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Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

#1 13-09-2006 10:57:13

Boris_F
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Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Excellent article de Cyberarchi.com. Merci à eux B6

Angers, 16ème plus grande ville de France, est à ce titre représentative des questions architecturales et d'urbanisme qui interrogent architectes et élus. La ville a fait le choix de l'audace tout en préservant, sans dogmatisme, un patrimoine architectural qui offre une vue en coupe de l'histoire de la construction en France depuis le Moyen-âge jusqu'à la préfiguration de ce que pourrait être la ville de demain. Découverte.

Histoire de l'urbanisme contemporain à Angers

La ville d'Angers est une ville moyenne (156 000 hab en 1990, agglo de 223 000 hab)  qui a su garder un certain équilibre territorial et une échelle favorable à la lisibilité de son histoire récente. Rien n'est vraiment caricatural ici et on y trouve toutes les caractéristiques de l'urbanisation d'après-guerre.
Angers historique (CAUE 49)On pourrait presque y voir une sorte de laboratoire expérimental des différents modes de construction et d'évolution urbaines. Première ZUP de France dans les années 50, extension type "grands ensembles" dans les années 60, expériences de mixité dans les années 70, ville nouvelle associée à l'idée de nature dans les années 80, le tout associé aux grands manifestes de la reconstruction des quartiers insalubres, aux expériences de rénovation urbaine et aux recherches innovantes sur les modes d'habiter.

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Aujourd'hui encore, la reconstruction de la ville sur la ville et l'émergence du développement durable apparaissent comme une leçon de chose, en quelque sorte.

Parcourir le paysage urbain construit à Angers depuis 1950 peut ainsi apparaître comme un raccourci bien lisible de l'histoire de l'urbanisme contemporain.

Angers est située sur la Maine, près de la confluence de la Mayenne, de la Sarthe, et du Loir. La ville s'est installée à un noeud de circulation entre un axe Nord-Sud et un axe Est-Ouest, sur un seuil Appalachien, impliquant un resserrement du relief. L'axe Nord-Sud est un axe fluvial, de circulation entre Nantes et Paris; l'axe Est-Ouest est un axe géologique correspondant à une ligne de crête (filon du schiste armoricain).

Parc de loisirs du Lac de MaineLe schiste est omniprésent dans la ville. La présence des mines de Trélazé a habillé et habille encore la ville, et l'ardoise qu'on en extrait représente toujours 90% de la production française. D'autre part, Angers est cernée par de nombreuses zones inondables, le site est un véritable goulot; ce qui induit des contraintes foncières importantes pour l'organisation de la ville. L'eau et le schiste sont donc les principaux matériaux de construction d'Angers.

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Les évènements marquants

Le 19ème siècle

L'urbanisation en 1909 (Source CAUE 49)Remplacement des remparts par une ceinture de boulevard en 1807; implantation des premières gares, Saint Laud en 1849 et Saint Serge entre 1878 et 1880; aménagement des berges, quais, reconstruction des ponts de Haute et Basse Chaîne en 1840; premières opérations de rénovation urbaine, rive droite, de la Doutre, en 1862; développement très fort de l'urbanisation entre 1880 et 1909 notamment sur la rive gauche avec de nouveaux cimetières à l'est et à l'ouest; nouvelles casernes; site industriel Bessoneau développé en 1895; constitution de l'agglomération par la jonction Angers-Trélazé

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L'année 1962

Peu de développement de la ville entre les 2 guerres; extension le long des axes routiers entre 1950 et 1962; construction de la première rocade (bld Sud) prévu au plan de 1934; premier grand ensemble : Belle Beille en 1953; premières zones d'activité (Croix Blanche, Saint Serge, Beaucouzé); deuxième génération de grands ensembles avec Monplaisir et début de l'urbanisation de La Roseraie.

L'année 1981

La ville d'Angers devient une agglomération intégrant les villes périphériques de Trélazé, Saint Barthélemy, Avrillé et Beaucouzé; urbanisation des territoires horticoles de la ville (la Roseraie); création de la voie sur berges et du quatrième pont sur la Maine

L'année 1997

L'urbanisation en 1997 (Source CAUE 49)La quasi totalité du territoire communal est construit,à l'exclusion des zones inondables et du plateau des Capucins (300 ha en étude de définition aujourd'hui); le lotissement de maisons individuelles est majoritaire; fort développement des zones d'activité en entrée de ville et, notamment, en accompagnement de l'arrivée de l'A11

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Une réussite exemplaire, le quartier St Nicolas

Dans les années 70-80, le quartier St Nicolas est rénové. C'est une opération volontaire et complexe, notamment à cause de la présence de quartiers médiévaux. Cette opération est menée par les architectes-urbanistes Andrault, Para et Mornet (également en charge du Palais Omnisport de Paris-Bercy). C'est la deuxième rénovation urbaine d'Angers après celle du quartier St Michel. 6 hectares sont rasés, 740 logements vétustes sont démolis pour la construction de 640 logements neufs, dont 30% de logements sociaux. Un parti-pris architectural moderne et très urbain est choisi.

Immeubles Kalouguine

En 1971 le premier programme d'architectures nouvelles (PAN) est lancé sur le thème "Une architecture nouvelle pour les HLM collectives".Il s'agit de modifier l'habitat collectif social, d'imaginer des nouvelles façons d'habiter. En 1972, 11 projets sont retenus sur les 50 présentés. L'architecte V. Kalagouine propose un ensemble d'habitations végétalisées. Le principe est de construire un squelette de bâtiment qui serait recouvert d'une végétation, qui en deviendrait le matériau. Pour des raisons d'étanchéité, les murs seront finalement recouverts de résine.

L'objectif est de "réconcilier l'Homme et la Ville", comme le dit le Ministre Jacques Barrot lors de l'inauguration de cet ensemble qui comporte 9 immeubles, 220 logements sur 15.300 m² de surface habitable. On note effectivement une appropriation très forte de ces logements par leurs habitants.

Le crime de la voie sur berge

Cette voie rapide traversant la ville était conçue pour accueillir 60.000 véhicules par jour. Aujourd'hui, ce sont 115.000 véhicules qui traversent tous les jours l'hypercentre-ville d'Angers. Des projets sont à l'étude pour contourner le centre, mais la présence des zones inondables pose problème. Cette voie rapide est considérée comme une trahison de la ville, qui entretenait jusqu'alors un rapport complice avec le fleuve, zone économique intense jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale.

Où l'on voit comment la politique de la Ville d'Angers représente l'évolution de l'urbanisme en France

Belle Beille, l'une des premières ZUP de France (CAUE 49)Pour la construction des quartiers de Belle-Beille (quartier de logement social, mixte HLM et pavillons, pour un public provenant de l'exode rural, de la reconstruction suite aux bombardements de la guerre), de la Roseraie (programme mixte: habitat collectif et individuel, opérateurs publics et privés, équipements et activités diverses, innovation urbaine, chauffage collectif depuis l'usine d'incinération) et de Monplaisir (constructions correspondant au vocabulaire classique des grands ensembles: immeubles ponts, barres, tours, absence de mixité), l'Etat est omniprésent. Les décisions sont prises par le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme à Paris, sans aucune prise en compte des spécificités régionales en matière d'architecture ou d'urbanisme. Le corps des ingénieurs des Ponts et Chaussées est très puissant.

A partir des années 60, et surtout à partir de la décentralisation de 1982, la politique du logement est décidée localement. Pour le lac de Maine (espace d'habitation, proche d'une zone de loisir (le lac), avec un centre commercial structurant au centre et un habitat collectif dense, constitué de logements collectifs et de maisons individuelles), et les aménagements qui ont suivi, c'est l'agence d'urbanisme d'Angers qui traite les dossiers, en développant ses propres outils de gestion et de maîtrise de l'urbanisation.

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La cohabitation pacifique du patrimoine et de l'architecture contemporaine
Angers est la 16ème plus grande ville de France. Elle est pourtant parvenue à conserver une échelle qui offre une qualité de vie remarquable. Tous les styles architecturaux cohabitent mais c'est le pari de l'audace et du développement durable qui est à l'honneur aujourd'hui.
Une réussite exemplaire, le quartier St Nicolas (CAUE 49)"Pas de catastrophes". Daniel Roussel, architecte et directeur du service Urbanisme à la Ville d'Angers, résume ainsi les réussites et les échecs liés à l'urbanisme et l'architecture dans une ville souvent bien notée pour sa qualité de vie. Avec l'espoir sans doute que ses successeurs porteront un regard plus flatteur sur les réalisations et projets en cours dans une ville à l'actualité architecturale particulièrement dense.

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Qu'on en juge : Claude Vasconi vient de terminer la première tranche du Front de Maine, une requalification des anciens abattoirs ; le nouveau quartier universitaire St Serge, bâti sur une friche industrielle vient de sortir de terre ; l'agence Castro-Denissof travaille sur l'urbanisation des 130 hectares vierges du Plateau des Capucins ; le quartier Thiers-Boisnet, en plein centre-ville est en pleine restructuration ; le projet de nouvelles Halles commerciales de l'architecte Daniel Richard, en plein centre ville également, vient d'être ficelé ; Architecture Studio doit ériger un nouveau théâtre tandis que l'on attend le nouveau siège social de l'ADEME ; le chantier de réhabilitation du Musée des Beaux-Arts est en cours,... Nous en oublions sans doute.

La muséification de la ville n'est pas un objet de tracas pour Daniel Roussel. "La ville se refait sur elle-même", dit-il. "Nous ne sommes pas obligés d'aller de plus en plus loin dans un système concentrique et nous avons encore beaucoup de secteurs mutables. Nous refaisons de la ville dans le centre ville et la redensifions ; elle monte petit à petit dans un système assez naturel".

La ville a donc fait le choix de l'avenir sans trop s'appesantir sur l'aspect patrimonial, même si des quartiers traditionnels, celui de la Doutre notamment, sont remarquablement préservés. Cette forte volonté ne fait pas que des heureux. Ainsi la destruction quasi-totale de l'ancien quartier Thiers-Boisnet, dont l'histoire industrielle et artisanale ne fut pas préservée, a fait grincer des dents. D'aucuns se prennent à regretter également la destruction des usines Bessoneau. En cela, l'urbanisme à Angers aujourd'hui est dans la tendance de ce qu'il fut puisque, explique M. Letellier, directeur du CAUE 49, "on y trouve toutes les formes urbaines caractéristiques des urbanismes de l'après-guerre". Le bon et le moins bon donc. De fait, au-delà de l'esthétisme, le v½u de la mairie est bien "d'offrir des conditions d'habitabilité et de confort en centre-ville", explique Daniel Roussel.

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Avec une constante cependant depuis la fin des années 80 et la participation du maire actuel, Jean-Claude Antonini (à l'époque adjoint à l'environnement), au premier Sommet de la Terre à Rio : le développement à Angers doit être durable. La ville a ainsi réussi à tirer parti des vastes plaines inondables qui ont déterminé son développement depuis son origine. Aujourd'hui, ces vastes espaces verts sont accessibles à tous les habitants en quelques minutes, certains à moins d'un kilomètre du centre historique. Ainsi, dans le cahier des charges du contrat d'urbanisme du Plateau des Capucins, la moitié des 130 hectares doit être maintenue sous une forme ou une autre d'espaces verts (prés, jardins, parcs, etc.).

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Aujourd'hui cependant, la ville fait clairement montre de son ambition et de son audace, avec tous les risques que cela comporte. Ainsi le projet des Halles en centre ville est un "pari", avec des gabarits qui correspondent aux immeubles environnants mais un vocabulaire clairement contemporain. Audace aussi dans la volonté de prendre, enfin, des mesures strictes concernant la circulation en centre-ville. Daniel Roussel exprime ainsi le "regret" de n'avoir pas, par timidité, "coupé la circulation quand on a refait le centre-ville". Aujourd'hui cette notion d'interdiction n'est plus taboue et est clairement envisagée. Audace également en refusant la logique du lotissement pavillonnaire pour construire sur le Plateau des Capucins.
"Le maire a annoncé la couleur, il voulait une réflexion au plus haut niveau et que soit fait appel aux plus grandes compétences", se félicite Daniel Roussel. Forte de sa capacité à autofinancer ses projets sans recours à l'emprunt - un budget d'investissement en 2003 de 45 millions d'euros (avec des records certaines années à 60 millions d'euros) - la ville a les moyens de ses ambitions.

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Reste un dernier pari à réussir. Un contournement nord autoroutier est prévu depuis 1962. Il devrait enfin être réalisé à l'horizon 2007-2008. Il s'agira alors pour la ville de reconquérir, enfin, ses voies sur berges. La réussite du plan d'urbanisme conçu par l'architecte Claude Vasconi au nouveau Front de Maine a d'ores et déjà montré l'impact et le succès d'une telle démarche.

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En attendant, sans style architectural distinct, la ville a réussi à rester 'dans ses murs'. Les maisons à Colombages du Moyen-âge cohabitent avec les réussites et les échecs des périodes successives, les statues (la ville en est pleine) les plus classiques font des clins d'½il à l'art contemporain, le musée David d'Angers (le sculpteur) est couvert d'une verrière qui en son temps a fait hurler les conservateurs et les projets des grandes agences parisiennes ne font pas d'ombre aux maisons angevines traditionnelles. Au final, une ville qui est parvenue à maintenir une lisibilité qui date du temps où elle était encore dans ses remparts sans pour autant céder au culte du patrimoine.


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#2 13-09-2006 10:57:42

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

La ville réconciliée avec sa rivière (Architecte Claude Vasconi)
L’inspiration de Claude Vasconi a permis à la ville d’Angers de reconquérir la rive droite de la Maine en transformant une friche industrielle en nouveau quartier d’habitation, vert et lumineux, là où échangeurs routiers et développement a minima étaient prévus.

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Le traditionnel feu d’artifice du 14 juillet à Angers n’est plus ce qu’il était, en mieux. En effet, depuis deux ans, il est tiré face au nouveau Quai Tabarly qui borde le Front de Maine et aux rives paysagées qui bordent le nouveau Parc de Balzac, plébiscité par les Angevins, conçu en zone inondable sur un ancien dépotoir.

En ce sens au moins, l’impact du Front de Maine de Claude Vasconi est une réussite spectaculaire. D’autant plus que la ville d’Angers à, grâce à lui, échappé à la catastrophe. En effet, lorsque Jean Monnier, l’ancien maire de la ville, a lancé en 1986 le concours d’urbanisation du site des anciens abattoirs, sur la rive droite du fleuve face au château, il existait déjà pour le site un projet routier destiné à rejoindre l’autoroute, avec deux échangeurs au débouché du pont de la Basse Chaîne au pied du château. Projet d’autant plus étonnant que l’autre rive du fleuve est déjà occupée par l’autoroute qui, depuis sa construction, a coupé le c½ur de la ville mieux que la rivière ne l’avait jamais fait et éloigné les habitants de ses berges.

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«J’ai refusé de faire l’autoroute, au risque d’être hors concours», explique Claude Vasconi. Pas par dogmatisme, «la route fait partie de l’acte fondateur de l’urbanisme», dit-il, mais parce qu’en 1986, ils étaient déjà quelques-uns à questionner la pertinence des ‘voies sur berges’, surtout avec la proximité si proche du quartier historique, toujours bien vivant, de la Doutre. Hors concours certes mais avec la volonté de convaincre, d’expliquer à un maire pas toujours heureux dans ses choix d’urbanisme et qui n’en demandait pas tant, que le projet initial, tel qu’il avait été imaginé par les ingénieurs des Ponts et Chaussées, était issu d’un mode de conception en vogue mais désastreux. «J’aime ce château, les terrasses vertes, cette ville pleine de musées magnifiques ; j’aime l’échelle angevine», offre-t-il en guise d’explication d’un effort allant bien au-delà de ce qui était requis.

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La nécessité d’une circulation organisée d’une rive à l’autre demeurant, après avoir effacé les échangeurs, Claude Vasconi a donc tracé une nouvelle voie en profondeur dans l’axe du pont pour le relier au réseau existant augmenté d’une avenue parallèle à la Maine pour structurer ce nouveau quartier, un ‘parc aquatique’ proposé en lieu et place de la friche inondable. Sur l’espace libéré au bord de la rivière, il a prescrit une série d’immeubles en peigne afin d’offrir aux habitants la vue vers le château. Ou la rivière ou les deux. Mais surtout vers le château, une façon d’accrocher ainsi ce quartier neuf aux sédiments les plus anciens de la cité.

«Jean Monnier [le maire] a été sidéré par ma réponse et a tout de suite compris la portée du projet», explique l’architecte. Tellement bien compris d’ailleurs que Claude Vasconi a hérité de la construction des immeubles du peigne. Ces derniers ne font pas forcément l’unanimité – on leur reproche notamment de ne pas s’insérer harmonieusement dans le prolongé du quartier historique de la Doutre – mais nul ne remet en cause l’inspiration du tracé du quartier. A noter quand même que l’architecte a réussi à construire 500 logements (habitat mixte, location ou accession) qui, selon ses v½ux, ont vue sur le château à 525 euros le m², conformément au cahier des charges, à environ cinq minutes du centre ville, à pied ! Et à deux minutes de l’entrée du parc qui permet de marcher des kilomètres sans croiser une voiture.

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«C’est vrai que des bretelles d’échangeurs étaient prévues et qu’il [Claude Vasconi] a complètement reprofilé le quartier et préfiguré ce qui allait devenir le Parc de Balzac», confirme Daniel Roussel, directeur du service Urbanisme à la Ville d'Angers et architecte lui-même. C’est en effet Claude Vasconi qui avait imaginé que cette zone soit transformée en parc à l’aide de grands canaux destinés à recevoir l’eau en cas de crue de la Maine et que la rive du Front de Maine soit aménagée en quai de promenade. Le plus étonnant est qu’il a ainsi permis au lieu de retrouver son rôle de prairie tenu pendant des siècles, jusqu’à la construction des abattoirs en 1830 dont la démolition a permis la construction du Front de Maine.

«Dans une ville, les restaurants sont des points majeurs», explique, gourmand, Claude Vasconi. Le quartier, avant sa transformation, était le site de l’un des restaurants les plus emblématiques de la ville ‘Le Verre d’Eau’. L’architecte avait donc prévu un espace «capable de restaurer cette mémoire, devant le fleuve, face au château». Las, le restaurant est parti s’installer hors des murs de la ville. L’architecte a su conserver l’horloge d’origine des abattoirs qui vaudra mémoire donc. Il avait par ailleurs imaginé une avenue pleine de commerces et de boutiques, «comme une avenue parisienne, avec une grande brasserie à terrasse près du parc pour donner de l’animation à ce quartier de 8.000 personnes». Les commerçants n’ont pas immédiatement suivi. «Ca viendra», assure l’architecte.

De fait, le projet avait été articulé autour d’une nouvelle préfecture que l’Etat a finalement renoncé à construire. Aujourd’hui, c’est le siège de l’ADEME qui sera bientôt élevé à cet endroit. De plus, la salle du Nouveau Théâtre d’Angers à deux pas sera bientôt reconstruite et agrandie pour accueillir également le Centre National de Danse Contemporaine (projet confié à Architecture Studio). «Le théâtre et l’ADEME vont changer la fréquentation et la vie du quartier, le besoin de commerces tel que l’a imaginé Claude Vasconi se fera alors sentir», explique Daniel Roussel.

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En attendant, les Angevins se sont d’ores et déjà appropriés le quartier tel qu’il donne sur la Maine sans même savoir à quel point le boulet routier, c’est une évidence aujourd’hui, est passé près. Le quai Tabarly est un endroit de promenade couru, le Parc de Balzac une vraie réussite et il n’est de meilleur symbole de la pertinence de la vision de C. Vasconi que ce soit justement là que les feux d’artifices du 14 juillet soient désormais tirés.

Photos courtoisie de Claude Vasconi


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#3 13-09-2006 10:58:03

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

L’archipel du haut plateau (Agence Castro-Denissof)

C’est une vision poétique autant que technique qui a permis à l’agence Castro-Denissof d’emporter le concours d’urbanisme du Plateau des Capucins, un site de 300 hectares à quelques encablures du centre-ville d’Angers. Une réponse sous forme d’archipel à un défi exemplaire.

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«On peut parler de nouveau défi ; c’est une grande responsabilité et un grand risque». Gilles Mercier, chef du projet du Plateau des Capucins à Angers au sein de l’agence Castro-Denissof, mesure parfaitement la portée historique du projet de développement de ce vaste plateau de 300 hectares qui surplombe la Maine à l’est de la ville.

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Ce territoire constitue à lui seul un évènement. En effet, c’était le site d’un aérodrome, apparemment très proche du centre-ville, à peine 10 minutes du centre historique en voiture, mais en réalité éloigné car sur l’autre rive du fleuve qui traverse Angers. Du coup l’urbanisation l’a contourné, préservant ainsi un vaste bout de campagne – prairies, bois, chemins vicinaux, quelques fermes, etc. - dans les limites intra-muros de la ville. L’achèvement d’un nouvel aéroport a offert l’opportunité d’un «développement exemplaire» sur le plateau, selon Daniel Roussel, directeur du service Urbanisme à la Ville d'Angers.

L’ambition est clairement exprimée. «Nous souhaitons que ce projet ait valeur d’exemple et nous nous positionnons dans le contexte suivant : comment faire vivre les gens dans un nouveau quartier avec une philosophie de développement durable dans le cadre de vie d’une ville de demain ?», explique Daniel Roussel. Le parti pris de refuser le lotissement – «ce serait pourtant plus facile car en deux ans, ce serait fini», dit-il - a été la base du concours d’urbanisme. Et c’est en partie parce que l’agence Castro-Denissof s’est emparée de cette «complexité possible» (Sophie Denissof), qu’elle a remporté ce concours en mai 2003.

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Cette complexité est en réalité de deux ordres : technique disons, et sensorielle. En effet, comment faire «autre chose» tout en répondant au désir des gens de pavillon, de bout de jardin et de piste cyclable ? Comment éviter de calquer simplement une logique urbaine dans un endroit vierge ? Comment construire de la «vraie ville» sans tomber dans le piège de la ville nouvelle ? Comment relier une cité-ghetto, un collège et un CHU d’importance qui bordent le plateau tout en maintenant une cohérence d’échelle ? Autant de questions auxquelles Gilles Mercier a tenté de répondre.

Mais une complexité sensorielle également. «Ce plateau qui ondule légèrement nous a donné le sentiment qu’il y avait de grands éléments de ciel : comment créer une compacité et une densité qui offrent le sentiment d’être de quelque part tout en créant une présence de jardins avec des horizons ouverts ?», s’interrogeait pour sa part Sophie Denissof, convaincue qu’une ville est d’abord un «univers sensoriel». «Ce sont des nuances de lumière, de couleur, de matière qui forment l’identité», dit-elle.

De ces complexités est née la notion d’archipel composé «d’îles très franchement délimitées en s’appuyant sur ce sol qui se plie légèrement», explique Sophie Denissof. Des intuitions abstraites qui sont devenues des concepts qui ont finalement permis de garder des traces de ce plateau - les prés dans leurs dimensions, le tracé des chemins bocageux – d’imaginer des îles de petites emprises (1,5ha) avec des accès aux grands espaces «tressés» entre elles (lanières de jardins publics, familiaux ou de cultures maraîchères), de créer «une intimité de la solution proposée avec la réalité physique du lieu». Ou quand «l’esprit du projet prend le pas sur l’esthétique».

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«Une ville n’est pas une collection de beaux objets ; le défaut des architectures récentes est qu’elles sont hors esprit des lieux», explique Sophie Denissof. «C’est l’archipel qui fait la cohérence, qui permet une respiration à l’échelle des petites places comme celles que l’on a trouvé dans La Doutre, qui offre un élément d’identité de la ville dans ses matières, dans ses échelles». Du coup ces îles seront autant de scénarii possibles qui devront ressembler à la ville qui existe, chacune pourtant avec son contexte particulier, sans jamais la même configuration, la même hauteur, la même densité. «Nous espérons créer une grande diversité des manières d’habiter, qu’à chaque fois ce soit un nouveau récit», explique Sophie Denissof. Créer en vingt ans une évolution, au sens darwinien du terme, qui prend habituellement deux siècles. «Une mutation douce», propose Gilles Mercier.

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Les points d’ancrage du plateau ont été déterminés. Un «Château», vitrine technologique, en surplomb du collège Jean Moulin, déjà installé dans la pente, sera le pendant du château en amont ; les transports seront organisées autour d’une ligne de tramway, d’un ‘ring’ (boulevard circulaire) destiné à délimiter sans séparer et d’accès au contournement nord de la ville prévu ; enfin la Place des Capucins, centre de gravité de l’ensemble est un peu excentrée vers l’ouest, vers la cité Verneau de triste réputation, ostracisée dès sa création hors de la ville, pour l’intégrer comme partie pleine et entière du projet.

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Le projet n’en est qu’à ses premiers balbutiements mais d’ores et déjà le concept d’archipel et la démarche qui l’accompagne sont la preuve d’une inspiration à la hauteur du projet. «Nous avions visité Angers, la Doutre, un quartier ancien, et le Lac de Maine, un quartier récent. Nous avions été touchés par le sentiment fort d’être dans une ville», se souvient Sophie Denissof. Son v½u est justement que les futurs habitants des 4.000 logements prévus partagent aussi ce sentiment, «être dans un endroit neuf comme s’il avait toujours été là».

Photos courtoisie de Castro-Denissof


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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Musée des Beaux-Arts d’Angers : un musée contemporain classé monument historique

Angers peut s’enorgueillir d’un Musée des Beaux-Arts de très belle facture, d’ailleurs inauguré en grandes pompes le 17 juin dernier, né de la collaboration efficace et sans arrière-pensées entre un ACMH, Gabor Mester de Paradj, et un architecte, Antoine Stinco, muséographe contemporain.

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Les Angevins en seront eux-mêmes étonnés mais leur Musée des Beaux-Arts d’Angers (MBA), (ré)ouvert le 19 juin 2004, conçu autour et avec le Logis Barrault, édifié entre 1486 et 1493, sur un site antique et médiéval, est un musée contemporain.

Le paradoxe peut prêter à sourire, voire aux grincements de dents. Ces derniers ont d’ailleurs signé l’échec de deux projets précédents, en 1973 et 1982, au stade pourtant de la mise en chantier, quand partisans de l’architecture patrimoniale (les représentants des Musées de France) se sont opposés avec succès aux idées de Philippe Mornet, architecte au service des monuments historiques, puis à celles de Pierre Prunet, architecte en chef des monuments historiques (ACMH).

Pierre Prunet prenait d’ailleurs quelques années plus tard une revanche, ‘historique’ s’il est permis de l’écrire ainsi, avec la remarquable toiture de la Galerie David d’Angers, qui juxtapose les matériaux modernes (structure de fer, emploi du béton et du verre) pour couvrir une abbatiale du XIIIème siècle qui jouxte… le MBA.

Bref, il fallut la volonté sans faille du maire de l’époque, Jean Monnier, et de son successeur, Jean-Claude Antonini, pour que soit créé en ce lieu un musée contemporain qui permette cependant la rénovation d’un corps d’édifices disparates dont la construction s’échelonnait du XVème au XIXème siècle. Il fallut aussi une coopération étroite entre Gabor Mester de Paradj, ACMH, (qui faisait d’ailleurs partie du jury du concours) et Antoine Stinco, architecte, (à qui l’on doit notamment le musée d’Art contemporain de Toulouse et la rénovation de la galerie nationale du Jeu de paume à Paris), à qui fut finalement confiée la mission de rénover les parties les plus récentes et la création d’espaces nouveaux. Une coopération qui a été rendue possible par la création d’une mission de coordination ad hoc, dont le travail, exemplaire en l’occurrence, pourrait (devrait ?) servir de modèle à l’avenir, d’autant qu’elle n’a coûté au final à la Ville d’Angers que 150.000 euros supplémentaires sur un budget final de 33 millions d’euros. Cette mission de coordination est «la clef de voûte» de cette opération, s’amuse Antoine Stinco.

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Au final, si la remarquable restauration de l’enveloppe a respecté les références architecturales du site, l’aménagement des espaces muséographiques existants et la création des nouveaux espaces, la salle des réserves notamment, ne cèdent en rien au projet initial d’un musée contemporain. De plus, chacun des deux architectes peut à bon droit se targuer d’exploits technologiques : l’emploi de la technique du plancher connecté, basée sur la réutilisation des poutres et des solives existantes, pour Gabor Mester de Paradj (une technique qui a d’ailleurs fait l’objet d’un brevet), une grande salle suspendue «par trois cheveux», pour Antoine Stinco, et un décaissement de sept mètres creusé dans le schiste sous deux bâtiments qu’ils peuvent revendiquer l’un et l’autre puisque le premier a dû réaliser les plans du second.

http://www.bati-index.com/redaction_images/3014/zoom/03.jpg

Plus étonnant encore est la cohérence de l’ensemble puisque les «cheminements» imaginés par Antoine Stinco permettent de passer d’un lieu à l’autre sans heurts, sans ‘jet lag’, d’oublier qu’il s’agissait au départ de sept bâtiments distincts et qu’il en a lui-même ajouté deux. Les contrastes, qui jouent notamment sur le volume des différents espaces, sont clairement perceptibles sans être jamais agressifs, le compromis signé par les deux architectes entre la logique de restituer l’histoire et celle de faire de ce ‘logis’ un musée contemporain n’étant pas que de façade. De fait, c’est sur la terrasse, au tapis géométrique rigoureux, entourée de murs anciens, que ce contraste est le plus saisissant.

«Le musée des Beaux-Arts est un enchevêtrement de styles et de constructions. Notre ambition était de valoriser l’identité de chaque époque et de mettre en harmonie l’ensemble des bâtiments. Sur les façades, nous avons voulu préserver l’authentique plutôt que d’engager une restauration neuve. Ainsi, par exemple, nous avons remis en place la loggia voûtée, l’une des particularités du logis Barrault», explique l’ACMH. «Mon premier objectif était de mettre en scène un lieu vivant qui facilite la découverte et favorise la curiosité de différents publics. Je ne cherche pas à copier le passé en utilisant le même style architectural. Ma mission a été de créer de nouveaux espaces en rapport avec leur fonction», assure le second. Paradoxe donc d’un musée contemporain dans un écrin historique propre à bluffer les visiteurs.

http://www.bati-index.com/redaction_images/3014/zoom/04.jpg

Les «cheminements» d’Antoine Stinco sont d’ailleurs à plusieurs niveaux puisque le réaménagement proposé permet désormais de relier des quartiers de la ville qui ne communiquaient pas entre eux, les architectes ayant eu la délicatesse de proposer que la grande salle d’accueil soit également un lieu de passage ouvert aux promeneurs.

Ainsi, 200 ans après sa première ouverture en tant que musée municipal (1805), le site concilie désormais l'histoire et la création, la muséographie la plus moderne et le confort de visite. Sur une surface totale de 7.000 m², chaque visiteur dispose d’un libre accès à un espace de 4.000 m², organisé comme suit :
• 2.500 m² pour les collections permanentes,
• 500 m² pour les expositions temporaires,
• 1.000 m² pour les espaces d’accueil du public : halls d’accueil, passage des musées, auditorium, salle vidéo, café, boutique…

http://www.bati-index.com/redaction_images/3014/zoom/05.jpg


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#5 13-09-2006 10:58:53

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Dans deux ans, le Quai, le théâtre du Front-de-Maine
Le 2 novembre 2004, le maire a symboliquement posé la première pierre du Quai.  Le futur espace culturel doit ouvrir ses portes dans deux ans.

"Face au château, ce nouvel équipement est emblématique, tant pour le rayonnement culturel d'Angers que pour notre projet de réunir les deux rives de la Maine", a souligné le maire, le 2 novembre, en engageant symboliquement le chantier du Quai.
   
Les travaux ont démarré au printemps avec la démolition de bâtiments boulevard Henri-Arnauld, puis, en juin, du théâtre Beaurepaire. Le terrassement, achevé mi-novembre, a permis d'extraire quelque 15 000 m3 de déblais. Trois grues ont été installées pour engager les fondations puis l'élévation des quelque 16 000 m2 du futur théâtre. Après la réalisation des parkings en sous-sol, le plancher du rez-de-chaussée devrait être livré en février 2005 et le gros ½uvre en décembre. Les aménagements intérieurs et l'équipement pourront alors être réalisés jusqu'en octobre 2006, date à laquelle les futurs utilisateurs - le Nouveau Théâtre d'Angers (NTA) et le Centre national de danse contemporaine (CNDC) notamment - prendront possession du lieu. L'ouverture au public est prévue dans deux ans.
Au total, 33 ME seront investis avec des participations de l'état, de la Région, du Département et de l'Europe, qui devrait verser environ 2 ME.

http://www.angers.fr/gallery_images/site_1/296/910/944/le_quai_3d.jpg

Culture pour tous

Conçu par l'équipe parisienne Architecture Studio, le Quai pourra accueillir divers types de spectacles, même simultanément, dans trois espaces distincts :
- une grande salle de 970 places avec parterre, balcons et une fosse d'orchestre pour quatre-vingts musiciens ;
- une deuxième salle, totalement modulable côté scène et côté public grâce à des gradins télescopiques et une jauge variant de 400 places assises à 960 places debout.
- le forum, à la fois entrée du théâtre et espace d'accueil pour des manifestations artistiques, expositions, cirque... Il aura un volume comparable à celui d'une salle de sport et 11 m sous plafond.
Donnant rue de la Coulée, la cour technique recevant les décors sera entièrement fermée afin de limiter les nuisances aux riverains.

Outre l'administration et les loges, on trouvera au Quai une salle de répétition pour le théâtre et quatre studios pour la danse. Cerise sur le gâteau : une terrasse avec vue imprenable sur le château et un restaurant panoramique seront créés sur le toit du Quai, accessibles par un ascenseur même hors utilisation du théâtre. Enfin, un parvis sera aménagé face à la Maine, il pourrait accueillir une fontaine de Niki de Saint-Phalle.
"Cet équipement va donner au NTA, au CNDC et à son école supérieure de danse contemporaine les moyens de travailler dans de meilleures conditions, a souligné le maire. C'est une reconnaissance du travail important que mènent ces deux institutions nationales au service de la culture pour tous. Parallèlement, le Quai va renforcer la vocation artistique et culturelle déjà forte de la Doutre."

Projet d'aménagement pour les abords

Autour du Quai, la Ville va réaménager les espaces dans un large périmètre englobant le futur siège de l'Ademe, les rues de la Tannerie et de la Coulée, la cale de la Savatte, le port et une partie du boulevard Henri-Arnauld. Différentes mesures seront prises. Le 16 novembre, Monique Pirotais, maire-adjoint aux Paysages urbains, a présenté les grandes lignes du projet aux riverains en précisant que le dossier serait discuté au sein du conseil consultatif. Une première réunion a d'ailleurs eu lieu le 23 novembre.

> Circulation. L'objectif est d'éviter la circulation de transit boulevard Dumesnil.

> Stationnement. Les riverains redoutent les problèmes les soirs de spectacle. "Beaucoup de spectateurs viendront en cars, a souligné Monique Pirotais. Par ailleurs, cent quatre-vingts places seront créées sous le théâtre et le parking de l'Ademe sera accessible le soir." Le stationnement sera supprimé le long de la Maine, mais le parking du Quai sera ouvert le jour (payant). Place La Rochefoucauld, la présence des poids-lourds pourrait être remise en cause.

> Base des camping-cars. "Elle sera déplacée rue Couffon où la Ville aménagera en 2005 un espace pour les cars de touristes stationnés place Kennedy", a précisé Raymond Perron, adjoint à la Voirie. Le port de la Savatte devrait faire l'objet de travaux de désenvasement afin de faciliter l'accueil des bateaux.

> Ademe. "Le permis de construire n'a pas encore été déposé pour la construction du siège social de l'Ademe, mais le projet pourrait démarrer fin 2005 - début 2006", a prudemment indiqué Monique Pirotais. Le terrain, dont l'Ademe est désormais propriétaire, est utilisé par le chantier du Quai afin de limiter les nuisances pour le quartier.

> Boucle verte. Après la place Maurice-de-Farcy, la création de ce mail vert se poursuit ; il reliera, rive droite, lac de Maine, étang Saint-Nicolas, parc de Balzac, berges de la Maine, île Saint-Aubin et futur quartier Verneau-Capucins.

Webcam du chantier
http://theatre.no-ip.org/axis-cgi/jpg/image.cgi?resolution=640x480


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#6 13-09-2006 10:59:20

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Projet de Rénovation
du Centre Commercial des Halles
L’historique du projet
Après une période de forte activité, le centre commercial des Halles, implanté en 1984, connaissait depuis plusieurs années, une baisse significative de fréquentation de la clientèle, une fermeture de nombreux commerces alimentaires et un vieillissement du bâtiment.

En janvier 1999, le conseil syndical des Halles, constatant cette perte d’attractivité du centre commercial, a sollicité la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Angers afin de réfléchir aux différentes solutions permettant d’enrayer cette situation. Après une analyse commerciale et financière, deux orientations s’offraient :

• l’implantation d’une supérette ou d’un supermarché à l’emplacement des locaux vacants,
• une solution plus radicale, consistant à restructurer complètement les Halles en faisant appel à un promoteur de centre commercial.
Après de nombreuses réunions entre les exploitants/copropriétaires, la ville et la CCI, il a été convenu, d’un commun accord, qu’il était impératif de privilégier un projet structurant. Le Groupe APSYS, après appel à projets, a été retenu par la Ville d’Angers et la CCI pour conduire ce vaste chantier en novembre 2001. Beaucoup de chemin a été parcouru sur une année.

Le constat
L’ensemble des promoteurs avait dressé le même constat :
• une situation géographique intéressante, mais mal exploitée,
• une architecture ne correspondant plus aux besoins commerciaux actuels,
• un plan marchandisage inadapté,
• un manque d’image du centre commercial,
• un atout : le parking,
• des commerçants alimentaires de bonne qualité,
• des accès " compliqués ",
• une surface commerciale limitée (6 334 m2 dont 4 287 m2 de surface commerciale),
• la complexité de la gestion de ce centre avec 43 copropriétaires.
Il convenait donc de repenser intégralement la politique et l’organisation commerciale de ce poste.

http://www.angers.fr/gallery_images/site_1/296/910/944/2252/projet_les_halles.jpg

L’objectif
L’objectif commercial de cette restructuration est multiple :
• offrir un équipement commercial complémentaire à celui existant en centre-ville
• drainer une zone de chalandise plus large
• freiner l’évasion commerciale qui existe vers la périphérie de l’agglomération angevine
• adjoindre une nouvelle cible de clientèle, plus jeune.

Le projet commercial
Au vu de cet objectif, le projet commercial doit s’organiser autour de :
• la destruction du bâtiment actuel et la reconstruction d’un pôle plus rationnel correspondant aux attentes du consommateur, et complètement extraverti sur les espaces publics périphériques,
• l’extension de la surface de vente qui, pour des raisons commerciales et financières, doit impérativement excéder les 12 000 m2.
• L’implantation d’une moyenne surface alimentaire très qualitative, permettant aux consommateurs d’effectuer l’essentiel de leur achats et de freiner l’évasion commerciale,
• l’adjonction de moyennes surfaces non alimentaires, dans les secteurs de l’équipement de la personne ou de la maison et dans les domaines de la culture, des loisirs et du sport.
L’implantation d’enseignes nationales de renom permettra d’attirer une nouvelle population et notamment les tranches d’âge 30/40 ans,
• la mise en place d’une politique d’animation de ce site.

Aménagement et paysage urbains
Les Halles un véritable enjeu pour la Ville
Situé dans l'hyper centre entre La place Mondain Chanlouineau les rues, Plantagenêt, Baudrière et à 100m de la place du Ralliement, le projet de reconstruction des Halles doit fortement contribuer à renforcer et asseoir la position du centre ville comme premier pôle commercial de l'agglomération, voire du département.
Cette reconquête des Halles va permettre à la fois d'élargir et de diversifier l'offre commerciale du centre et d'accroître ainsi son pourvoir d'attraction. Au-delà, l’implantation même des Halles dans la partie basse du centre ville est une première étape dans la volonté de rapprocher la ville et les Angevins de la Maine. Le projet du théâtre, Le Quai, sur l’autre rive, contribuera aussi à cet objectif. Aux côtés de la Chambre de commerce et d'industrie et du Groupe Apsys qui pilotent le projet commercial, la Ville d’Angers s'implique fortement dans la prise en charge du réaménagement des espaces urbains alentours.

Elle va construire, dans la ZAC Thiers-Boisnet, un parking de 450 places, en complément du parking de la République maintenu sur place. Tout en doublant l'offre actuelle de places couvertes dans ce secteur, le parking Thiers-Boisnet permettra d'accueillir les 350 places amodiées (louées à l'année par les résidents du centre ville) du parking de la République, le libérant ainsi complètement au profit des clients des commerces du centre. La ville s'inscrit dans la continuité de son action en faveur du développement du commerce de centre ville face au développement des grands centres commerciaux de périphéries.

Cela s'est déjà traduit par :
• la création du plateau piéton dans les années 1980 et sa rénovation dans les années 1990 accompagnée d'une politique active de dynamisation du centre ville avec l'arrivée de nouvelles enseignes commerciales nationales (FNAC, ZARA, SEPHORA...) ;
• la mise en place des diverses campagnes de ravalement des façades pour rendre le centre ville plus attrayant ;
• le soutien à l'animation commerciale en lien avec l'association des Vitrines d'Angers, notamment à travers la manifestation Soleils d'hiver ;
• enfin, plus récemment, le réaménagement du quartier Saint-Laud autour de la construction de la nouvelle gare, de trois immeubles de bureaux et, à la charge directe de la Ville, d'un parking en silo de 450 places.

A l’endroit même des anciennes Halles, ce programme représente une authentique requalification d’un espace situé en plein c½ur d’Angers, en développant une offre diversifiée associant grande et moyennes surfaces, boutiques et restaurants.

les espaces commerces-loisirs
nouvelle génération
Créé en 1996, le Groupe Apsys est spécialisé dans la conception et le développement d’espaces commerciaux multifonctionnels. Une expertise originale se démarquant par le souci d’anticiper l’évolution des habitudes de consommation, une approche globale du métier, l’engagement pour un développement durable, des programmes sur-mesure et le suivi dans le temps de chaque opération. A la fois investisseur, développeur, commercialisateur, gestionnaire et animateur, le Groupe Apsys s’investit sur le long-terme dans l’intérêt de tous : villes, enseignes et consommateurs. Plus qu’un maître d’½uvre : un opérateur global respectueux de la dimension locale.

15 centres gérés à ce jour, soit 500 000 m2 de centres commerciaux en activité,
80 millions de visiteurs par an, plus de 370 000 m2 d’opérations en développement, notamment en France avec des projets sur les villes de Paris, Tours et Angers, … En moins de sept ans, les programmes d’Apsys ont donné le ton d’une nouvelle génération d’espaces commerces-loisirs où l’acte d’achat est définitivement lié à la dimension plaisir.

Moderne, intégrée, inédite.
L’élaboration architecturale du projet est basée sur 3 principes forts :
• Ouverture sur la ville
Le centre commercial est complètement tourné vers l’extérieur, en relation directe avec la ville, le quartier. Toutes les surfaces commerciales ont accès direct sur la rue et les façades sont très majoritairement traitées en produits verriers transparents.
Pour faciliter les aménagements intérieurs tout en conservant cet effet de transparence, des structures de type clefs en bois et résille inox ont été apposées.
• Intégration au style de la ville
La volonté architecturale consiste en une intégration harmonieuse aux volumes environnants. De chaque côté du bâtiment, les façades sont de hauteur équivalente aux immeubles voisins. Au final, le bâtiment se mêle naturellement aux volumes présents.
• La prédominance d’éléments verticaux rappelle le découpage segmenté des immeubles avoisinants.
• La non-continuité des horizontales permet de souligner les déclivités des rues et s’identifie aux logements " en escalier " qui lui font face.
• Les façades du bâtiment conçues à l’image de celles qui lui font face créent au niveau des places Mondain Chanlouineau et République des volumes fermés, cohérents à dimension humaine.
• Modernité et personnalité

Enfin, dernier parti pris architectural : insuffler au bâtiment une identité propre, et forte, du fait de sa destination et de son emplacement historique. Il y a toujours eu des Halles au bâti particulier et identifiable en ce lieu. Un ouvrage au caractère affirmé en quelque sorte.L’utilisation de matériaux modernes et nobles, verre, métal, cuivre, enrichit la façade pour lui donner un aspect moderne et pérenne.

Enfin, tous les événements techniques (sorties de toiture, quai de livraison, machinerie) ont reçu une attention toute particulière afin d’être non visible et de participer activement à l’image architecturale globale du projet.

Webcam du chantier des Halles
http://www.apsys-international.com/photos/image_050105_162914.jpg


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#7 13-09-2006 11:00:40

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Un exemple d'immeuble HQE. : le projet de l'ADEME.
(Je précise que le centre social de l'ADEME est implanté à Angers, dans un bâtiment exigu, et que le projet présenté ici est le futur siège social de l'ADEME).

http://www.tributribu.com/angers/ademe0.jpg
http://www.tributribu.com/angers/ademe6.jpg
http://www.tributribu.com/angers/ademe7.gif
http://www.tributribu.com/angers/ademe7.jpg
http://www.tributribu.com/angers/ademe9.gif
http://www.tributribu.com/angers/ademe12.jpg
http://www.tributribu.com/angers/ademe10.gif
http://www.tributribu.com/angers/ademe11.gif

Cet immeuble a pour particularité d'utiliser des capteurs solaires et de récupérer l'eau pluviale. Son but est justement de faire de grosses économies d'énergie en utilisant le plus possible la lumière naturelle, une climatisation naturelle aussi (par flux d'air), etc... Toutes ces solutions techniques sont susceptibles de rejaillir sur l'architecture d'IGH (c'est déjà le cas pour la clim avec des systèmes utilisés dans Torre Agbar ou Swiss Re par exemple).

Ce bâtiment étant un "serpent de mer", je suis incapable pour le moment d'en donner la date prévue d'inauguration.

Dernière info en date (bien elliptique...) :

C'est désormais décidé. Le siège de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) s’installera au Front-de-Maine. Vitrine des actions de l’ADEME (300 salariés), ce site sera un modèle en matière de développement durable avec deux bâtiments utilisant de façon importante le bois et le verre. Seront privilégiés la lumière du jour, le confort acoustique, la ventilation naturelle, un aménagement intérieur conçu pour faciliter les relations entre salariés. Livraison prévue pour fin 2005.

NB : les travaux n'ont pas encore commencé. Pire, le site sert actuellement à entreposer les engins de chantier utilisés pour la construction du théâtre du Quai... Donc, livraison prévue pour fin 2005 :  D5

Pour en savoir plus, téléchargez ceci :
http://www.equipement.gouv.fr/rapports/ … 215-01.pdf


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#8 13-09-2006 11:04:01

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

PARC DU VEGETAL : LE CONSEIL GENERAL 49 S’ENGAGE

Le 13 décembre 2004, le Conseil général de Maine et Loire a pris la décision de réaliser le Parc du végétal.

• Situé sur les communes d’Angers et d’Avrillé, le Parc sera un outil de promotion de la filière végétale angevine et des savoir-faire locaux, porteur d’une vaste ambition économique et touristique pour tout le département.

• Equipement structurant pour le pôle végétal de l’Anjou, il s’inscrit dans la candidature de l’Anjou à un pôle de compétitivité.

« L’homme à la conquête du végétal »

C’est le concept retenu pour le projet. Il sera décliné en 4 thèmes majeurs : le végétal mystérieux, le végétal
généreux, le végétal insolite et le végétal convoité. Plusieurs thèmes transversaux serviront de fil conducteur à la
visite : l’Anjou végétal, les espaces de floraison, les messages éco-citoyens et les arts associés.

Chaque thème, traité dans une zone spécifique, sera évoqué à travers des parcours botaniques et de découverte,
organisés autour d’une attraction principale et d’une attraction secondaire, ponctués d’animations et de spectacles,
et agrémentés d’activités événementielles. Lieu de connaissance et de respect du monde végétal, le Parc s’adresse à la fois à un public « famille » et un public « enfant ».

Points de repères

Le Parc du végétal occupera à terme une surface totale de 51 ha. L’aménagement initial représente 22 ha dont
11 ha pour l’espace de visite, et 11 ha pour l’ensemble des équipements nécessaires à son fonctionnement.

Le Parc proposera également des services destinés aux publics spécifiques : une école du végétal pour les scolaires
et un espace affaires pour les professionnels. L’ensemble de ces prestations représente un coût d’opération, toutes
dépenses confondues, de 104 M¤.

Le potentiel de fréquentation du Parc est estimé à 400 000 visiteurs, et le petit équilibre serait atteint avec une
fréquentation de 290 000 visiteurs.

Le Parc devrait employer 48 permanents et 56 saisonniers, et générer 8 M¤ de dépenses dans l’économie locale contribuant ainsi à la création indirecte de près de 80 emplois.

Les prochaines étapes

- janvier 2005 à novembre 2006 : réalisation des études techniques
- janvier 2007 à mars 2009 : travaux de superstructures et d’équipements
- printemps 2009 : ouverture au public


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#9 13-09-2006 11:05:45

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Ouest-France, 7/01/2005

Les Halles vont éclore au printemps

Ce qui nous attend en 2005 : les grands chantiers se poursuivent

Aménagements intérieurs et extérieurs sont désormais menés de front pour permettre aux Halles d'ouvrir fin avril, début mai.
2005 va marquer la fin de gros chantiers. Le plus attendu est sans aucun doute celui des Halles. Le nouvel espace commercial ouvrira fin avril, début mai. La maison de l'architecture et la collégiale Saint-Martin seront également livrées cette année, alors que d'autres gros chantiers seront lancés.

[...]

Ce projet privé a été mené en partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie et la ville. Les services techniques municipaux accompagnent le chantier pour les aménagements extérieurs. Ils ont déjà retraité en 2004 la rue Baudrière, qui accueillera les quais de livraison. Ils attendent désormais le démontage des grues pour s'attaquer début février à la rue Plantagenêt, qui sera partiellement pavée. « Un travail de dentelle », estime Christian Gobin, le directeur général adjoint des services. Au même moment, d'autres ouvriers seront sur la place Mondain-Chanlouineau, réalisée en plateau avec des terrasses. Le parking s'offrira quant à lui une grande réfection. Il reste moins de quatre mois pour boucler l'opération...


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#10 13-09-2006 11:06:07

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Un PDF à télécharger sur les grands projets d'Angers sur 10 ans :

http://www.angers.fr/gallery_files/site … 70/PLU.pdf


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#11 13-09-2006 11:10:56

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Organisme: Ville d'Angers 

Angers, capitale européenne du développement durable
Convaincue des enjeux liés au développement durable, la Ville d'Angers, en partenariat avec l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), porte, depuis 1999, la démarche de développement durable comme axe stratégique de son développement. La particularité d'Angers est d'avoir bâti une politique pragmatique qui se traduit par des actions concrètes de terrain, dans les services municipaux et à l'échelle
de la ville, et inscrites dans des plans d'action annuels. En 2004, la Ville et l'Agglomération ont engagé une démarche plus globale avec la mise en oeuvre d'un Agenda 21 intercommunal.
Par ailleurs, en 2002, la Ville d'Angers a organisé le colloque national « Rio + 10, l'après Johannesburg » et proposera en octobre 2005 un deuxième colloque sur le thème : villes durables et urbanisme. L'implication d'Angers, sa familiarité avec le concept de développement durable et l'envie de le faire partager ont conduit la Ville à créer un Observatoire européen des bonnes pratiques. Ses objectifs : recenser et valoriser les actions locales de développement durable menées tant à Angers qu'au plan national et européen. Parmi les outils créés par cet Observatoire, la Revue Angers 21.

Comprendre l'engagement d'Angers pour le développement durable
À la différence des magazines ou journaux municipaux, la Revue Angers 21, a pour objet de traiter un thème de préoccupation des villes - l'urbanisme, l'environnement, les déplacements, l'éducation ou la concertation - et d'inciter à la réflexion, au débat et à l'action pour un développement urbain durable.
La revue, 68 pages, s'articule autour de deux axes :
- un apport par témoignage ou réflexion d'experts, qu'ils soient spécialistes du domaine considéré, universitaires ou philosophes ;
- l'exemplarité de démarches menées par des collectivités, associations, entreprises qu'elles soient angevines, françaises ou étrangères. Le premier numéro, paru en juin 2004, expliquait l'engagement d'Angers en faveur du développement durable. Plusieurs experts y ont contribué : Anne-Marie Sacquet, directrice générale du Comité 21, Christian Pihet, professeur à l'université d'Angers, détaché à l'institut d'études politiques de Baltimore, Roland Castro, architecte, Jean-Baptiste de Foucault, sociologue, ancien
commissaire au plan, et Michel Marcus, délégué général du Forum européen pour la sécurité urbaine.

Penser les déplacements pour une ville durable
Le deuxième numéro traite des déplacements urbains durables avec une approche globale qui, au-delà du « moyen de transport », privilégie l'outil « aménagement urbain » pour vivre la ville autrement. Il détaille les solutions développées ici et là pour montrer que la voiture n'est pas toujours le meilleur moyen de se déplacer en ville. Au sommaire également : Comment changer nos comportements ?... Avec les contributions : de Jean Varlet, professeur à l'Université de Savoie, François Ascher, président du conseil scientifique de l'Institut pour la ville en mouvement, Pierre Merlin, urbaniste et Pierre Biche de l'ADEME.
Tiré à 15 000 exemplaires, la Revue Angers 21 à une double diffusion :
- locale auprès des élus, chefs d'entreprises, responsables d'organismes et d'associations, présidents et membres de conseils consultatifs de quartiers...
- nationale auprès des collectivités locales (grandes villes et agglomérations), réseaux développement durable, professionnels, suivant les thèmes universitaires... Cette revue, destinée à enrichir le débat autour de projets locaux en ouvrant des perspectives, est aussi à la disposition de toute personne intéressée à la vie de la ville et à son développement. En premier lieu, les Angevins et les étudiants. La revue est disponible dans les principaux lieux d'accueil du public, mairies, maisons et bibliothèques de quartiers. Elle est remise gratuitement sur simple demande. Enfin, on peut la consulter et la télécharger sur Internet,
http://www.angers.fr

CONTACT PRESSE:
Corine Busson-Benhammou
Responsable des Relations Presse
Ville d'Angers
Direction Information Communication
corine.busson@ville.angers.fr
Tél : 02.41.05.40.33
Fax : 02.41.05.39.29


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#12 13-09-2006 11:12:40

Boris_F
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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Le 13 décembre, le Conseil général a donné son feu vert définitif à la création du parc du végétal de l’Anjou par trente voix pour, sept contre et quatre abstentions. Le dossier était en discussion depuis près de six ans. 104 M¤ seront investis dans cet équipement de 51 ha (22 ha dans un premier temps) construit à cheval sur Angers et Avrillé. Les études techniques seront menées à partir de janvier et jusqu’en  novembre 2006 pour un lancement des travaux en janvier 2007. L’ouverture de cet équipement, qui attend entre 290000 et 400000 visiteurs par an, est prévue pour le printemps 2009.


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#13 13-09-2006 11:18:53

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Ouest-France, 25/01/2005

L'Ademe ne maîtrise pas les délais
Une nouvelle procédure lancée pour le siège de l'Agence à Angers

La construction du siège de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), à côté du futur théâtre du Quai, est repartie sur de nouvelles bases. En mars, sera désigné un opérateur privé chargé de la réalisation d'un bâtiment qui sera ensuite loué à l'Agence. Les 250 salariés devraient y emménager d'ici fin 2007.

[...]

Concrètement, un promoteur immobilier privé va construire, sur le terrain dont l'Ademe est toujours propriétaire, un bâtiment d'environ 14 millions d'euros. L'agence le remboursera sous forme de loyers durant 30 ans, avant d'en devenir pleinement propriétaire.

Cet été, un appel à projet a été lancé. Fin novembre, une commission a retenu cinq dossiers. « Il ne nous reste plus qu'à finaliser les choix pour n'en retenir qu'un. » Il sera présenté au conseil d'administration en mars. « Normalement, les travaux pourront débuter dans la foulée. J'espère que nous pourrons prendre possession des 300 bureaux d'ici fin 2007. » Lors des voeux, tous les espoirs sont permis.

Guillaume BALLARD.

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#14 13-09-2006 11:26:29

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Eh oui, à Angers aussi et ce n'est pas nouveau...

Ouest-France, 5/03/2005

samedi 5 mars 2005
Ilot Terrien-Cocherel : action en justice
Pour le collectif des riverains, le projet de la zone d'aménagement est vicié

Jeudi soir, lors de la réunion publique du Collectif de riverains Terrien-Cocherel, le témoignage des associations d'habitants de Thiers-Boisnet, Saint-Antoine, et de la rue Proust, a conforté le Crac dans sa démarche d'étude juridique et de poursuite en justice du dossier de la ZAC.
Créé en novembre 2004 pour réagir face au projet de zone d'aménagement concerté (ZAC) dans leur quartier, le collectif des riverains de l'îlot Terrien-Cocherel durcit son action. Il tenait une réunion publique, jeudi soir, à la maison de quartier Saint-Serge. Le collectif prépare une action en justice, soutenu par des associations d'habitants ayant connu de semblables épisodes.

[...]


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#15 13-09-2006 11:28:11

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Ouest France, 14/03/2005

undi 14 mars 2005
Un toit pour la recherche clinique
Regroupement des structures au Centre hospitalier universitaire

En cinq ans, plus de 50 projets de recherche clinique ont été menés au CHRU d'Angers. Mais les dimensions du site, l'éclatement des services, l'éparpillement des informations conduisent les chercheurs à un véritable parcours du combattant, préjudiciable à leurs travaux. La nouvelle « Maison de la recherche clinique » leur offrira désormais un outil central et adapté.

[...]

Première place en France

Ce nouvel outil hospitalo-universitaire n'est donc pas une « usine à gaz » de plus : avec plus de 65 000 hospitalisés et environ 250 000 consultants par an, le CHU d'Angers est un site privilégié pour développer des activités de recherches cliniques au bénéfice de la population. La recherche clinique est en quelque sorte la recherche appliquée au malade.

[...]

L'an dernier, sur quatre dossiers présentés au ministère, Angers a obtenu le financement de trois programmes hospitaliers de recherche clinique (PHRC) nationaux, ce qui est considéré comme un record : il l'a placé premier CHU de France à l'aune du nombre de projets retenus par rapport au nombre de projets présentés.
Marc DEJEAN.


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#16 13-09-2006 11:28:25

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Ouest France, 14/03/2005

undi 14 mars 2005
L'architecture aura sa maison

Des collégiens du Lion-d'Angers, en visite à l'ancienne école d'aviation, future Maison de l'architecture.
C'était une école d'aviation des années 30. Le bâtiment, laissé 50 ans à l'abandon, va devenir, en juin, Maison de l'architecture. Un bel exemple d'évolution architecturale, dans un secteur en plein changement, découvert la semaine dernière par des collégiens et lycéens.

[...]

Mais, on le voit bien du haut de l'édifice : la future Maison de l'architecture se trouve dans un site en plein bouleversement. Le chantier de l'autoroute creuse sa tranchée au pied de l'école d'aviation. L'ancien aérodrome sera urbanisé, sous le nom de Plateaux de la Mayenne, par les villes d'Angers et d'Avrillé. Le bâtiment sera l'une des portes du futur Parc du végétal que le conseil général va aménager à côté. Une fiche remise aux élèves qui ont la chance de découvrir le site le résume bien : « Vie quotidienne des entreprises sur un chantier, exemple de réhabilitation, projet architectural et urbain, c'est tout cela que raconte l'histoire de cet édifice ».

Alain BODY.


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#17 13-09-2006 11:29:16

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Ouest-France, 19/03/2005

Médéric : déménagement à problèmes
280 salariés quitteraient, avec difficultés, le Grésillé pour la gare Saint-Laud

Le projet de déménagement du groupe Médéric, du plateau de Grésillé au quartier de la gare Saint-Laud, pose des problèmes aux 280 salariés concernés. À la fois de restauration et de parking. Des négociations sont en cours.

[...]

La direction assure chercher des solutions. Notamment avec la mairie d'Angers. Deux réunions d'information ont eu lieu, hier matin, pour l'ensemble du personnel. Les salariés regrettent déjà leur site de Grésillé, implantation privilégiée qui dominait le Lac de Maine. La direction estime qu'à la gare, le groupe Médéric sera plus visible.
Jean-Michel HANSEN.

Drôle de stratégie, leur bâtiment du Grésillé venait d'être refait, il en avaient doublé la surface non en ajoutant 2 étages, mais 2 sous-sols (première fois que je voyais ça !)  D3


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#18 13-09-2006 11:29:44

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Des petites infos intéressantes pour nos amis angevins...

Pour Saint-Serge :
Sur une emprise de 11 ha,
110 000 m² shon

    * Ont d'ores et déjà été construits :
      15 535 m² shon de logements collectifs
      42 625 m² shon de bureaux et d'équipements universitaires
      un multiplexe de 8 317 m²
       
    *     En cours de réalisation :
      un immeuble de bureaux de 3 291 m²
       
    *     Il reste à réaliser :
      48 549 m² de shon

------------------------------

La ZAC du Grand Périgné

A Beaucouzé, au nord-ouest d'Angers, en continuité de la Technopole

Sur une emprise de 25 hectares

L'aménagement permet la commercialisation de 18,3 hectares
pour l'accueil de 6 entreprises.

Il reste à commercialiser 8,3 hectares.
----------------------------------------------
Les secteurs du Landreau

A Beaucouzé, au nord-ouest d'Angers, en continuité de la Technopole

Sur une emprise de 77  hectares

Ce centre d'activités communautaires  permet la commercialisation de 62  hectares.

26 lots ont été commercialisés.
-----------------------------------------------
Le parc d'activités de Beuzon

A Ecouflant, au nord-est d'Angers, à proximité de l'autoroute A11

Sur une emprise de 30 hectares

L'aménagement permet la commercialisation de 21 hectares pour l'accueil de PME et PMI.
Sont d'ores et déjà installés 10 entreprises.

Il reste à commercialiser 15 hectares.
------------------------------------------------------
Le centre de Saint Sylvain d'Anjou va être entièrement restructuré.
------------------------------------------------------
Les projets en cours :
L'aménagement de sites d'accueil
d'activités économiques

Le secteur du Buisson    
un parc d'activités commerciales
à Beaucouzé
(principalement équipement de la maison)

La zone d'activités  de  l'Atlantique
un parc d'activités polyvalentes
et de logistique

Le parc de  Murs-Erigné    
un parc d'activités commerciales
à proximité de l'autoroute A 87

Le parc des Robinières    
un parc d'activités PMI/PME
à Saint Léger des Bois
(potentiel de 9 hectares à aménager)

La ZFU de Belle Beille    
un parc d'activités
attenant à Angers Technopole
(potentiel de 10 hectares à aménager)
--------------------------------------------------------
Le quartier Thiers-Boisnet

A proximité du centre ville d'Angers, un quartier en bordure de la Maine, séparé du quartier Saint Serge par le boulevard Ayrault

Sur une emprise de 5,5 ha, 68 000 m² shon

    *      Ont d'ores et déjà été construits :
      23 686 m² shon de logements collectifs
       
    *     En cours de réalisation :
      un parc de stationnement public de 450 places
       
    *      Il reste à réaliser :
      44 314 m² de shon
------------------------------------------------
Les gros projets :

  Le quartier Grand Pigeon

Un quartier d'habitat sis en bordure du boulevard des Deux Croix
   
Sur une emprise de 11 hectares,
le programme prévoit en lieu et place d'immeubles démolis la construction de :

30 600 m² shon d'habitat collectif
1 400 m² shon de locaux commerciaux
un groupe scolaire et un équipement sportif

Le quartier Patton-Elysée

Un secteur de reconquête en façade
de l'avenue du Général Patton
   
Sur une emprise de 9,5 hectares
le programme prévoit en lieu et place des
tours Hamon démolies et sur les abords la construction de :

33 300 m² shon d'habitat collectif
1 500 m² shon de locaux commerciaux

Le secteur Desjardins

La reconversion de la caserne Desjardin
désaffectée sise en retrait de l'avenue Pasteur
   
Sur une emrpise de 6 hectares,
le programme prévoit en lieu et place de la caserne démolie la construction de :

35 000 m² shon d'habitat collectif
16 maisons individuelles
2 000 m² shon de locaux commerciaux
et de services
l'accueil de deux équipements dans des
bâtiments réhabilités
un parc public
---------------------------------------------------------
L'urbanisation de secteurs d'extension
en proche couronne d'Angers
Le secteur de la Reux et des Cordelles

Un nouveau quartier résidentiel
aux portes d'Angers,
à l'entrée de St Barthélémy d'Anjou
   
Sur une emprise de 25  hectares,
le programme prévoit en urbanisation
nouvelle  la construction de :

35 000 m² shon d'habitat collectif
200 maisons individuelles
un équipement public
-------------------------------------------------
L'aménagement d'espaces publics
de promenade et de détente


Le site des Ardoisières
sur Trélazé

Un territoire singulier
qui greffe la Ville sur la Loire
   
Sur une emprise de 200  hectares,

Des travaux d'aménagement, de valorisation et sécurisation sont entreprise pour ouvrir à terme ce site au grand public.

L'antenne Loire Vélo

Un parcours de près de 10 kilomètres
en site propre
à l'Est de l'agglomération d'Angers
   
Traversant le site des Ardoisières, le
parcours à réaliser depuis Angers rejoint
le parcours principal de "Loire à Vélo" à
La Daguenière.

Le parcours principal, projet touristique
interrégional permettra de longer la Loire
depuis Nevers jusqu'à l'océan.
----------------------------------------------------
La réalisation d'équipements publics

L'extension de la
Bibliothèque Universitaire

dans le quartier Saint-Serge
   
Extension de 2 500 m² de la bibliothèque
universitaire au dessus du restaurant
universitaire


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#19 13-09-2006 11:30:04

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Ouest-France, le 30/03/2005

mercredi 30 mars 2005
L'incinérateur, ils n'en veulent pas
A Montreuil-Juigné, sept Angevins ont été écoutés par la commission

[...]

Marie-Noëlle GRIMAUD.


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#20 13-09-2006 11:30:25

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Ouest-France, 29/03/2005

13 600 m2 de nouveaux magasins
À la place des anciennes halles, cinq étages de commerces ouvrent le 4 mai

C'était la première opération menée par Thierry Cahierre chez Apsys. Les anciennes halles ont été remplacées en treize mois par un tout nouveau bâtiment sur cinq niveaux

Après 13 mois de travaux, un nouveau bâtiment de cinq niveaux est sorti de terre en plein centre-ville. Les anciennes halles ont été rasées pour laisser place à quatre moyennes surfaces et des boutiques de plus petite taille. Visite virtuelle des lieux avec Thierry Cahierre, directeur des opérations d'Apsys, le promoteur.
Son nom demeure encore un mystère. Pas pour longtemps : il sera dévoilé... le 1er avril. Pourtant, il n'y aura plus de poissons à l'emplacement des anciennes halles. Mais 13 600 m2 de surface commerciale, la taille de deux terrains de football, répartis sur cinq niveaux. [...]

Laurent BEAUVALLET.


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#21 13-09-2006 11:32:18

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Ouest-France, 8/04/2005

Incinération : communication de crise

La dernière des huit commissions d'audition publique sur la gestion des déchets ménagers dans l'agglomération s'est tenue hier soir à Saint-Barthélémy. Où la future usine d'incinération doit être construite. Les opposants dénoncent une campagne de communication. Les élus s'appuient sur un plan imaginé par un cabinet spécialisé.

[...]

L'occasion de « repositionner » les objectifs et les moyens pour la gestion des déchets, « proposer des réponses aux conditions d'acceptations formulées », sans oublier de parler des nécessaires et rassurants moyens de contrôle.

Le plan de communication est bien ficelé. Tout comme la décision finale.

Guillaume BALLARD.


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#22 13-09-2006 11:36:13

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Ouest France, 23/04/2005

samedi 23 avril 2005
Nouveau siège pour le Crédit agricole
L'immense « cube bleu » du boulevard Coubertin bientôt détruit

Le nouveau bâtiment sera construit sur les arrières de l'ancien qui sera ensuite détruit. Seule l'agence des entreprises (à gauche) et la salle de conférence (à droite) seront préservées. Un gros chantier en perspective pour les trois ans à venir. L'ouverture est prévue en 2008.

L'affreux « cube bleu », siège administratif du Crédit Agricole de l'Anjou et du Maine, boulevard Coubertin, va bientôt disparaître. Au profit d'un bâtiment moins voyant et plus fonctionnel.

[...]

Le futur bâtiment de 10 000  m2, dont le coût dépassera allégrement les 10 millions d'euros, fera deux étages de moins. Et s'intégrera mieux dans le paysage. Son aspect extérieur s'harmonisera avec la nouvelle agence Coubertin et le centre d'appels situé au-dessus. Ce nouveau quartier tertiaire va ainsi prendre un meilleur cachet. « Une implantation idéale, à proximité du centre-ville et des rocades actuelles et futures. »
Jean-Michel HANSEN.

Dommage, ça vieillissait certes, mais j'aimais bien ce bâtiment, l'un des rares à ressembler à ce qui se fait dans une grande ville d'outre-Atlantique en marge des CBD... Le nouveaux, deux étages de moins, pffffffff....  F8


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#23 13-09-2006 11:37:18

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Ouest-France, 3/05/2005

mardi 3 mai 2005
Le théâtre « Le Quai » s'offre un statut

Les travaux du nouveau théâtre vont bon train, avec ouverture prévue au printemps 2007.

Hier soir, le conseil municipal a attribué un statut juridique au nouveau théâtre d'Angers, « Le Quai ». Les élus dans les conseillers d'opposition ont choisi de créer un établissement public de coopération culturelle, associant l'Etat et la ville.

[...]


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#24 13-09-2006 11:37:35

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Ouest FRance, 4/05/2005

Visite de Fleur d'eau, suivez le guide
Le maire a inauguré le centre commercial succédant aux Halles, hier

Après trois ans de travaux, les Halles ouvrent à nouveau au public. Relookées, rebaptisées, elles sont méconnaissables. La plupart des commerces ouvrent aujourd'hui, visite guidée en avant-première.

[...]

Pratique. Onze enseignes se partagent la surface de vente. Les boutiques seront ouvertes 6 jours sur 7, dès ce matin. La brasserie, pas encore terminée, reste fermée pour l'instant. Parking possible sous le centre commercial.

Nicolas LARDERET.


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#25 13-09-2006 11:38:47

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Re: Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Ouest-France, 11/05/2005

Clinique Saint-Joseph : première pierre
Le « Village santé » comptera bientôt 300 lits, 400 salariés et 110 praticiens

La première pierre de la nouvelle clinique Saint-Joseph a été posée, hier midi, sur le site de la Foucaudière, à Trélazé. Avec la clinique Saint-Léonard et le centre Saint-Claude, le « Village santé Angers Loire » prend sa véritable dimension. Un des trois pôles angevins d'hospitalisation.

[...]


L'ensemble comptera bientôt 300 lits, 400 salariés et 110 praticiens. Pour un investissement global de 50 millions d'euros.

[...]

Le « Village santé » occupe désormais les trois-quarts des 6 hectares. Une crèche de 40 places (la moitié pour les personnes qui travaillent sur le site et l'autre moitié pour les Trélazéens) est en projet. Un centre d'expertise des pathologies de la main pourrait également y voir le jour. Mais déjà, l'ensemble se trouve confronté à un manque de places de parking. Un nouvel aménagement des accès est prévu. La nouvelle clinique ouvrira en septembre 2006.

Jean-Michel HANSEN.


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