Immobiliers - Le marché des bureaux en France

Pourquoi ça ?
L'ile de France est 8 à 9 fois plus peuplée que l'agglo de Lyon, et contient 10 fois plus d'espace, j'ai pas l'impression que la province soit ridicule, evidement la proportion de bureaux est inférieure, mais c'est loin d'être ridicule.
Franchement, apres de rapide calculs sur quelques villes prises au hasard, je ne trouve pas de ville qui soit "ridicule" par rapport à l'IDF ! Forcément que tu peux pas avoir autant de Bureaux dans une région capitale et ultra connectée de 11.5 million d'habitant que dans une agglo comme Metz qui fait 320 000 habitants. Si tu fais le rapport, tu verras que la province n'est pas ridicule.

Il ne faut jamais s'arrêter au premier coup d'oeil

Vous avez remarqué cet espèce de "peloton" à 2.5 millions de m² ? Nantes et Strasbourg sont impressionantes, mais je suis un peu déçu par Toulouse et Marseille (bien que Marseille se rattrape sur le loyer) . Je les imaginais plus proches de Lille.

c'est pas plutot l'inverse ? 14% pour Toulouse et 45% pour Rennes ? enfin bon, ça ne change rien au fait que ces chiffres soient importants 

Personellement je trouve ça moins étonnant . Rennes c'est trois fois plus petit, donc on peut faire exploser les chiffres "facilement", la hausse de 45% de la demande placée, ça représente 25 000 m², c'est beaucoup pour une ville comme Rennes, mais ça peut s'atteindre en peu de transactions.

Oui c'est clair que c'est bien, mais c'est moins surprenant que si ça avait été Toulouse.  Pour la tour, ej préfererai en voir a Toulouse qu'a Rennes. Mais bon, avec 25000m², tu fais pas grand chose, à peine 100m :-D

Sinon je crois (et j'en suis d'ailleur quasi sur) que ce sont les chiffres pour les agglos. Je n'imagine pas Lille avoir le quart de l'espace de bureaux de la ville de Paris avec 10% de sa population ...

bon sinon ici un lien vers l'étude détaillée menée par l'agence d'urbanisme de brest sur l'immobilier de bureaux

http://www.adeupa-brest.com/UFichiers/s … -bur-4.pdf

encore raté     

Ok. En tout cas c'est pas les villes seules.

@Phil
C'est clair qu'il ne s'agit pas des villes seules.
D'ailleurs même pour Paris, les 48 000 000m² concerne l'Ile-de-france.

Apparemment pour Paris seul c'est 16 300 000m² (source ORIE)

Dernière modification par LU K (20-06-2006 17:42:47)

Lettre d'information de l'immobilier d'entreprise N° 133 - Mercredi 5 juillet 2006

INVESTISSEMENT : LA DEMANDE DEBORDE

 
  Avec 11,6 Mds€ engagés au premier semestre 2006, le marché de l’investissement en France affiche une progression de… 76% par rapport à la même période en 2005, selon les statistiques de Keops. Le conseil en immobilier d’entreprise note que plus de la moitié du volume d’investissement est constitué d’une vingtaine d’opérations supérieures à 100 M€. « Compte tenu d’une demande croissante et de valeurs vénales toujours orientées à la hausse, le volume d’engagement sur l’ensemble de l’année 2006 devrait atteindre un nouveau montant record, sans doute proche de 20 Mds€ », souligne le conseil.
La montée en puissance des stratégies de diversification dans les investissements se confirme. Si le bureau reste le produit privilégié, avec 68% du volume d’engagement, le secteur du commerce, de l’hôtellerie et des résidences médicalisées capte plus de 20% des montants investis. Au niveau des acteurs, les Français, à la faveur du statut SIIC, ont repris la main sur leur marché domestique. Ils totalisent 4,4 Mds€ d’investissement sur les six premiers mois de l’année, selon Keops.

(...)

Seule pointe d’inquiétude : les taux de rendement. Keops reconnaît que les rendements continuent de reculer, « même si cette baisse semble décélérer notamment dans les bureaux sur Paris et les Hauts-de-Seine ». La remontée des taux n’étant pas encore suffisamment importante pour neutraliser l’écart attractif avec les rendements immobiliers, le déséquilibre entre l’offre et la demande demeure. « Si la ruée vers l’immobilier direct continue à diminuer les rendements immobiliers, il faudra s’attendre à une correction des marchés », prévient Henderson Global Investors dans une récente étude. L’investisseur reste pourtant confiant, réaffirmant que « les perspectives pour 2006 sont bonnes ».

L'article entier est sur:
http://www.businessimmo.info/index.php

Le Moniteur 18-10-2006

2006 devrait être un bon cru pour l'immobilier d'entreprise

Les transactions du marché de l'immobilier d'entreprise ont dépassé la barre des 2 millions de m2 en Ile-de-France depuis le début de l'année, selon une étude présentée mercredi par Atisreal, filiale de BNP Paribas Immobilier.

En Ile-de-France, avec plus de 573.000 m2 commercialisés, le troisième trimestre 2006 est le meilleur troisième trimestre depuis 2000, année symbolique d'un boom spectaculaire dans ce secteur.

(...)

En régions, les transactions sur neuf mois ont augmenté de +18% en glissement annuel pour dépasser 120.000 m2, leur volume est d'ores et déjà supérieur aux derniers points hauts des années 1990 et 2000. En revanche, l'offre (1,375 million de m2) enregistre sa première diminution depuis 2000 et il n'y a plus aucune ville en sur-offre.
Les loyers restent stables, compris entre 180 et 200 euros le m2/an/HT pour les plus élevés (Aix/Marseille, Nice/Sophia, Lyon, Lille, Annecy).
Avec un record de 19,2 milliards d'euros investis en immobilier d'entreprise depuis le début de l'année et une estimation de plus de 25 milliards à la fin de l'année, le marché de l'investissement reste dynamique. Atisreal a relevé "une internationalisation des portefeuilles" et noté 37 acquisitions pour un volume de plus de 7 milliards d'euros (localisées principalement en IDF).

(...)

Les taux de rendement "se tassent à la baisse", entre 4,5% et 5% en IDF et vers 6% en province, "une baisse qui se poursuivrait en fin d'année", mais les investisseurs voient dans cet immobilier une "sécurisation de leurs capitaux". "On est de moins en moins immobilier et de plus en plus financiers", selon un expert d'Atisreal.

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … auxIDF.jpg

L'article entier est sur:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … mp;acces=1

BUREAUX : LE RALENTISSEMENT DU MARCHE LOCATIF EST EN MARCHE

Businessimmo|      Lettre d'information de l'immobilier d'entreprise N° 212 - mercredi 16 avril 2008|

Ce n’est pas une grande surprise. La demande placée de bureaux en Île-de-France a reculé au cours du 1er trimestre 2008 : - 20 % selon les premiers chiffres d’Immostat. Pas de scénario catastrophe pour autant, avec 581 900 m² placés au cours des trois premiers mois, le marché francilien reste dans une fourchette haute, légèrement supérieure à la moyenne des volumes commercialisés au cours des premiers trimestres de 2003 à 2007.
Pas de surprise non plus quant aux moteurs de la demande. Le segment des grandes transactions tirent le marché, avec 19 transactions supérieures à 5 000 m² enregistrées pour 2008 pour un total de 254 000 m². « Ces mouvements continuent d’être motivés par des stratégies de regroupement et de rationalisation, surtout en dehors de Paris », rappelle Jones Lang LaSalle. La signature de LCL pour 60 000 m² à Villejuif en est l’exemple le plus probant. Il manifeste également la prime au neuf, qui se concrétise par 6 pré-commercialisations pour une surface totale de 120 000 m². La part des locaux neufs et restructurés s’élève à 44 % de la demande placée. Elle monte même à 66 % en tenant compte des surfaces rénovées.

Signe rassurant : la baisse de la demande placée ne se traduit pas par une augmentation conséquente de l’offre immédiatement disponible. Celle-ci s’inscrit en légère hausse (+ 1 %) à 2 451 000 m², traduisant un taux de taux de vacance moyen de l’ordre de 5 %. « L’offre immédiatement disponible reste structurellement faible en comparaison aux autres capitales européennes », souligne Jacques Bagge, directeur du département Agence de Jones Lang LaSalle, se distinguant de l’analyse du Crédit foncier. Dans sa dernière étude de marché, les experts du Foncier ont mis en exergue une « offre globale abondante ». « Le nombre de mise en chantier de mètres carrés ne cesse de croître depuis plus de 4 ans (1 300 000 m² en 2007, contre 583 000 m² en 2003). À la production neuve s’ajoute le stock de locaux anciens (2 500 000 m²), alimenté par des libérations et handicapé par son niveau d’obsolescence, et également celui des surfaces neuves livrées mais vacantes », souligne le Crédit foncier qui estime que le « taux de vacance moyen réel francilien est nettement supérieur au seuil de fluidité ».
Si, en façade, les loyers se tiennent, avec une moyenne de 309 €/m² (HT, HC), la tendance commence à s’inverser. « La période d’incertitude économique oriente les propriétaires à accorder des avantages commerciaux plus importants qu’il y a quelques mois », indique CB Richard Ellis, dans sa dernière note de conjoncture. Le conseil souligne également que la demande exprimée s’est fragilisée au cours du 1er trimestre, mais table tout de même sur une demande placée soutenue en 2008, à savoir entre 2,4 et 2,7 millions de m². « Si la croissance devrait fléchir sous 1,5 %, le marché immobilier pourrait ralentir plus nettement en fin d’année », prévient CB Richard Ellis.

Source: http://www.businessimmo.info/

Il fallait s'y attendre!!En espérant que cela ne ralentisse pas trop les nombreux projets