© Myrza
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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Diagonal a écrit:
La tare de cette histoire est que le CHU de Rangueil avec ses milliers d'emplois (prise de service de 6H à minuit) et ses milliers de visiteurs ne sont pas directement desservis par le metro.
Les prises de services se font de 6h30 à 21h 
Plus précisément de 6h30 à 9h, puis 12h, puis 14h à 17h enfin 20h à 21h.
En comparaison, Rangueil n'est pas non plus le plus gros pole d'emploi de Toulouse.
Le métro n'arrive pas si loin que ca de l'hôpital, c'est juste le personnel qui n'a pas envie de marcher. De toute façon, une grande partie du personnel habite dans son pavillon avec le garage bien remplit en voitures. Je connais des personnes qui taffent à Rangueil et qui habitent l'ariège, le gers, le tarn, l'aude ....
Pour ce qui est des visiteurs le problème c'est qu'il viennent aussi de toute la région, ils arrivent pour la plus part en voiture.
Le SICOVAL paye là ses choix historiques, même s'ils souhaitent désormais densifier l'Innopôle. Leur erreur stratégique aura notamment été, outre la faible densité du bâti, d'être extrêmement (c'est le moins qu'on puisse dire) cloisonné dans les fonctions présentes et surtout de ne pas avoir prévu des secteurs d'habitat à proximité immédiate.
Et là, personnellement je trouve que dans ce bras de fer, la Commune de Labège paye aussi ses choix d'acueillir de nouveaux habitants que de manière très limitée ... et c'était un choix délibéré de la Municipalité. En termes de construction de ville et de développement durable, on fait mieux. Quelques chiffres pour illustrer : évolution de l'emploi : en 1990 Labège comptait 4 312 emplois au total, en 2006 les seuls emplois salariés étaient au nombre de 13 534. Les habitants étaient 2 148 en 1990, ils sont 3 461 en 2006.
Certes le SICOVAL a accueilli des habitants sur les autres communes, mais le mal est fait : les salariés de Labège -Innopôle habitent tous ou presque hors de la Commune. D'où des problèmes de déplacements considérables dans le secteur, tous modes confondus.
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[Philippe sur un mode baudisien] : je ne savais pas qu'il n'y avait que 4 312 emplois à Labège en 1990, je pensais pas à un triplement des emplois sur cette période 1990-2006. La success story de ce coin est encore plus éloquente que je ne le pensais.
Quoique je me suis intéressé à Labège que vers 1996-97.
Il me semble que le beau des emplois avaient été finalement créé dans les années 1990 non ? N'y a-t-il pas un "ralentissement" relatif durant les années 2000 ?
Juste pour comparaison, les stats affichées par Blagnac :
- 12 700 salariés en 1999,
- 21 000 en 2005,
- 1 700 entreprises et commerces.
Blagnac appartient au cercle très restreint des communes les plus dynamiques de France, avec un solde positif de 1 650 emplois supplémentaires par an.
C’est l’effet A380 !
L’emploi a fortement progressé, notamment, dans les bureaux d’études sous traitants de premier niveau d’Airbus.
J'ai été également très étonné mais le développement de l'emploi sur Labège s'est largement poursuivi, voire accentué, après 1999. Ainsi en 1999, il y avait 7.258 emplois, soit environ 3000 de plus qu'en 1990. La croissance entre 1999 et 2006 (31/12/2006) est donc plus conséquente avec au moins 6300 emplois supplémentaires (même plus puisque les emplois non salariés ne sont pas comptabilisés dans mon chiffre 2006 - fichier CLAP de l'INSEE).
Il faut avoir en tête que le développement s'est poursuivi sur l'Innopôle historique (vers le Sud) mais qu'il s'est également localisé le long de la RD 16 (liaison historique de labège), le phénomène de croissance apparaît moins concentré spatialement et a peut-être été moins visible.
merci pour ces messages toujours très renseignés.
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