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20 minutes, 19/01/2006
60% de Parisiens satisfaits de Delanoë
Jeudi 19 janvier 2006
La cote de popularité de Bertrand Delanoë a subi une sérieuse érosion depuis 2003. Selon un sondage CSA pour ParisObs et Le Parisien publié aujourd’hui, 60 % des personnes interrogées se déclarent satisfaites de l’action du maire de Paris. Elles étaient 78 % dans la même étude en février 2003. « Après son agression en 2002, la cote de Delanoë avait anormalement gagné 10 à 15 points d’un coup, du fait d’un mouvement de sympathie », relativise l’entourage du maire.
De plus, 31 % des sondés estiment que l’on vit mieux à Paris depuis que Bertrand Delanoë en est le maire, et 25 % estiment qu’on y vit moins bien. 81 % des Parisiens interrogés sont insatisfaits du prix des logements, 69 % de la circulation automobile, 66 % du stationnement et 62 % de l’accès aux logements sociaux.[...]
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Le Monde, 30/01/2006
M. Delanoë cherche une stratégie pour faire face aux critiques
LE MONDE | 30.01.06 | 13h58 • Mis à jour le 30.01.06 | 13h58
Critiques sur sa politique de transports, réveil de la droite municipale : le maire (PS) de Paris, Bertrand Delanoë, traverse une passe difficile. Lundi 30 et mardi 31 janvier, de nouveaux travaux d'aménagement de la circulation doivent être votés lors du conseil de Paris, qu'il préside.
Selon M. Delanoë, les quatre candidats à l'investiture UMP pour les élections municipales de 2008, Françoise de Panafieu, Claude Goasguen, Pierre Lellouche et Jean Tiberi, "accaparent les médias sans que je puisse répondre".[....]
DEMANDE DE CONTRE-ENQUÊTE
[...]Pour le maire, agir ne veut pas dire refuser "d'ajuster" : "Je regarde axe par axe ce qui pourrait être corrigé", dit-il. Après un mauvais sondage sur le stationnement, M. Delanoë a annoncé, le 13 janvier, que de nouvelles places de parking seront libérées dans les immeubles HLM.
M. Delanoë va également demander à Airparif une contre-enquête sur la qualité de l'air à Paris. A ses yeux, la ville ne peut régler à elle seule un problème qui doit être traité au niveau de la région. Ce qui n'empêche pas Yves Contassot, adjoint (Vert) chargé de l'environnement, d'affirmer que "ce qu'on a fait jusqu'ici n'est pas suffisant".
Béatrice Jérôme
Article paru dans l'édition du 31.01.06
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20 minutes, 2/02/2006
Goasguen, le patron veut sa place au soleil
L’UMP et les municipales (1/4) Rencontre avec les 4 candidats des primaires avant les élections de 2008 à Paris
Jeudi 02 février 2006
Le président de l’UMP au Conseil de Paris et député de la 14e circonscription (16e arrondissement), 60 ans, reste un inconnu du grand public. « Je n’ai jamais voulu participer aux émissions de télé populaires, dit-il. C’est un tort. » Ce natif de Toulon (Var), pourtant à l’aise dans la discussion, recherche le débat. Il fustige d’ailleurs une campagne des primaires qu’il trouve trop empruntée.
Débarqué dans la politique parisienne en 1983, il occupe deux postes d’adjoint sous Chirac. Avocat de profession, il adhère à l’UDF, en devient le secrétaire général, puis suit Alain Madelin à Démocratie libérale en 1997. Il en sera le porte-parole. En 2002, le parti est dissous. Il rejoint l’UMP, mais « reste centriste » dans l’âme. En 1995, il a hérité d’un portefeuille de ministre, celui de la Réforme de l’Etat, pendant sept mois, « car j’étais un proche de Chirac », reconnaît-il.
Au Conseil de Paris, il ne manque pas une occasion d’épingler Bertrand Delanoë. Qui le lui rend bien. « J’apprécie les qualités d’orateur du maire », avoue le leader de l’UMP. Il dit aussi respecter l’homme. « J’ai compris quelque chose en étant dans l’opposition : c’est combien Delanoë a dû souffrir. »
Magali Gruet et Mickaël Bosredon
A savoir :
vote Le 25 février, les 20 000 adhérents parisiens de l’UMP voteront pour leur candidat favori. Les deux premiers s’affronteront, le 4 mars, lors d’un second tour, si aucun n’obtient 50 % des voix.
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« J’ai un déficit de notoriété mais je le rattraperai vite »
Jeudi 02 février 2006
La place de Paris à l’international est au coeur de votre programme. Quelles sont vos autres pistes de réflexion ?
Il faut présenter une gestion transparente : organiser des audits, des référendums locaux, notamment sur la circulation. Demander aux Parisiens s’ils veulent garder les couloirs de bus à 4,50 m, comme sur le boulevard Magenta, ou les ramener à 3,50 m. Pour moi, c’est un mur dressé en plein Paris.
Vous voulez aussi « rééquilibrer » les rapports de Paris avec les villes voisines.
Oui, Delanoë est en train de faire de Paris une ville où se concentrent les restaurants, les musées, les magasins... Les entreprises, elles, vont de l’autre côté du périphérique.
Comment les attirer à Paris ?
La Mairie doit s’engager dans trois secteurs. Celui des universités, de la recherche et des PME innovantes. Celui du tourisme : on a un nombre de visiteurs considérable, mais sur le plan de la rentabilité, Paris est une des dernières en Europe. Et l’aide à la personne est aussi un marché d’emplois gigantesque, sur lequel il n’y a que des associations.[...]
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20 minutes, 16/02/2006
Entretien avec Françoise de Panafieu
«Je me reconnais plus en élue de terrain qu’en apparatchik»
Jeudi 16 février 2006
Qu’est-ce qui vous différencie des autres candidats ?
J’arrive avec un parcours d’expérience et de maturité, persuadée que la fonction de maire de Paris ne s’invente pas. Sans une forte expérience de la vie locale, on ne peut prétendre à exercer cette fonction.
Jean Tiberi, qui a été maire de Paris, devrait être le candidat idéal alors ?
Je me reconnais plus comme élue de terrain que comme apparatchik d’un mouvement politique. Le côté pragmatique prime sur le côté idéologique.
Le thème de la circulation vous tient à coeur...
L’équipe municipale s’est jetée à corps perdu dans une politique idéologique de circulation. Il faut proposer à chacun d’avoir sa voiture s’il le souhaite, avec un parking, or pas un seul n’a été créé depuis 2001. Je voudrais construire au moins un parking résidentiel par arrondissement.
Vous critiquez la politique du logement, que feriez-vous ?
Il faut revoir le processus de prise de décision. Les constructeurs sont à l’extérieur de la ville à cause de la lenteur dans la gestion des dossiers du côté de la Mairie de Paris. Il faut ainsi jusqu’à vingt-deux mois pour obtenir un permis de construire car quatre adjoints doivent le valider.
Quel type de logement souhaitez-vous construire ?
Les populations à revenus moyens sont chassées, la Mairie n’a rien construit à leur intention. Il faut aussi faire une mixité dans les cages d’escalier. Les HLM sont souvent attribuées à des familles monoparentales avec femmes et enfants. Les hommes en sont chassés.
Vous estimez que l’activité touristique est menacée...
Le tourisme d’affaires a perdu 41 % de ses réunions internationales. Paris a la réputation d’être une ville où on ne circule plus et où on arrive en retard à ses rendez-vous. Je vois se profiler Berlin qui, quand elle aura terminé sa réunification, deviendra une capitale face à laquelle Paris n’existera plus.
Etes-vous satisfaite de cette campagne des primaires ?
Les réunions avec les adhérents dans les arrondissements sont toujours pleines, et animées. Ce système de primaires est plus juste que celui des commissions d’investitures, avec qui j’ai souvent eu maille à partir.
Un sondage Ipsos, commandé par le club Lutèce – club de réflexion dont vous êtes présidente d’honneur –, vous plaçait en tête devant les trois autres candidats, ce qui a créé une polémique durant la campagne...
Ce qui compte c’est la fiabilité du résultat. La commission des sondages a affirmé qu’il est vrai, à partir de là je l’accepte.
Etiez-vous surprise d’arriver en tête ?
Non. Un second sondage est d’ailleurs venu le confirmer : Bertrand Delanoë y recueillait 68 % de bonnes opinions ; avec 62 %, j’étais deuxième, devant Bernard Debré, douze points derrière. Lui aussi avait fait faire un sondage – pour savoir s’il s’engagerait dans les primaires –, qui le plaçait déjà derrière moi...
Bernard Debré ne participe pas aux primaires, mais compte se présenter aux municipales. Qu’en pensez-vous ?
Il s’est exclu de lui-même. Ces primaires ne sont pas un parcours de santé ; je ne vois pas un candidat refuser d’y participer, puis subitement débarquer dans la course.
Est-il envisageable que vous formiez un duo pour les municipales ?
Nous nous connaissons depuis très longtemps, et c’est un élu qui compte. Il aura totalement sa place dans l’équipe.
Quelle devra être la stratégie de la droite pour gagner ?
Les enjeux majeurs se situent sur le 12e, le 14e et le 19e. Dans ce dernier, j’ai trouvé une population en déshérence, et un maire qui ne semble pas si apprécié que cela. Il faudra aussi regarder vers le 18e.
Pour les mêmes raisons ?
Oui. Cet arrondissement pourrait devenir le cimetière des éléphants : les élus du 18e sont – ou étaient –Jospin, Estier, Vaillant, Delanoë. Or, les habitants sont en droit de demander à cette équipe ce qu’elle a fait de leur arrondissement. La municipalité veut rendre piéton le quartier Montmartre. Cela va achever de scinder cet arrondissement en deux, entre les aisés et les aidés.
Recueilli par M. G. et M. B.
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20 minutes, 20/02/2006
L’UMP et les municipales (4/4) Rencontre avec les quatre candidats des primaires avant les élections de 2008
Lellouche met Paris dans sa ligne de mire
Lundi 20 février 2006
Avocat de 54 ans, Pierre Lellouche est connu pour sa « grande gueule ». Pas étonnant qu’il fustige des primaires « trop empruntées » à son goût. Né à Tunis, il est arrivé à Paris à l’âge de 5 ans. Enfant des quartiers populaires, il a été élève du lycée Condorcet, puis docteur en droit de Harvard. Président de l’Assemblée parlementaire de l’Otan, il a enseigné, notamment à l’Ecole de guerre. Il se dit lui-même « obsédé par les questions de sécurité ». Elève de Raymond Aron, il continue de défendre, comme lui, des idées atlantistes et libérales. Condoleezza Rice fait partie de son cercle de connaissances. Constamment en voyage à l’étranger, il est allé examiner les méthodes de la police new-yorkaise sur le terrain.
Et les municipales dans tout cela ? « Il s’agit d’être maire de Paris, pas de Bourg-en-Bresse. Toutes ces questions intéressent les Parisiens », se défend l’élu, un proche de Sarkozy, évidemment. Même dans son livre, Illusions gauloises, pamphlet contre « la France d’Amélie Poulain » (celle du « non », celle des 35 heures...), le député de la 4e circonscription (ixe arrondissement) ne s’attarde pas sur Paris. « C’est trop tôt pour sortir un programme précis. » M. B.
A savoir :
vote Le vote des adhérents de l’UMP commence demain sur Internet, et se poursuit le 25 février de façon manuelle. Un deuxième tour est prévu le 4 mars si aucun candidat n’obtient 50 %.
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« Il ne faut pas se tromper sur le candidat à opposer à Delanoë » Soldes : bilan en demi-teinte à Paris
Lundi 20 février 2006
Qu’est-ce qui vous différencie des trois autres candidats ?
La capacité de gagner face à Delanoë.
Les autres ne l’ont pas ?
Non, sauf peut-être Goasguen. Je suis convaincu que Delanoë est prenable, mais il ne faut pas se tromper sur le candidat à lui opposer. Le danger de cette primaire est qu’elle sert à élire le super maire des huit arrondissements de l’ouest de Paris, alors qu’il faut aller reprendre l’Est. Mon problème, c’est la première haie, pas la deuxième.
Que pensez-vous de ces primaires ?
Elles ont créé la culture du débat dans notre camp, et permis de commencer à taper sur Delanoë de façon efficace. Mais il y a eu des dérapages dont on aurait pu se passer.
Pensez-vous que le candidat désigné par ces primaires fera l’unanimité ?
Oui, à condition qu’il y ait suffisamment de votants. S’il y a 3 000 votants et que le gagnant est désigné par 1500, tout le monde va tirer dessus. Pas seulement les battus, mais les Debré et tous ceux qui espèrent que ces primaires vont rater.
Vous estimez que Paris est en train de devenir une ville du passé...
Notre ville fait encore rêver les gens pour y passer un week-end, un peu comme Salzbourg, Florence ou Venise, mais la vie intellectuelle a disparu, le marché de l’art est à New York et à Londres. Quelles sont les choses qui sortent de terre ? Où sont nos grands architectes ? L’enjeu de ces élections consiste à imaginer comment maintenir Paris sur la carte des grandes métropoles d’ici à trente ans.[...]
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Le Monde, 28/02/2006
Mme de Panafieu est seule candidate de l'UMP à la Mairie de Paris
LE MONDE | 28.02.06 | 14h22 • Mis à jour le 28.02.06 | 14h23
Arrivée en tête avec 40,69 % des suffrages des militants au premier tour de la primaire organisée le 25 février par l'UMP pour désigner le candidat du parti à la Mairie de Paris, Françoise de Panafieu sera seule en lice au second tour, le 4 mars. Son challenger, Claude Goasguen (23,38 %) a décidé de retirer sa candidature. Après avoir exigé un "débat de fond, projet contre projet", avec la députée et maire du 17e arrondissement le président du groupe UMP au conseil de Paris a déclaré au Monde "avoir fait le choix de l'union afin de ne pas fragiliser l'effet politique né des primaires". "Je sentais, a-t-il déclaré, revenir les petites querelles et le petit jeu des divisions de la droite parisienne, tels que nous les avons connus en 2001." [...]
Philippe Ridet et Béatrice Jérôme
Article paru dans l'édition du 01.03.06
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Le Parisien - 21 mars 2006
Municipales 2008
Le docteur Debré pose son « diagnostic » sur Paris
[...]« La capitale est malade , auscultons-la ! »
L'ancien ministre de la Coopération aime les clins d'oeil. « Il aime autant provoquer qu'instruire », a même dit de lui la journaliste chargée d'animer la soirée. Un atout, peut-être, pour le prestigieux chef du service urologie de l'hôpital Cochin auquel ne manque ni le charisme, ni le talent politique, mais bien les réseaux militants, à en juger par le public de cette soirée, plutôt bourgeois et surtout venu de l'ouest de Paris. « On aimerait bien qu'il arrête de bouder dans son coin et qu'il nous rejoigne. Il communique très bien avec sa blouse blanche de médecin », ironise-t-on dans l'entourage de la candidate UMP. « Je ne crois pas beaucoup à sa campagne et je ne vois pas très bien qui le soutient », renchérit l'un des candidats malheureux des primaires, Pierre Lellouche. Mais Bernard Debré n'en a cure. « Paris n'est pas UMP, UDF, socialiste ou verte. Paris appartient aux Parisiens. » Et de procéder en médecin de famille : « On n'administre pas de traitement avant d'avoir établi le diagnostic. La capitale est malade, auscultons-la ! » dit-il. Quitte à proposer parfois des remèdes de cheval, tels que la création d'un grand réseau routier souterrain, celle de 60 000 nouvelles places de parking, la démolition de la tour Montparnasse, la construction d'une grande université bilingue, l'élection du maire au suffrage universel (seuls les maires d'arrondissement le sont), la création d'un conseil d'arrondissement de la périphérie parisienne incluant les maires de villes limitrophes, la réservation systématique de 20 % des logements sociaux aux enseignants, infirmières et policiers... Une ordonnance ambitieuse.
M.C.
Démolition de la tour Montparnasse... Ca faisait longtemps, tiens...
Merci Claudie pour cet article. La démolition de la TM, bon, c'est un vieux serpent de mer et de toute manière c'est totalement irréaliste, d'autant que cela priverait l'ouest de la Rive Gauche d'une locomotive économique. Mais c'est étonnant, quand on pense que le même Debré soutient une politique d'IGH dans l'est parisien (je pense dans le XIII). J'aime cette pensée à géométrie variable qui caractérise bien souvent les prétendants aux trônes...
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Le Monde, 24/03/2006
Mme de Panafieu s'impose au groupe UMP de Paris
LE MONDE | 24.03.06 | 14h08 • Mis à jour le 24.03.06 | 14h08
[...]Désignée au terme d'une primaire par les militants UMP le 4 mars, la députée et maire du 17e arrondissement, qui guigne le fauteuil de Bertrand Delanoë, lors des municipales prévues en 2008, entend bien s'imposer comme l'opposante en chef au maire de Paris. Pour ce faire, il lui fallait convaincre M. Goasguen de s'effacer.
Arrivé deuxième aux primaires UMP, le député du 16e arrondissement de Paris s'était rangé derrière la candidature de Mme de Panafieu à l'issue du premier tour, mais ne voulait pas "démissionner" de la tête du groupe. Jeudi, M. Goasguen s'est finalement incliné, tout en posant comme préalable de pouvoir terminer son mandat de président de groupe, dont l'échéance arrive dans cinq mois.[...]
Article paru dans l'édition du 25.03.06
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Etant donné que je vous ai tant parlé du "Grand Paris", vous pourriez vous imaginer que je sois satisfait des propositions de M. Debré et M. Goasguen et pourtant, ça n'est pas le cas. A vrai dire, j'ai envoyé un mail à Goasguen, et sa réponse dans le style "je vous ai compris", m'a profondément énervé parce qu'il n'y était pas du tout.
Et voui, le problème de son plan, c'est qu'il se veut hégémoniste et non pas démocratique. Il s'agirait de soumettre la proche banlieue aux exigences de la grande voisine et non pas d'améliorer leur dialogue. C'est toujours le même problème en France, on ne sait pas discuter, tout fonctionne par rapport de force. Goasguen et Debré ne cherche pas à faire travailler la proche banlieue et Paris ensemble, ils cherchent à imposer les décisions parisiennes sur les communes de proche-banlieue.
On est contre "l'ultralibéralisme" au niveau des choix économiques, mais en ce qui concerne la politique locale, on est vraiment les rois du "chacun pour sa gueule". C'est à désespérer de notre démocratie.
PARIS BELONGS TO EVERYONE.
20 minutes, 12/04/2006
Les Verts sont mûrs pour les municipales de 2008
20 Minutes | édition du 12.04.06
Conscients qu'avec vingt-deux sièges au Conseil de Paris, ils peuvent faire basculer la majorité, les Verts ont décidé de monter d'un cran la pression exercée sur Bertrand Delanoë. Et n'ont plus peur d'entrer en conflit avec le maire pour faire passer leurs projets. L'objectif est clair : arriver en position de force au moment des négociations pour les municipales de 2008. La discorde tourne autour de quatre thèmes majeurs.
Le niveau de fiscalité
Promesse électorale de Bertrand Delanoë oblige, la taxe d'habitation et la taxe foncière n'ont pas augmenté depuis 2001. Un engagement reproché par les Verts, qui rappellent que les impôts locaux sont inférieurs à la moyenne nationale à Paris, et qu'une augmentation aurait permis d'injecter plus d'argent public dans les projets d'aménagements, et donc de mieux les contrôler. « Une loi sera votée en 2007 pour délier ces deux taxes, ce qui permettra d'augmenter uniquement la taxe foncière, indique René Dutrey, président du groupe Verts au Conseil de Paris. Dans un second mandat, le maire n'aura pas le choix. »
Sacrifier l'économie au profit du logement social
Les Verts refusent l'équilibre économique des zones d'aménagement concerté (ZAC), estimant qu'il laisse trop de place aux bureaux « qui ne répondent pas aux besoins des chômeurs parisiens, qui sont surtout non qualifiés ». Aux Batignolles (17e),où 70 % de l'espace sera dédié à l'économie et 30 % au logement, les écologistes réclament « plus de logements sociaux en prenant sur la part laissée aux promoteurs, bureaux et logements privés, et en injectant de l'argent public ».
La préservation du visage de Paris
Les Verts ont imposé la protection de 16 % du patrimoine parisien « pour empêcher les horreurs ». Leur plus grande divergence avec le maire reste la construction de tours d'activités, qu'ils rejettent en bloc.
La circulation
En 2001, Yves Contassot, adjoint Verts chargé de l'Environnement, parlait de « faire vivre l'enfer aux automobilistes ». Une position vite modérée par Bertrand Delanoë, qui souhaite aussi répondre aux besoins des 50 % de Parisiens ayant une voiture.
Magali Gruet
©2006 20 minutes
[...]Trois dossiers brûlants en deux mois
20 Minutes | édition du 12.04.06
Trois dossiers pourraient donner lieu à quelques empoignades ces prochains mois en Conseil de Paris. En juin, celui-ci devra voter la version définitive du plan local d'urbanisme, un dossier largement disséqué par les Verts, qui avaient déposé pas moins de 675 voeux et amendements sur le sujet, en janvier 2005 lors d'une première séance de débats. Les Verts comptent revenir sur leurs sujets fétiches, comme la diminution des espaces dévolus à l'activité économique ou la protection des façades du xixe siècle. « Ils sont très conservateurs sur le patrimoine, mais ils nous demandent de construire des logements sociaux. Nous les mettrons devant leurs contradictions », anticipe un adjoint PS. Le vote du règlement local de publicité est également prévu en juin, et les Verts comptent bien se battre « pour la réduction voire la suppression des panneaux 3 par 4, dont beaucoup sont illégaux ».
Un mois plus tard, les écolos se jetteront sur le dossier du plan de déplacement de Paris « rédigé par un élu Verts [Denis Baupin, adjoint chargé des Transports] ». « Mais ce sont les maires d'arrondissement, de gauche comme de droite, qui poseront problème ».
« Ce sont des rendez-vous importants pour la majorité. Les adjoints concernés y travaillent déjà avec les groupes pour identifier les difficultés », indique Christophe Caresche, adjoint chargé du Conseil de Paris.[...]
M.G.
©2006 20 minutes
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En 2001, Yves Contassot, adjoint Verts chargé de l'Environnement, parlait de « faire vivre l'enfer aux automobilistes ». Une position vite modérée par Bertrand Delanoë, qui souhaite aussi répondre aux besoins des 50 % de Parisiens ayant une voiture.
Bah quoi... Ils n'ont pas réussi ?...
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« faire vivre l'enfer aux Parisiens ». Tout simplement
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~ Ah tu Voi c pour sa ke Seul les pti bonhomme du Baby on ldroi dShooT - Chandler Friends s06-ep06 ~
20 minutes, 9/05/2006
Panafieu entre en campagne
20 Minutes | édition du 09.05.06
La candidate à la Mairie de Paris, Françoise de Panafieu, est en campagne. Et sa première mission va être de rappeler que, justement, elle n'est plus seulement la députée-maire du 17e, mais aussi la candidate de l'UMP aux municipales de 2008. Elle avait choisi le 12e arrondissement pour sa première conférence de presse, vendredi dernier. Et, parmi ses déplacements de campagne, qui commencent dès ce soir par une visite de la foire du Trône et se poursuivent demain par un saut à Londres, pas un rendez-vous n'est inscrit dans son fief.
Huit déplacements sont déjà à l'ordre du jour jusqu'au 28 juin. « Delanoë est en campagne permanente lorsqu'il inaugure tel ou tel bâtiment, il faut aussi que nous nous exprimions sur l'actualité parisienne », commentait-on dans l'entourage de Françoise de Panafieu.
La candidate a également dévoilé la composition de son équipe. Les maires d'arrondissement Jean-François Legaret (1er) et Jean-Pierre Lecoq (6e), les députés et ex-candidats à la candidature Pierre Lellouche et Claude Goasguen tiennent des places de choix. Parmi les « historiques », seul Jean Tiberi n'est pas dans l'organigramme. Le ministre des Sports, Jean-François Lamour, prend la tête de la commission Paris capitale mondiale du 21e siècle, la conseillère montante du 17e, Brigitte Kuster, est nommée conseillère auprès de Françoise de Panafieu. Peu de surprises, en somme. Mais les susceptibilités sont ménagées. Et Françoise de Panafieu se veut avant tout la candidate du « rassemblement ».
Mickaël Bosredon
©2006 20 minutes
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20 minutes, 27/06/2006
«Vus de Shanghai, Paris et l'Ile-de-France, c'est la même chose»
20 Minutes | édition du 27.06.06
L'UMP va en faire un des thèmes majeurs de sa campagne pour les municipales. Paris serait en perte de vitesse économiquement, notamment par rapport aux autres grandes métropoles européennes. L'équipe de campagne de Françoise de Panafieu l'a rappelé hier, fustigeant un Bertrand Delanoë qui aurait « totalement délaissé ce secteur ». Des affirmations en totale contradiction avec un récent rapport d'Ernst & Young, qui montre qu'en 2005, Paris-Ile-de-France, avec 194 implantations d'entreprises étrangères sur son territoire, devance Londres (177). La région occupe ainsi la première place au classement des métropoles européennes les plus attractives. Ces implantations auraient permis la création de 5 700 emplois. « Pipeau !, s'est insurgé hier Pierre Lellouche. C'est de la désinformation de la part de Delanoë. Cette étude a été menée sur toute l'Ile-de-France, pas sur Paris. Or ces entreprises s'installent en banlieue, pas dans la capitale. » « Vus de Shanghai, Paris et l'Ile-de-France, c'est la même chose, argue Christian Sautter, adjoint (PS) à l'Economie et aux Finances de Bertrand Delanoë. Paris n'est pas entouré de murailles. Quand la région perd de l'emploi, Paris en perd aussi. Et inversement.»
Un point de vue que ne partagent pas les opposants UMP, qui voient à Issy- les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), par exemple, « une vraie politique de développement » alors que Paris « se réfugie dans la muséification ». « La politique menée par André Santini (UDF) à Issy dure depuis vingt-cinq ans, analyse Christian Sautter. Si nos prédécesseurs avaient fait la même chose à Paris, il y aurait peut-être moins d'entreprises à la Défense. Mais ce sont eux qui nous opposent, car André Santini et Bertrand Delanoë ont compris, eux, que c'est ensemble qu'ils seront forts. »
M. B.
©2006 20 minutes
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20 minutes, 6/07/2006
Delanoë soutient Pau-Langevin comme candidate
20 Minutes | édition du 06.07.06
Bertrand Delanoë est entré mardi dans la danse infernale de la 21e circonscription. Depuis plusieurs mois, le Parti socialiste s'écharpe pour savoir qui sera son candidat aux prochaines législatives. Pour cause de parité, le député-maire sortant Michel Charzat a accepté de ne pas se représenter, à condition d'être candidat aux municipales. Il a ensuite présenté sa jeune protégée, Sophia Chikirou, pour prendre sa suite. Celle-ci espérait un vote des militants de la section, pensant qu'il lui serait favorable. François Hollande était d'accord. Sauf que samedi, lors de la convention nationale du PS, des militants s'indignent : on ne compte qu'un seul candidat noir en France métropolitaine. George Pau-Langevin, avocate militante antillaise, implantée dans la 21e circonscription, risque de se retrouver sans fauteuil. Tout un symbole. « Je ne vais pas être parachutée dans l'Indre alors que je travaille sur Paris depuis trente ans » s'indigne-t-elle. Delanoë lui donne son soutien mardi mais Charzat menace d'être candidat dissident s'il n'y a pas de vote et Chikirou exclut de se muer en suppléante [...]
Michaël Hajdenberg
©2006 20 minutes
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20 minutes, 5/01/2007
Les arrondissements de gauche se sont plus inscrits
20 Minutes | édition du 05.01.07
Le nombre d'inscrits sur les listes électorales parisiennes a fait un bond de + 17,4 % depuis 2002. [...]
Les douze arrondissements de gauche ont connu les plus fortes progressions en matière d'inscriptions, avec + 19,36 % de votants en moyenne par rapport à 2002, contre + 14,20 % pour les huit arrondissements de droite. Le 2e remporte la palme avec une augmentation de 25,4 % en cinq années (+ 21% réalisés entre 2006 et 2007). Arrive ensuite le 10e avec + 25 %, suivi du 20e (+ 23,3%) et du 19e (+ 22%). Tous ces arrondissements avaient déjà connu de légères hausses avant l'an passé alors que dans ceux gouvernés par la droite, le nombre d'électeurs avait un peu chuté entre 2002 et 2006. « Certainement parce qu'il n'y avait pas de grands enjeux électoraux », analyse la Mairie de Paris. Ainsi, le 5e arrondissement avait 3 % d'électeurs en moins, le 7e enregistrait - 4,5 % et le 6e, - 5 %.[...]
Magali Gruet
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Laurence Albert | Les Echos | 18/03/11
Delanoë : la vie quotidienne avant les grands projets
Toute la réussite du premier mandat s'est, au fond, jouée sur cette bonne intuition : élu de terrain, habile communicant, Bertrand Delanoë a senti monter l'aspiration des bobos de l'an 2000 à plus de proximité et de transparence après le faste des années Chirac-Tiberi. Le Parisien veut un maire qui lui ressemble ? Bertrand Delanoë sera celui-là. Celui qui construira des crèches pour les familles -10.300 places créent d'ici à 2014 -, ranimera les étés et les soirées parisiens, (Paris Plage, Nuit Blanche), encouragera les transports alternatifs à l'automobile (tramway, couloirs de bus, Velib') et baissera le prix de l'eau en la remunicipalisant. Bref, donnera aux Parisiens l'impression d'en avoir davantage pour leurs impôts.
« Bertrand Delanoë pratique ce que Jean Viard appelle « la démocratie du sommeil » : il privilégie ceux qui vivent et votent dans la ville à ceux qui viennent y travailler. C'est un grand classique auquel peu de maires échappent. Mais du coup, ce qui fait le dynamisme métropolitain, c'est-à-dire la densité, la fluidité de circulation, la présence de quartiers d'affaires, tend à disparaître, et Bertrand Delanoë résiste mal à ce rabotage. Il ne parvient pas à stopper le déclin de Paris, qui devient peu à peu zone offshore dans une région dynamique et se vide de ses entreprises et de ses sal ariés », souligne l'économiste Laurent Davezies.
Un article parlant des difficultés budgétaires à prévoir avec les programmes des deux candidates principales. Je reviendrai sur les propositions des différents candidats en matière de transport quand NKM aura fait les siennes...
Huffington Post - 08/12/13
Municipales Paris: les programmes (trop) ambitieux des candidates Hidalgo et NKM
Rien n'est trop beau pour Paris. En promettant ce dimanche 8 décembre pas moins de 7,5 milliards d'euros d'investissements sur la prochaine mandature, dont 2,5 rien que pour le logement, la candidate socialiste Anne Hidalgo rappelle que la capitale dispose d'une des enveloppes budgétaires les plus conséquentes du pays.
Posté par Clouchicloucha sur SSC :
Le Nouvel Obs - 13/12/2013
Bye bye Paris, vive le Grand Paris !
Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo vont avoir fort à faire pour faire bouger les lignes à Paris. Car le projet de métropole qui s'annonce les dépasse largement.
D'ARCHITECTURES, 13/01/2014
Des architectes avec Anne Hidalgo
Quelques architectes parisiens, qui par ailleurs ont tous eu droit à des commandes de la part de la Ville de Paris, ont été sollicités par Anne Hidalgo pour faire partie de son comité de soutien
(...)
Merci pour avoir remonté ce sujet Micou, car je ne savais où poster cet article du Nouvel Obs, concernant la propreté dans Paris. Ahhhhh, casserole quand tu nous tiens ! Je m'abstiens de rire mais j'avoue avoir du mal à réprimer un léger rictus...
http://leplus.nouvelobs.com/contributio … olere.html
Article plus "soft" de Métro :
http://www.metronews.fr/municipales-201 … yf4mbfosg/
Les programmes étant assez précis désormais, voici un petit aperçu des propositions des candidats en transport/urbanisme
Le JDD - 08/12/14
Le projet d'Anne Hidalgo pour les transports à Paris
Anne Hidalgo, candidate socialiste à la mairie de Paris, dévoile pour le JDD son projet sur les transports dans la capitale.
- "Faire de Paris le leader de la mobilité électrique"
- "Zéro diesel en 2020" pour les poids lourds et les bus
- "Des vélos dans toute la métropole"
- "Boucler le tramway des Maréchaux"
- "Un tramway du futur" et un téléphérique"
- "Le métro 24 h/24 le week-end" et à terme en semaine…
- "Un stationnement 2.0"
- "La vitesse limitée à 30 km/h"
http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/Le-projet … ris-642562
On peut ajouter le réaménagement de l'Avenue Foch et de la Place de la Bastille...
05/12/2014
Paris: un tramway le long de la Seine dans le projet du candidat EELV
Christophe Najdovski, candidat écologiste à la mairie de Paris, a dévoilé le 4 décembre les grands axes de son programme pour "vivre mieux" dans la capitale, avec comme proposition phare la création d'un tramway le long de la rive droite de la Seine.
http://www.mobilicites.com/fr_fil-d-inf … _2933.html
Un tram en plein centre sur les quais avec vue sur tous les monuments, voici un truc qui pourrait très très vite être saturé et s'avérer ingérable...
Le JDD - 26/01/2014
Paris : NKM veut "piétonniser le centre-ville"
INTERVIEW - Nathalie Kosciusko-Morizet dévoile au JDD ses projets d'aménagement pour Paris. La candidate UMP-UDI-MoDem aux municipales frappe fort avec des propositions qui vont faire débat.
http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/Paris-NKM … lle-650180
La carte des propositions de NKM : http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/La-carte- … NKM-650175
Ça fritte graaaave sur LCI en ce moment, surtout entre NKM et Hidalgo. J'en ai les mains moites de colère à entendre certains arguments fallacieux et autres contre-vérités. Bon, c'est pas Polack non plus (que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître...); les cendriers volent moins... Je crois que certains feraient bien de suivre le fil de nos diverses discussions sur PSS, ne serait-ce que pour réviser leur "fondamentaux", "comme ils disent" (décidément Aznavour m'inspire ce soir.) Attention, je ne veux pas faire de ce fil une tribune politique. Je dis juste que certains balancent des allégations et/ou méconnaissent tellement leurs dossiers qu'ils en viennent à dire des absurdités dignes de Godot, d'Ubu ou de Tardieu (Mme de Perleminouze .) Je ne parle ici bien entendu que d'aménagement et de transports... Bon, en même temps c'est très intéressant, surtout quand ils sont plus dans l'explication et la proposition que dans l'accusation et l'invective, quel que soit le côté où l'on se trouve.
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