Beyrouth (Liban)

(on peut faire une petite parenthèse )

Il va falloir que tu révises tes classiques alors
La synagogue existe toujours T'as rien posté sur l'influence française dans l'architecture libanaise? comment ça se fait?  Et les cafés branchés de Beyrouth??

Dernière modification par apc_agency (05-05-2008 18:08:27)

Tu vois mieux où ça se situe là?

Dernière modification par apc_agency (19-02-2008 23:54:00)

Citroën | La croisière jaune 1931-1932

Après le succès de la Croisière noire (1924-1925) au coeur du continent africain, André Citroën veut relever un autre défi insensé, traverser l’Asie sur les traces de la route de la soie. Imaginez ! 30 000 kilomètres effectués en véhicules autochenilles Citroën Kegresse P17 pour relier Beyrouth à Pékin, en passant par le Turkestan russe, le Sinkiang, le désert de Gobie jusqu'au fleuve Jaune avec au fil du temps, des incertitudes politiques d'abord en URSS puis en Afghanistan entraînent les responsables de l'expédition, Haardt, Audouin et Point à modifier l'itinéraire. L'expédition sera divisée en deux groupes pour lui donner plus de chances de réussir : l'un partira de Beyrouth pour tenter l'ascension de l'Himalaya (groupe Pamir) et l'autre, partira de Tien Tsin, viendra à sa rencontre (groupe Chine) Les membres du groupe "Pamir" seront accueillis triomphalement à Beyrouth par un Liban enthousiaste, libéré des Turcs, placé sous mandat français par la Société des Nations depuis 1920. Tous les notables sont présent: le président de la république, le haut-commissaire français ainsi que les dignitaires religieux.  Pendant deux semaines, l’équipage finalise les préparatifs dans son campement installé à Bir Hassan, tout en profitant de la douceur de vivre libanaise et des soirées mondaines données à la Résidence des Pins. Le 24 juin, les autochenilles atteignent la vallée du Cachemire et s’apprêtent à affronter la plus dure épreuve du périple, l’escalade de l’Himalaya. Les ingénieurs durent démonter les véhicules pour les transporter pièce par pièce dans les cols les plus hauts. Sous la pluie, dans le froid et dans la neige, à pied et à dos de mulets, la caravane met 29 jours pour traverser le massif himalayen.



http://www.citroen.com/CWW/fr-FR/HISTOR … lowCruise/

Dernière modification par apc_agency (05-05-2008 18:10:06)

Je ne connais pas celle-là en particulier mais c'est vrai que sur cette fameuse ligne de démarcation les immeubles de ce genre sont nombreuses. Le problème c'est qu'elles appartiennent en général à des familles qui sont assez aisées mais qui sont pas ou plus dans le pays. Il y a beaucoup à dire sur la rénovation dans cet endroit précis, pas mal d'architectes français sont passé par là il n'y a pas longtemps. Dans le quartier Ashrafiyeh il y a plusieurs bâtiments de ce genre qui sont devenus des hôtels particuliers aujourd'hui restaurés et financés par des riches familles qui vivent ou ont vécu à l'étranger et plus particulièrement en France. J'essayerai de trouver petit à petit des infos concernant chaque maison. Il ne faut pas oublier apc, le musée national qui se trouvait pas loin de cette ligne non plus et a été restauré par Willmotte. Il va falloir que je cherche dans mes photos aussi, mais une chose est sûre ces photos ne font pas plaisir à voir, voir une architecture ancienne de ce genre saccagée de la sorte, c'est pas joyeux, sans parler d'autres genre de pertes...

Je reviens sur ce sujet, apc si finalement tu as des photos des restaurations, tu peux les mettre, j'ai cherché ici et j'ai trouvé aucune, je les avais vu dans des journaux anglais qui étaient publiés à Dubai, mais  il y a un moment, ils parlaient en détails de chaque immeuble qui était devenu par la suite un hôtel particulier, mais ce qui est grave c'est que je les ai perdu de vue (mais je continue à chercher...)

Dernière modification par apc_agency (20-02-2008 21:13:41)

Merci apc, La "Marina tower"  (je viens d'apprendre son nom), je l'avais remarqué et bien sûr j'ai sa photo, quand ils ont commencé T1 (Défense), je trouvais que la coiffe avait une certaine ressemblance avec quelque chose, eh bien c'était cet immeuble là! (non, je ne veux pas polémiquer sur la coiffe de T1, il y a un tread de 30 pages dessus ).
Sinon, la grande mosquée effectivement rappelle les mosquée d'Istambul, c'est une première de ce genre au Liban.
Par contre la photo d'en haut, je ne voit pas d'où elle peut être prise? Ceci-dit je ne connais pas bien ce coin. Pas loin de là je sais qu'il y a un architecte français qui proposait un projet d'hôtel et club mais je ne connais ni l'emplacement exact du projet ni le nom de l'architecte. Tiens, j'essayerai de chercher dans les photos que j'avais fait dans tout le pays, si je les ai toujours ici, je les posterai. Je les avais posté sur le forum temporaire qu'on avait l'année dernière et depuis je les ai plus mis ici.
Merci apc

Merci archimonde
Et les autres ils sont passés où? Pourquoi ils ne postent plus?

Sioufi Gardens www.sioufigardens.com






Hochar Tower | 17 étages

MENA Capital's third project in Lebanon is the Hochar Tower, which is recognized as one of Lebanon's most prestigious high-end waterfront residential developments. Hochar Tower is situated in the middle of Corniche Ain El- Mreiseh in Ras Beirut. It is a unique property in close proximity to the American University of Beirut (AUB) and the International College (IC). "Hochar is the most distinguished project among the three due to its location, size of the property and the exclusivity of the building itself," said Sawabini. Composed of 17 floors, two duplexes are located on the first two floors, with an area of approximately 1,200 m2 above which, there will be 13 simplexes of approximately 570 m2 each. http://www.zawya.com/story.cfm/sidZAWYA20070731124012

Dernière modification par apc_agency (15-03-2008 17:27:01)

Burj Al Murr | Architecte Kamal Mjais

La construction de la tour a été arrêtée lorsque la guerre civile éclata en 1975. Les 22 premiers étages étaient terminés quand le chantier fut temporairement suspendu. Quelques années plus tard, la construction a repris et les 40 étages de l’ensemble furent achevés. Comme beaucoup des hauts immeubles de Beyrouth pendant la guerre civile, la tour constituait une place militaire stratégique pour les milices, à l'instar des Palestiniens et à un stade ultérieur, les Syriens. Quand Solidere a décidé dans les années 1990, d’élargir son plan pour y inclure la zone où se trouve la tour, les deux propriétaires, les frères Michel et Gabriel Murr, ont décidé de vendre Bourj al-Murr. Le bâtiment a été estimé à 12 millions de dollars. Solidere n'a pas encore décidé de son sort, démolir ou rénover.

apc, il n'y a pas que moi qui est absente en ce moment, ils sont où tes sujets qui accrochent

Dans ton post 44 elle vient d'où cette photo de la maquette? Je viens de m'apercevoir que J2N est dessus d'où ma question.
merci apc.

Gemmayzeh

      C’est le quartier à la mode qui focalise toutes les attentions, on s’y bouscule pour y trouver un local vacant et les promoteurs s’arrachent à prix d’or les parcelles encore disponibles. Tout semble aller pour le mieux, mais à y regarder de plus prêt, Gemmayzeh est en danger. Victime de son succès, le quartier est en train de perdre sa quiétude, son charme, sa spécificité et son authenticité.
Si les beyrouthins s’enthousiasmaient de l’arrivée des premiers cafés et restaurants rue Gouraud, on s’inquiète aujourd’hui du nombre impressionnant d’établissements qui s’y sont installés en l’espace de quelques mois. Toutes les rues sont touchées par cette vague. À ce rythme, les derniers artisans, les épiceries et les boutiquiers qui somnolaient depuis des années fermeront les uns après les autres. Dans le même temps, les riverains sont excédés par les nuisances sonores occasionnées par les centaines de noctambules qui s’y rendent chaque soir. Cette frénésie de la restauration a des conséquences directes sur l’évolution des loyers qui ont augmenté de 260 % en quatre ans. La frénésie immobilière prend également une tournure inquiétante. Gemmayzeh est en train de changer de visage. Ce paysage de petites ruelles avec leurs jardins isolés, leurs maisons traditionnelles et leurs immeubles du siècle passé tend à disparaître et laisser la place aux tours de béton. Certains projets vont atteindre 20 étages, voire plus avec des tours résidentielles de 75 à 100 mètres de hauteur dans ce qui est le dernier quartier historique de Beyrouth. L’intérêt financier prend toujours le pas. Actuellement, de nombreuses maisons et vieux immeubles de 3-4 étages sont à l’abandon. S’ils ne sont pas sauvegardés et réhabilités rapidement, ils n’auront aucune chance face à l’appétit des promoteurs à l’affût de la moindre opportunité. Parallèlement, les prix des appartements connaissent également une évolution galopante.
Le 13 septembre 2006, la Direction Générale de l’Urbanisme a décidé d’appliquer une nouvelle réglementation pour protéger ce quartier menacé, cependant un an après la décision salutaire de la DGU, ces mêmes projets de tours vont être exemptés du règlement en raison desquels il a été créé.
Ni la crise politique, ni la crise économique, ni les lettres de protestations de ceux qui veulent garder intact ce quartier préservé de la guerre, rien ne freine l’acharnement des quelques "riches entrepreneurs dynamiques" décidés à faire table rase du passé afin d’élever une nouvelle tour.







Archimonde va vous poster quelques photos du quartier (enfin si ça la dérange pas trop )