Dubaï
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Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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Culture
Cité de l’espace
Une plongée passionnante dans le mystérieux du cosmos...
A la cité de l’espace découvrez un univers fascinant sur plus de 5 ha et laissez-vous transporter au coeur de l’espace, là où l’homme rêve de s’aventurer.
De la salle de contrôle de Kourou à la visite de la station Mir, du Terr@dome à l’Astralia, le 6ème continent, l’Univers s’offre à vous sans limites.
Découvrez les grands principes de l’Univers et la manière dont l’homme met en pratique ses connaissances : expositions et animations interactives se complètent pour ne plus jamais se demander "comment ça marche ?" .
Appareillez et découvrez les engins spatiaux en taille réelle. Qui peut s’approcher aussi près des engins et vaisseaux spatiaux : astronautes, ingénieurs spatiaux... Maintenant, c’est à vous...
Explorez et devenez le passager privilégié d’un voyage en 3D aux confins de l’espace : Avec Astralia, le 6ème continent, vivez l’émotion de l’immersion totale dans l’espace.
Observez l’espace depuis la Terre et la Terre depuis l’espace.
L’Astralia, le 6e continent
Nouveauté 2005 :
Deux salles de projection en 3D pour voyager aux confins de l’univers...
Une salle imax 3D :
Equipée d’un écran géant "haut comme un immeuble de 6 étages".
Au programe "space station 3D", un film qui vous propulsera en orbite à 400 km de la Terre, à bord de la station spatiale internationale . Des images fimées par les astronautes eux-mêmes !
Un nouveau planétarium
Système de projection 3D dernière génération sur écran hémisphérique.
Prenez place dans le tout nouveau grand Planétarium de la Cité de l’espace et découvrez les phénomènes cosmiques en compagnie de "Sommes-nous seuls dans l’univers ? ", un spectacle 3D haut en couleurs et en sensations...
Ce spectacle vous est proposé les week-ends, vacances scolaires et jours fériés. D’autres spectacles sont programmés, notamment en semaine hors vacances scolaires.
Spécial enfants :
Le chasseur dans le ciel : Dans le Stellarium, découvrez l’histoire magique du chasseur d’Orion et de son chien Sirius.
Le square des petits astronautes : une aire de jeu très spatiale dédiée aux plus petits.
Les incontournables
Mir : Le symbole de la conquête spatiale russe (tout public) Montez à bord de la réplique exacte de la célèbre station spatiale.
Terr@dome (tout public) Voyagez dans le temps et vivez 5 milliards d’années d’évolution de la planète Terre.
Soyouz : prenez place à bord ! (tout public) Une exclusivité mondiale de la Cité de l’espace.
La pierre de Lune (tout public) Un astronaute de la mission américaine Apollo 15 l’a rapporté pour vous.
Ariane 5 grandeur nature (tout public) Comme si vous étiez à Kourou !
Explorez l’Univers (tout public) Les secrets des planètes et du cosmos révélés par des télescopes et des sondes spatiales.
Mission biospace (exposition temporaire tout public) Propulsez-vous entre réalité et fiction
Etes-vous capable de détecter les signes d’une vie extraterrestre ? Croyez-vous à la téléportation ?
Le lancement des fusées à eau (enfants) Participez au tir de mini fusées.
Le labyrinthe de la galaxie (enfants) Ludo l’astronaute et Max le chien sont cachés dans le labyrinthe végétal...partez sur leurs traces
Sauter sur la Lune (enfants) Un jeu d’enfant !
Les Visiophones (enfants / à faire à 2) Visez le satellite avec la parabole et communiquez à distance.
et plus de 250 éléments pour s’étonner, tester, apprendre... et rêver.
J'ai hate que le muséum d'histoire naturelle ouvre enfin ses portes !!! Il ont vraiment de trés belles collections (fossiles, os, météorites ?...)! L'ouverture est prévue dans un peu moins d'un an . J'espere que les expos seront magnifiques et dignes de leurs ambitions !
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Festival de culture en juin à Toulouse
Entre le 15 et le 25 juin, Toulouse va vivre deux grands événements. Le Marathon des Mots d’abord, dont c’est la deuxième édition avec plus de deux cents auteurs, acteurs et musiciens ; Rio Loco ensuite avec ses cinq soirées de concerts, sa centaine de manifestations et ses deux cents artistes. D’un coté la littérature, de grands auteurs et éditeurs français et étrangers, des libraires et la ville de Barcelone ; de l’autre des centaines de musiciens du Sénégal et d’Afrique et cinq soirées de musique dans le cadre magique de la prairie des filtres. Siestes électroniques, fête du Lido et, bien entendu, un large programme de concerts, de théâtre, d’expositions et de conférences vous sont également proposés…C’est en juin et c’est à Toulouse que cela se passe.
Il faudrait aussi prendre en photos le futur muséum d'histoires naturelles en cours de finition.
Je pense qu'on peut le voir depuis le jardin des plantes.
Ou en est le projet de musée international des sciences et d'art contemporain qui doit être construit dans l'ancienne prison saint-michel?
Je n'ai pas vu sur le thread le pôle "Art Myrys" qui a fait coulé beaucoup d'encre lorsque les artistes cherchaient un lieu ou s'installer. Ils sont maintenant dans le quartier des minimes propriétaires d'un énorme entrepôt rénové et devenu lieu de création artistique et d'accueil de plein de compagnies de théâtre et d'artistes en tous genres.
Exact urba31.
Merci de le rappeler, effectivement Art Myrys est un pôle majeur de la création artistique sur Toulouse. Ils ont trouvé cet entrepôt qu'ils amménagent en lieu de création en tout genre.
Dès que j'ai des infos sur ce lieu je transmets. N'hésite pas si tu asdes infos. 
Concernant l'ancienne prison Saint Michel, elle appartient actuellement à l'Etat et elle doit être rachetée par la mairie pour créer ce centre international des arts et des sciences sur les 6 ailes entourant l'édifice avec une grande verrière centrale d'après ce que j'avais lu. Mais j'attends plus d'infos et de précisions pour les indiquer!
Article paru le 19/06/2006 dans la Dépêche du Midi
EUROPE. TOULOUSE CANDIDATE POUR ÊTRE CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE DANS CINQ ANS. LYON, NANTES, SAINT-ETIENNE, NICE ET MARSEILLE SONT SES RIVALES.
Culture : objectif 2013
Toulouse sera-t-elle désignée capitale européenne de la culture pour 2013 ? « Toulouse est déjà une ville entièrement culturelle qui possède les atouts et les outils pour une belle candidature », observe Christine Cullen, adjointe à la culture à la mairie de Lille, la dernière ville française capitale européenne de la culture, il y a deux ans. Pour obtenir ce festival géant qui est à la culture ce que les Jeux Olympiques sont au sport - pendant un an, des manifestations tous azimuts, essentiellement gratuites et grand public-, le ministère de la Culture va lancer un appel à projets d'ici début 2007. Les villes candidates seront présélectionnées pour une désignation qui devrait intervenir en 2008, soit cinq ans avant. Toulouse est candidate, au même titre que Marseille, Lyon, Nantes, Nice et Saint-Etienne. Que des poids lourds.
« Un conseil : il faut impliquer les habitants », préconise Catherine Cullen qui a déjà reçu à Lille la visite de son homologue toulousaine, Marie Déqué, pour connaître la marche à suivre. « D'abord il faut avoir un chef d'orchestre, affirme le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc. Nous préparons le recrutement d'une personne dédiée à la candidature toulousaine, un spécialiste de l'ingénierie culturelle : elle présentera un profil culturel avec une dimension nationale voire internationale ». Le programme toulousain devrait se décliner selon trois critères que résume le maire : « D'abord définir l'identité culturelle toulousaine ; puis comme elle se décline, à travers quels événements ; enfin les points à développer ou à inventer ».
Selon le maire de Toulouse, « c'est la ville qui doit donner le fil conducteur. Dès qu'il y aura une première esquisse, on pourra discuter avec des partenaires ». Effectivement, Lille 2004 n'avait pas été organisé et financé par la seule métropole lilloise mais en association avec la région, les autres départements et le mécénat privé. Toulouse 2013 en prend le chemin : « Nous pourrons nouer des partenariats avec les villes et les départements voisins, il faut voir très large, estime Moudenc. Par exemple, j'ai rencontré mon homologue d'Albi pour travailler sur des axes de coopération et nous avons évoqué le sujet. On va travailler de manière ouverte. Mais pour l'heure, il faut dessiner les contours d'un projet ».
« Par rapport à Lille, nous n'avons pas un déficit de structures », souligne le maire de Toulouse qui rappelle les chantiers en cours : « La salle de spectacle du casino de 1 200 places qui reviendra à la ville ; une salle de 800 places au Mirail dans le cadre du Grand projet de ville ; enfin une salle dédiée aux musiques actuelles dans l'ancien cinéma des Nouveautés. Quant à l'espace laissé libre par l'ancienne prison Saint-Michel, il semble que l'Etat puisse libérer les locaux en 2008. Après, il y a des besoins en matière de danse contemporaine ; il n'existe pas encore de structure pour l'accueillir. Des efforts sont aussi à faire sur les cultures émergentes ». Concernant l'accueil des participants, l'extension du Parc des expositions devrait bientôt commencer. « Toulouse est déjà la capitale de l'aéronautique et de l'espace, conclut Moudenc. Elle peut sans rougir prétendre au titre de capitale européenne de la culture. » Le Capitole de la culture ?
Sébastien Marti
Salut,
Qq'un a des infos sur cette scène de musique actuelle du centre à l'ancien cinéma des Nouveautés ?
Bonsoir Casiro!
Concernant la SMAC qui doit se trouver dans l'ancien nouveautés sur les boulevards, pour l'instant pas de nouvelles même si j'ai vu des infos comme quoi elle devrait être faite en 2008.
Donc pour l'instant en attente!
Oui je pense également que celà ne devrait pas tarder! Ca sera une salle sympa en plein lieu d'animation nocturne!
Toulouse - équipements culturels
L'art pousse les murs
Après une cruelle période de vide, les projets d'infrastructures se multiplient en centre-ville et dans l'agglomération.
Dans l'espoir d'obtenir, comme Lille en 2004, le label très prisé de « capitale européenne de la culture » en 2013, Toulouse poursuit activement sa politique d'équipement. « Les choses s'accélèrent, observe Jo Martinez, membre du collectif La Grainerie, spécialisé dans les arts du cirque et du théâtre itinérant. Nous bénéficierons bientôt d'un site de 10 000 mètres carrés à Balma, à proximité du terminus de métro de Grammont. Mais, nous ne sommes pas les seuls à voir notre situation évoluer. »
Début novembre, en effet, le collectif Mix'Art Myrys présentait au public ses nouveaux locaux près du port de l'Embouchure. Événement qui a mis fin à la très longue occupation de l'ancienne préfecture, rue de Metz. « Nous sommes satisfaits, s'enthousiasme Joël Lécussan, porte-parole du collectif. Nous disposons désormais de locaux de plus de 7 000 mètres carrés, espace extérieur de 2 500 mètres carrés compris, qui vont permettre à une centaine de personnes de s'exprimer dans différentes disciplines : vidéo, musique, arts plastiques, spectacles vivants... Une bonne année sera nécessaire pour valider ce projet et une convention trisannuelle permettra de le pérenniser. »
Quant au collectif L'Usine, il va désormais occuper un espace de création de 5 000 mètres carrés sur les hauts de Tournefeuille. En charge de la culture, tant pour Tournefeuille que pour la communauté d'agglomération (au côté de Marie Déqué), Dany Buis s'en félicite. « En confiant ce nouveau lieu aux artistes, nous remplissons notre mission d'intérêt communautaire, souligne-t-elle. Ils iront ainsi vers de nouveaux publics sur l'ensemble du territoire du Grand Toulouse. »
Tournefeuille n'est pas en reste
De son côté, la commune de Tournefeuille n'est pas en reste. « Le centre-ville s'impose comme un poumon culturel qui donne une identité forte à la ville », complète Dany Buis. Plusieurs réalisations, en cours ou achevées, témoignent de cet effort pour la culture, comme le studio de danse contemporaine récemment inauguré et le foyer Roger-Panouse, transformé en salle de spectacles (théâtre, danse, musique) de 500 places. À quoi s'ajoute la construction d'une salle des fêtes dédiée aux associations et aux musiques actuelles, d'une capacité de 2 500 personnes debout et 1 500 assises. De quoi conforter d'ici un an et demi l'image résolument dynamique de Tournefeuille. En cela, cette dernière adopte le profil de Blagnac, riche de structures culturelles nombreuses et efficientes, comme Odyssud, le conservatoire municipal de musique, le centre d'art, l'école de cirque.
La nouvelle donne culturelle de Tournefeuille enthousiasme François Lajuzan, son directeur des Affaires culturelles. « Sur la couronne toulousaine, nous constituons aujourd'hui un pôle décentralisé incontournable, où il se passe plein de choses. » Indéniablement, l'école de musique, la médiathèque, le cinéma Utopia et les nouveaux éléments de cet ensemble culturel vont permettre d'étoffer l'offre et de mieux répondre aux aspirations d'une population croissante. Et ce ne sont pas les 114 900 étudiants inscrits dans les facultés locales qui rechigneront à l'idée d'un déplacement jusqu'à Tournefeuille. D'autant qu'ils sont déjà nombreux à s'y rendre pour voir des films sur les écrans du cinéma d'art et d'essai. En fait, les Toulousains vont avoir de plus en plus l'embarras du choix. Tournefeuille n'est pas seule, loin de là, à se doter d'habits culturels tout neufs. À Ramonville-Saint-Agne, un Bikini flambant neuf s'annonce pour bientôt (voir encadré). Et, au centre de la Ville rose, les portes d'un établissement au riche passé, Les Nouveautés, devraient s'ouvrir à nouveau, à deux pas du Théâtre national de Toulouse, à proximité des cinémas et aux abords de la station de métro Jean-Jaurès.
L'ébullition profitera aux musiques actuelles
C'est un signe tangible et supplémentaire que l'ébullition en cours va profiter aussi aux musiques actuelles. De quoi réjouir ceux - nombreux - qui se plaignaient de l'absence de scènes conviviales dignes de ce nom depuis plus d'une décennie. Ancien antre du music-hall puis propriété de la société Gaumont, le lieu retrouvera donc sa vocation initiale de salle consacrée à la musique. Ou plus exactement aux musiques d'aujourd'hui. La pratique de l'opérette et du music-hall, un temps envisagée ici, trouvera toute sa place dans les locaux du casino qui sera installé en 2007 sur l'île du Ramier. Là, les amateurs de ces deux genres très prisés disposeront d'une salle modulable de 1 200 places.
Plus modeste, une salle de 100 places, dans les anciens locaux de l'usine JOB, pourrait permettre à Philippe Metz, directeur de Music'Halle - l'école des musiques vivantes, bien à l'étroit dans ses locaux de la rue Danielle-Casanova - d'accueillir un public très éclectique. « Le projet est en gestation, précise-t-il, mais comme la Ville est sensible aux cultures émergentes et aux musiques actuelles, nous avons bon espoir. » À côté de sa vocation culturelle ainsi affirmée, l'équipement devrait héberger les activités d'une MJC et d'un gymnase, autres signes symboliques de la reconversion de ce lieu immense. Les adeptes de la danse, pour leur part, espèrent qu'une maison réservée à leur discipline favorite pourrait s'inscrire dans le centre artistique prévu sur le site de la prison Saint-Michel, qui ne devrait cependant pas être lancé avant 2007.
Cette présentation de la multitude de projets propres à transformer la vie culturelle locale dans les cinq ans à venir serait incomplète s'il n'était pas fait état du pôle de référence consacré à la bande dessinée. Celui-ci verra le jour à Colomiers, sous l'impulsion du Grand Toulouse. Il permettra de prolonger le succès du Salon de la BD, porté sur les fonds baptismaux en 1987. Initiatives communautaires et communales se bousculent ainsi pour animer des lieux et des quartiers.
Le privé entend bien tenir toute sa place
Mais l'offre culturelle ne se limite naturellement pas au domaine public. Dans la recomposition qui s'annonce, le privé entend bien tenir toute sa place. Ainsi, à Saint-Orens, où la disponibilité de la scène d'Altigone pose problème, deux couples ont décidé de se lancer ensemble dans une aventure courageuse. Patrice et Claudine Perlot ont entrepris, en compagnie de Paul et Marinette Montero, de faire éclore un nouvel espace culturel, avec salle de spectacle de 160 places, salle de danse et espace détente. Marinette Montero y croit dur comme fer. « Depuis deux ans nous cherchions un local. La mairie a consenti à nous vendre un terrain où nous faisons actuellement construire un lieu de 770 mètres carrés. Nous y disposerons également de 200 mètres carrés de bureaux à louer pour nous assurer des revenus fixes. »
Un concept finalement peu éloigné de celui d'André Valloir, producteur de spectacles (voir page 13) qui veut remodeler, avec son associé Claude Merz, le Sporting Village, établissement situé sur la zone de Borderouge. Hôtellerie, sports et spectacle y font déjà bon ménage et le feront encore davantage. D'ici un an, une salle de 400 places devrait occuper l'espace réservé jusqu'alors au badminton.
Avec un tel maillage culturel, qui a longtemps fait défaut localement, les échanges et les occasions de sortie vont être multipliés dans la Ville rose et ses alentours. De nouvelles opportunités, dont ne manqueront pas de bénéficier aussi les artistes en devenir.
Le Bikini en 2007
Détruite lors de l'explosion de l'usine AZF, le 21 septembre 2001, la mythique salle de concert renaîtra enfin de ses cendres six ans, jour pour jour, après la catastrophe. Sa fermeture avait été, tant bien que mal, compensée par d'autres salles (Havana Café à Ramonville, foyer Roger-Panouse à Tournefeuille, Le Confluent à Portet-sur-Garonne...) Mais, les conditions d'écoute et de confort n'étaient pas au rendez-vous. Il devenait donc urgent d'offrir une nouvelle scène aux musiques actuelles. L'État, le conseil régional Midi-Pyrénées, le conseil général de la Haute-Garonne, la communauté d'agglomération du Sicoval, la ville de Ramonville-Saint-Agne et Hervé Sansonetto ont uni leurs compétences et leurs moyens pour permettre cette heureuse renaissance du Bikini. L'établissement pourra accueillir 1 500 spectateurs, qui apprécieront les dimensions du lieu : 1 859 mètres carrés pour la salle de concert et 288 pour la scène. Un projet ambitieux, d'un coût total de 5 853 082 euros.P. A.
La ville rose est candidate au titre de capitale européenne de la culture 2013. Elle espère succéder à Lille, dernière ville française couronnée en 2004. Les 1ers contours du projet se dessinent peu à peu.
Toulouse pourrait organiser un festival géant de la culture avec de nombreuses manifestations gratuites et grand public en 2013.
Apparemment le projet est en train de prendre forme et le processus d'élaboration s'accélère.
Franchement je trouve que c'est une excellente idée d'associer toute la région comme l'avait fait Lille avec Le Nord-Pas de Calais.
Toulouse qui possède tous les atouts d'une capitale culturelle (monuments, lieux culturels, spectacles, festivals connus et reconnus en Europe) va centraliser les grandes manifestations et toute la région va pouvoir également faire connaître tous ses festivals et concerts.
Je pense aux festivals de Montauban "Alors chante", à la fête des fleurs de Luchon, au festival de rue de Ramonville, au festival de Jazz de Marciac "Jazz in Marciac",le festival du rire de Saint-Gaudens "Saint-Gaudingue"... je pense également aux musées Toulouse-Lautrec d'Albi, au musée Goya de Castres, au musée d'Ingres de Montauban. Je pense à tous les monuments régionaux qui vont être mis en valeur, outre ceux de Toulouse, tous les monuments d'Albi, Castres, Auch, Montauban, Cahors, Rodez, Foix, Lourdes, les châteaux cathares, les bastides du sud-ouest, le pont de millau, le pic du midi de Bigorre... ...
Toulouse Midi-Pyrénées a vraiment des atouts réels incontestables et une cohésion régionale autour d'elle pour être élue.
Tout à fait d'accord avec toi Urba31.
La force de Toulouse dans ce dossier c'est de pouvoir s'associer avec la région toute entière!
Article paru le 06/07/2006 dans la Dépêche du midi
MONTAUBAN (82) - MUSIQUE. DEMAIN À ESCATALENS SERA DONNÉ LE COUP D'ENVOI DU 25ÈME JAM AU PROGRAMME TRÈS RICHE.
Festival de Montauban: Bien plus que de jazz
C'est reparti ! Le festival de Jazz à Montauban fête cet été son 25 ème anniversaire au cœur du Jardin des Plantes. Vingt-cinq ans de passion musicale, d'émotion rythmée, de découverte toujours plus jazzy que cette nouvelle édition vient enrichir avec cinq soirées placées sous le signe de la diversité et de l'évasion. La 25ème édition débutera par une soirée aux couleurs de l'île de la grande chanteuse aux pieds nus, Césaria Evora, avec deux jeunes talents capverdiens, le guitariste Tcheka, lauréat du prix RFI 2 005 du meilleur album musique du monde ; ainsi que la chanteuse Lura, révélation 2004 du festival qui revient cette année en tête d'affiche pour démontrer l'étendue de son talent. Le lendemain, la scène vibrera aux rythmes des sonorités latines du groupe toulousain de Juan Martin « La Chanca », dans un mélange jazz, latino et flamenco ; suivi de la pétillante Victoria Abril. Actrice talentueuse, elle se révèle chanteuse de bossa nova et pioche dans le meilleur du répertoire brésilien en y ajoutant sa touche personnelle grâce à des arrangements originaux dans l'album Putcheros.
JAM n'oubliant pas ses racines, ce sont deux monstres sacrés du jazz, Ron Carter et McCoy Tyner accompagnés de leurs musiciens respectifs, qui s'annoncent dans l'une des soirées jazz les plus prometteuses de l'été. Ron Carter, contrebassiste, est lauréat de deux Grammy Awards. Ensuite, pour sa seule date cet été dans le sud de la France, les amateurs de jazz attendent de l'immense pianiste Mc Coy Tiner, membre du fulgurant John Coltrane Quartet, qu'il écrive une page inoubliable du festival.
La diversité musicale sera comme chaque année à l'honneur avec une soirée dans la plus pure tradition gospel qui réunira le North Gospel Quartet, quatre talentueux chanteurs a capella et les Blind Boys Of Alabama. Gratifiés de quatre Grammy Awards, les sept mythiques «blind boys» dont ce sera le seul concert en France cet été, sont à l'apogée de leur carrière.
La semaine au Jardin des plantes s'achève par la nuit du blues. Otis Taylor dans un blues acoustique et contemporain et Lucky Peterson, énergique et talentueux guitariste
qui explore les frontières musicales se succéderont dans deux démonstrations différentes.
Enfin, les Tarn-et-Garonnais seront invités au Parc Montauriol par le Conseil Général pour le concert du groupe afro-cubain Maraca qui promet de mettre le festival au rythme endiablé de la salsa.Mais JAM ce sont également 9 concerts aux quatre coins du Tarn-et-Garonne (lire ci-contre) qui viendront enrichir les soirées montalbanaises.
Une programmation éclectique et festive, autour de laquelle tous les amateurs et les passionnés de musique se retrouveront pour célébrer comme il se doit le quart de siècle d'un festival qui n'en finit pas de surprendre !
.../...
www.toulouse.fr
extrait du tchat entre le maire et les toulousains concernant la SMAC.
alain : Où en est le projet de l’ex ciné des nouveautés ?
J.L Moudenc : Nous essayons de nous rendre propriétaire d’une parcelle mitoyenne qui permettrait de donner davantage d’assise à notre projet, par ailleurs je souhaite consulter un professionnel extérieur à la mairie pour affiner le profil de cette salle afi et qu’elle offre un réel plus par rapport aux autres salles toulousaines, pour les jeunes groupes musicaux en particulier. Tout cela prend donc un peu plus de temps. J’espère que nous pourrons démarrer les travaux à la fin de l’année prochaine pour une inauguration en 2009..
Il serait également intéressant d'avoir des nouvelles du projets concernant la réhabilitaion de la prison Saint michel en centre d'art scientifique international.
Si je me souviens bien, le ministère de la justice doit rétrocéder le batiment à la mairie de Toulouse d'ici peu.
Le festival de rue de Ramonville dans la banlieue toulousaine est connu dans toute la région voir au delà! Il s'appuie sur de nombreuses troupes et artistes français et européens. Il peut également être partie prenante de Toulouse étoile culturelle 2013.
Article paru le 01/08/2006 dans la Dépêche du Midi
RAMONVILLE-SAINT-AGNE (31) - SPECTACLE. THÈME CENTRAL DU FESTIVAL DE RUE.
L'Europe méritait bien une déclaration d'amour
On en parle un peu partout, mais c'est toujours une idée que chacun s'en fait ; à quoi de plus créatif donc pouvait s'attaquer cette année le Festival de Rue de Ramonville ? À l'Europe, mon cher Watson ! Ce 19e Festival, qui se déroulera également sur d'autres communes de la communauté d'agglomérations du Sicoval -Aureville, Labège-Village et Lacroix-Falgarde - sera donc placé sous un vocable passionnel : «Europa mon amour». Ce Festival de rue de Ramonville est, depuis 3 ans, un projet de territoire engagé par l'association ARTO, mais il continue de suivre les chemins de l'aventure artistique. Didier Kimmoun, directeur artistique, n'écrit-il pas en préambule : « Ce sera l'Europe, celle de la création, de la découverte, du rêve, de la générosité, celle qui nous rassemble et permet d'échapper à l'égoïsme et à la peur qui gangrènent notre société ». Ce seront en tout 30 compagnies pour une centaine de représentations qui proposeront une diversité fantastique d'expressions artistiques, prenant vie grâce à de grands effets spectaculaires ou à de petites formes poétiques. Comme chaque année, le festival accueillera de jeunes compagnies sélectionnées pour le prix Découverte. Autour du festival, le thème Europa mon amour se déclinera sous différentes formes : stage international de théâtre de rue, musique, cinéma, rencontres professionnelles, restauration. Sans oublier la traduction de spectacles en langue des signes par l'association Interprétis, et la transcription des programmes en braille et en gros caractères. C'est ainsi que venus de l'Allemagne ou de Lyon, des Pays-Bas ou de Paris, de l'Italie ou d'une ville du Gard, de l'Angleterre ou de Toulouse, de la Belgique ou de Marseille, les artistes montreront que l'Europe d'hier et celle d'aujourd'hui peuvent avoir en commun quelques éclats de la perfection artistique.
Marie-Agnès Dupai
Le conseil de développement de Toulouse Aire urbaine préconise une implication de l'aire métropolitaine pour la candidature de Toulouse capitale européenne de la culture en 2013.
En matière de culture, « levier de cohésion sociale », le conseil de développement fait « le pari de l'événementiel » autour de la candidature de Toulouse pour devenir en 2013 capitale européenne de la culture.
Les institutions commencent à sérieusement s'impliquer.
Premières réflexions datant d'il y à 2 ans suite à un entretien du Point concernant la prison Saint Michel.
LA PRISON SAINT-MICHEL VEUT SE FAIRE LA BELLE
Le schéma de réhabilitation souhaité par la mairie en lieu et place de la maison d’arrêt Saint-Michel est actuellement en gestation. Levée d’écrou prévue à l’horizon 2008-2010, mais pour quel projet ?
Pascal Alquier
Faire sauter les murs d’enceinte et lancer les artistes à l’assaut de la prison Saint-Michel. C’est sans doute l’un des projets les plus audacieux de la ville qui vise à transformer l’ancienne maison d’arrêt en vitrine de la vie toulousaine. L’idée n’en est qu’à ses prémices, mais elle fait son chemin. D’autant que, depuis le 27 janvier 2003, le solide portail de la forteresse, encadré par ses hautes murailles et leurs tours de guet de briques roses, ne voit plus passer de détenus.
Certes, le lieu ne s’en laisse toujours pas compter : il faut montrer patte blanche pour pénétrer dans le saint des saints, la cour intérieure du château marquant l’entrée dans l’enceinte pénitentiaire.
Si les 550 prisonniers ont été transférés dans le tout nouveau centre de détention de Seysses, l’établissement regroupe aujourd’hui une quarantaine de pensionnaires du centre de semi-liberté voisin qui a été endommagé par la catastrophe d’AZF en septembre 2001. Mais, à terme, la prison devrait avoir perdu l’ensemble de ses fonctions initiales. Un moment très attendu par les associations de riverains et de commerçants du quartier. « Donnez-nous de l’air ! » implorent-ils tous Richard Edwards, concepteur-réalisateur de projets culturels, chargé de mission par la mairie de Toulouse sur le dossier de l’ancienne prison. Message reçu : « L’idée est d’ouvrir l’espace, explique-t-il, de faire sauter les murs d’enceinte ainsi que les appendices architecturaux, les rajouts datant du XXe siècle et de créer des jardins autour des bâtiments historiques. L’objectif est de mettre fin à la vie de la prison au profit de la cité. Le château fort, par exemple, va s’intégrer à la ville, venir vers elle. » Richard Edwards rendra sa copie en fin d’année. Pour le moment, il procède à un examen scrupuleux de l’inscription de la prison dans le quartier et consulte différents acteurs impliqués ou touchés par la reconversion de ce lieu atypique.
Scénarios à foison
Au sein des associations de riverains et de commerçants, intéressées au premier chef, les idées fusent ! Hostiles ou favorables à cette nouvelle donne, les habitants du quartier ont tous leur petite idée quant à la nouvelle affectation du lieu : le réserver aux associations ou bien installer là un centre sur l’identité européenne ou encore une école de musique de haut niveau, voire un espace consacré aux accents ibériques de la ville...
Le postulat de départ a cependant été clairement défini par Philippe Douste-Blazy, qui prend l’opération très à coeur : « Nous voulons proposer un projet global à Saint-Michel. Un projet d’envergure internationale visant à rapprocher les artistes et les ingénieurs qui donnent, eux, son image de marque à Toulouse. Pour cela, nous devons acheter la prison qui appartient toujours au ministère de la Justice. » En effet, la maison d’arrêt reste propriété du garde des Sceaux, qui attendra le rapport de faisabilité d’un tel programme avant de céder les clés du site à la ville. « Le maire veut un projet visible, reconnaissable et pas une institution supplémentaire. Pas une villa Médicis, elle est à Rome, qu’on la laisse là où elle est ! » ajoute Richard Edwards.
Lumière,volumes et majesté
La particularité de la maison d’arrêt Saint-Michel réside dans son architecture en étoile, insoupçonnable pour le quidam que son parcours n’a jamais conduit dans un tel établissement. Passé la deuxième cour, le couloir, autrefois très surveillé, est barré par nombre de grilles qu’il suffit, aujourd’hui, de pousser. Désormais vide, ce couloir amène le visiteur au coeur de la prison, à la rotonde. Celle-ci est surmontée d’une coupole, invisible toutefois en raison des deux entresols rajoutés au fil du temps.
Richard Edwards voudrait les faire détruire, car cela redonnerait une dimension impressionnante à l’ensemble, un peu à l’image de la nef d’une cathédrale. De la rotonde, on accède aux cinq branches de la fameuse étoile. « L’architecture de cette prison construite au milieu du XIXe siècle répondait bien aux contraintes pénitentiaires de l’époque, confie le directeur du centre de semi-liberté, Christian Sudreau. Elle fut pensée sur le modèle architectural des établissements carcéraux américains. » La cour de promenade entourée de barbelés paraît étrangement vide et calme aujourd’hui. Autrefois théâtre d’échanges verbaux colorés comme de discussions animées avec des proches des détenus qui se pressaient derrière les murs d’enceinte ou se hissaient dans les arbres voisins, elle a retrouvé sa sérénité. Sur les façades, des fenêtres ajoutées lors de la création de nouveaux espaces de détention témoignent de l’exiguïté des cellules. Ces fenêtres supplémentaires devraient disparaître, tout comme les murs séparant les cellules, pour redonner, là aussi, du volume et de la majesté à ces cinq branches. Chacune d’entre elles pourrait être dévolue à une discipline culturelle différente et permettre la résidence d’artistes.
Si les pistes de réflexion sont nombreuses, « la volonté municipale est de privilégier l’aide à la création et de favoriser la rencontre de l’intelligence et de l’imagination. Une notion qui fait sens, ici », souligne Marie Déqué, adjointe chargée du dossier culturel à la mairie.
Tout un quartier réhabilité
Des jardins sont également envisagés, qu’on imagine ouverts sur les rues avoisinantes. De quoi disposer de nouveaux havres de paix dans ce quartier souvent qualifié de « dortoir » et encerclé par de grands axes de circulation : la grande rue Saint-Michel, les allées Jules-Guesde et l’avenue Crampel. A terme, de nouveaux aménagements de la zone interviendront, tels que ceux entrepris sur la ZAC des Menuisiers. Avec la restructuration du muséum d’histoire naturelle, la réhabilitation de la place du Salin et l’arrivée de la ligne B du métro en 2007, ils conféreront au quartier une nouvelle image résolument positive. La réhabilitation de la prison s’inscrit donc parfaitement dans cette logique.
La concrétisation de cette volonté politique demandera du temps. D’autant qu’elle passe par la prise en compte des aspirations de tous. Mais, à l’issue de ce processus, l’ex-prison Saint-Michel, pour atypique qu’elle soit dans le décor du « faubourg SaintMichel » défini par Richard Edwards, devrait faire, enfin, la fierté de ses riverains.
Je pense qu'on aura ici un espace culturel impressionnant, fort d'un impact international voulu pour la création et les échanges culturels et scientifiques. Espace culturel international qui sera sûrement vecteur de la candidature de 2013.
La puissance culturelle toulousaine actuelle :
Arts plastiques
2 centres d’art contemporain
Les Abattoirs, Galerie du Château d'Eau
1 école des beaux-arts
École régionale des beaux-arts de Toulouse
Cinéma – Gestion culturelle –Nouvelles technologies
1 cinémathèque
Cinémathèque de Toulouse
32 établissements cinématographiques , 82 écrans
(dont 19 classés, 13 "art et essai" et 6 "recherche"), et 16 682 fauteuils
6 festivals et rencontres cinématographiques subventionnés
1 Agec Midi-Pyrénées
3 espaces culture multimédia
Blagnac, Toulouse et Tournefeuille
Livres – Archives
40 bibliothèques municipales
1 bibliothèque départementale de prêt
1 centre régional des lettres
CRL Midi-Pyrénées
1 service d'archives départementales
4 services d'archives municipales
Blagnac, Colomiers, Muret et Toulouse
Musées
14 musées classés et contrôlés
Musique et danse
1 orchestre national
Orchestre national du Capitole
1 orchestre de Chambre national
Orchestre de Chambre national de Toulouse
1 théâtre lyrique
Théâtre du Capitole
1 Adda
Toulouse
1 centre régional du rock et de la chanson
Avant Mardi
1 centre régional d'art polyphonique
Arpa
1 centre régional des musiques et danses traditionnelles
Conservatoire Occitan
3 scènes de musiques actuelles
Le Bikini, La Mounède et La Salle Nougaro
1 conservatoire national de région
1 centre d’études supérieures de musique et de danse
CESMD à Toulouse
1 institut de formation de maîtres intervenant à l'école
IFMI à Toulouse
1 centre de développement chorégraphique
7 festivals de musiques subventionnés
5 compagnies de danse subventionnées
Patrimoine - Architecture
523 monuments protégés
(390 inscrits, 108 classés, 25 classés et inscrits)
1 école d’architecture
École d'architecture de Toulouse
1 CAUE
Toulouse
Théâtre
14 théâtres
1 centre dramatique national
Théâtre de la Cité
7 compagnies dramatiques conventionnées
4 festivals de théâtre et spectacles subventionnés
Le Bikini ouvre en septembre 2007
CULTURE. APRÈS LES FORMALITÉS LES TRAVAUX ONT COMMENCÉ
Hervé Sansonetto, son directeur, aurait bien voulu ouvrir le futur Bikini le 21 septembre de cette année, soit cinq ans jour pour jour après l'explosion - faute à l'usine AZF - de son vaisseau du chemin des Étroits, mais il fallait aussi compter sur les contraintes administratives (accord entre les divers partenaires -Région Midi-Pyrénées, conseil général, Drac et Communauté d'agglomération du Sicoval, le maître d'ouvrage-, achat du terrain, montage financier, demande de permis de construire, organisations des travaux, etc.). Et tout logiquement le projet a pris du temps, mais le temps qu'il fallait pour une telle entreprise, comme nous le rappelait hier Claudine Subra-Mazoyer, la directrice de la communication du Sicoval et responsable de l'animation économique de la Technopole Toulouse Sud-est.
Bonne nouvelle en tout cas pour les fidèles de la salle toulousaine rock par excellence : oubliées les contraintes administratives, le nouveau Bikini de Ramonville (au bord du Canal du Midi, entre le parc technologique et le parc de plaisance, rappelons-le) est aujourd'hui en pleine phase de construction. Le permis de construire a été accordé en avril ; les premiers travaux de terrassement ont démarré en juillet et le premier mur (14 mètres de haut) est d'ores et déjà en place. Le nouveau Bikini sur lequel se penchent aujourd'hui une quinzaine d'entreprises ouvrira donc ses portes en septembre 2007. Et l'on prévoit bien sûr une « ouverture symbolique le 21 ».
Bel ensemble de bois et de galets de la Garonne imaginé par l'architecte Didier Joye, outil particulièrement performant en matière de concerts, il sera équipé « du meilleur matériel sonore, de la meilleure acoustique et des plus beaux éclairages possibles », comme le précisait déjà Hervé Sansonetto lors de sa présentation en juin 2005. Et le public qui sera accueilli dans des espaces bien aérés, y gagnera bien sûr lui aussi en confort sans changer ses habitudes avec, à sa disposition, un restaurant d'été qui rappellera à beaucoup les belles heures de farniente entre deux concerts sur les bords de Garonne.
Bernard Lescure
LA DEPECHE
HALLE AUX GRAINS
1861
André Denat, architecte de la ville, dessine le projet d'un marché couvert destiné au commerce des céréales, près du Port Saint-Sauveur.
La première pierre de l'édifice est posée le 27 octobre. Il faudra moins de trois ans pour mener à bien les travaux, pavage de la place et aménagement des égoûts compris.
1952
Le trafic sur le Canal du Midi périclite à partir de 1930 . Il a disparu lorsqu'en 1952 la Halle aux Grains devient un Palais des Sports après la construction de gradins.
Combats de boxe, de catch, cirques, concerts de rock, de variétés, réunions politiques s'y déroulent pendant plus de vingt ans.
1974
En 1974, Michel Plasson découvre l'aspect original, et les vertus acoustiques d'un superbe édifice hexagonal, au centre de la ville : un ancien marché au blé du XIX ème siècle reconverti en Palais des Sports dans les années cinquante. A la suite d'une intégrale des symphonies et concertos de Beethoven, le succès consacre ce nouveau sanctuaire de la musique.
La Halle aux Grains sera désormais la résidence de l'orchestre. La Halle aux Grains est le cadre indissociable du travail phénoménal accompli par l'orchestre et son chef depuis plus de vingt ans. C'est surtout le lieu magique qui favorise la communion des musiciens et de leur public.
1988
En 1988, la Ville fait appel à des architectes scénographes et acousticiens.
Confort augmenté, acoustique peaufinée, visibilité et possibilités techniques multipliées font aujourd'hui de la Halle aux Grains un des hauts lieux musicaux d'Europe.
2000
En 2000, des travaux de rénovation importants ont été réalisés au niveau de l'accueil et pour le confort du public .
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J'ai trouvé sympa de connaître l'histoire de ce monument artistique toulousain.
La Halle aux grains dont la façade donne sur la Place Dupuy.
Partier de l'interview accordé au maire de Toulouse par la dépêche du midi (cf sujet "Toulouse"
Salle des musiques actuelles (Smac). Le projet sera ficelé d'ici la fin de l'année dans les bâtiments des anciennes Nouveautés.
... ... ...
Toulouse capitale européenne de la culture en 2013. La ville est candidate avec Marseille, Nantes ou Lyon. La mairie va embaucher comme chef de projet « une pointure nationale et internationale ». Selon le maire, « 2007 sera consacrée à la mise en place de ce dossier ».
Cà y est, le projet est en marche et on va y voir plus clair
Réouverture
Le théâtre Garonne accueille à nouveau le public
Le théâtre Garonne sera inauguré vendredi 29 septembre. Le nouvel écrin du théâtre, niché dans l’ancienne station de pompage, pèse 7 millions d’euros d’investissements, financés à hauteur de 36,8 % par le ministère de la culture, 25,2 % par la ville de Toulouse, 23 par le département de la Haute-Garonne et 15 % par la région Midi-Pyrénées. Les signes particuliers de Garonne, seconde génération sont nombreux : une scène modulable de 220 m², une proximité renforcée avec le public, 260 places assises, deux niveaux de galeries, un espace accueil avec bar et terrasse surplombant la Garonne, des ateliers pour accueillir des artistes en résidence et les répétitions.
La première année du nouveau Garonne s’annonce chargée à travers de nombreuses représentations théâtrales et chorégraphiques contemporaines, venant du monde entier mais aussi des textes de répertoire classique. Une saison qui compte raconter le monde. Le 2 octobre, le théâtre ouvre ses portes au public avec une représentation de Kyôgen, par la famille Shigeyama, maître du théâtre traditionnel japonais.
Site Internet : www.theatregaronne.com
le nouveau bâtiment et les ateliers
la scène au coeur du théâtre Garonne
Toulouse Tendances
Toulouse, « Ville rose », ville douce, où flâner au long des rues sinueuses, au gré des pavés surplombés de maisons moyenâgeuses et de tours pastelières de la Renaissance, s’agrémente du plaisir de découvrir la richesse du patrimoine historique. Mais si la tradition et l’héritage culturel varié donnent tout son charme à Toulouse la latine, la 4e ville de France sait aussi s’imposer par ses projets d’envergure et ses avancées high-tech, en alliant savamment culture, art de vivre et modernité. Toulouse, ville tendance, Toulouse, un temps d’avance...
TOURISME DU CIEL : Toulouse, toujours plus haut.
Depuis toujours, Toulouse a su allier tradition et innovation, passé et futur. En témoigne sa place de 2e centre spatial du monde et de premier centre aéronautique européen. C’est également à Toulouse que naquit l’aéropostale avec des pionniers tels que Mermoz et Saint-Exupéry. A Toulouse, le ciel et son histoire sont à portée de mains grâce à la visite des chaînes de montage des Airbus A330/A340 et du géant du ciel, l’A380, et à celle du parc à thème de la Cité de l’Espace proposant des animations et expositions interactives uniques.
QUAND CULTURE ET PATRIMOINE RIMENT AVEC MODERNITE
Depuis plusieurs années, Toulouse s’est lancé dans un vaste projet de réhabilitation de sites emblématiques qui ont été détournés de leur fonction originelle dans un objectif culturel et artistique.
Ainsi en est-il des anciens abattoirs de la ville (inaugurés en 1831 par Urbain Vitry) qui sont devenus en l’an 2000 l’« Espace d'Art Moderne et Contemporain »de Toulouse. En 1995, à la suite d’un concours international, les architectes Antoine Stinco et Rémi Papillault imaginaient un vaste espace permettant, sur plus de 6000 m2, l’expression de la nouvelle vocation de l’établissement.
Non loin des Abattoirs sur la rive gauche, le Théâtre Garonne fait peau neuve. Installé depuis 1998 dans une ancienne station de pompage à l’architecture industrielle typique du XIXe siècle, il rouvre ses portes en septembre 2006 complètement restauré.
L’ancien château d’eau, construit en 1823 pour alimenter les différentes fontaines et points d’eau de la ville, héberge aujourd’hui une galerie photographique que le photographe Jean Dieuzaide a hissée au plus haut niveau. Des photographes de renommée nationale et internationale y exposent régulièrement.
Quant à l’Eglise Saint-Pierre des Cuisines, elle abrite désormais un auditorium de 400 places pour le conservatoire national de région. Ce plus vieil édifice religieux du sud-ouest, construit sur une nécropole gallo-romaine (IVe siècle) et qui renferme quelques précieux vestiges dont une crypte, fut restauré et classé monument historique en 1977.
De même, la Halle aux grains, ancien marché couvert édifiée en 1861 par André Denat pour le commerce des céréales, puis devenu palais des sports en 1952, fut-elle redécouverte en 1974 par le célèbre chef d’orchestre Michel Plasson. La Halle aux Grains devient dès lors le lieu de résidence de l’Orchestre du Capitole et sa restauration en 1988 en fait un haut lieu musical d’Europe.
La ville s’est aussi dotée en 2004 d’un haut lieu culturel : l’arche Marengo, regroupant la Médiathèque José Cabanis, les studios de la télévision locale TLT, et l’INA (Institut National de l’Audiovisuel). Ce bâtiment résolument contemporain conçu par Buffi Associés (Jean-Pierre Buffi & Marianne Buffi, architectes) et le cabinet toulousain Séquences, représente pour les Toulousains un symbole de modernité et d’ouverture culturelle.
Très prochainement…
Totalement rénové et restructuré, le 2e Muséum d’Histoire Naturelle de France rouvrira ses portes à Toulouse à l’automne 2007 après 10 ans de fermeture. L’agrandissement des installations au Jardin des Plantes et la création d’un nouvel espace au Parc de la Maourine constituent les piliers de cet audacieux projet architectural, scientifique et pédagogique (3000 m2 de salles d’expositions, 2,5 millions d’espèces, un potager du monde et un bâtiment éducatif au bord d’un étang, des laboratoires scientifiques à usage des enfants, des ateliers, des visites guidées…).
La ville de Toulouse, qui sera candidate pour devenir Capitale européenne de la culture en 2013, poursuit ses projets en matière d’innovation culturelle avec en perspective la création d’un théâtre de verdure de 1200 places au Port Viguerie, la transformation de l’ancienne Prison Saint-Michel en lieu de recherche et de création culturelle pour des artistes locaux ou internationaux et ingénieurs culturels…sans oublier la conception en cours d'une SMAC dans l'ancien cinéma des nouveautés.
Avec une programmation riche répartie tout au long de l’année, Toulouse innove aussi en matière de manifestations culturelles, notamment à travers 3 festivals surfant sur les nouvelles tendances artistiques.
Le Forum de l’Image (avril)
Il s’impose comme un événement fédérateur autour des arts visuels. Il explore largement la diversité de l’image contemporaine. Chaque année, le Forum de l’Image propose un thème porteur de sens au sein des arts visuels et invite les artistes à donner une interprétation libre de ce thème. Le festival invite le public à voyager et à visiter gratuitement les expositions du festival autour d’une douzaine de lieux sur Toulouse et sa région.
Les Siestes électroniques (juillet)
Festival gratuit consacré aux musiques nouvelles, douces et calmes, Les Siestes électroniques proposent le meilleur des musiques actuelles. Chaque après-midi, des concerts gratuits sont organisés en plein air, sur les pelouses des bords de la Garonne. Exigeant et éclectique, le festival a pour but de valoriser la création musicale électronique contemporaine auprès d’un public averti mais également de permettre à des gens avides de nouveautés de découvrir d’autres paysages sonores avec des productions numériques d’artistes venus des quatre coins du globe.
Le Printemps de septembre à Toulouse (septembre)
Ce festival entièrement gratuit est dédié aux arts visuels (expositions) et au spectacle vivant (« Soirées Nomades, Parcours Lumières »). Peinture, dessin, sculpture, photographie, vidéo et performances, chorégraphies, ciné-concerts et concerts de musiques actuelles… Chaque année, un état de la création contemporaine est proposé au public dans une dizaine de sites du centre de Toulouse.
Ouverture d’un Casino Barrière à Toulouse.
Le futur casino, d'une superficie totale de 14 000 m2, qui sera implanté sur l'Ile du Ramier (architecte : Jean-Michel Wilmotte et cabinet d'architecture toulousain : Cardet et Huet) comprendra une salle de grands jeux (roulette, black-jack…) pouvant accueillir 20 tables, une salle de machines à sous, quatre restaurants dont le Fouquet's et une salle de spectacle de grande capacité.
Dans l'attente de son inauguration prévue au printemps 2007, un casino provisoire a ouvert ses portes à l'hippodrome de la Cépière en août 2006.
Article paru le 28/11/2006 dans la Dépêche du Midi
MODE. LES CRÉATEURS S'ORGANISENT POUR FAIRE AVANCER LE PROJET D'UNE «CITÉ DE L'INNOVATION ET DE LA MODE» À TOULOUSE.
Les stylistes prennent l'initiative
Hébergée pour sa première édition, dans la salle des colonnes de l'Hôtel-Dieu, l'exposition-vente de 15 jeunes créateurs de la région pourrait marquer le démarrage d'un projet de Cité de l'innovation et de la mode à Toulouse. Une association, FICORP, vient de se monter pour faire avancer l'idée, auprès des décideurs notamment. FICORP comme Fédérer, Innover, Créer, Organiser, Regrouper, Promouvoir… « Je sais, ce nom n'est pas très attractif, il faudra peut-être en changer », reconnaît Marie-Louise Sassier, présidente de l'asso dont le siège est à Polycrea, une école privée de design, au176, route de Seysses.
Une antenne officielle de la jeune création àToulouse, ce ne serait pas du luxe… Il en existe dans d'autres villes. La plus brillante étant l'Institut Mode Méditerranée, créé en 1989 à Marseille par Maryline Bellieud-Vigouroux. « Il y a à Toulouse tout un vivier de talents qui a besoin d'être fédéré. Ces jeunes stylistes, designers, graphistes qui sortent des écoles sont pleins d'idées, mais se trouvent confrontés à des problèmes comme l'administration, la fabrication, la commercialisation, l'aide juridique. Il faudrait un lieu qui soit à la fois une vitrine et un tremplin ». Ce temple de la mode, Marie-Louise Sassier le rêve dans la très convoitée zone franche urbaine, du côté du futur Cancéropôle. Aux confins de l'art et de l'industrie, un espace dédié à la création pourrait aussi avoir sa place, à plus long terme, dans la réhabilitation de la prison Saint-Michel…
À l'Hôtel-Dieu, on peut rencontrer quelques-uns de ces talents toulousains qui montent. Comme la pétillante Katy de « No Trash », créatrice d'accessoires et de bijoux en cuir qui a déjà toute une filière de clientes au salon de coiffure Jacques Dessange dont elle est une des égéries. « À Toulouse, il y a plein de gens qui font des trucs très sympas, mais ils sont un peu isolés dans leur coin », témoigne Katy. « Soit ils ont un autre travail comme moi, soit ils finissent par arrêter, même s'ils ont du succès, faute d'argent pour fabriquer des séries ». Mrs Cha approuve. Cette Toulousaine a ouvert une boutique-atelier à Paris. Elle est venue avec toute une série de prototypes en vinyle noir, dentelle, tricot. Une collection sexy/rock qu'elle aimerait diffuser à Toulouse, sa ville de cœur.
« Moi, j'ai bien failli laisser tomber » dit Cristelle Aver-Carmié, dont la marque YPSE est à un tournant. « Ce salon me remotive et le projet de cité de la mode aussi. Créer une collection, c'est très épanouissant, mais j'ai envie de passer à la vitesse supérieure, et, pour ça, on a tous besoin d'un coup de pouce ».
Sylvie Roux
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