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UE - Quelle Europe pour demain ?

#76 03-06-2014 23:27:27

Chevalier
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

Il se trouve que mon post allait assez dans ce sens, ce n'est pas qu'une question de phrase célèbre qui t'énerve, il y a le contexte de la discussion. Essaye de faire en sorte qu'il n'y ait pas de confusion alors à l'avenir. Merci.

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#77 05-06-2014 12:43:55

Le Bruxellois
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

RTBF :

La Commission ouvre la porte à l'Albanie

MONDE | mercredi 4 juin 2014 à 13h47

La Commission européenne a confirmé mercredi sa recommandation d'accorder le statut de candidat à l'UE à l'Albanie, ouvrant la voie à une décision par les chefs d'Etat et de gouvernement des 28 lors du sommet européen fin juin.

"La Commission confirme sa recommandation que les Etats-membres devraient accorder à l'Albanie le statut de candidat" à l'adhésion à l'UE, a annoncé le commissaire chargé de l'Elargissement, Stefan Füle, dans un communiqué.

[...]

Pendant que certains menacent de sortir, d'autres veulent encore entrer...


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#78 06-06-2014 00:57:25

Chevalier
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

La commission écoute-t-elle un minimum la population? A l'heure de la crise, des délocalisations et du dumping social, les gens ne veulent plus d'élargissement avant une Europe davantage intégrée politiquement, socialement et fiscalement. Est-ce si difficile à entendre et à comprendre, ou faut-il encore un peu plus d'extrême droite et/ou gauche pour faire passer le message d'un mécontentement grandissant?
Maintenant, il est clair qu'on ne peut interdire une candidature et c'est bien ainsi, mais le tout est de ne pas précipiter l'adhésion, et il faut être honnête par rapport à ça vis-à-vis du candidat.

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#79 06-06-2014 10:53:50

Le Bruxellois
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

C'est clairement un manque de discernement de la part de la Commission européenne. Quoique son rôle est relatif : la Commission se borne à examiner si un état est ou non dans des critères lui permettant, à ses yeux, d'obtenir le statut de pays candidat. Mais au final, ce n'est qu'une recommandation, et seuls les chefs d'Etat et de gouvernement pourront en décider. Ce n'est qu'ensuite que la Commission pourra entamer au nom de l'UE les négociations en vue d'une adhésion, avec l'état concerné. Là encore, la décision finale d'accepter ou non cet élargissement.

Cependant, comme tu le soulignes, un nouvel élargissement n'est pas la priorité. Communiquer là-dessus, et recommander une avancée, ce n'est pas très opportun de la part de la Commission. Les priorités sont ailleurs. Et à ce sujet, ce n'est à mes yeux pas tant la Commission que les Etats membres qui sont à blâmer.

L'un des grands chantiers qui devrait être mis en place au niveau de l'Union européenne, c'est l'approfondissement. Aller vers une plus grande intégration politique, notamment. Et là, ce n'est pas le rôle de la Commission, qui ne peut agir que dans les limites des traités. Non, c'est plutôt les traités eux-mêmes qui doivent être modifiés pour "approfondir" l'UE. Et ça, c'est aux Etats membres de le faire. Même si nous savons qu'il existe de (grosses) réticences chez certains d'entre eux, il est pourtant désormais possible d'avancer en plus petit nombre. Mais les Etats refusent encore de s'engager dans cette "Europe à deux vitesses". D'une part, pour justement ne pas trop froisser ceux qui ne veulent pas aller plus loin. Et d'autre part parce que l'UE, ces temps-ci, n'est pas vraiment bien perçue par la population (et cela, parce que... les Etats membres eux-mêmes sont des adeptes du "c'est la faute à l'Europe").

Un autre point sur lequel il devient crucial d'avancer, c'est celui d'une plus grande démocratisation des institutions de l'Union. Et ici encore, c'est du côté des Etats membres que ça coince. Bien sûr, ceux-ci ont accepté, traité après traité, de donner plus de pouvoirs au Parlement européen, en en faisant un co-législateur. Mais l'autre co-législateur, cela reste le Conseil de l'Union européenne (ou "Conseil des ministres"), qui représente justement les Etats membres. Et l'institution qui détient le monopole de l'initiative législative, tout en étant également en charge de l'exécution des décisions européennes, c'est la Commission, dont on ne peut pas dire que son mode de désignation soit totalement démocratique.
L'élection du 25 mai dernier a pourtant vu une avancée importante : chaque parti politique européen a désigné un candidat au poste de Président de la Commission. Le traité prévoit en effet que désormais, la composition de la Commission devra tenir compte des résultats électoraux du Parlement. Mais pour autant, il n'est pas dit clairement que le premier parti au Parlement aura la main pour former la Commission. Le chef de file du premier parti ne devient pas automatiquement "formateur" (pour reprendre un terme de droit belge), et les chefs d'Etat et de gouvernement compte jouer là-dessus pour désigner "leur" candidat. Voilà comment l'intérêt d'aller voter aux élections européennes sera une fois de plus limité à la seule désignation des parlementaires européens (ce qui n'est pas rien, en soi), tandis que la composition de la Commission continuera d'être le fruit d'un obscur compromis entre les Etats membres, tout au plus vaguement influencé par le poids des partis politiques européens au Parlement. Tout ceci n'est pas très engageant.

A force de taper sur l'UE dès que quelque chose ne va pas, tout en maintenant une Europe axée essentiellement sur les compétences économiques, le tout dirigé par des institutions dont le mode de désignation est illisible pour le citoyen lambda... il ne faut plus s'étonner si le taux d'abstention aux élections européennes est élevé, et que parmi les électeurs un nombre grandissant se tourne vers les partis extrémistes.


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#80 07-06-2014 00:59:41

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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

Merci pour ces précisions Le Bruxellois. Je m'interroge quand même de savoir quelles sont les limites? Je m'explique, jusqu'où le citoyen devra-t-il aller pour faire rentrer dans le crâne des différents dirigeants actuels qu'il y a un (des) grave(s) souci(s)? Et pourtant, à chaque fois qu'il y a une montée des extrêmes (en fait presqu'à chaque élection maintenant, et ce à travers toute l'Europe), on entend ces mêmes politiciens nous dire que "l'électeur nous envoie un signal", qu' "il faudra en tenir compte", tout en se permettant de faire une petite leçon de morale envers ces mêmes électeurs, leur rappelant que "les extrêmes, c'est pas bien!", alors que ce sont eux qui porteraient, si ça devait un jour partir en vrille, sur leurs épaules, par leur entêtement et leur indifférence, le (très) lourd poids des radicalisations et leurs conséquences néfastes...

Enfin, cela n'empêche pas certains parmi les citoyens lambda de penser que "tout roule" au niveau européen, alors on peut sans doute dans cette optique mieux comprendre que ceux qui tirent les ficelles n'ont strictement aucun intérêt à changer leur fusil d'épaule...

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#81 07-06-2014 11:44:53

djakk
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

Chevalier a écrit:

leur rappelant que "les extrêmes, c'est pas bien!"

C'est vrai que sans meilleur argument - alors que les extrêmes se débarrassent des plus tarés de leurs rangs pour devenir mainstream - c'est mal parti …


driving down your freeways …

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#82 13-03-2015 12:58:00

Le Bruxellois
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

RTBF :

L'Islande annonce le retrait de sa candidature à l'UE

MONDE | Mis à jour le vendredi 13 mars 2015 à 9h11

L'Islande a annoncé jeudi avoir retiré sa candidature à l'Union européenne, deux ans après l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement eurosceptique de centre droit qui promettait de mettre un terme au processus lancé en 2009.

Le ministre des Affaires étrangères, Gunnar Bragi Sveinsson, a indiqué dans un communiqué avoir fait part de cette décision à la Lettonie, qui préside l'UE et qui en a informé la Commission européenne.

[...]


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#83 15-03-2015 08:56:59

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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

Ca confirme ce que nous disions à son sujet plus haut. Mais àmha, ils ont bien raison.

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#84 17-03-2015 14:58:52

Le Bruxellois
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

La candidature de l'Islande était au final très opportuniste : sa seule motivation était d'éventuellement adopter l'Euro pour mieux se protéger en cas de nouvelle crise financière. Son envie de se joindre à l'Europe s'arrêtait là.


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#85 17-03-2015 16:24:43

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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

Le Vif/L'Express :

Pourquoi l'Islande ne veut plus faire partie de l'Union européenne

Stagiaire Le Vif   

16/03/15 à 13:41 - Mise à jour à 13:39

L'Islande, candidate à l'adhésion depuis 2009, a fait savoir jeudi qu'elle ne souhaitait plus être membre de l'UE. Voici les raisons qui expliquent ce choix.

" Le gouvernement considère que l'Islande n'est plus un pays candidat et demande à l'UE d'agir en conformité avec cette position ". C'est ainsi que l'Islande a annoncé jeudi 12 mars le retrait de sa candidature à l'adhésion à l'Union européenne. Dans un courrier adressé à la Lettonie (qui préside actuellement le Conseil européen) et à la Commission européenne, elle indique qu'elle ne fera donc pas partie de l'Union européenne et n'utilisera pas non plus l'euro, rapporte le Courrier International.

[...]


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#86 24-06-2016 12:33:36

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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

La Dernière Heure/Les Sports :

Brexit: C'est officiel, les Britanniques ont voté à 51,9% en faveur d'un "bye-bye" à l'Union européenne, Cameron annonce son intention de démissionner (DIRECT)

Tristan de Bourbon, avec AFP et Belga   Publié le  jeudi 23 juin 2016 à 17h51  - Mis à jour le  vendredi 24 juin 2016 à 11h09   

Le Premier ministre David Cameron annonce son intention de démissionner après le vote des Britanniques. Il a annoncé en direct à la télé qu'il souhaite un nouveau Premier ministre en octobre pour entamer les négociations avec l'Union européenne.

Les Britanniques ont provoqué un tremblement de terre : ils ont voté en faveur d’un Brexit, d’un départ du Royaume-Uni de l’Union Européenne. Nigel Farage, le leader du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), le seul parti officiellement favorable à une sortie de l’UE, est apparu le sourire aux lèvres. Après avoir fait savoir à la fermeture des bureaux de vote que le camp du maintien devrait l’emporter, il a totalement changé de point de vue vers quatre heures du matin alors que le décompte laissait entrevoir un retournement total des estimations. « C’est une victoire pour les vrais gens, pour les gens décents ! Nous nous sommes battus contre les multinationales, les banques, les grands partis politiques, les mensonges, et finalement la décence va gagner ! Nous avons gagné grâce à un travail sur le terrain de la part des supporters des partis travaillistes, conservateurs, de tous les partis ! Nous l’avons fait pas seulement pour nous mais aussi pour tous les gens d’Europe ! Et nous allons nous débarrasser du drapeau de Bruxelles et de tout ce qui va mal. Et l’aube se lève sur un jour historique : notre jour d’indépendance ! »

[...]

Et bien, nous y voilà. "Enfin", diront certains, quand d'autres attacheront plus d'importance aux risques qu'une sortie du Royaume-Uni de l'UE peut engendrer... Cet article de La Dernière Heure/Les Sports résume dans les grandes lignes les différentes options sur l'après-Brexit.

-----

Le Vif/L'Express :

Victoire du Brexit : que vont faire l'Écosse et l'Irlande du Nord ?

Le Vif 

24/06/16 à 10:54 - Mise à jour à 10:53

Source: Knack

Le référendum britannique au sujet de la sortie de l'UE révèle une discorde interne importante : l'Angleterre et le Pays de Galles ont voté en faveur d'un Brexit, alors que l'Écosse et l'Irlande du Nord s'y sont opposées. Les conséquences risquent d'être importantes.

En Écosse, toutes les circonscriptions ont choisi de rester dans l'UE. "Well done everyone", écrit le premier ministre écossais Nicola Sturgeon du Scottish National Party (SNP) sur Twitter. Elle souligne que l'Écosse "voit son avenir à l'intérieur de l'Union européenne", après la victoire du Brexit.

[...]

Première conséquence immédiate du Brexit : "l'Union britannique" va-t-elle y survivre ? L'Ecosse avait organisé un referendum sur son maintien ou non dans le Royaume-Uni, et le maintien l'avait finalement emporté. Mais l'Ecosse, largement pro-européenne, pourrait remettre le couvert, et il n'est pas certain que le résultat soit le même qu'en 2014 !

L'Ecosse négocierait alors une sortie du RU (avec quelques points d'achoppements, comme le partage des ressources naturelles en Mer du Nord) tout en négociant un "maintien" avec l'UE. L'Ecosse voudrait idéalement éviter de passer par la case "état candidat" : elle n'entend pas quitter l'UE pour la rejoindre par la suite, mais bien y rester sans interruption.

Si cela aboutit, ça créerait un précédent. D'autres régions européennes en proie à des revendications indépendantistes (la Catalogne et la Flandre en tête) seraient ravis de constater qu'il leur serait possible de quitter leur Etat respectif tout en restant dans l'Union européenne. Bien entendu, le contexte écossais serait particulier, et ni l'Espagne ni la Belgique ne comptent sortir de l'Union... De plus, la menace d'une sécession catalane ou flamande (ou d'autres régions d'Europe) pourrait pousser les états membres à freiner des quatre fers face à la demande écossaise.

Quant à l'Irlande du Nord, les choses ne seront probablement pas si simple. Les accords du Vendredi Saint, qui ont mis fin aux violences, ont été conclus sous la couverture de l'Union européenne. La demande du Sinn Féin pour un referendum en faveur d'une réunification de l'île a probablement peu de chance d'aboutir : le Royaume-Uni continuera de soutenir la communauté protestante.

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Le Vif/L'Express :

Le Groenland, seul pays (pour le moment) à avoir quitté l'UE

23/06/16 à 13:59 - Mise à jour à 13:59

Pays constitutif du Royaume du Danemark, le Groenland avait décidé de quitter la Communauté économique européenne (l'ancêtre de l'Union Européenne) dès 1982. Plus de trente-ans après son départ, les avis concernant la position vis-à-vis de l'UE divergent au sein du pays, dont l'économie repose en immense partie sur la pêche.

L'exemple du Groenland constitue, à ce jour, le seul antécédent en matière de sortie du traité de Rome. En effet, malgré l'adhésion du Danemark à la Communauté, en 1973, le Groenland a toujours été en défaveur de celle-ci. Cette immense île a très vite souhaité s'extraire de la CEE. Le refus d'adhésion du Groenland marqua aussi le début d'une marche vers l'indépendance qui en est depuis 2009 au stade avancé d'autonomie renforcée au sein du Royaume de Danemark.

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#87 24-06-2016 15:08:12

ziegfried
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

Techniquement, l'Algérie a "quitté" la CEE en 1962 lors de son indépendance. Avec le Groenland et Saint-Pierre-et-Miquelon (le changement de statut vis-à-vis de la France l'a fait quitté l'UE d'office si j'ai bien compris) il y a donc eu quelques sorties de la communauté européenne, à chaque fois d'une manière différente.

Je ne sais pas vous, mais mon attention se porte maintenant vers l'Europe du Sud, où l'UE est très mal perçue.
Dans tous les cas, et même pour l'Écosse, wait and see comme disent nos amis (parce qu'on reste amis  B5  ) outre-Manche.

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#88 24-06-2016 16:05:09

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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

D'un point de vue purement français, le départ des britanniques de l'UE est me semble t-il une mauvaise nouvelle en matière économique. Une certaine reprise - encore fragile - s'était faite sentir depuis quelques mois avec un résultat positif sur le marché de l'emploi. Il est à craindre que ce Brexit nous replonge vers des lendemains incertains et que le chômage ipso facto reparte à la hausse. On n'est pas dans la m.... !

Au niveau de l'Union Européenne, c'est quand même un sacré camouflet! Et j'ai bien peur que les dirigeants actuels n'en tirent toujours aucune leçon, et que les élites continuent de bâtir une Europe sans tenir compte de l'avis des européens...


"Ne juge pas chaque jour à la récolte que tu fais mais aux graines que tu sèmes" R.L. STEVENSON

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#89 25-06-2016 15:05:44

Le Bruxellois
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

La Libre Belgique :

Un Londres indépendant ? L'idée fait rêver après le Brexit

AFP Publié le samedi 25 juin 2016 à 14h40 - Mis à jour le samedi 25 juin 2016 à 14h41

INTERNATIONAL

Londres indépendant! Sadiq Kahn président! Vive le Lexit (London exit)! Ca a commencé comme une blague et reste une chimère. Mais samedi, une pétition réclamant l'indépendance de la capitale britannique pour rester dans l'UE avait dépassé les 130.000 signatures.

[...]

Il n'y a pas que l'Ecosse et l'Irlande du Nord qui ont voté majoritairement en faveur du maintien dans l'UE, il y a aussi Londres. Mais bon, un "Lexit" est encore bien plus utopique qu'une Ecosse indépendante ou une Irlande réunifiée...
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#90 25-06-2016 15:14:01

Samuel S
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

Ce "Lexit", ne serait-ce pas revendiquer voire confirmer une absence de solidarité entre Londres et l'Angleterre ? Plus que jamais, Angleterre et Pays de Galles auront besoin du dynamisme de leur ville mondiale.
Qui verrait d'un mauvais œil l'union de l'Irlande ou l'indépendance de l'Ecosse si Londres n'était même pas solidaire de sa propre nation ?

Dernière modification par Samuel S (25-06-2016 15:16:02)

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#91 25-06-2016 17:19:25

Le Bruxellois
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

La relation "Londres / reste du pays" est finalement très proche de ce qu'on peut observer dans la plupart des autres pays européens. La capitale (et/ou la plus grande ville) est généralement plus multiculturelle, possède une économie plus axée sur les services aussi, et est plus ouverte sur le monde...

J'entends par exemple que des voix s'élèvent en République tchèque pour réclamer un "Czexit". Si un tel referendum devait être organisé, je serais prêt à mettre ma main à couper que les Pragois voterait en faveur de l'Union, tandis que le reste du pays serait favorable à une sortie de l'Union.


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#92 25-06-2016 21:00:17

le renard
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

Le Brexit ne révèle pas seulement un clivage régional et sociologique, mais aussi générationnel :

https://pbs.twimg.com/media/CltYgREWQAASgwd.jpg:large

Comme la GB ne voulait pas d'une intégration européenne plus poussée (càd d'une Europe politique) mais reste attachée à d'autres aspects, comme le marché unique, le gouvernement britannique va tenter de négocier un statut à part, comme la Norvège. Mais contrairement à ce que clame l'UKIP, l'accès au marché unique ne sera pas gratuit (LOL) ni sans conditions... et la GB ne pourra plus prendre part à l'élaboration de règles et directives qu'elle devra accepter (dommage pour la souveraineté).

J'ai l'impression que les Britanniques se sont vraiment tirés une balle dans le pied, et qu'ils commencent seulement à le regretter.

Le Bruxellois a écrit:

La relation "Londres / reste du pays" est finalement très proche de ce qu'on peut observer dans la plupart des autres pays européens. La capitale (et/ou la plus grande ville) est généralement plus multiculturelle, possède une économie plus axée sur les services aussi, et est plus ouverte sur le monde...

... plus prospère aussi, tirant davantage parti de la mondialisation économique.

On a aussi vu ce clivage à l'oeuvre en Autriche, où les grandes villes, Vienne en tête, ont voté à l'opposé du reste du pays : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/art … 55770.html


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#93 25-06-2016 21:22:28

Samuel S
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

Vu l'échec (habituel) des sondeurs britanniques, peut-être vaudrait-il mieux éviter de fonder nos analyses sur des sondages, non ?
Les "Bregetters" sont-ils aussi naïfs que leur Premier Ministre a été irresponsable ?

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#94 25-06-2016 21:51:19

Le Bruxellois
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

le renard a écrit:

Le Brexit ne révèle pas seulement un clivage régional et sociologique, mais aussi générationnel :

https://pbs.twimg.com/media/CltYgREWQAASgwd.jpg:large

J'ai aussi vu ce graphique à plusieurs reprise. Cependant, il est intéressant de noter que ceux qui auraient voté contre seraient donc ceux qui ont voté pour en 1975, lors du 1er referendum sur la question. Donc, entre ce qu'étaient les CE en 1975 et ce qu'est l'UE aujourd'hui, l'évolution n'a visiblement pas plu à cette génération de Britanniques.

Maintenant, j'entends une quasi-unanimité sur la nécessité d'une profonde réforme de l'Europe. Mais... c'est tout. Sur le fond, certains veulent en profiter pour se rapprocher encore et toujours plus d'une fédération européenne, quand d'autres veulent plutôt une marche-arrière et "moins d'Europe". L'Europe ne serait pas assez démocratique pour les uns, et pas assez à l'écoute des parlements nationaux pour les autres. On se plaint quand une décision qui nous est favorable est arrêtée par une minorité de blocage, mais on se réjouit quand ce blocage concerne une décision qui nous est défavorable.

Le Brexit devrait être une opportunité pour l'Europe : un coup de pied au c*l pour la réformer en profondeur. Mais les divergences sont telles que ça me semble très mal parti.


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#95 26-06-2016 02:32:32

le renard
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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

Samuel S a écrit:

Vu l'échec (habituel) des sondeurs britanniques, peut-être vaudrait-il mieux éviter de fonder nos analyses sur des sondages, non ?
Les "Bregetters" sont-ils aussi naïfs que leur Premier Ministre a été irresponsable ?

Les sondeurs ne se sont pas trompés, cela fait des mois qu'ils pronostiquent des résultats au coude-à-coude. (on peut d'ailleurs se demander si la baisse des indécis n'a pas été plus profitable au camp du Brexit ?) :

http://i81.photobucket.com/albums/j208/renarddesvolumes/les-britanniques-face-au-brexit_large.medium_2.jpg

Ce qu'il serait intéressant de savoir, c'est comment ces sondages ont été interprétés et commentés dans les principaux médias, basés à Londres, et si ceux-ci n'ont pas sous-estimé la possibilité d'une victoire du Brexit ? (soit un aveuglement des élites comparable à celui du référendum de 2005 en France)

Quant aux Bregretters, je n'y vois pas de la naïveté mais de l'amertume devant un processus électoral qui ne tient pas sa promesse de quintessence démocratique.

Ce qui serait naïf ce serait de croire que le résultat d'un référendum reflète fidèlement le choix d'un peuple souverain. Or nous votons en fonction de tellement de critères, plus ou moins rationnels, plus ou moins éloignés de la question posée (par exemple nous tenons compte, même inconsciemment, de ce que nous croyons que sera le vote majoritaire - croyance fortement influencée par les médias dominants) que le résultat ne peut être que biaisé. Sans parler des manipulations de l'opinion.

Alors on peut se demander si le recours au référendum est judicieux lorsque le résultat engage un pays dans une voie irréversible. Surtout dans des pays qui n'ont pas cette "culture du référendum" qu'ont les Suisses. La démocratie est un apprentissage.

But then again, there’s a reason developed democracies don’t typically make world-historic decisions by referendum. Voters are fickle. They make decisions in the heat of the moment and change their minds quickly. Twitter has been filled on Friday with stories of regretful “Leave” voters waking to realize that they’d made a mistake, that they’d never believed Brexit would actually prevail. The final count in a single election can be influenced by freak accidents or the weather; on Thursday, storms flooded much of southeast England and turned London’s evening commute into an unholy mess as trains were delayed and canceled, which surely cost the “Remain” side some votes. If the result of the Brexit goes poorly, there isn’t necessarily anybody to hold accountable—a country can’t vote itself out of office. That’s all fine if the results of a popular vote are reversible, if you’re deciding on whether to legalize marijuana or cap property taxes. But when they’re not? Perhaps its better to leave the decision-making to the people elected to do so. You wouldn’t put a war up to a popular up or down vote, since you can’t unfire the first shot. The decision to leave Europe forevermore shouldn’t have been any different.

http://www.slate.com/blogs/moneybox/201 … _ever.html

Le Bruxellois a écrit:

J'ai aussi vu ce graphique à plusieurs reprise. Cependant, il est intéressant de noter que ceux qui auraient voté contre seraient donc ceux qui ont voté pour en 1975, lors du 1er referendum sur la question. Donc, entre ce qu'étaient les CE en 1975 et ce qu'est l'UE aujourd'hui, l'évolution n'a visiblement pas plu à cette génération de Britanniques.

La différence est frappante en effet. En 1975, ce sont les conservateurs qui soutenaient le OUI, tandis que les Écossais étaient les plus réticents. Aujourd'hui la situation est inversée.

@ADesideri a écrit:

Europe referendum 1975 vs 2016

https://pbs.twimg.com/media/ClwBQNXWEAAH5dn.jpg:large

https://twitter.com/ADesideri/status/746473020559089664

Entre 1975 et aujourd'hui, l'économie britannique a été considérablement libéralisée (Thatcher) et le projet européen est devenu politique (Maastricht) :

« Dans les années 1970, ce que l’on appelait le marché commun était perçu comme un projet économique libéral. Les conservateurs considéraient qu’il allait apporter de la prospérité au pays qui était empêtré dans la crise. En revanche, le Parti travailliste, qui était plus à gauche à l’époque, voyait le projet européen comme un club de pays capitalistes », explique Agnès-Alexandre Collier. A l’époque, le Labour craignait notamment que la politique agricole commune de l’Europe ne fasse augmenter les prix des aliments. Il redoutait aussi que le gouvernement britannique ne perde en souveraineté économique et ne puisse mener des politiques socialistes.

C’est notamment ce qui a poussé Jeremy Corbyn, actuel chef du Parti travailliste et personnalité très marquée à gauche, à voter en 1975 contre le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Il a depuis révisé sa position. Il expliquait en avril 2016 : « Le projet européen a apporté emplois, investissement et protection aux travailleurs, aux consommateurs et à l’environnement. » Ceci étant, Jeremy Corbyn a rappelé qu’il restait « très critique » envers le projet européen. Il est « parfaitement possible d’être critique de l’UE tout en étant persuadé qu’il fallait en rester un membre », a-t-il précisé.

« Aujourd’hui, Jeremy Corbyn fait campagne contre le Brexit tout en essayant de se démarquer du Premier ministre David Cameron qui est aussi dans le camp du Remain (rester ; Ndlr). Ses arguments portent ainsi surtout sur le fait qu’un Brexit ferait courir un risque aux services publics et notamment au système public de santé, clairement à l’opposé des arguments de David Cameron », explique Agnès-Alexandre Collier, qui est professeure des universités en civilisation britannique à l’Université de Bourgogne.

Le traité de Maastricht : un « tournant majeur »

« Le tournant majeur a été le traité de Maastricht, avec lequel la construction européenne est passé d’une union économique à une union politique, avec des politiques communes. A ce moment, le projet européen a changé, et sa perception par l’opinion britannique a évolué », décrypte Agnès-Alexandre Collier.

http://www.rfi.fr/hebdo/20160617-royaum … ommunautes

Dernière modification par le renard (26-06-2016 02:37:00)


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#96 20-07-2022 10:25:33

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Re: UE - Quelle Europe pour demain ?

Le Soir :

Union européenne : le long chemin des négociations d’adhésion s’ouvre enfin pour l’Albanie et la Macédoine du Nord

Le déblocage des aspirations européennes des quelque 5 millions de citoyens albanais et macédoniens est qualifié de décision « historique et stratégique ». Mais la route est encore longue et semée d’embûches.

Par Philippe Regnier
Publié le 19/07/2022 à 21:16 Temps de lecture: 4 min

C’est un autre effet de l’onde de choc provoquée par l’assaut de Vladimir Poutine sur l’Ukraine.

Sans cette guerre, l’Ukraine et la Moldavie n’avaient virtuellement aucune chance d’obtenir en 2022 le statut de « candidat » membre de l’UE – statut qui leur a été conféré par le sommet européen des 23 et 24 juin derniers. Et sans cette décision hautement politique prise par les Vingt-Sept, la « fatigue pour l’élargissement » de l’UE éprouvée par de nombreuses capitales depuis l’entrée de la Croatie en 2013 risquait de jouer indéfiniment les prolongations.

[...]


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