Publicité
Cette article ne sait en rien la hauteur finale de l'édifice cela peut être 30,50mètres ou plus, j'attends de voir avant d'en parler.
Je ne me fie pas non plus aux hauteurs mentionnées car il y a des erreurs pour les autres villes aussi.
R+15 à 30m
Publicité
Chéricutz a écrit:
Non, les architectes locaux ne sont pas délirant, je suis désolé. C'est tout simplement faux.
ce que je veux dire par là, c'est que si nous avions des donneur d'ordre plus ambitieux et novateurs, les architectes suivraient (ou mourraient).
Tu prêtes-là un cerveau autre que reptilien aussi bien aux décideurs qu'aux faiseurs. Fatale erreur d'appréciation
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
invité01 a écrit:
Je ne me fie pas non plus aux hauteurs mentionnées car il y a des erreurs pour les autres villes aussi.
R+15 à 30m
Pour quelles villes?
A part pour la Tour Bretagne 144m au lieu de 120m, je ne vois pas...
"Une ville achevée est une ville morte"
Je repère 3 erreurs :
Il y a le crayon aussi qui fait en réalité 165 mètres et pas 142 comme le dit l'article.
Pour la tour Bretagne c'est bien 144 mètres (120 sans tous les étages techniques).
L'article ne parle même pas des tours de la Cartoucherie à Toulouse.
Après il y a bcp d'omissions, les 3 futures tours de 90 mètres à Rennes ne sont même pas mentionnées !
Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0
eiffel-ô a écrit:
Il y a le crayon aussi qui fait en réalité 165 mètres et pas 142 comme le dit l'article.
Après il y a bcp d'omissions, les 3 futures tours de 90 mètres à Rennes ne sont même pas mentionnées !
Ils ne comptent peut-être pas la verrière, comme les étages techniques de la TB...
L'article date du 17/10, deux tours étaient annoncées à cette date sur Rennes.
"Une ville achevée est une ville morte"
Ceci dit pour Montaudran Aerospace, Mangin a quand même mentionné 50m et non 30.
Après lecture d'une bonne partie du sujet, je suis tenté de faire quelques remarques :
Il est constamment supposé une grande frilosité de la part des élus, qui, il me semble a de plus fortes chances de tirer ses sources ailleurs que dans une répulsion vis à vis de l'architecture contemporaine (il serait intéressant de leur poser la question directement). D'autant que laisser après son passage une construction reconnaissable et typique est une pratique qui permet à de nombreux décideurs politiques de flatter leur ego et de frapper l'imagination de l'opinion.
Sans avoir connaissance des dossiers, je peux supputer plusieurs raisons à l'abandon du projet de FOA et en rappeler une :
-Premièrement, le projet initial, bien que très beau était complètement illusoire. Comment imaginer loger dans les bâtiments identiques proposés toutes les activités universitaires prévues sur le site ? Comment même imaginer que l'Onera puisse être relogée dans un IGH ? On a affaire à des organismes dont les activités vont imposer des contraintes particulières : utilisation d'instruments particuliers plus ou moins sensibles ou massifs, utilisation de la radioactivité, etc... De la même manière qu'on n'envisage pas de placer la future soufflerie de l'ISAE en plein milieu du bâtiment de l'administration, en tant que béotien, il me semble difficile de concilier les contraintes avec le principe des bâtiments quasi identiques.
-Deuxièmement, la contrainte budgétaire est bien présente. Le premier projet, magnifique, ressemble à première vue à un beau gouffre financier, avec son bassin beau mais superflu et la tour de 120m qui n'était présente que pour le symbole. Si l'on peut se permettre de souhaiter voir des IGH apparaître à Toulouse, les pouvoirs publics, doivent eux, les financer. Entre une tour à moitié vide par manque d'occupants et au coût plus élevé que des immeubles moins hauts, et d'autres investissements nécessaires sur le reste de la commune, la municipalité doit aussi faire des choix.
-Troisièmement, la préservation du patrimoine de l'aéropostale, jugée insuffisante dans le projet initial, fut invoquée comme facteur dans la décision de l'abandonner.
Quant au bâtiment Clément Ader, il est vrai qu'il est très peu original à première vue, surtout par rapport à ce qu'on peut voir ailleurs dans le monde universitaire (ne serait-ce que sur le campus Condorcet ou dans d'autres pays). Il reste à espérer qu'on ait droit à des constructions un peu plus audacieuses sur le reste du nouveau Campus, même si les usagers privilégieront toujours le caractère fonctionnel allié au faible coût à un bâtiment artistiquement original.
On peut très bien lier le fonctionnel avec l'audacieux et le design architectural.
Je rejoins une partie de tes propos, cependant, à la base, Aérospace Campus n'était pas qu'un campus universitaire. Il a vocation également à accueillir des pépinières d'entreprises, des sièges de sociétés bref du tertiaire supérieur.
Toutes les fonctionnalités R&D + tertiaire et logements de ce futur quartier laissent la place à diverses formes architecturales de par les fonctionnalités recherchées et de par l'utilité des batiments également.
Autant effectivement, les nécessités et contraintes de chaque laboratoire, de chaque entreprise etc etc fait que les batiments doivent être différents les uns des autres pour une fonctionnalité adaptée autant l'accueil de bureaux peut nécessiter une Tour IGH.
Certes la collectivité territoriale doit financer par exemple la construction d'un IGH mais je pense que la symbolique impose aussi la visibilité du quartier. C'est la symbolique qui peut aussi donner une visibilité internationale. Cette symbolique peut également très bien remplir les besoins de ce quartier en terme d'accueil en hôtellerie, résidence hôtelière, mixée à du tertiaire. Ceci peut très bien prendre sa place dans un IGH à côté des batiments plus spécifiques aux besoins R&D.
Un vrai maire batisseur qui laisse sa marque doit aussi imposer une audace architecturale et ne pas s'enfermer dans du "Bof" général comme semble l'être Montaudran Aérospace.
J'apporterais aussi une nuance particulière concernant la question de la non-adaptation de l'ancien projet Montaudran pour les structures de recherche. La régularité des modules n'a aucun rapport avec l'intérieur qui est aménageable.
Autrement dit, ce n'est pas parce qu'il y a une réplication architecturale en apparence qu'il y a forcément pas écho à la diversité des fonctions à abriter dans ces mêmes structures.
La preuve, Singapour qui est une ville particulièrement avancée dans la recherche en général abrite ses unités de recherches dans des bâtiments qui "font" tout sauf unités de recherche. Fusionopolis est même abritée dans des énormes IGH...
Quant a la question du budget, on a beaucoup discuté, puisque cela a été l'argument très facilement marketable lancé lors des dernières élections.
A supposer que cela soit vrai, le Cancéropole aussi a coûté, après tout dépend aussi de la capacité des initiateurs du projets à avoir le bras long pour faire financer les projets. On a les réseaux que l'on mérite ou que l'on est capable de porter.
Enfin, il me semble que de "raser" un projet lancé pour en refaire un autre en est aussi une manifestation d'égo au moins tout aussi flagrante, surtout quand les capacités de mobilisations financières et politiques ne sont pas les mêmes par les décideurs en question.
L’interpolation du programme étaler de façon conservatrice sur trois étages suggère que le site comporte un potentiel bâtis de loin supérieur aux 200.000 m² proposés aujourd’hui.
Au lieu d’étaler le programme en une pellicule mince, peu durable et définitive, une stratégie de densification à quelques endroits spécifiques permet d’offrir deux opportunités intéressantes :
La possibilité de préserver une réserve foncière importante pour l’intégration de nouveaux programmes à l’Aerospace campus dans un futur proche (On pense notamment à L’ISAE) ou dans un futur plus lointain (activités qui bénéficieraient de la proximité des activités de recherche.)
La possibilité d’offrir un espace public vert généreux à une ville qui en compte assez peu.
dixit XDGA : http://www.xdga.be/index.php?section=projects
ça tombe sous le sens...
Reste à savoir s'ils seront écoutés, car ce qui est prévu est bien de l'étalement.
per tolosa totjorn mai
J'aime beaucoup, car il y a de la hauteur, et en plus en bordure du périphérique, ça se remarque. Mais est ce que les élus ne cèderont pas à la facilité du R+3 ?
J'en suis malade Ce projet est bien plus intéressant et porteur du point de vue image, du point de vue anticipation et du point de vue paysager que le projet Mangin-Seura.
Comment Cohen a t-il pu choisir le projet qui était sûrement le moins important et le plus étalé qui ne laisse pas de place à l'aménagement futur.
Ce projet de XDGA laisse la part belle à la densification et à la création d'un super parc urbain verdoyant avec grand plan d'eau.
J'ai du mal à imaginer qu'est ce qui a intéressé Cohen dans le projet Mangin ? Je ne comprends pas ce choix minimaliste. Cohen nous montrerait-il ses limites en matière d'ambition urbaine ?
Parce qu'il a déjà eu de l'ambition urbaine
Cette présentation XDGA est plastiquement intéressante, mais c’est peut être là son défaut. Comment coller ensuite au réel, à ce qui sera le programme du campus Montaudran qui en définitive ne se dévoilera qu’au fur et à mesure des besoins d’équipements du pole de compétitivité.
Mangin et Seurat ont sans doute été préférés pour leur gestion au minima en absence de programme bien consistant, alors que les autres ont travaillés leur book.
Je rejoins aussi effectivement ton argument.
Espérons qu'au fur et à mesure des nouvelles implantations (ISAE, IRT...) les besoins en surface feront évoluer le projet Mangin vers beaucoup plus d'ambitions.
Si l'IRT est retenu, j'espère que l'esquisse révèlera plus que du R+13 mentionné dans l'esquisse car rajouter 150 000m² ne sera pas rien !
Eupalinos a écrit:
Mangin et Seurat ont sans doute été préférés pour leur gestion au minima en absence de programme bien consistant, alors que les autres ont travaillés leur book.
Faire ceci, signifie que tu as une vision à minima et sans confiance dans l'avenir.
P. Cohen ne se sent pas assez costaud pour porter un grand projet. Notre maire a une gestion passive des opportunités.
Donc il ne faut rien espérer de plus pour l'avenir. Il n'a ni vision, ni espoir en l'avenir. L'avait vous déjà vu discuter d'un projet avec enthousiasme et optimisme ? J'ai l'impression qu'il est blasé, qu'il n'a envie de rien.
Je ne sais pas quoi dire de plus là dessus.
Je ne comprend pas pourquoi parler de R+13 ?puisqu'il n'en sera pas question dans le projet de Mangin !
benji a écrit:
Je ne comprend pas pourquoi parler de R+13 ?puisqu'il n'en sera pas question dans le projet de Mangin !
La Tour Fenêtre sur Piste est à environ R+15 (50m) et les esquisses au Sud de l'emprise de l'autre côté de la LMSE à côté de l'Institut Clément Ader sont en R+13 (c'est là que si l'IRT est financé, 150 000m² de plus devraient être créés). Il faudra beaucoup plus de densités et d'ambition pour les caser.
Romuald a écrit:
Faire ceci, signifie que tu as une vision à minima et sans confiance dans l'avenir.
P. Cohen ne se sent pas assez costaud pour porter un grand projet. Notre maire a une gestion passive des opportunités.
Donc il ne faut rien espérer de plus pour l'avenir. Il n'a ni vision, ni espoir en l'avenir. L'avait vous déjà vu discuter d'un projet avec enthousiasme et optimisme ? J'ai l'impression qu'il est blasé, qu'il n'a envie de rien.
Je ne sais pas quoi dire de plus là dessus.
Je n'exprime pas un avis sur le positionnement du maire concernant le Campus Montaudran, mais je relate un exposé de Mangin qui a expliqué son projet (lors d'un colloque dont j'ai deja fait reference), ce que l'on attendait de lui, la simplicité de ses propositions qui ont été considérées comme positives.
J'interprète, qu'il y a d'abord un problème de cout, ensuite l'on a longtemps exposé ce projet comme une opération d'urbanisme phare, alors qu'il s'agit plutôt de la gestion d'une réserve foncière en vu de l'implantation des équipements d'un pole de compétivité en fonction des besoins qui se feront jour.
Un peu comme le territoire des pistes de Blagnac construit suivant les besoins de l'industrie aéronautique.
Finalement le dénominateur commun du projet restera la piste conservée, c'est l'option du projet Mangin, faudra voir comment cela peut être sublimé en une sorte d'objet de "Land Art".
Pour apporter un peu d'eau au moulin (si j'ose dire) je vous rappellerai juste que Cohen a mis beaucoup de temps à annoncer le lauréat pour la simple est bonne raison qu'il souhaitait que le projet Mangin passe alors que le jury n'était pas pour ce projet, processus hautement démocratique s'il en est...
Par ailleurs le projet Clément Ader a pris 3 mois dans la vue à cause de ces hésitations, il est certain que si XDGA avait était choisi l'ambition des archis aurait été tout autre.
Le projet de XDGA présente plusieurs atouts mais je reste moins convaincus par leur plan masse, les réserves foncières sont intéressantes mais on sait pas trop ce qui était prévu pour remplir cet espace aménagé par des insipides R+3 chez Mangin.
Plusieurs personnes ont également souligné la compatibilité du secteur recherche avec les IGH. On peut caser du labo dans n'importe quelle structure si elle est prévue pour (forte charge, hauteur dalle à dalle importante), qu'importe l'enveloppe. La limite d'une telle opération est alors plutôt financière puisque ce fameux IGH tant souhaité dans lequel on voudrait foutre un peu tout devrait respecter une logique financière peu compatible avec ce type d'activité. La structure de ces bâtiments n'a pas vocation à s'adapter aux demandes des preneurs ou locataires et pour caler ce genre d'activité, il faudrait que l'institut accueilli soit au moins pour partie MOA, chose envisageable sur une structure comme Clément Ader (et encore MF et l'UPS arrivent pas toujours à s'entendre), mais sur une structure plus ambitieuse ça reste plus difficilement envisageable.
invité01 a écrit:
J'ai du mal à imaginer qu'est ce qui a intéressé Cohen dans le projet Mangin ? Je ne comprends pas ce choix minimaliste. Cohen nous montrerait-il ses limites en matière d'ambition urbaine ?
Pour quoi une telle surprise aujourd'hui ?
Nous avions déjà fait remarquer que Cohen avait besoin d'une signature architecturale d'envergure pour décapiter l'ancien projet. Or, de par sa position et son parcours politique, il n'a pas de réseau particulier, sinon cela se saurait su (sauf pour les manifestations culturelles de rue...) : il ne peut donc que solliciter ici et là des "amis ou connaissances de connaissances" et Mangin était l'architecte que Delanoe a pu lui présenter.
Je ne sais pas si ce dernier a eu conscience de l'impression de gifle que son projet "pondu" dans ces conditions a pu représenter pour de nombreux d'entre nous. C'en est presque méprisant malgré tous les arguments "rationnels" pour soutenir ce demi-projet de connivence (l'histoire de la démesure, du bassin, de l'uniformité architecturale, etc)... La renommée de Mangin de doit pas lui faire imaginer que sa simple signature peut nous faire gober une telle sous-réalisation.
Publicité