer la loi PLM à ces EPCI.
Chaque commune d'une Communauté urbaine qui le souhaite deviendrait un arrondissement, la communauté urbaine devenant une sorte de super-commune.
Pour la Communauté Urbaine de Toulouse, il y auraient donc 24 communes périphériques devenant arrondissement et Toulouse au milieu étant trop grande et peuplée par rapport aux autres arrondissements, aurait la possibilité d'être elle -même découpée en arrondissements pour équilibrer avec les arrondissements voisins et permettre des projets communes.
Exemple du secteur 3 travaillant avec Launaguet et l'Union pour le Boulevard Urbain Nord et le tramway jusqu'à L'Union, exemple du secteur 6 pouvant travailler avec l'arrdt de cugnaux pour la voie de St Martory et la future base Francazal à réaménager, exemple du secteur 4 travaillant avec Balma pour la ZAD de Lasbordes ... ...etc
La Commune de Toulouse compterait donc 700 000 habitants et 30 arrdts.
Disons que la loi en préparation laisserait aux EPCI le souhaitant devenir des super-communes en loi PLM.
Cette règle sera biensûr aussi applicable à la Communauté urbaine de Marseille et celle de Lyon dont les communes centre sont déjà divisées en arrdt.
La commune de Lyon compterait 1 250 000 habitants et 65 arrdts, celle de Marseille 1 million d'habitants et 33 arrdts ... ...
Pour ce qui nous concerne, il semblerait que le maire de Toulouse et président de la Communauté Urbaine aille dans ce sens.
Je trouve ce système de une commune = un arrondissement un peu bancal. On va se retrouver avec des arrondissements totalement inégaux. Je prends exemple de Lyon avec un arrondissemnt de Villeurbanne à 134 500 habitants et un autre de Fleurieu-sur-Saône avec 1300 âmes. Je suppose que pour Toulouse, on retrouvera un peu ce genre de schéma. Il faudrait regrouper les communes avant de les considérer comme des arrondissements.
Thib8500, la spécificité chez nous, c'est que les communes ont en général une taille modeste comparée aux autres communes de banlieue de grandes agglomérations (Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux).
La plus grande fait moins de 40 000 habitants et les découpages en éventuels arrondissements à Toulouse donne des zones assez importantes. Le problème - en tout cas ici - sera surtout de savoir si on calque d'éventuels arrondissements de banlieue sur l'armature communale actuelle sachant que la taille des communes de banlieue est extrêmement variable, invitant peut-être à regrouper des communes limitrophes entre elles quand cela sera possible.
Je rejoins absolument Philippe alors que notre paysage communal est particulièrement atomisé et ne correspond plus à des unités de vie : Où sont les limites entre Villeneuve-Tolosane et Cugnaux, pire encore, je défie quiconque de savoir (tant vers la RD820 /exRN20 que vers la RD 4) quand on se trouve sur Toulouse, Aucamville, Fonbeauzard ou Saint-Alban (pour ne citer qu'elles). On pourrait multiplier les exemples.
La communauté urbaine semble déjà envisager des unités territoriales qui transcendent les frontières communales et qui pourraient préfigurer ces évolutions.
Si la transformation en arrondissement pouvait se coupler avec une fusion de communes de banlieue, ce serait formidable. Si les décideurs locaux pouvaient être précurseurs en la matière, ce serait extraordinaire.
Ce qui me rend optimiste, c'est que l'on a un personnel politique sur l'agglo qui semble disposé à avoir un regard assez visionnaire. Wait and see ...
Ptiloulou a écrit:
Si la transformation en arrondissement pouvait se coupler avec une fusion de communes de banlieue, ce serait formidable. Si les décideurs locaux pouvaient être précurseurs en la matière, ce serait extraordinaire.
C'est en fait exactement je ce que je voulais dire.
je ne crois pas en ces fusions pour des raisons purement politiciennes. les maires de colomiers, blagnac, balma, tournefeuille et autres ne renonceront pas à leurs pleins pouvoirs dans leurs fiefs pour se placer sous la tutelle d'un autre...même si ces villes pourraient très bien s'intégrer dans toulouse.
Publicité