Hambourg
© Piéton
Architecture – Urbanisme – Aménagement du territoire
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worldarchitecturenews 14/01/09
New 'city' neighbour helps Cairo take the load
With the growing demand for housing and office space in the greater Cairo area, leading developer Sorouh has appointed global design firm Callison to master plan and design a 42.3 million sq ft mixed-use development just outside the city center. The new Sorouh City will house 40,000 residents and provide a balance of live, work and entertainment facilities, all within close proximity to schools, hospitals and the Cairo International Airport. [...]
Le premier ministre égyptien a annoncé que le projet du Cairo Expo City, futur parc des expositions de la capitale, sera confié au cabinet Zaha Hadid Architects. Situé entre le centre du Caire et son aéroport, ce complexe devrait rassembler sur 450 000 m² des salles d’exposition et de conférence, ainsi qu’un hôtel d’affaires.[...]
http://www.lejournaldelarchitecte.be/pr … p#pontlong
PSS a besoin de vous pour assurer son existence et son développement futur
--> https://fr.tipeee.com/pss-archi
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Une approche intéressante sur la naissance d'un espace civique (voir aussi la photo aérienne annotée par la BBC, donnée en lien) :
Tahrir Square, Cairo – From Traffic Circle to Civic Square
Tahrir Square in central Cairo became the nucleus for unprecedented protests against the government in Egypt in February. While the name Tahrir means Liberation (referring to the Egyptian revolution against British rule in 1919, but subsequently co-opted to also refer to the 1952 military coup that removed the Egyptian monarchy and established the modern Republic), the space itself normally hardly serves as a great civic square, being for all intents and purposes a huge traffic circle.
...
http://www.bricoleurbanism.org/whimsica … ic-square/
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
Grand Musée du Caire: un projet pharaonique mené par le belge Besix
BELGIQUE | vendredi 23 août 2013 à 13h25
Situé quasiment au pied des pyramides, le chantier du Grand Musée du Caire, qui doit devenir le plus grand musée archéologique au monde, est une entreprise menée par un joint-venture entre la société belge Besix et l'égyptienne Orascom Construction Industries. Ce chantier, qui emploie entre 500 et 2000 ouvriers selon la période de l'année, devrait être terminé en 2015.
Le Grand Musée du Caire accueillera un grande partie des pièces du musée égyptien du Caire, sis place Tahrir. Plus de 130.000 pièces, parmi lesquelles les éléments du tombeau de Toutânkhamon, seront hébergées dans ce nouveau musée d'une surface de plus de 20 000 m².
[...]
L'Égypte va construire une nouvelle capitale pharaonique
Le Vif
14/03/15 à 07:46 - Mise à jour à 07:46
Source : Belga
L'Égypte a dévoilé vendredi un ambitieux projet de nouvelle capitale administrative et financière qui doit être construite à l'est du Caire et offrira une meilleure qualité de vie à ses quelque cinq millions d'habitants.
"L'idée de construire une nouvelle ville vient du fait que nous sommes conscients que la population actuelle du Caire va doubler dans les quarante prochaines années", a annoncé le ministre du Logement Moustafa Kamal Madbouli, présentant ce projet pharaonique à des investisseurs potentiels lors d'une conférence économique organisée par les autorités dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, sur la Mer Rouge, pour attirer les capitaux étrangers.
[...]
Une phrase m'a particulièrement surpris dans cette article outre le projet, c'est que la ville du Caire atteindrait les 40 millions d'habitant d'ici 2050, autrement dis elle deviendrait la grande ville du monde à moins qu'un autre ville, certainement chinoise ne la dépasse.
SOM unveils vision of new Egyptian capital for seven million people
20 March 2015
Architecture firm SOM has released its masterplan for a new privately funded capital city for Egypt – a 700-square-kilometre development that will boast one of the world's largest urban parks and over 100 new residential neighbourhoods (+ slideshow).
...
http://www.dezeen.com/2015/03/20/som-ne … on-people/
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
Le projet de "nouvelle capitale", à côté du Caire, avance bien.
https://www.facebook.com/photo.php?fbid … mp;theater
Pour info, la tour la plus grande au fond, doit atteindre 385m.
ziegfried a écrit:
Pour info, la tour la plus grande au fond, doit atteindre 385m.
La plus haute tout du continent, alors ?
Le Bruxellois a écrit:
ziegfried a écrit:
Pour info, la tour la plus grande au fond, doit atteindre 385m.
La plus haute tout du continent, alors ?
Oui et de très loin !
Actuellement c'est Leonardo à Johannesburg (Sandton plus précisément) qui détient le record avec 230m, d'ici peu, la tour Mohammed VI à Rabat devrait atteindre les 250m, mais il faudrait vérifier quel projet est le plus avancé. C'est probablement déjà trop tard, car cette tour de 385m semble déjà avoir dépassé les 200m.
En tout cas, les images de la ville sur GoogleMaps/Earth sont impressionnantes. Tant de quartiers en construction en même temps... c'est tout simplement bluffant.
Salut à tous,
En préparant une excursion au Caire, je suis tombé sur cet article assez alarmant concernant la Cité des Morts et l'urbanisme à la Sissi de manière générale :
La Cité des morts en Egypte menacée par "le paradis"
Le dernier chantier mis en place par le gouvernement égyptien doit permettre la construction de la nouvelle route al-Ferdaous, littéralement "le paradis". De nombreux édifices de la Cité des morts, inscrite au patrimoine de l’Unesco, sont menacés de destruction. De plus beaucoup d'habitants, qui ne peuvent se loger dans la capitale faute de moyens financiers suffisants, vivent ici depuis des générations. Aujourd’hui, les logements de certains d’entre eux ne sont plus que gravats.
La construction de la structure en béton de l'Iconic Tower est à présent terminée, ce qui en fait d'ores et déjà le plus haut bâtiment d'Afrique à 373m de haut :
China State Construction Engineering Corporation (CSCEC) celebrated the completion of the concrete structure of Iconic Tower in the Central Business District of Egypt’s New Administrative Capital last week on 17 June.
Now the tallest tower in Africa, Iconic Tower’s concrete structure is 373.2m while its highest point is 385.8m, CSCEC Egypt said.
https://www.globalconstructionreview.co … est-tower/
La construction a commencé en mai 2018 et devrait s'achever en 2022.
http://french.xinhuanet.com/2021-06/18/c_1310014233.htm
Egypte: La nouvelle capitale pharaonique sort des sables du désert
14/11/21 à 10:35
Mise à jour à 10:35
Le Vif
Palais des congrès rococo, immenses tours sur le modèle des gratte-ciel de Dubaï, opéra majestueux: la "nouvelle capitale" de l'Egypte sort des sables à 50 km du centre du Caire, un projet pharaonique voulu par le président Abdel Fattah al-Sissi.
Alternant avec des portraits du raïs, des panneaux le long de la route indiquent la "nouvelle capitale": des chantiers à perte de vue en plein désert à 25 kilomètres à peine du Fifth Settlement, l'un des derniers nés des faubourgs selects du Caire.
En 2019, M. Sissi avait inauguré une vaste mosquée -- nommée "al-Fattah al-Alim", un des noms de Dieu dans l'islam, mais aussi le prénom du président -- et une cathédrale copte, copie conforme de sa jumelle inaugurée il y a plus d'un demi-siècle au Caire.
[...]
Une vidéo de 2mn du Southern China Morning Post présentant l'avancement du projet :
Builders from the China State Construction Engineering Corporation are nearing completion of what will be the tallest building in Africa – the 78-storey Iconic Tower in Egypt’s yet to be named new capital. The skyscraper is part of a US$3 billion investment deal by China to build the central business district of a new “smart city”, which will eventually house 6.5 million people in Egypt’s new capital. It is the largest development project under China’s global infrastructure development strategy, the Belt and Road Initiative.
China is building a new Egyptian capital in the desert under its Belt and Road Initiative
Boris_F a écrit:
On peut faire le contraire, ce sera plus simple...
J'avais posté ceci :
La traversée de cette ville (d'est en ouest) m'évoque différentes choses. Les artères sont larges, souvent à 4 voies, mais le flux y est totalement anarchique. Les quartiers se succèdent, présentés sous la forme de blocs uniformes en lisière de la ville (qui est arrêtée sans transition aucune par le désert).
Ces blocs d'habitations en briques n'excèdent pas 4 ou 5 étages, ils sont totalement identiques les uns les autres. Il faut savoir qu'ils mordent parfois sur la vallée du Nil, car les propriétaires terriens agriculteurs construisent eux-mêmes ces habitations sur les terres pour prélever des loyers plus rentables que les cultures. Souvent, il n'y a ni eau courante, ni électricité (mais pour ça, les habitants font de multiples dérivations illicites), ni gestion des ordures, ni tout-à-l'égout.
De fait, ces quartiers sont une version en dur de bidonvilles, et les ordures sont entassées sur des espaces vides entre les rues qui sont plutôt des chemins de terre défoncés. Mais cela est à rapprocher avec les conditions de vie des paysans à la campagne, qui sont vraiment très rudes...
Autre moyen de se loger : l'immense "Cité des morts", le cimetière du Caire, où les mausolées sont souvent composés d'une tombe, et d'un bâtiment d'habitation sommaire pour recevoir la famille les jours de visite ou de commémoration.
De nos jours, des milliers de gens habitent ce cimetière sans la moindre commodité. Il faut cependant se rappeler que la vallée du Nil, seule partie de l'Egypte viable car cultivable encadrée par le désert, ne représente que 8% du territoire (une surface comparable à celle de la Belgique, sur un total de 1 million de km²) et que le Caire grignote sauvagement cette région vitale.
Les conditions d'hygiène y sont déplorables.
Ensuite, autre strate, les habitats deviennent électrifiés, et sont en mid-rise de 5 à 15 étages sur des kilomètres carrés. Ils sont souvent inachevés, souvent en béton nu ou en briques, du gris à l'ocre.
On reconnaît une population plus aisée aux climatiseurs posés sur les façades dans un entrelacs de fils électriques impressionnant. Il est intéressant de voir des vieilles habitations parsemant le tout, dans tous les styles, arabisant, mauresque, colonial... Bien de ces vieilles bâtisses sont en ruine.
L'anarchie de l'urbanisation est représentée par les infrastructures qui saucissonnent littéralement les quartiers : chemins de fer, immenses échangeurs sur 4 niveaux, voies express à 10 voies.
Ces quartiers périphériques souffrent souvent du syndrome de la vitre cassée : l'habitat est vétuste, le linge et les paraboles envahissent les façades. Pas de végétation, les rues sont en damier, le moindre espace est construit. Des terrains vagues ponctuent ces paysages monotones sur des kilomètres, écrasés par le soleil.
Plus on se rapproche du centre, et plus on avance vers des quartiers plus anciens et aérés, et à l'architecture plus variée et complexe. Par exemple, Héliopolis montre de grandes demeures aux styles hétérogènes, (habitat à toit plat, à hauteurs multiples avec vastes terrasses, demeures de plus en plus bourgeoises, immenses, avec parcs privatifs, le point d'orgue étant le palais du Baron Empain au style hindouïste). Il n'y a là aucune unité architecturale. On passe du baroque à l'haussmannien d'une rue à l'autre, les matériaux vont du jaune à l'ocre, et la végétation subtropicale se fait somptueuse.
En arrivant au centre-ville (20 kilomètres plus tard), la ville devient structurée par le Nil (nord-sud) ; on trouve peu d'habitations d'apparence vétuste, les appartements valent très cher (le salaire d'un fonctionnaire de base tourne autour de 250 francs par mois pour des loyers commençant là à 1200 F/mois). Les grandes artères sont bordées par les IGH de 25 à 45 étages (la Tour du Caire mesure 187 m), sur des plans à l'espagnole en damier. L'architecture des tours est marquée par l'Angleterre coloniale d'exportation et les pays du Golf, mêlant ainsi constructivisme des années 30 et style utilitaire clinquant mais vieillissant mal.
Quelques tours ont un cladding plus sophistiqué à l'américaine des année 50-60. Elles hébergent des hôtels, des banques/assurances ou des émanations de l'Etat égyptien ou de la ligue des pays arabes. Ici, le fonctionnariat est envahissant.
Partout, des minarets de mosquées surgissent (plus d'un millier au Caire). La structure du centre-ville est plus aérée, et les parcs s'étalent avec leur odeur particulière de pourriture et de limon. Le Nil est bordé par ces édifices, ce qui lui vaut le surnom de "Manhattan de l'Orient"... De fait, il est vrai que la skyline du Caire est structurée par le Nil, et donc qu'elle est démesurée du nord au sud, mais qu'elle est surtout une frange peu épaisse, tout en longueur.
Le bruit est étourdissant, entre les klaxons, les sirènes des ambulances, le muezzin cinq fois par jour, les cris des vendeurs ambulants omniprésents. La pollution et la poussière ocre sont impressionnants.
Les transports en commun sont vétustes, entre les taxis 504 ou Fiat 128 (40.000 F pour une voiture des années 70, les taxes sont démesurées et le parc automobile ruiné), les bus bondés jusqu'à la gueule, et les taxis collectifs, petits cars Toyota. Je n'ai pas eu l'occasion d'essayer le métro qu'on dit bondé (1ère ligne : 1997 par Alstom, inaugurée par Chirac ; deuxième ligne en retard dû à la richesse des fouilles archéo, et donc peu étendue pour le moment).
Les femmes ne conduisent pas trop, elles sont souvent voilées, et les hommes sont bien plus nombreux dans la rue, sauf le soir. La tradition arabo-musulmane est très prégnante au Caire. L'Islam compose la loi constitutionnelle ("Charia") avec le code Napoléon. On dit que 66% des femmes sont encore battues, ce qui est à voir, car l'Egypte est très moderne du point de vue des mentalités (polygamie presque inexistnte, droit au divorce des femmes, droit à la contraception et à l'avortement...)
Les vieux quartiers sont des entrelacs de petites rues étroites, les souks sont un labyrinthe dédié à des commerces thématiques (sanitaires, balances pour d'autres commerçants, épices, fruits, bétail). D'un point de vue architectural, Haussmann a été revisité par les Arabes, les immeubles sont en éternelle reconstruction, c'est un immense enchevêtrement de styles, de strates, il n'y a là aucune unité. Partout, du bruit, de l'agitation, des odeurs, des enseignes lumineuses la nuit.
Le désert encercle la ville, divisée par le Nil y compris administrativement. Les Pyramides de Giza étaient lointaines à une époque, mais désormais, elles sont partie intégrante de la banlieue. Derrière le promontoire où elles sont été bâties, le gouvernement égyptien a créé une ville nouvelle en plein désert (la "Ville du 6 octobre") en petits cubes de briques, où les jeunes mariés peuvent aller séjourner à des tarifs réservés aux classes moyennes.
Entre les deux, c'est la pieuvre qui s'étend, qui gagne démographiquement une ville comme Orléans chaque année, sans aucun plan d'urbanisme visible. Les structures de ces extensions ne sont pas les routes ou les chemins de fer, mais les canaux du Nil qui permettaient jusqu'alors l'irrigation des cultures, et donc la vie. Ces canaux sont désormais des égouts à ciel ouvert, au bord desquels jouent les enfants et boivent des ânes. L'Egypte meurt de cette urbanisation, et c'est pourquoi le gouvernement actuel tente d'irriguer grâce à des travaux pharaoniques une partie immense du désert de Nubie (au Sud d'Assouan, non loin du Soudan). Il s'agit aussi de canaliser les flux migratoires je pense, et de nourrir les 68,5 millions d'habitants du pays dont 75% sont dans des villes.
Pour finir, il faut savoir que les industries lourdes existent au Caire, mais qu'elles sont des zones militaires - comme les ponts, qu'il est interdit de photographier en principe. On voit aussi de grosses usines au bord du Nil en Haute-Egypte. Il est impossible de les approcher véritablement, j'ignore donc comment elles sont structurées. Sur le Nil, ce que j'ai vu m'a rappelé la France des années 50 concernant la chimie ou les industries navales. Cependant, les grands travaux (Barrage d'Assouan notamment) sont extraordinaires, ainsi que la reconstruction à l'identique de certains temples pour les sauver des eaux de l'artificiel lac Nasser (Abou Simbel, Philae), et même si des équipes internationales ont contribué à cette technicité, on peut être certain que les Egyptiens sont avancés en ce qui concerne la technologie. Cela m'a rappelé le Brésil de ce point de vue, un pays à grosse compétence universitaire et industrielle mais qui manque d'argent.
Maintenant, ce pays est immense, je suis tombé sous le charme, et j'y retourne dès que possible !
Pour les gens qui flippent, il faut savoir que le Caire est une ville très sûre, et le nombre impressionnant de flics et de militaires de tous poils y est pour quelques chose (le pays est très instable en Moyenne-Egypte, et le tourisme et l'apport de devises étrangères est la première ressource de revenus, d'où la délirante police du Tourisme et des Antiquités qui a pris son essor après les attentats de 1997).
Mais les gens sont cordiaux, respectueux et ont le sens de l'humour avec les français. Je n'ai jamais eu peur, même dans les coins sordides que je n'ai pas pu photographier au Caire pour des raisons évidentes. Les gens n'ont jamais été menaçants ou agressifs, sauf à Esna (écluse importante sur le Nil), lieu très fondamentaliste... Il faut savoir que de nombreux endroits sont explicitement interdits aux étrangers, en Moyenne-Egypte ou dans le Caire (marché aux bestiaux), et que les liaisons dans le désert se font en convoi militaire... Donc, évidemment, on sait immédiatement où ne pas mettre les pieds.
Incroyable cette description !
En cherchant à quoi ressemble le Caire je suis tombé sur ce YouTubeur français qui fait des vidéos à pied de ses voyages, et notamment de celui au Caire. Elles permettent de se promener en temps réel avec lui et de visiter presque comme si on y était.
La ville et les souks Khan Al-Khalili
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