Angers Loire Métropole - Opérations d'urbanisme

Ouest-France, 13/05/2005

Déchets de l'agglo : un comité d'experts
Le dossier suscite un long débat entre élus, hier soir, à Angers-Loire-Métropole

Le dossier des déchets a longuement mobilisé les élus de l'agglomération angevine, hier soir. Leur président y a confirmé le report du choix d'un mode de traitement, et annoncé la création d'un comité d'experts.

Un discours de 35 mn. D'un ton grave. Jean-Claude Antonini, son président , a ouvert la réunion de la communauté de l'agglomération angevine, hier soir, par une longue déclaration sur le traitement des déchets.

Il a confirmé le report du choix d'un mode de traitement, par les élus, à l'automne (Ouest-France du 12 mai). En assurant que « pour l'instant, rien n'est arrêté ». Et il a annoncé la création d'un comité d'experts indépendants, d'opinions contradictoires.

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Alain BODY.

Ouest-France, 1/06/2005

mercredi 1 juin 2005
L'Ademe s'éloigne du Front-de-Maine
L'agence étudie une autre proposition, plateau du Grésillé, chez Médéric
Énième épisode dans la construction du siège de l'Ademe, à Angers. Prévue au Front-de-Maine, l'agence étudie une nouvelle proposition, sur le plateau du Grésillé, chez Médéric. Colère du maire qui vient d'écrire à la présidente.

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Parole donnée

Le maire rappelle les efforts faits par la ville avec, à l'époque, une bonification de 1,13 million d'euros sur l'achat du terrain. De même, la Région, le Département, la Ville et Angers Loire métropole avaient réaffirmé leur accord pour une subvention de 3 millions. « Si les engagements de l'Ademe venaient à être mis en cause, il nous faudrait alors, à notre tour, nous pencher sur l'accompagnement de votre projet, menace Jean-Claude Antonini. Le site du Front-de-Maine est à la hauteur de l'ambition de l'Ademe. Les Angevins ne comprendraient pas qu'après avoir consenti tant d'efforts et après avoir accepté de geler une parcelle aussi emblématique, l'Ademe finisse par renier la parole donnée. »

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L'Ademe n'entend « à aucun moment manquer à sa parole vis-à-vis des élus et des habitants d'Angers ». Voilà un énième épisode dont se serait bien passé la ville.
Jean-Michel HANSEN.

Mais qu'est-ce que c'est que ces branquignoles de l'ADEME ??? 
Et le trou du Front de Maine, que deviendrait-il ?... Non, franchement, c'est n'importe quoi, d'autant que le bâtiment de Médérick sur le plateau du Grézillé n'est même pas HQE, n'a rien de spécial d'un point de vue architectural, et que si ça se trouve la Mairie avait des idées concernant l'implantation d'une nouvelle entreprise à la place des assurances qui ont déménagé à la gare...

Bref, je trouve cette valse-hésitation particulièrement choquante de la part d'une émanation de l'Etat... 

Ouest FRance, 8/06/2005

mercredi 8 juin 2005
Trélazé : le site ardoisier en mutation
L'agglomération angevine présente les premières études au public ce soir

L'agglomération angevine est riche d'un patrimoine ardoisier dont elle a acheté 170 ha. Qu'en faire ? Les premières études sont présentées ce soir, à 18 h 30, à Trélazé.

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Le dossier a été repris par la Sara, la société d'aménagement de la région angevine. Avec mission de définir « ce qui doit être protégé, ce qui doit être réhabilité et ce qui peut être démoli ». Un groupe de concertation ouvert à des Trélazéens, « Les ateliers de l'avenir », a participé à la réflexion, ainsi que la Drac (direction régionale des affaires culturelles). Ce travail un peu long a abouti, fin 2004, à l'établissement d'une liste de bâtiments et d'équipements à garder et de ce qui doit être supprimé « pour que le site soit présentable ». C'est ce qui sera divulgué ce soir.

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700 000 ¤ pour la sécurité

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Sur une partie du site des Grands Carreaux (entre les Ponts-de-Cé et le bourg de Trélazé), d'anciens ateliers sont voués à la démolition. Un chevalement, un puits signé Eiffel, mérite en revanche d'être réhabilité. Que faire de l'espace qui sera libéré, sans dénaturer ce site ni les sites voisins ? Des équipements d'agglomération ? Des activités tertiaires ? Ce point est encore à l'étude.

Troisième secteur, celui de la carrière dite Napoléon, toujours propriété de la Société des ardoisières. « Un secteur à sanctuariser », estime Marc Goua. « Il devrait rester bouclé, en raison de la richesse de sa faune et de sa flore ».

Dernier point du dossier : la sécurité. Elus et Sara travaillent sur ce point avec la Drire, la direction régionale de l'industrie. « Pour voir les secteurs où il y a des risques d'effondrement (au dessus des galeries d'exploitation souterraines) et les sécuriser ». L'agglo y consacrera 700 000 ¤ cette année.

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Alain BODY.

Ouest France, 17/06/2005

vendredi 17 juin 2005
Quartier Gare, nouveau pôle tertiaire
Les trois bâtiments, soit 10 000 m2 de bureaux, affichent complet


Dans le futur, la zone tertiaire, avec de l'habitat, pourrait s'étendre jusqu'au pont Noir, situé en contrebas de la rue Auguste Gautier.
Les trois bâtiments qui ont émergé dans le prolongement de la gare affichent tous complet. Le quartier de la gare est devenu un nouveau pôle tertiaire de la ville, avec 10 000 m2 de bureaux. Et ce n'est pas fini.

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Le quartier a bénéficié d'une refonte totale. La Ville maintient une veille foncière sur le secteur, pour pouvoir activer son droit de préemption. Avec pour objectif d'étendre cette zone jusqu'au pont Noir, situé en contrebas. « Dans ce secteur de renouvellement urbain, nous souhaitons mêler à la fois l'habitat et les activités tertiaires. » L'arrivée du tramway va encore bouleverser la donne. Le quartier de la gare n'a pas fini d'évoluer.
Jean-Michel HANSEN.

Ouest-France, 8/07/2005

vendredi 8 juillet 2005
L'Ademe a choisi : le plateau de Grésillé
Avec l'abandon du projet du Front de Maine, le maire coupe la subvention

L'Ademe a choisi. L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie ne s'installera pas au Front de Maine. Jeudi, son conseil d'administration a décidé de regrouper ses salariés angevins et d'installer son siège social dans les locaux libérés par le groupe Médéric, plateau de Grésillé, sur les hauteurs du lac de Maine.

L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie ne construira donc pas son siège social au Front de Maine, face au château et à côté du nouveau centre culturel, le Quai. Est-ce vraiment une surprise depuis le temps que ce projet était sans cesse reculé au point de jouer à l'Arlésienne ?

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Quant à Jean-Claude Antonini, le maire, il n'apprécie pas du tout. Il est vrai que cette décision est l'épilogue d'une suite de promesses non tenues par l'Ademe. La valse-hésitation dure depuis des années. Ce terrain, resté vague si longtemps, et destiné à l'agence, aurait pu, par exemple, accueillir le nouveau théâtre Le Quai. Mais puisqu'il était promis à l'agence... Sauf qu'elle ne viendra pas. Dans les faits, c'est un terrain offrant un emplacement sans égal, face au château, qui a été confiné au rôle de dent creuse.

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La suite coule de source. La ville ne versera pas le million d'euros promis à l'Ademe pour son implantation à Angers. Et Jean-Claude Antonini va demander au conseil général et au conseil régional de faire la même chose.
Didier GOURIN.

Cette photo montre ce qui devait être prévu au Front de Maine. Il faut savoir que cet emplacement aurait dû être équipé successivement :
-> d'une 'tête de pont' dessinée par Vasconi, en fait un immeuble R+12 ;
-> de la préfecture de Maine-et-Loire (deux projets différents si mes souvenirs sont exacts, un projet Pasqua sompteux et le même très revu à la baisse) ;
-> de cet immeuble HQE de l'ADEME.
On se retrouve donc avec une dent creuse, un immonde terrain vague au coeur d'un nouveau quartier et juste face au superbe nouveau théâtre du Quai... Que va-t-on en faire désormais ? Mystère...
Je trouve que l'ADEME a été très très légère tout de même sur ce coup-là, d'autant que l'immeuble du Plateau de Maine des ex-assurances Méderik - qui ont déménagé à la Gare sur l'un des trois plots tertiaires - n'est pas HQE, n'a rien de remarquable avec son cladding en ardoise, et que cela retire du marché une surface immobilière tertiaire qui aurait pu être intéressante. Bref, là je suis vraiment déçu 

Ouest-France, 13/09/2005

mardi 13 septembre 2005
La maison de l'architecture se visite
Journées européennes du patrimoine, le week-end prochain

Les salariés de la maison de l'architecture guideront la visite des extérieurs et de la mosaïque de d'Odorico. Pour voir l'intérieur, il faudra attendre la journée portes ouvertes prévue en octobre.
1004 sites et édifices seront ouverts dans les Pays-de-la-Loire samedi et dimanche, à l'occasion des Journées européennes du patrimoine. Dont 289 en Maine-et-Loire qui ainsi détient le record de l'offre. Dont aussi sept « premières ouvertures ». La plus impressionnante étant sans doute, à Angers, celle de l'ancienne école d'aviation devenue, en juillet dernier, maison de l'Architecture.

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Pratique. A Angers, Maison de l'architecture, 312 avenue René Gasnier, ouverte samedi 17 et dimanche 18 septembre, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, avec l'exposition « Mémoire du lieu, histoire de du site aéronautique de 1938 à nos jours ». Renseignements au 02 41 22 99 99.

A Rou-Marson, château ouvert samedi et dimanche, de 11 h à 18 h. Visite libre des extérieurs.

Vivre à Angers, septembre 2005

Le nouvel immeuble de bureaux à l’angle de la rue Saint-Léonard et du boulevard Coubertin.

En un peu plus de six mois,
un nouvel immeuble de
bureaux est apparu à l’angle
de la rue Saint-Léonard et du
boulevard Pierre-de-Coubertin.
Remplaçant les anciens
entrepôts Thyssen, ce nouveau
bâtiment offre 2 400 m2 sur
trois niveaux à destination
d’activités de service. C’est la
société Foncière Lelièvre qui a
mené à bien ce projet. Elle a
d’ailleurs profité de l’occasion
pour installer au rez-de-chaussée
ses bureaux angevins, qui
jusque-là se situaient boulevard
Allonneau.
L’ensemble de l’espace est
déjà en grande partie réservé.
Le service municipal des Bâtiments
et du Patrimoine, trop
à l’étroit en mairie centrale, y
a emménagé avec ses soixante
et un employés courant juillet.
Autre organisme qui va bientôt
intégrer les lieux : la mission
locale angevine qui quittera
d’ici à la fin de l’année ses
locaux de la rue Lionnaise.
À terme, autour de cent cinquante
personnes travailleront
en tout sur le site. La vocation
tertiaire du quartier se trouve
ainsi renforcée. Et, ce n’est pas
fini. Sur le boulevard Pierre-de-
Coubertin, d’autres immeubles
de bureaux vont être construits
sur le terrain encore en friche
entre le pépiniériste Malinge et
l’actuel bâtiment Arobase. Cette
opération, dont le calendrier
n’est pas encore fixé, sera menée
par la société d’aménagement
de la région angevine (Sara).
Autre évolution marquante dans
le secteur : le grand immeuble
bleu du Crédit agricole, en face
de Jean-Bouin, va en grande
partie disparaître. La décision
a été prise car sa rénovation était
beaucoup trop onéreuse. Un
nouveau bâtiment de 10 000 m2
verra le jour pour accueillir les
trois cents employés qui y travaillent
actuellement. Le début
des travaux est prévu dans un
an, pour une livraison au printemps
2008. ■

Ouest-France, 4/10/2005

mardi 4 octobre 2005
L'architecture inaugure sa maison le 14
Le ministre de la Culture vient fêter la renaissance de l'ex école d'aviation

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Au total, 35 personnes travaillent ici. Dont 18 au CAUE.

Pour inaugurer la Maison de l'Architecture, tout un programme d'animations a été prévu. Après la cérémonie officielle le 14 à 11 h, un débat, l'après-midi, portera sur le thème : « architecture et paysage, alliance ou rencontre contre nature ? » Le samedi 15 et le dimanche 16, journées portes ouvertes, avec, le samedi à 15 h, une rencontre avec Marc Legros, dont seront exposées les photos qu'il a prises des gens du quartier voisin : Verneau. Le mercredi 13, nouveau débat, sur la pédagogie de l'espace et du cadre de vie auprès du jeune public.

Deux autres expositions marqueront cette inauguration. « Dialogue(s), architecture et paysage », produite par l'union régionale des CAUE, visible à Angers jusqu'à la fin décembre avant de tourner dans les Pays de la Loire ; « Mémoire du lieu » : un travail du CAUE angevin sur le siècle d'histoire du site, depuis les premiers essais d'aviation en 1905, jusqu'à son utilisation en cette année 2005.
Alain BODY.

Ouest-France, 19/11/2005

samedi 19 novembre 2005
Le Pôle du végétal en ordre de marche
Prioritaires, la recherche variétale et l'automatisation de la production

Le Pôle du végétal entre dans sa phase active. Déjà, les professionnels ont fait connaître leurs priorités. Elles concernent la recherche variétale et la mécanisation de la gestion de leurs flux. Leurs représentants les ont exprimées jeudi et vendredi lors des Rencontres du végétal qui se tenaient à l'Institut national de l'horticulture (INH).

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Ouest-France, 25/11/2005

vendredi 25 novembre 2005
Le quartier de la gare en pleine mutation
Il deviendra la plaque tournante entre les différents types de transport


La place Pierre-Sémard va accueillir la nouvelle gare routière, qui sera en service à la rentrée 2006. Le quartier de la gare SNCF va devenir le point central de l'intermodalité entre les transports.
Les élus municipaux ont adopté hier le réaménagement de la place Pierre Semard, en face de la gare SNCF. Elle accueillera d'ici la rentrée 2006 la nouvelle gare routière, jusqu'à présent place Molière. Ce dossier s'inscrit dans le cadre plus général de rénovation du quartier.

Le quartier de la gare n'en finit pas de bouger. Il est appelé à devenir « le » lieu d'intermodalité des transports à Angers. Une plaque tournante entre les trains, les voitures, les bus, le futur tramway et les cars. Hier soir, les élus municipaux ont adopté ce projet de « multimodalité ».

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Guillaume BALLARD.

Hop, un petit morceau de patrimoine qui s'en va... On en avait déjà parlé ici il y a bien longtemps, c'est confirmé.

Ouest France, 8/12/2005

jeudi 8 décembre 2005
Le siège du Crédit agricole sera reconstruit
Un bâtiment neuf derrière l'ancien ensuite détruit, boulevard Coubertin
L'actuel bâtiment, haut de 30 mètres, véritable barre d'immeuble.
Un siège plus aéré, modulable, minéral et vert. Le Crédit agricole de l'Anjou et du Maine s'installera, en avril 2008, dans des locaux flambant neufs, juste derrière les anciens. Une opération rendue nécessaire suite au vieillissement de l'actuel bâtiment, dont la réhabilitation a été jugée trop onéreuse.

Le Crédit agricole refait à neuf, tout en restant sur son site, boulevard Coubertin. « Parce que nous disposons d'un espace de 25 000 m2, cette reconstruction est possible. » Bruno de Lâage, directeur, s'empresse d'ajouter : « La hauteur du nouveau bâtiment n'excédera pas les 17 m contre les 30 actuellement.

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Coût de l'opération pour le banquier : 18 millions d'euros hors taxes.

Yves LAUNAY.

Par contre, le Parc du Végétal (qui revient de loin hum...) avance bien

Ouest-France, 13/12/2005

mardi 13 décembre 2005
Le Parc du Végétal prend de la consistance

Le Parc du Végétal : quatre secteurs bien différenciés tous savamment mis en scène, avec des animations renouvelées chaque mois.


Le Parc du Végétal va prendre peu à peu de la consistance. Hier, le conseil général a déjà engagé 5,5 millions pour les études, les acquisitions, les travaux... Mais surtout, le grand architecte du projet a séduit les élus en présentant son projet.

« Ce sera un parc unique en Europe ! » vous glisse Thierry Huau à l'oreille lorsque vous lui demandez avec qui le Parc du Végétal d'Angers va pouvoir rivaliser. Les élus misent sur 250 000 à 290 000 visiteurs par an. « Ils sont prudents, c'est bien. Moi je vous dis que l'on peut viser au moins 400 000... ! »

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C'est pour quand ? Attendez. L'ouverture n'est prévue que pour 2009.

Alain MACHEFER.