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invité01 a écrit:
sera quand même le vecteur essentiel du développement du projet puisqu'elle sera au centre de la conception.
Ouais, mais c'est quand même jouer petit bras, la conception durera max 10 ans et après byebye. Il ne restera que les PME privées. On se fait mettre vraiment de coté
Je ne vois pas encore sur quels types de décisions ont pourra appuyer. Espérons que dans les 6 segments, il y ait des pôles décisionnaires. Je préfère avoir la tête que les pieds du projet.
Oui, mais une des questions à se poser aussi est de savoir qu'est-ce qu'un centre de contrôle exactement (il y en aura plusieurs). Quel sera leur rôle outre le contrôle des satellites! Combien d'emplois par centre de contrôle. Seront-ils vecteurs de développement de sous-traitance autour ...etc ?
Vaut-il mieux un centre de contrôle ou une concentration d'industries de recherche et de production, conception ? Car tous les champs d'application de Galiléo seront aussi et surtout exploitables par les sociétés sous-traitantes près des centres de recherche et de conception que près d'un centre de contrôle.
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invité01 a écrit:
Oui, mais une des questions à se poser aussi est de savoir qu'est-ce qu'un centre de contrôle exactement (il y en aura plusieurs). Quel sera leur rôle outre le contrôle des satellites! Combien d'emplois par centre de contrôle. Seront-ils vecteurs de développement de sous-traitance autour ...etc ?
Vaut-il mieux un centre de contrôle ou une concentration d'industries de recherche et de production, conception ? Car tous les champs d'application de Galiléo seront aussi et surtout exploitables par les sociétés sous-traitantes près des centres de recherche et de conception que près d'un centre de contrôle.
Justement, je le sent mal cette histoire. De ne pas être présent dans les centres qui exprimeront et définiront les besoins, n'est pas bon pour nous. Actuellement la compétence est ici, pourquoi ? Parce qu'on a les centres de contrôle de satellites ! Je ne m'inquiète pas pour les centres allemands et italiens voir espagnols vont au fur et à mesure s'entourer et orienter leurs appels d'offres pour les sociétés qui sont à coté d'eux.
Il en ressort qu'on est bien marron quand même. J'ai bien peur qu'à force on signe la mort de Toulouse comme capitale spatiale européenne. Pour le coup je suis quand même bien pessimiste car il ne suffira pas de se positionner dans la construction de la constellation, il faudra être présents dans les applications et le suivi
http://www.ladepeche.fr/article/2007/11 … lileo.html
"Aucune compensation n'est prévue.
Espace. Toulouse : la grande oubliée de Galileo
La partie est finie pour Toulouse. Hier soir, les ministres des 27 pays européens se sont mis d'accord avec une majorité qualifiée-sans l'Espagne- pour poursuivre le programme de localisation par satellite Galileo. De cet acte officiel, qui ne satisfait pas nos voisins ibériques, ilressort surtout un amer constat pour Toulouse : l'annulation de l'installation du siège de la concession et de ses 150 emplois ne sera pas compensée. « Toulouse est encore flouée dans cette histoire ! », confie un industriel proche du dossier.
La capitale continentale du spatial qui concentre 30 % des effectifs européens du secteur a été sacrifiée sur l'autel de la politique du résultat. La France voulait absolument que Galileo soit définitivement lancé cette semaine.
.../...
Le mot d'ordre était donc d'aller vite quitte à oublier les intérêts de Toulouse. Si notre ville va regarder passer les trains ou plutôt les satellites, l'Espagne obtient un centre de contrôle complet qui développera des applications pour le secteur… aéronautique ! Mais cela ne suffit pas à Madrid qui veut disposer comme l'Allemagne et l'Italie d'un centre vérifiant le fonctionnement de la future constellation de 30 satellites et leurs transmissions vers la terre... D'où la position intransigeante de L'Espagne hier soir.
l'Allemagne se taille la part du lion
De l'autre côté du Rhin en revanche, on sourit. L'Allemagne qui a décroché le contrat d'un milliard d'euros pour la construction de la constellation ne lâchera rien. Même s'ils sont contraints de sous-traiter 40 % du total, les Allemands ressortent comme les grands vainqueurs avec en plus un centre de contrôle. Les nouvelles sont donc mauvaises pour Toulouse : « Industriellement, on ne tiendra pas longtemps à Toulouse si on ne reçoit pas le renfort d'une implantation majeure dans le cadre de Galileo » assure une source.
.../...
Si ça continue comme ça, on aura qu'un seul pôle de compétitivité à Toulouse, à savoir le Cancéropôle qui a été décidé après une catastrophe chimique !
Tout ça ne dit rien qui vaille.
Oui, enfin, il y a 10 jours, on ne savait pas si Galiléo serait sauvé et pourtant on ne s'inquiétait pas pour aérospace campus. Faut essayer de prendre du recul sur les vrais objectif d'aérospace campus.
Mais c'est curieux que les français aient laissé si vite tomber alors qu'on a aucune compensation. Quel est l'intérêt stratégique de ne pas pouvoir controler les satellite. Pour ne pas être dépendant des américains, russes ou chine ? Mais là on est dépendant de l'Allemagne et Italie, non ? Donc si l'europe éclate, on sera pas plus avancés ? La stratégie m'échappe.
Non je pense que Aerospace Campus est maintenant indirectement lié a Galileo. C'était un plus que l'on aura pas.
Je pense malheureusement que si on n'obtient aucune compensation, on aura du mal à maintenir notre pôle de compétitivité sur l'espace et les système embarqués.
L'ambition d'aerospace campus c'est de devenir le plus grand campus d'europe sur ce sujet.
rock in your mind a écrit:
Non je pense que Aerospace Campus est maintenant indirectement lié a Galileo. C'était un plus que l'on aura pas.
Je pense malheureusement que si on n'obtient aucune compensation, on aura du mal à maintenir notre pôle de compétitivité sur l'espace et les système embarqués.
L'ambition d'aerospace campus c'est de devenir le plus grand campus d'europe sur ce sujet.
Que veux tu que je te dises, Angela Merkel a plus de C...lles que nos politiques.
http://www.boursorama.com/pratique/actu … ws=4883180
.../...
Le gâteau à distribuer (doté de 3,4 milliards d'euros jusqu'en 2013) sera divisé en six lots: satellites, lanceurs, logiciels, relais au sol, centres de contrôle, gestion de l'ensemble. Une entreprise chef de file chapeautera chacun d'eux.
Mais le projet de texte de compromis examiné par les ministres européens "n'exclut pas" que deux groupes puissent répondre à un appel d'offre sur les six grands lots, "y compris les satellites".
Les six lots du programme sont assortis de règles de non cumul (pas plus de deux par groupe) et d'obligations de sous-traitance (à hauteur de 40%), de quoi faire participer aussi un certain nombre de PME européennes.
Il va maintenant y avoir des appels d'offre pour chacun des 6 lots. Reste à espérer que les indstriels tels Thalès, Matra Marconis Space, Alcatel ou aussi pourquoi pas SPOT-EGNOS, le CNES puissent obtenir l'un de ces 6 lots de manière à chapeauter le pôle.
Sur les 6 lots, on sait déjà que les centres de contrôle sont distribués mais pour le reste ? Je pense notamment au lot "gestion de l'ensemble"!
Je m'étonne également que le Royaume Uni ne figure pas dans la liste des centres de contrôle comme la France. Peut être que parmi les lots "satellites", "lanceurs", "logiciels", "relais au sol" ou "gestion de l'ensemble", les industriels installés à Toulouse auront à chapeauter un ou plusieurs de ces lots.
C'est ce qu'a sûrement voulu dire dans l'article de la dépêche « Industriellement, on ne tiendra pas longtemps à Toulouse si on ne reçoit pas le renfort d'une implantation majeure dans le cadre de Galileo »!
Romuald a écrit:
Pour comprendre mieux le sujet voici 2 phrases dans un article paru hier dans les échos:
http://www.lesechos.fr/info/aero/4654946.htm... On s'oriente donc vers un découpage du projet en six segments, qui doivent certes faire l'objet d'appels d'offres, compte tenu des règles communautaires, mais qui devraient pouvoir garantir les satellites aux experts Astrium (EADS) et OHB ...
Pas plus de précisions sur ces six segments ... espérons qu'on puisse se positionner, quand ? comment ? Je n'en sais rien
... Le principal problème, toutefois, n'est pas du côté des satellites, mais du côté des centres de contrôle au sol. L'Allemagne et l'Italie ont déjà été désignées pour en accueillir un chacune. Mais Madrid en réclame un troisième, dit « froid » car non opérationnel, chargé de réfléchir aux questions de sécurité liées au projet de radionavigation par satellite ...
Bon, il n'y aura donc aucun centre de contrôle sur notre sol.
C'est un peu ma crainte depuis le début, d'où mon intervention et ma suggestion que les trois pôles de compétitivité en France dans ce domaine s'allient et parlent d'une voix pour peser plus. J'ai d'ailleurs souligné que c'était un souhait d'Aerospace valley, or ici l'occasion se présente pour appliquer ce genre de stratégie.
@Phillipe: a vrai dire, je m'attendais un peu à ce genre de réaction. C'est un peu comme si je réduisais Aerospace Valley à Airbus (un peu simpliste non?). Si ces 3 pôles existent, c'est qu'ils ont des compétences complémentaires. Pour Pégase ce sont 10 000 emplois qui seront crées dans les 10 ans. Le pôle ne se résume pas à Eurocopter. Pour info les derniers satellites envoyés par ESA ou la NASA ont été construit ou grace a une participation du LAM ou d'autres labo de PACA...De même que les interconnexions avec les pôles de compétitivité SCS et PoPsud ont des activités liées au spatial.
D'une manière générale et comme certains d'entre vous semble le comprendre, on a la facheuse habitude en France de vouloir jouer tout seul au lieu de privilégier l'action collective; total on est souvent perdant (et si on continue dans cette lignée pour le sujet Galileo, on va foncer droit dans le mur).
Je tiens à préciser que ce n'est pas parce que les 3 pôles s'associeront autour d'aerospace valley que leur but est de dépouiller totalement les sièges que Toulouse souhaitent accueillir. Maintenant il y aura peut être une redistribution à faire en fonction des compétences de chacun des pôles en laissant bien évidemment à Toulouse la plus grosse part des nouvelles infrastructures. Mais mieux vaut cela plutot que de risquer de voir le tout partir à l'étranger. Après ça n'est qu'une suggestion...
Et si comme l'article semble le préciser, Toulouse dispose déjà des copétences nécessaire pour son rôle, alors soit le tout est déjà jouer par avance et on accueillera pas grand chose en France, soit Toulouse n'a pas de soucis à se faire.
Le problème du montage par l'UE (qui est quand même un sauvetage du système) est que les tractations ont été essentiellement politiques et financières et bien peu techniques. Alors, que la France seule puisse mener techniquement le projet ou encore que les 3 pôles de compétitivité jouent collectif ne rentre pas beaucoup en ligne de compte me semble t'il dans ce premier temps.
Reste à savoir toutefois si les appels d'offres vont ensuite être faussés de la même manière par des rivalités nationales ou si les capacités techniques vont primer de facto sur toute autre considération.
En tout état de cause, ce seront les acteurs de la filière qui vont devoir se bouger le popotin s'ils veulent avoir "leur part du gâteau" et aux collectivités publiques à les accompagner. En ce sens, les pôles de compétitivité peuvent être de bon support de projets.
Espérons aussi que le gouvernement français saura être attentif à ses intérêts au même titre que les autres nations.
Wait and see
BRUXELLES (Reuters) - L'Espagne s'est ralliée à l'accord conclu par les 26 autres pays de l'UE sur le partage industriel du système Galileo de positionnement par satellite, ce qui permet de lever les derniers doutes sur ce projet.
(publicité)
Les ministres des Transports de l'UE étaient parvenus jeudi à un compromis sur ce projet-phare appelé à concurrencer le GPS américain, mais l'Espagne, qui voulait de meilleures retombées industrielles, avait voté contre la décision.
Pour 26 Etats membres, l'accord conclu jeudi soir à la majorité qualifiée était parfaitement valable, ce que contestait l'Espagne, qui estimait qu'il fallait parvenir à un consensus. Ils ont toutefois préféré que Madrid s'y associe, ce qui a été fait en échange d'assurances sur les retombées industrielles.
"Nous avons réussi à éliminer tous les doutes liés à ce projet", a déclaré le ministre portugais des Transports, Mario Lino, dont le pays préside pour l'instant l'Union. "Nous avons pensé que tous les Etats membres devaient être unis."
Galileo, qui devait être lancé avant la fin de l'année sous peine de devenir obsolète en raison des retards accumulés, est donc définitivement sauvé après la défaillance du consortium privé, qui devait au départ assurer son lancement.
Il y a une semaine, les ministres du Budget des Vingt-Sept ont décidé de financer par le biais du budget communautaire le lancement de la constellation des satellites pour un coût de 2,4 milliards d'euros, en plus du milliard d'euros déjà engagé.
SIX SEGMENTS
Il a fallu faire appel à l'argent public pour compenser la défaillance du consortium privé qui n'a pas voulu prendre le risque d'investir dans un projet sans garantie de retour.
Dans un premier temps, l'Allemagne avait bloqué l'accord parce qu'elle craignait de voir ses entreprises, entités moyennes sur ce marché, écartées des contrats au profit des géants français capables de mener seuls le projet à bien.
Le différend entre Paris et Berlin sur la restructuration d'Airbus, filiale d'EADS, a en effet provoqué la méfiance entre les deux pays mais une solution a été trouvée pour que tous s'y retrouvent.
Le marché sera finalement divisé en six segments et aucune entreprise ne pourra être chef de file dans plus de deux lots. Le chef de file d'un segment devra également sous-traiter au moins 40% du contrat, mais pas à ses propres filiales.
L'Allemagne et l'Italie ont également obtenu la localisation sur leur territoire, à Oberpfaffenhofen et à Fucino, de centres opérationnels de contrôle des données satellitaires, des installations qui existent déjà et qui ont été certifiées.
Mais l'Espagne, qui avait obtenu un centre "froid" largement financé sur ses propres deniers, devait se contenter d'analyser les données. Elle a demandé un véritable centre opérationnel.
Jeudi soir, Madrid a refusé une formulation disant que son centre, censé traiter les données sur le sauvetage des vies humaines par le positionnement par satellite, ne devait pas ôter de capacités opérationnelles aux centres allemand et italien.
Pour Madrid, cela ôtait tout avenir à son installation.
LANCEMENT DES APPELS D'OFFRE
Selon Mario Lino, l'Espagne s'est ralliée au compromis grâce à une "petite clarification": si son centre obtient l'indispensable certification technique, il sera "inclus dans le réseau Galileo" au même titre que les deux autres.
L'Agence spatiale européenne (ESA), qui agira comme maître d'oeuvre pour passer les contrats avec les industriels, devra maintenant lancer des appels d'offres début 2008, le travail de préparation réalisé depuis des années n'étant pas perdu.
Le consortium défaillant qui a renoncé à financer le lancement du projet mais qui en assurera l'exploitation est composé de grands groupes: le géant de l'aérospatiale EADS, le français Thales, le britannique Inmarsat, l'italien Finmeccanica, les espagnols AENA et Hispasat et l'allemand Deutsche Telekom.
S'il est impossible de prédire pour l'instant qui remportera un appel d'offres précis, il est déjà acquis que seul EADS Astrium (France, Allemagne et Royaume-Uni) possède la capacité de fabriquer des satellites tandis qu'Arianespace, dont l'opérateur industriel est également EADS, aura le segment "lanceurs", souligne-t-on à la Commission européenne.
Le contrôle au sol devrait être assuré par Thales Alenia Space (France et Italie), Inmarsat serait l'opérateur du système et Thales est bien placé pour piloter la qualité des signaux, même si la règle du non-cumul obligera à des compromis.
Beaucoup plus précis que le GPS, Galileo devrait avoir de multiples applications dans des domaines aussi variés que l'agriculture, les transports ou l'environnement.
c'est un article trouvé sur yahoo
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oui tout ça est curieux, je ne sais que penser, une chose est sûr quand même on on aide les autres à nous ratrapper voir à nous doubler si ça continue, suis d'accord avec le fait que les élus au lieu de se battre en eux pour leur chappelles feraient mieux de défendre TOULOUSE à PARIS à BRUXELLES et ailleurs.
per tolosa totjorn mai
.../...Le consortium défaillant qui a renoncé à financer le lancement du projet mais qui en assurera l'exploitation est composé de grands groupes: le géant de l'aérospatiale EADS, le français Thales, le britannique Inmarsat, l'italien Finmeccanica, les espagnols AENA et Hispasat et l'allemand Deutsche Telekom.
S'il est impossible de prédire pour l'instant qui remportera un appel d'offres précis, il est déjà acquis que seul EADS Astrium (France, Allemagne et Royaume-Uni) possède la capacité de fabriquer des satellites tandis qu'Arianespace, dont l'opérateur industriel est également EADS, aura le segment "lanceurs", souligne-t-on à la Commission européenne.
Le contrôle au sol devrait être assuré par Thales Alenia Space (France et Italie), Inmarsat serait l'opérateur du système et Thales est bien placé pour piloter la qualité des signaux, même si la règle du non-cumul obligera à des compromis.../...
Ce qui me rassure un peu c'est que dans tout ce sorte de consortium, plusieurs sont installés sur le secteur de Montaudran-Rangueil dans les activités spatiales.
Maintenant ce sont les industriels qui vont apparaitre (apparemment 2 centres de contrôle en Allemagne et Italie déjà existants seront confortés dans le rôle de Galiléo), centre de contrôle existant également à Toulouse au CNES mais lui non certifié pour Galiléo.
Les industriels présents à Toulouse ont maintenant toute leur place à jouer dans ce concert et ramener de l'espoir industriel à Toulouse (cf la dernière phrase du morceau d'article).
Inmarsat serait l'opérateur du système
L'Allemagne et l'Italie ont également obtenu la localisation sur leur territoire, à Oberpfaffenhofen et à Fucino, de centres opérationnels de contrôle des données satellitaires, des installations qui existent déjà et qui ont été certifiées.
Mais l'Espagne, qui avait obtenu un centre "froid" largement financé sur ses propres deniers, devait se contenter d'analyser les données. Elle a demandé un véritable centre opérationnel.
La France qui en réalité porte le projet sur le plan des capacités technologique mais est obligé à l'altruisme européen pour cause de manque de fonds semble très en retrait pour gérer Galiléo lorsque celui ci sera opérationnel .
Un opérateur Anglais Immarsat, avec deux centres opérationnels estampillés Galiléo en Italie et en Allemagne, il y a comme un vide hexagonal dans cette affaire .
Le positionnement par satellite est une technologie d'ordre stratégique, GPS est un système d'abord militaire ...
Espérons que Toulouse abritera un centre opérationnel Franco Français Galiléo, c'est la moindre des choses .
Il semble que pour l'accueil du futur siége de Galiléo Toulouse est encore la favorite !
Galiléo ne se fera pas sans Toulouse
J’ai été frappé ces jours-ci par des titres du quotidien local laissant accroire que les intérêts de Toulouse pourraient être lésés dans le programme Galiléo du fait de l’accord intervenu sur son financement et sur le partage industriel en cours. « La concession de Galiléo s’envole », « Toulouse, la grande oubliée de Galiléo » nous alarme ce journal… Mais c’est oublier que cette concession n’a jamais dépassé le stade d’annonce. Et, nous savions qu’en toute logique, l’Union Européenne ayant décidé de reprendre la main sur Galiléo et de financer ce programme sur des fonds publics, les industriels n’ayant pu s’entendre entre eux, que le principe d’une concession serait certainement remis en cause.
ça rassure un peu... J'attend qu'on parle clairement de Toulouse dans les prochaines news.
Plan personnel de l'évolution programmée (à peu près) de la ZAC Aérospace Campus :
Phase 1 : 86 300m² d'ici 2011
Phase 1bis : 57 500m² d'ici 2013
Phase 2 : 50 000m² après 2013
Simulé personnel pour 2011/2012 vue depuis Pech David
Simulé personnel pour après 2013 avec la phase 1bis et phase 2
L'ensemble des presque 200 000m² du futur quartier d'affaire et de recherche en aéronautique, espace et systèmes embarqués, pourrait comprendre après la première tour de 40étages (que j'estime à environ 180m), une deuxième tour moins haute dans la phase 2 d'environ 110/120m.
Immobilier neuf : Le guide mensuel de l'immobilier neuf de la région toulousaine de Décembre 2007
En Bref ...
Aérospace Campus : Bouygues, Cogedim et Kaufman, & Broad dans la "short list".
Constituer le plus grand campus universitaire européen dans le domaine de l'aéronautique, de l'espace et des systèmes embarqués et lui donner une plus forte lisibilité internationale, tels sont les objectifs du campus Aérospace qui, sur 40 hectares sur le site de Montaudran, dans la continuité du complexe scientifique de Rangueil où se trouvent déjà SUPAERO, l'ENAC, l'INSA, l'Université Paul Sabatier, le LAAS-CNRS, le CNES,... et à proximité d'acteurs importants tels que Airbus, Alcatel Space, EADS Astrium, Freescale, Latécoère, Siemens VDO Automotive, Thalès,... réunira, sur un même lieu,
-Les principaux acteurs de la formation et de la recherche : rassemblement des trois grandes Ecoles aéronautiques toulousaines du GEA (Groupement des Ecoles Aéronautiques)- SUPAERO, ENSICA et ENAC-
-ainsi que des universités et instituts universitaires se situant dans la même zone géographique : Université Paul Sabatier, INSA et INPT ;
-regroupement de 1000 chercheurs issus essentiellement de l'ONERA, du CCR EADS, du CNRS et du CNES ; réalisation d'infrastructures nécessaires au développement des PME. En outre, l'Aérospace Campus offrira des moyens et des services communs.
A ce jour, 3 projets ont été retenus pour l'aménagement de la zone Aérospace Campus. Des projets proposés par Bouygues, Cogedim et Caisse d'Epargne-Véolia-Kaufman & Broad. Le choix final et l'aménageur choisi seront connus le 15 décembre...
A savoir : pour son projet, Bouygues a fait appel à l'architecte français Jacques Ferrier, associé au toulousain Serge Zillio ; Cogedim a travaillé avec le cabinet londonien FOA et Caisse d'Epargne-Véolia-Kaufman&Broad avec les architectes internationaux (composé par OMA d'Amsterdam, le belge Xavier de Geyter et les toulousains Puig-Pujol et Pierre Louis Taillandier).
L'aménageur retenu construira aussi une pépinière d'entreprises dédiée au secteur aéronautique et le Campus Aérospace accueillera la première Tour de Toulouse !
Bon, dans 6 jours on saura si on fait la fête ou non (auquel cas la présentation serait le 15 janvier) !
Je pense que Romuald a raison, mais pour l'instant tout le monde parle du 15 décembre !
J'ai eu confirmation que ce sera plus tard
Vu dans capitole info de décembre : www.toulouse.fr
2007 restera aussi l’année où sont sortis de
terre les premiers bâtiments publics du
Cancéropôle et celle qui aura permis de sélectionner
le lauréat qui aménagera, par un geste
architectural fort et audacieux, les bâtiments
d’Aérospace Campus sur le site de Montaudran-
Rangueil. Aerospace campus a pour vocation
de rassembler l’essentiel des forces scientifi -
ques, académiques et économiques concernées
par les domaines du pôle et devenir la vitrine
internationale des savoir-faire technologiques
et de services du pôle Aerospace Vallée. Ce site
de 40 hectares constituera d’ici 3 ans une place
de référence mondiale dans la conception de
l’avion du futur. C’est une satisfaction et une
fi erté particulière que de terminer l’année avec
la concrétisation d’un projet aussi ambitieux.
(dixit Douste-Blazy)
jack de mars a écrit:
Je pense qu'il serait bon que le pole de competitivite Aerospace valley joue collectif avec les deux autres poles en aeronautique/spatiale en France (Astech en IDF et Pegase en PACA) - si ce n'est deja fait- , histoire de ne pas se faire voler les principaux centres decisionnels par Barcelone, Munich ou la region de Londres.
Qu'en pensez-vous?
Ne vaut-il pas mieux jouer collectif que vouloir faire cavalier seul dans un projet qui compte tenu de ses financement est largement europeen? Sachant qu'Aerospace Valley avait demande au gouvernement francais que les deux autres poles en aeronautique en France se fassent sous la condition qu'ils collaborent avec Aersopace Valley, quelle meilleure preuve pourrait-on tirer de cette collaboration que de s'unir sur le projet Galileo?
Romuald a écrit:
Après avoir gagné le siège de Galiléo ce serait vraiment vache que tout soit abandonné à Toulouse. Je ne parle pas pour les 2 autres pôles de compétitivités mais au niveau européen. Ce ne serait pas honnête de tout nous enlever.
Si on avait enlevé ITER des bouches du Rhones pour l'installer à Bordeaux et inversement avec le laser mégajoules, je ne vous dis pas la gueule que vous feriez.
Diagonal a écrit:
@ Romuald
Non la solution serait de fusionner Aérospace Valley + Astech + Pegase et de piloter tout cela depuis la Tour Galiléo de l'aérospace campus, avec des antennes en IDF, PACA, cela donnerait plus de visibilité pour la recherche et l'industrie dans le domaine aérospatial ...
Romuald a écrit:
Je pense que ce serait possible, car des 3 pôles, un seul est à vocation internationale, les 2 autres étant désignés comme pôles nationaux. Enfin si je ne dis pas de bétises.
Philippe a écrit:
Astech et Pégase évoluent dans le domaine de l'aéronautique.
La "valeur ajoutée marginale" d'Astech et de surtout de Pégase dans le "spatial pur" n'est pas suffisante pour porter ce type de projet dans l'optique de Galileo par exemple. Je comprends qu'on tentait de légitimer Pégase. Son existence a été bel et bien reconnue, mais c'est un pôle aéronautique, aucun rapport avec le spatial.
En revanche, dans en raison des domaines aéronautiques, pourquoi pas. Mais le groupement des 3 principaux groupes de taille aussi importants revient finalement à établir une politique industrielle à l'échelle nationale, donc pourquoi ne pas intégrer tous les autres territoires (Saint-Nazaire, etc) au lieu de les oublier ? Pourquoi traiter préférentiellement 90 % d'un secteur et pas 100 % dans ce cas là ?
SIM 31 a écrit:
Il n'y a pas de segmentation technologique entre spatial et avion...
En PACA, il y a Eurocopter à Marseille et l'espace à Cannes.
En IDF, il y a Dassault, Ariane espace, SNECMA ...
Lier ces grands secteurs en IDF et PACA au futur pôle de recherche aéronautique et spatial de Montaudran, Sup Aéro, ONERA etc. est sans doute une bonne idée .
Nantes, Saint Nazaire, Meaulte sont aussi des sites Airbus plutôt de production que de recherche developpement .
Ces sites semblent être destinés à une spécialisation matériaux composites des avions du futur .
Fusionner, les 3 pôles de compétitivité avec un siége de pilotage prés du centre de recherche, le plus performant à Toulouse Lespinet Montaudran augmenterait la lisibilité internationale du pôle mondial .
Alors Pourquoi pas un grand pôle de compétitivité unifié national du type " France aérospatial ".
diagonal, grand pôle de compétitivité unifié au niveau national?
personnellement je vois pas trop.
j'ai peut-être tord mais déjà AIRBUS le siège les bureaux d'études et les principales usines d'assemblages sont à TOULOUSE. les sites de NANTES SAINT NAZAIRE MEAULTE (pour le moment) c'est toujours AIRBUS, donc je vois pas ce qu'ils viendraient y faire, pour les autres on peut dire oui pourquoi pas, mais attention pour paraître plus gros, de pas y mettre tout ce qui tombe sous la main, car alors pourquoi pas tout les sous-traitants d'AIRBUS par exemple et les sous traitants des sous-traitants ( ça existe et y'en a plein)
le problème est aussi de savoir à partir de quand on est dans l'industrie aéronautique et/ou spatiale.
l'industrie électronique, l'informatique, la chaudronnerie, les fabricant des aménagement intérieur, les fabricants de câbles, des écrous et boulons ( je plaisante pas y'a bien des sous-traitants qui font que ça pour AIRBUS et BOEING)?etc...
j'ai peur que par peur justement que TOULOUSE ne soit plus ce qu'il est dans cette industrie on se précipite dans un montage ingouvernable ou d'autres régions finissent pas dire mais au fait pourquoi TOULOUSE et pas chez nous, hé oui dans la mesure ou on fait appel à eux, TOULOUSE à lui seul ne représente pas 51% de cette ensemble de l'industrie en FRANCE. Et puis on oublie un peu vite que ce sont des sociétés privées.
enfin peut-être que c'est moi qui délire mais je pense qu'il est urgent de pas paniqué au premier coup de fusil
per tolosa totjorn mai
Il faut savoir qu'à la base, un pôle de compétitivité a une vocation de rassembler un sorte de "cluster" dans un domaine industriel sur un secteur géographique défini.
Vérifiez bien les pôles de compétitivité internationaux comme nationaux, ils sont tous dans des espaces régionaux bien définis.
Si on étend un pôle sur des régions (l'une au nord, l'autre en IDF, l'autre en PACA et Sud-Ouest), ce n'est plus un pôle de compétitivité.
Le grand Sud-Ouest (Aquitaine-Midi Pyrénées) est un ensemble régional dont les industries sont imbriquées les unes aux autres et souvents travaillent ensemble! C'est un ensemble autant industriel que régional géographique.
Que PACA et IDF aient leur pôle de compétitivité OK, mais je ne vois pas en quoi ils doivent fusionner avec le nôtre. Après tout en Midi Pyrénées, il y a des industries qui peuvent s'impliquer dans ITER. Donc pourquoi ne pas créer un pôle de compétitivité autour d'ITER regroupan PACA et Midi-Pyrénées. On est bien d'accord que là, le pôle de compétitivité n'a plus de sens. Ce n'est plus un seul ensemble régional! Et bien c'est la même chose pour le pôle de compétitivité AESE qui est dans le Sud-Ouest!
Sur ce, revenons à Aérospace Campus !
invité01 a écrit:
Il faut savoir qu'à la base, un pôle de compétitivité a une vocation de rassembler un sorte de "cluster" dans un domaine industriel sur un secteur géographique défini.
Vérifiez bien les pôles de compétitivité internationaux comme nationaux, ils sont tous dans des espaces régionaux bien définis.
Si on étend un pôle sur des régions (l'une au nord, l'autre en IDF, l'autre en PACA et Sud-Ouest), ce n'est plus un pôle de compétitivité.
Le grand Sud-Ouest (Aquitaine-Midi Pyrénées) est un ensemble régional dont les industries sont imbriquées les unes aux autres et souvents travaillent ensemble! C'est un ensemble autant industriel que régional géographique.
Que PACA et IDF aient leur pôle de compétitivité OK, mais je ne vois pas en quoi ils doivent fusionner avec le nôtre. Après tout en Midi Pyrénées, il y a des industries qui peuvent s'impliquer dans ITER. Donc pourquoi ne pas créer un pôle de compétitivité autour d'ITER regroupan PACA et Midi-Pyrénées. On est bien d'accord que là, le pôle de compétitivité n'a plus de sens. Ce n'est plus un seul ensemble régional! Et bien c'est la même chose pour le pôle de compétitivité AESE qui est dans le Sud-Ouest!
Sur ce, revenons à Aérospace Campus !
Vocation régionale d'accord, mais l'affaire Galiléo nous montre qu'à l'échelle de l'UE les pays sont traités comme des "régions", alors nous même si l'on se divise encore en sous truc, ça n'a aucune visibilité .
Pour Aérospace Campus être le siége d'un pôle de compétitivité mondial sans exclusive sur le territoire type "France aérospatial" qui résulterait de la fusion des 3 pôles serait un avantage .
Un pôle mondial à Toulouse de recherche qui n'a pas de lien avec Ariane espace en Ile de France ou Eurocopter en PACA, c'est un handicap .
Pour le moment Aerospace Valley c'est une structure de l'Etat à la Préfecture de Bordeaux pour distribuer des aides dans le Sud Ouest .
Rien de nouveau par rapport à Sup Aéro, l'Enac, l'ENSICA, l'ONERA, le CNES et autres pôles du domaine qui sont déjà à Toulouse de longue date .
Jack de Mars disait qu'il sentait la réponse négative (la mienne notamment) à sa proposition. Cela n'a aucun rapport avec une indifférence vis-à-vis de PACE ou de l'IDF.
Je suis invité01, l'idée d'un pole de compétitivité du type "France aérospatial", ce n'est plus un pôle, c'est une politique nationale à part entière. Autant cesser d'appeler cela un pôle. Il s'agira d'une politique industrielle nationale tout comme un "pôle" culture nationale, un "pôle agriculture", etc... sont des domaine tellement larges qu'ils en ferait l'objet d'un ministère spécifique.
La politique autour de pôle a une réalité qui est essentialisante : c'est de la ségrégation spatiale, pas d'oecuménisme national.
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