CA CP - Cergy-Pontoise (95)

Cergy

L'archi citoyen

par Michèle Leloup

Faire cohabiter la mosquée et la place publique, le religieux et le laïque: Franck Hammoutène, Equerre d'argent 2006, relève le défi
       
Passer de la réalisation de l'église Notre-Dame-de-Pentecôte, à la Défense, à celle de la future mosquée de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) est une sacrée gymnastique, voire une gymnastique sacrée. Mais, comme bon nombre d'architectes dont la carrière décolle à la cinquantaine, Franck Hammoutène est prêt au grand écart. Le 23 octobre dernier, l'équerre d'argent, prix Goncourt de la profession, lui était décernée par le groupe Le Moniteur, pour l'extension de l'hôtel de ville de Marseille (voir L'Express du 13 avril); cette distinction lui sera remise à la fin de janvier, à cent jours du dépôt de permis de construire de la mosquée.[...]

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LEXPRESS.fr du 22/11/2006 http://www.lexpress.fr/recherche/default.asp

Et des rendus de la mosquée.
http://photos1.blogger.com/blogger/1374 … 3Fe015.jpg

Centre Hospitalier de Pontoise : Nouveau pôle femme enfant


     


LUMIERE DU JOUR
Un des soucis majeurs de notre démarche est d'apporter de la lumière naturelle dans tous les locaux. La prise en compte de la topographie du site nous a conduit à une organisation offrant des vues dégagées pour chaque espace.

SYMBOLIQUE
Comme on associe volontiers les courbes à l'image de la mère et de son enfant, nous avons souhaité une architecture de contrepoint. Notre volonté est de créer un dialogue entre les différents éléments du projet : entre les rondeurs de la coque du bâtiment d'entrée et les deux ailes d'hébergement. D'autre part, l'élément central, empruntant sa forme d'oeuf, offre une image ludique et rassurante du Centre Hospitalier.


FLEXIBILITE

Nous avions voulu une disposition flexible qui puisse s'adapter aux évolutions futures des services. Un des objectifs du projet est de trouver un point d'équilibre entre l'hôpital pavillonnaire et la machine à soigner moderne. Sur la base de formes simples, nous proposons un parti rigoureux, au schéma fonctionnel très clair. Cette rigueur est contrebalancée tant par l'utilisation de couloirs aux formes cintrées. La grande simplicité des cheminements intérieurs permet de se repérer facilement. C'est un apport très important à "l'humanisation" de l'hôpital et contribue à tempérer l'angoisse naturelle ressentie en un tel lieu.

MISE EN SCENE

Le patient n'entre pas dans l'hôpital comme dans n'importe quel autre établissement. Ici l'utilisateur est invité0101010101 à entrer; son arrivée est "mise en scène" : il emprunte d'abord une passerelle séparant symboliquement l'hôpital des agressions extérieures, puis le parvis, lieu de rendez-vous, ouvert au sud.

ORDONNANCEMENT ET MATERIAUX

Le bâtiment est constitué de 3 matériaux principaux :
- La brique naturelle, pour le socle, est un clin d'oeil à l'hôpital d'origine,
- La pierre claire et le béton blanc associé au bois bakélisé pour les façades,
- Le bois recouvert d'une toiture débordante en zinc pour le couronnement.
Afin d'éviter la monotomie de cet effet de strates, la façade est rythmée dans sa longueur par des césures.


Cet équipement, tel un vaisseau clair posé dans la verdure est un bel outil, où il fait bon soigner et donner la vie, au sein d'espaces baignés de lumière naturelle.

Le thread sur la chocolaterie Menier m'a fait penser au chateau de Vauréal, qui fut la propriété de cet industriel.

Le Château



Au commencement, l’histoire du château est indissociable de celle du domaine de Lieux. Pendant longtemps, on parle de la terre de Lieux d’une manière générale. Vauréal ne désigne que le château. Ce n’est qu’à la fin du XVIIIe siècle que le nom de Vauréal remplace celui de Lieux.
Certains situent la construction du château au XIIIe siècle, sous le règne de Philippe-Auguste. il aurait mesuré 48 mètres de long et se trouvait dans le prolongement de l’actuelle Mairie.

Parmi les propriétaires qui font l’histoire du château on compte, Henry Ménier (connu pour son chocolat). L’industriel s’achète l’île d’Anticosti au Canada et donne le nom de Vauréal à l’une des plus importantes rivières de son île avec, à 9 km de son embouchure, une chute de 76 mètres.
A la mort d’Henry Ménier, en 1913, les propriétaires se suivent mais ne se ressemblent pas.
Depuis la Libération, le château accueille des enfants et adolescents ayant besoin d’un suivi éducatif et psychologique particulier. Il est aujourd’hui connu sous le nom de Clos Levallois

La photo ne correspond pas au chateau actuel. Elle ressemble plus à une partie des communs de style Normand jouxtant l'Axe Majeur.



Une image de la chute Vauréal.

http://i1.trekearth.com/photos/19310/chute_vaureal.jpg

On trouve 8 châteaux à Cergy Pontoise : Menucourt, Boisemont, Vauréal, Neuville, Grouchy (Osny), Marcouville (Pontoise), Epluches (Saint Ouen l'Aumône). Pontoise avait en plus un château royal, une des résidences de Saint Louis, perché sur l'éperon rocheux.
A Saint Ouen l'Aumone, il y a aussi le château de Maubuisson associé à l'abbaye royale du même nom fondée par Blanche de Castille, mère de Saint Louis.

Chateau de Menucourt
http://www.cg78.fr/archives/CAA/image/r … f165_1.jpg

Chateau de Grouchy (Hotel de Vilee d'Osny)


Abbaye Notre-Dame-La-Royale dite de Maubuisson
http://romanes.free.fr//Abbaye_cisterci … 0009-2.jpg

Chateau de Boisemont

J'ai oublié le Chateau d'Ecancourt, qui abrite le Campus Veolia Environnement, ça fait donc 9 chateaux

"La ville et le chasteau de Pontoize" Claude Chastillon (1547-1616)


Le Chateau est reperé par la lettre M

Suite de la série sur la patrimoine de Cergy-Pontoise. (L'appellation "ville nouvelle" fait trop souvent oublier qu'elle a une histoire.)

Le musée Tavet-Delacour, installé dans un bel hôtel de la fin du XVe siècle, ancienne demeure des Grands Vicaires. Aux côtés du fonds historique de la Ville de Pontoise, il possède de riches collections XIXe et XXe siècles.

http://en.structurae.de/files/photos/64 … cf2024.jpg

La cathédrale Saint Maclou (évidemment...), superbe monument de style composite : le chevet et le transept sont en gothique primitif (XIIème siècle), la façade en gothique flamboyant (XVème siècle) et les bas cotés de style Renaissance (XVIème siècle).

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c … -03-06.jpg

L'église Notre Dame. Elle fut détruite pendant les guerres de religions, si je me souviens bien elle était alors aussi longue que Notre Dame de Paris. L'espace autour de la l'église actuelle montre l'emprise de l'ancienne église.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c … nne_01.jpg

HISTOIRE de Pontoise

GEOLOGIE ET PREHISTOIRE :    


Situé au point de convergence des richesses des terres du Nord venant par l'Oise et de celles du Vexin, le site possède de nombreux avantages propres à attirer très tôt une occupation humaine. Niché sur le mont Bélien, éperon calcaire dégagé du plateau du Vexin par les vallées de l'Oise, de la Viosne et le ru du fond saint Antoine, c'est un point stratégique facile à défendre qui contrôle la vallée.
A cet endroit, la configuration géologique permet le franchissement de l'Oise à gué. La présence même de ce gué obligeait les bateaux naviguant sur la rivière à effectuer un portage, c'est-à-dire à transborder leurs marchandises pour franchir l'obstacle. Contrôle stratégique, carrefour important et transit commercial ajouté au potentiel agricole et minéral assureront durant plusieurs siècles le développement et la prospérité de la ville.

Le sous-sol de la ville est constitué d'un empilement de couches géologiques différentes. L'essentiel des couches géologiques qui nous concernent datent de l'ère tertiaire qui dura 60 millions d'années. Ce sont des roches sédimentaires formées par les dépôts accumulés dans les lagunes et les mers peu profondes qui couvraient notre région en ces temps lointains où la main de l'homme n'avait pas encore mis le pied.
Dans le centre ancien, les niveaux les plus hauts sont constitués de sables très fins appelés sables de Beauchamps, dans ces sables se trouvent de grosses dalles de grès (pierre dont on fait les pavés). Il existait d'ailleurs à Pontoise des carrières de grès dont les artisans étaient réputés pour leur indélicatesse.
Viennent ensuite les marnes et caillasses, alternance de calcaire fragmenté et de lits d'argile ou de sable.
Vient ensuite le calcaire Lutétien qui fait à Pontoise une trentaine de mètres d'épaisseur. Cet étage géologique est lui-même composé de niveaux successifs, les bancs, de qualité différente, définis en fonction de leur particularité, de leur résistance ou des fossiles rencontrés ( banc royal, banc à cérithes, banc à nummulites, à glauconies etc.).
Enfin, les sables de Cuise, sables grossiers gris verdâtres : c'est dans ce niveau que se trouve la nappe phréatique.

A la fin de l'ère tertiaire, durant le Pliocène (5,3 Ma à 1,9 Ma) et le Pléistocène inférieur, le paysage est en cours de transition et s'oriente vers une dynamique d'érosion quaternaire. Le réseau hydrographique ( Oise et Epte) coule sur le toit calcaire lutétien entre le buttes oligocènes vers la gouttière séquanienne, ancêtre de la Seine. Puis un régime péri-glaciaire se met en place qui provoque le fluage de gros matériaux. Les importants changements de niveau des mers ( isostasie et résistasie provoquent l'enfoncement des vallées et l'apparition de drains secondaires.
Au Pléistocène moyen la dynamique quaternaire liée au cycle des glaciations produit une sédimentation loessique et un régime fluviatile à sédimentation grossière et chenaux anastomosés qui poursuit l'enfoncement des vallées.
Au Pléistocène supérieur ( jusqu'à -10 000) un important volume de matériaux en transit sur les versants et la sédimentation loessique provoquent l'accumulation de dépôts mixtes aux pieds des versants creusés dans le calcaire.
Enfin durant l'Holocène on assiste au remplissage des vallées. Ponctuellement, durant les derniers millénaires, l'action de l'homme a pu réactiver l'érosion des formations superficielles.




    ANTIQUITE :    

Les premières mentions de Pontoise sont deux documents romains, la table de Peutinger et l'itinéraire d'Antonin. Ces deux documents sont en quelque sorte des cartes routières de la Gaule gallo-romaine mentionnant les principales voies romaines et les villes qu'elles traversent. Sur le territoire de la commune passe une voie romaine, probablement construite au premier siècle après Jésus Christ, la chaussée Jules César. Sur cet axe, qui va de Lutèce à Rothomagus ( Paris à Rouen) se trouve Pontoise sous le nom de Briva Isara qui veut dire en gaulois pont (briva) et Isara qui voudrait dire "l'eau froide" dans une langue pré-celtique. La présence d'un tel nom laisse supposer que la voie romaine reprend le tracé d'un chemin antérieur, qu'il existait à cet endroit un pont sur l'Oise et que, peut être, le site était occupé à la période gauloise. Pour l'instant aucune donnée archéologique ne permet de confirmer ou d'infirmer cette série d'hypothèses.
La mention du toponyme, sur les documents antiques ainsi que plusieurs indices concordants (tracé de la voie romaine, découverte de tessons de céramique antique) permettait d'envisager la présence d'une ville gallo-romaine à Pontoise, située du côté du plateau Saint-Martin. Une fouille et deux sondages archéologiques récents ont permis de mettre à jour des structures ( murs, niveau de sol ) datables du bas-empire (IVe et Ve siècles après J.C.). Il reste à définir la nature de cette occupation : relai de poste, étape, villa, vicus, ou agglomération secondaire.Une campagne de prospection géophysique autour de la fouille et des sondages ont révélé la présence de nombreux vestiges enfouis. Il ne reste qu'à fouiller pour en connaître la fonction et la datation.




    HAUT MOYEN-AGE :    

La période mérovingienne est attestée à Pontoise par la présence de sépultures de cette époque dans l'école Saint-Martin de France, toujours aux abords de la voie romaine, et de structures rurales (fond de cabane, trous de poteaux et silos).
La première mention d'une implantation dans un acte manuscrit date de 864 sous le règne de Charles Le Chauve (époque carolingienne). On y mentionne la présence d'un port sur les bords de l'Oise et de la voie romaine ainsi que d'un marché hebdomadaire.
Au IXe siècle il existe probablement (là encore faiblesse des données de terrain) une installation urbaine sur le mont Bélien car une abbaye, dédiée à Notre-Dame de Laurette, y a été construite et sert d'église paroissiale. Dans cette abbaye les reliques de Saint-Mellon sont transportées depuis Rouen pour les mettre à l'abri des raids des Normands qui ravagent la France. En 885 les Normands assiègent et prennent la ville de Pontoise.
En 911, au traité de Saint-Clair-sur-Epte, Charles le Simple, roi des Francs, donne à Rollon, un Normand, les terres de l'Epte à la mer. Pontoise devient rapidement ville frontière et défend les abords de Paris.



    MOYEN-AGE :    

Peu à peu la ville s'est agrandie, le passage de l'Oise ne se fait plus par l'ancienne voie mais par un nouveau pont construit au pied du château vers 1070.
A la fin du XIe siècle une abbaye, initialement fondée à Pontoise rue de la Coutellerie, s'implante sur le plateau Saint-Martin. Les moines y ont droit de foire, on y vend du vin produit par les vignes environnantes et du hareng. C'est l'origine de la foire actuelle de Saint Martin. Par tradition, on y boit encore aujourd'hui le vin des coteaux de la région, le "ginglet" . A cette époque la ville de Pontoise fait partie du domaine royal. Les rois y viennent fréquemment avec leur cour et y font frapper monnaie.
En 1188 Philippe Auguste donne à la ville une charte communale. La maintenance des remparts est à la charge des bourgeois. La charte reconnaît l'existence du maire et de ces pairs. C'est une date importante dans la vie de la commune. Pontoise est alors une ville commerçante et industrielle. A cette date, ou peu de temps auparavant, le cours de la Viosne a été aménagé. De nombreux moulins se sont installés, moulins à blé mais aussi moulins à tan pour le façonnage du cuir et moulins foulons pour les draps. Au XIIe siècle, le faubourg Notre-Dame, hors les murs de l'enceinte de la ville, est installé. Des ouvriers anglais viennent y travailler le drap. Au XIIe siècle la ville a pris une forme qui perdurera jusqu'au XVIIIe siècle et qui se ressent encore aujourd'hui dans l'aménagement de ses rues "intra-muros". On peut d'ailleurs facilement retrouver le tracé des remparts inscrit dans le parcellaire .
Le XIIIe siècle est celui de la prospérité. La ville compte plusieurs paroisses et abbayes : Saint-Martin, Saint-Mellon, Saint-Pierre, les Cordeliers ( l'Hôtel de Ville actuel est dans les murs de cet ancien couvent), pour les établissements conventuels; Notre-Dame, Saint-Maclou, Saint-André, Saint-Mellon, Saint-Pierre, pour les églises paroissiales. Une Maison-Dieu, sorte d'hôpital médiéval, se trouve sur la place du petit Martroy. Saint-Louis fait transférer celle-ci, en 1256, sur les rives de l'Oise à peu près à l'emplacement de la piscine.
La ville prospère, un recensement de 1332 donne 8000 à 10000 habitants (en 1906 la population était de 8492 habitants). Elle abrite plusieurs marchés et foires, les corporations y sont puissantes (boulangers, bouchers). La prospérité de son commerce et de son industrie attire les bourgeois et les financiers étrangers, Juifs, Lombards, Anglais. C'est une époque de développement pour toute l'Europe.
En 1337, commence la guerre de Cent ans (communément divisée en deux périodes, 1337 à 1380 et 1415 à 1453). A ces troubles militaires viennent s'ajouter plusieurs épidémies de peste qui seront responsables de la mort d'un habitant sur huit. Malgré tout, les effets de ces catastrophes ne se font pas sentir immédiatement, on construit encore l'hôpital Saint-Jacques pour les pèlerins de Compostelle en 1368, la façade du bâtiment est encore visible rue du grand godet.
Le XVe siècle est celui du déclin, bien que puissamment fortifiée, la ville passe à plusieurs reprises entre les mains des Anglais. Elle sera reconquise définitivement par le roi de France en 1441. Tous ces combats et pillages ne se font pas sans détériorations, l'église Notre-Dame située hors des murs est plusieurs fois détruite.



    RENAISSANCE :    

Le XVIe siècle est marqué par les guerres de religions. Pontoise est une nouvelle fois assiégée et prise. Ses fortifications sont renforcées. La construction d'une citadelle est entreprise rue de Gisors par Henri III. Elle ne sera jamais terminée. En effet les frontières s'éloignent et Pontoise va perdre son statut de ville frontière. Les religieux de tous ordres commencent à arriver.


    MODERNE :    

Le XVIIe siècle, malgré une nouvelle épidémie de peste, voit la ville renaître. De nouvelles installations religieuses s'implantent, Carmélites en 1605 (initialement rue Marcel Rousier puis transporté rue Pierre Butin où il se trouve encore), Ursulines en 1611, Jésuites en 1604, Bénédictines anglaises en 1658. De ville commerçante et industrielle puis de ville forte, Pontoise est devenue une ville religieuse. Peu à peu les fortifications se détériorent et sont abandonnées.
Au XVIIIe siècle, la ville va prendre son aspect actuel. Les fortifications sont vendues et détruites. La révolution porte un coup fatal à plusieurs établissements religieux. Saint-Mellon est détruite ainsi que Saint-Pierre et Saint-André. Les Ursulines et les Bénédictines anglaises disparaissent ainsi que les Jésuites et l'abbaye de Saint-Martin.


    INDUSTRIELLE :    

Au XIXe siècle, sous Napoléon III, une nouvelle rue desservant la gare est tracée, c'est la rue Thiers.

 
    CONTEMPORAINE :    

Les derniers bouleversements datent, bien entendu de la dernière guerre, le pont est détruit ainsi que l'Hôtel-Dieu qui disparaît avec toutes ses archives. Après guerre, de nouvelles routes sont tracées (rue Séré Depoin) et Pontoise prend son visage moderne.


  © Ville de Pontoise

Les remparts avec la demeure bourgeoise remplaçant le château.

http://www.kamaxx.com/jdlf/img/photos/4 … ntoise.jpg

La rue thiers

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c … -03-06.jpg
Le Carmel, le plus ancien de france encore en activité.

toons:

petite infos sur les problèmes communs de nouveaux batiments comme celui de l'université des chênes( voir plus haut ) et le tout nouveau tribunal de Pontoise : les dalles extérieurs se détachent tombent dangeureusement... du coup ils ont mis des filet sur les chênes (depuis longtemps maintenant) et interdits quelques espace au tribunal... domage

Merci pour cette info ! C'est vraiment dommage ce filet sur le bâtiment Les Chênes I, ça gâche l'architecture, il n'y était pas quand j'ai commencé mes études.

Merci aussi pour ces photos du coeur de ville de Vauréal, je trouve que c'est réussi, dans la lignée de ce qu'on trouve à Port-Cergy ou Courdimanche. Une ville dont le centre est vide c'était vraiment un non-sens urbanistique.

Voilà le chantier de Villanova Cergy Grand Centre, le 11 Juillet 2007. Sur les Balustrades, on peut lire le slogan, "La ville avance".

Je pourrais prendre des photos de l'avancement des travaux du coeur de ville de Vauréal. On en est à l'achèvement du gros-oeuvre de la seconde phase. Les premiers commerces se sont installés. L'Hôtel de Ville ainsi que le centre culturel sont ouverts depuis mai.
Merci pour les photos, Tracky.

Alvar Lavaque:

Je me demande s'il a été démonté ou démoli. Je pencherai plutôt pour la première option. Je ne sais plus ce qu'il y avait à l'interieur... D'un autre coté, je ne suis jamais allé à Mirapolis alors que je n'habitais pas loin.

Il me semble que la tête du géant est conservée aux archives départementales.

Aux Archives Départementales? ça doit prendre pas mal de place.
Quant au Grand Centre, le projet comprend aussi la rénovation et l'extension du théatre 95. Je ne trouve plus de rendu potable mais on peut voir une photo de la maquette et un bout de rendu ici : http://www.cergyrama.com/35-archive-4-2007.html

Un article dans l'Express, sur la culture à Cergy :

Cergy, la prouesse culturelle par Odile Senellarti
La ville nouvelle connaît un foisonnement et un dynamisme artistiques à faire pâlir d'envie ses voisines

La suite sur http://www.lexpress.fr/info/france/doss … ida=412297

Décidemment Cergy Pontoise est d'actualité dans les News-Magazines:
Un article flatteur sur l'Université de Cergy Pontoise dans le Nouvel Obs:

Les secrets d'un élève modèle
Cergy University
L'université du Val-d'Oise fait figure de vitrine. Elle est l'une des premières à avoir bénéficié d'un plan national de rénovation. Etude de cas

Un établissement exemplaire de l'ambition que nous avons pour l'université française » : c'est en ces termes lyriques que, le 26 octobre dernier, le Premier ministre Dominique de Villepin encensait l'université de Cergy-Pontoise qui l'accueillait pour sa conférence de presse mensuelle.

http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/paruti … rsity.html


Et pendant que j'y suis. 

L’ouvrage Cergy-Pontoise Terre des possibles vient de paraître dans la collection «Villes en mouvement» des éditions Autrement.
Coup de projecteur sur notre agglomération à travers des portraits d’habitants, acteurs majeurs de sa vie culturelle, sociale et économique. [...] La parution en ce début 2007 d’un livre sur Cergy-Pontoise vient en prélude au lancement prévu pour l’automne prochain du Forum d’Initiatives Urbaines (FIU)

La suite ici : http://www.cergypontoise.fr/actualites/ … amp;v=2484

Selon la maquette que l'on voit sur ce site, http://www.cergyrama.com/35-archive-4-2007.html, on voit que d'autres bâtiments vont être construits. En dehors de Villanova et du théâtre, des immeubles sont apparemment en projet, à la place de l'ex-cinéma et aussi en face, où se trouve actuellement un parking.

Quelques programmes en cours :

Résidence Wimbledon, Pontoise
http://www.promex-immo.com/Pontoise.htm

Résidence Oxford-Cambridge, Saint-Ouen-l'Aumône. Face à Pontoise, au bord de l'Oise:
http://www.promex-immo.com/st-ouen-oxford-cambridge.htm

Les Terrasses du Sud, Cergy, dans l'ilôt des Touleuses:
http://www.premier.fr/Programmes/progra … .md/902950

Villanova Cergy Grand Centre et Les Végétales, Cergy:
http://www.nexity-logement.com/programme_09467_0038.php

Les Terrasses du Val d'Osny, Osny:
http://www.immoneuf.com/appartement-neu … 5520-1.htm

Des immeubles viennent de plus d'être construits à Eragny-sur-Oise et Saint-Ouen-l'Aumône le long des voies ferrées.

Pour Alvar cocernant la citadelle de Pontoise, il s'agit du quartier et une rue porte encore son nom mais elle à été démantelé car la population à l'époque ne voulait pas de celle ci (elle permétait au pouvoir de contrôler la ville en cas de période trouble...) donc il ne reste pratiquement rien de cet édifice

Il est à noté que le centre ville de Potoise comporte d'inombrable (c'est peut dire) caves, souterrains, et carrières... cecic d'ailleur pose pas mal de problème pour tout les programes neufs et moins neufs d'ailleurs.
Cergy la nouvelle, Pontoise l'ancienne

J'ai acheter un livre très intéressant sur la ville nouvelle : Cergy-Pontoise du projet à la réalité de Bertrand Warnier qui était directeur de l'urbanisme de la ville nouvelle. C'est un livre que je recommande pour ceux qui s'intéresse à la maîtrise d'oeuvre et à la maîtrise d'ouvrage urbaine. Il se présente sous la forme d’un atlas commenté et explique le processus dès le début en décrivant la méthodologie et les acteurs.

On en apprend aussi sur l'avenir de Cergy-Pontoise, mais il est difficile de faire la part des choses entre les volontés de l'EPA puis de l'agglomération, celles des urbanistes et ce qui sera effectivement réalisé.

D'abord, concernant le développement de l'agglomération :

  - Doubler la "capacité économique" de l'agglomération. (3600 entreprises aujourd’hui, 91000 emplois)

-Connecter le Grand Centre (Préfecture) avec le centre historique (Pontoise), avec notamment un moyen de transports en site propre (transport hectométrique?Tramway?) sachant que j'ai eu vent d'un ligne de tramway qui traverserait toute l'agglomération, affaire à suivre...

- Connecter les gares existantes ou potentielles par un fil conducteur rapide (Tramway cité plus haut?)

  - reconquête des berges de l'Oise : notamment avec la construction de 6 nouveaux ponts ou passerelles ( entre Neuville et Vauréal, Neuville et Cergy...) pour faciliter l'accès aux étangs de Cergy-Neuville, qui dès leur origine ontété pensés comme un parc urbain, avec une extension en parc terrestre dans l'Alignement de l'Axe Majeur.
Cette reconquête se fait aussi par la mise en place de points singuliers, de "perles" autour de la boucle de l'Oise.

- création d'un itinéraire vert entre l'Hautil et Liesse.

  - Donner une silhouette à la ville, avec la notion de "signal" du Grand-Centre avec du bâti plus haut et des tours? En tout cas il y eu plusieurs projets en ce sens depuis les années 80.

  - Développer le Grand-Centre, pour qu'il soit "recherché pour ses qualités". Un densification est déjà en cours.

  - dans le chapitre des insuffisances, ce qui semble être des souhaits de la communauté de communes: créer un C.H.U, développer l'université pour atteinde 30 000 étudiants.

Autre point important, améliorer la desserte de l'agglomération:

- améliorer les cadences des transports existants (C'est en cours), et leur rapidité. (15 à 20’ pour Paris ou Roissy !)
 
- réaliser des infrastructures routières : Francilienne, C13, prolongement de l’autoroute A115, création de la rocade de la ville nouvelle (En cours).

- réaliser de nouvelles lignes de transports en communs : extension du RER E et/ou création du RER F (Il parle "[des] RER" mais dans le SDRIF seul le RER E est indiqué), Tangentielle Ouest entre Cergy et Saclay, Trans'Val d'Oise (Cergy-Roissy). En tout cas, les lignes E et F reviennent sur plusieurs cartes.

Voilà difficile de savoir ce qui sera effectivement réalisé, à à voir en fonction la remouture SDRIF notamment (Le SDRIF précédent avait d’ailleurs été refusé par le département…)
Cergy-Pontoise même si elle n'est plus une ville nouvelle est encore une ville jeune : elle doit encore murir pour devenir comme dirait Bertrand Warnier non pas un village mais une "Full City". C'est ce qui motive  ce besoin d'infrastructures,  d'équipements et les developpements futurs.

De belles ambitions reste à savoir si cela est réalisable, beaucoup de projets mais la mise en oeuvre demande la mobilisation d'énorme moyens financiers et surtout politiques notamment en ce qui concerne le volet transport (RER, Francilienne....).
Quant à l'objectif de "doubler la capacité économique de l'agglomération", je suis de plus en plus scéptique face a ces annonces, en effet cette volonté d'augmenter considérablement le nombre d'emploi sur un territoire concerne pratiquement toutes les communes ou communautés d'agglo de grande couronne....la croissance éco ne permettra pas de satisfaire tout le monde il y aura des perdants et des gagnants. Cergy a sans doute sa carte a jouer et souhaite miser sur un centre urbain fort et reconnaissable ainsi que des infrastructures de transports performantes à la fois au sein de son agglo (tram....), mais aussi entre l'agglo et  Paris, CDG...

Oui donner un signal à la ville, cela me semble une bonne idée, car la tour EDF-GDF, même si on s'y habitue, est vraiment "boxy".
Les alentours de la tour on besoin d'être rénovés, ce sont des bâtiments qui doivent dater des années 1970. Il faudrait recouvrir tout ces murs en béton apparent des bâtiments proche de cette tour, repeindre les passerelles, rafraîchir la préfecture... Déjà l'aspect du centre courrier a été amélioré il y a quelques années, le cladding est maintenant plus agréable.



Par exemple sur cette photo on voit tout à gauche un bâtiment aspect béton, vraiment moche, d'ailleurs il y a maintenant de grandes affiches du Conseil général qui cache la grande paroi de béton que l'on voit à côté de l'Hôtel d'agglomération, mais ce n'est qu'un cache misère.

Effectivement sa a besoin d'un bon coup de "neuf"!

Je trouve la dégradation et la paupérisation du quartier Saint-Christophe plus inquiétante. Je me souviens de ce quartier au début des années 90, il y avait un Monoprix, des boutiques de vêtements et de chaussures... Aujourd'hui, le Monprix a été remplacé par un Leader-Price, les boutiques de vêtements ont laissé place à des "bazars", on ne trouve plus qu des bouchers hallal et des magasins de produits éthniques. Le quartier en lui même s'est dégradé, il y avait une fontaine qui a été comblée après avoir été vide des années. Alors qu'avec mes parents je fréquentait souvent le quartier étant plus jeune, aujourd'hui rien ne nous pousse à y retourner. A part la médiathèque, les commerces que nous fréquentions ont fermés, le marché lui-même ne semble plus offrir grand interêt alors que mes parents le fréquentaient souvent.
Pourtant le quartier en soit ne semble pas être en cause. Il a fait l'objet d'un concours, intitulé "immeubles de ville", à la fin des annèes 70, on a donc veillé à créer une certaine urbanité avec des rues, des places... et la plupart des immeubles datent du milieu ou de la fin des années 80 .
Je n'ai rien contre les magasins éthniques (au contraire, ils sont bien pratiques pour trouver des produits que l'on ne trouve nul part ailleurs), ni contre les bazars, mais un des problèmes c'est qu'ils sont pour la plupart "bas de gamme" et ne donnent pas vraiment envie d'y faire ses courses (A cet égard ke remplacement du Monoprix par un Leader-price est révétateur). Il faudrait garder une certaine diversité pour que attirer diverses populations (Diversité sociale et éthnique) et pour que le quartier ne finissent pas en ghetto. (Ce qui est déjà un peu le cas)
C'est bien dommage, le quartier devait devenir un lieu de vie urbaine réunissant logements commerces et bureaux (Et tout semblait réuni pour la réussite du projet), et pourtant c'est devenu un quartier dont la réputation ne pousse pas les personnes habitant plus loin à le fréquenter.