Angers Loire Métropole - PLU, loi SRU, réaménagement des quartiers

Batiactu, 8/02/2005

La plus importante opération de rénovation d’Angers depuis la guerre

Grâce à un vaste programme de rénovation urbaine de plus de 223 millions d'euros sur 4 ans, les élus de la ville d’Angers présentent le projet comme la plus importante opération de reconstruction engagée depuis la Libération.

[...]

Le plan de rénovation porte notamment sur la destruction et la reconstruction de 892 logements pour un montant de près de 100 millions d'euros. Cinq quartiers représentant plus de 60.000 habitants, soit 40% de la population d'Angers, sont concernés.
"Il s'agit comme le prévoit le plan Borloo d'éviter les ghettos, de créer de la mixité sociale et de remettre de l'activité dans ces quartiers", a expliqué Daniel Raoul, 2ème adjoint au maire d'Angers.

Sur les 223 millions d'euros, l'ANRU doit apporter un financement de 53 millions d'euros, le conseil général du Maine-et-Loire et le Conseil régional des Pays-de-la-Loire, environ 22 millions, la ville, 34 millions, et les bailleurs sociaux, 21 millions. La somme restante, soit environ 94 millions d'euros, sera financée par l'emprunt.

Ouest-France, 1/04/2005

vendredi 1 avril 2005
La MPT de Monplaisir désenclavée
La rénovation urbaine en marche dans les quartiers

Le conseil municipal a adopté hier soir plusieurs dossiers liés à l'Opération de rénovation urbaine (Oru). Dans les quartiers, les effets concrets seront bientôt visibles, à l'image du désenclavement des abords de la Maison pour tous de Monplaisir.
Les grands principes sont définis. Les financements arrêtés, depuis l'accord de l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru). Elle apportera 80 millions des 280 millions d'euros consacrés à l'Opération de rénovation urbaine (Oru). Reste maintenant à rentrer dans le détail des projets, quartier par quartier. Les conseillers municipaux ont, hier soir, adopté les premiers dossiers. « L'Oru a vraiment démarré », s'est félicité le maire, Jean-Claude Antonini. « Nous avons cinq ans pour la réaliser. »

Le désenclavement des abords de la Maison pour tous (MPT) de Monplaisir, au coeur du quartier, est un exemple concret. La ville a négocié avec l'association diocésaine pour déconstruire les locaux qui venaient fermer la rue de l'Écriture, dans le prolongement de l'église. Ils seront reconstruits le long de l'édifice religieux.

[...]

Guillaume BALLARD.

Vivre à Angers, mai 2005

Le point sur les ZAC Patton-Élysée et Grand-Pigeon

Dans le cadre de l’opération de rénovation urbaine, les élus
viennent d’adopter plusieurs délibérations marquant une étape importante pour la réalisation des zones ’aménagement
concerté (ZAC) du Grand-Pigeon et du secteur Patton -Élysée à Belle-Beille. Les programmes d’équipements publics ont également été votés. La Ville a terminé sa mission de  définition des cahiers des charges. Désormais l’aménagement de ces secteurs revient à la Société d’aménagement de la région d’Angers (SARA).
La ZAC Grand-Pigeon a une vocation principale d’habitat. Il
y est programmé la construction de 37 300 m2, dont 5 300 m2
d’équipements publics. On y trouvera en particulier un nouveau groupe scolaire de quatorze classes à proximité du centre Marcelle-Menet, avec salle de sports, bibliothèque, centre de loisirs et locaux associatifs. Autres nouveautés : la création de voies tertiaires, la mise en place de nouveaux espaces publics à dominante piétonne et le réaménagement de toutes les voies existantes. Le coût de réalisation de la ZAC est estimé à 14 M¤(1) et celui des équipements publics à 14,4 M¤. 

La ZAC Patton-Élysée permettra la construction de 34 800 m2 :
16500 m2 de logements privés; 16800 m2 de logements publics; et 1500 m2 de locaux à usage commercial et de services de proximité. Le coût de sa réalisation devrait avoisiner les 7,9 M¤. Il faut ajouter les 2,4 M¤ d’équipements
publics comprenant la création de voies de dessertes et
le réaménagement de voies existantes. ■

(1) Toutes les sommes sont données hors
taxes.

Vivre à Angers, septembre 2005

Le boulevard Beaussier est en
mutation: deux opérations viennent
de s’y achever. D’abord,
la transformation de la tour au
58, rue Pierre-Blandin par une
extension sur trois niveaux. Elle
ouvre sur le 25, boulevard
Beaussier. Ce nouvel espace
dessert des activités tertiaires.
Angers Habitat a voulu ainsi
assurer une mixité d’occupation
encouragée par la création de
la zone franche urbaine.
Le niveau le plus élevé accueille
depuis le 1er août Clientela. Ce
centre d’appels avait besoin de
locaux plus grands pour doubler
son effectif actuellement de
quinze personnes. Dans un premier
temps, elle compte créer
début 2006 une quinzaine de
contrats longue durée.
Au rez-de-chaussée et au premier,
le service de soutien à
domicile du centre communal
d’action sociale, précédemment
situé à la Roseraie(1), vient de
s’installer. Disposant de locaux
plus vastes et totalement accessibles,
il va développer ses missions
de lutte contre l’isolement,
d’aide et de restauration à domicile.
Déjà, des personnes fragiles
vivant seules sont accompagnées
pour déjeuner dans les clubs restaurants
des foyers logements.
Avec cette extension s’achève la
première tranche de rénovation
des cent trente-six logements.
des tours Quémard-Blandin.
Onze appartements en colocation
pour les étudiants ont été
créés. La seconde tranche, pour
cent cinquante-deux logements,
démarre et durera jusqu’en 2006.
Sur le même principe, il est
prévu l’installation d’un kinésithérapeute
et d’un accueil de
jour du centre de santé mentale,
dans une extension neuve.
Moins spectaculaires, des travaux
ont eu lieu au numéro 33,
dans le local de l’association
Consommation, logement, cadre
de vie (CLCV) où se situait déjà
la Consothèque(2). La nouvelle
surface, plus vaste, a permis
d’accueillir, fin août, le Filalinge,
auparavant hébergé dans une
des tours Hamon démolie.
Une salle permet le fonctionnement
des lave-linge sans nuisances
sonores. L’espace repassage
et couture est proche de
la Consothèque, ceci favorise des
contacts entre des personnes qui
ne se côtoyaient pas auparavant.
Et une grande cuisine a été créée.
“Nous allons pouvoir développer
l’atelier cuisine et des animations
en lien avec le groupement de
commandes et nos actions santé”,
apprécie Marie-Jo, de la CLCV.
Le groupement de commandes
reprendra ses activités en
octobre, dans ce lieu. ■
Service Soutien à domicile du CCAS,
0241443787. CLCV: Consothèque et
groupement de commande,
0241397543; Filalinge, 0241360058.
Clientela, 0241340544.
(1) Le bâtiment qu’occupait ce service, rue
Henri-Bergson, va être démoli, dans le
cadre de l’opération de rénovation urbaine.
(2) Portes ouvertes le 18 novembre,
de 14 h à 18 h.

La voici, cette fameuse tour totalement réaménagée dont on parlait un peu plus haut dans ce forum :

Ouest-France, 1/10/2005

samedi 1 octobre 2005
Priorité à l'habitat et à l'économie
Le Plan local d'urbanisme face aux problèmes d'emploi et de logement
Comment aménager la ville pour résoudre la crise du logement et pour permettre son développement économique ? Voilà les objectifs du Plan local d'urbanisme, adopté jeudi soir au conseil municipal.

Le Plan d'occupation des sols (POS) réglementait l'urbanisme d'une ville ou d'une agglomération. Le Plan local d'urbanisme l'a remplacé. S'il reprend le zonage des surfaces, « il s'appuie plus sur des projets », souligne Monique Pirotais. La maire-adjointe a été chargée de définir le nouveau PLU d'Angers. « Mais pour la première fois, Angers n'a pas travaillé toute seule. Nous avons associé Avrillé, Trélazé et Saint-Barthélémy », se félicite Jean-Claude Antonini.

[...]

HLM : 200 logements à construire
Un effort pour résoudre la crise du logement
Habitat 49, l'office départemental d'HLM, gère près de 12 000 des 55 000 logements sociaux de l'Anjou. Aux voeux de l'organisme, hier, a été rappelée la difficulté actuelle du Maine-et-Loire à répondre aux 19 000 demandes en attente.

L'Anjou manque cruellement de logements sociaux. La situation avait été dénoncée en particulier par des associations angevines, en octobre dernier, lors de la Journée mondiale du refus de la misère. 19 100 demandes ne sont pas satisfaites, dont la moitié dans l'agglomération angevine. Une explosion jamais connue.

[...]

Alain BODY.

(1) Habitat 49 loue des HLM dans 260 des 363 communes de l'Anjou. 76 % sont des logements individuels. En 2006, 250 logements feront l'objet de réhabilitation lourde et 2 000 de travaux courants, le budget d'entretien ayant été augmenté de 8 % pour cela. Les agences de Segré et Beaufort seront modernisées. Enfin, Habitat 49 espère que sera publiée en 2006 la loi de décembre 2000 qui permettrait d'individualiser les compteurs d'eau dans les immeubles collectifs.

Ouest-France, 17/01/2006

mardi 17 janvier 2006
Mûrs-Érigné espère urbaniser en zone viticole
Les communes sont tenues d'offrir 20 % de leur parc de logements en HLM. La municipalité de Mûrs-Erigné veut bien. Mais elle n'a pas de terrains. A moins que se confirme la possibilité d'urbaniser des zones viticoles.

[...]

Mais alors, pourquoi la commune ne construit-elle pas, pour répondre à cette demande et aux 20 % de HLM exigés par la loi ? « Ce n'est pas faute de bonne volonté, tempête le socialiste Philippe Bodard. Mais pour construire, encore faut-il avoir des terrains. »

Or, le Louet et l'Aubance, ce bras de Loire et cette rivière qui font le charme du lieu et la renommée de sa viticulture, lui donnent aussi de rudes contraintes. « Sur 1 729 ha, explique le maire, 730 sont inondables. Et 430 sont classés en zones d'appellation d'origine contrôlée (AOC). Même si 65 ha seulement sont vraiment plantés en vignes. » Sans parler des coteaux, trop pentus pour être construits.

[...]

Enfin, depuis le coup de gueule du maire à l'agglo en décembre, il y a du nouveau, ces jours-ci. Une réunion récente avec l'INAO, qui gère les zones d'appellation (lire ci-dessous), laisse maintenant au maire un peu d'espoir de voir le dossier se débloquer. Sans avoir, comme il s'apprêtait à la faire, à « demander une entrevue au ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo. Pour taper plus haut. »


Alain BODY.

Ouest-France, 1/02/2006

mercredi 1 février 2006
Zone franche à Belle-Beille : 200 emplois créés

Les travaux en zone franche sont enfin visibles, à Belle-Beille, avec les aménagements de locaux et d'espaces verts au pied des tours, ici à l'angle du boulevard Victor-Beaussier et de la rue Pierre-Gaubert. 

[...]

La première année, malgré un démarrage laborieux, une quarantaine d'entreprises, essentiellement des micro-sociétés, s'implantent dans le secteur. Le mouvement se poursuit, au même rythme, en 2005. « Nous atteignons 200 embauches déclarées nouvelles, par an. Ce n'est pas rien comparé aux autres quartiers de la ville. » Les services aux entreprises représentent 62 % des emplois nouveaux, le commerce 20 %, l'industrie 10 %, le bâtiment 8 %.

L'objectif affiché, à l'époque où le ministère de la Ville avait donné son feu vert, est d'accueillir 150 entreprises et de créer 800 emplois. Il reste encore un long chemin à parcourir.

Crise du logement : « Densifions ! »

Le conseil de développement souligne la gravité de la situation et demande aux élus d'agir de toute urgence, dans une approche globale et solidaire.
Le bassin d'Angers manque cruellement de logements. Le déficit est estimé à 500 par an. Le conseil de développement appelle les élus à une action urgente et solidaire. En densifiant et en élaborant une politique foncière ambitieuse.

« Le pavillon avec 1 000 m2 de terrain, situé à moins de 20 km d'Angers, n'est plus possible ! » Le conseil de développement se montre ferme face aux besoins considérables. Près de 12 000 demandes de logement locatif social ne seraient pas satisfaites. Les 2 500 logements construits chaque année ne suffisent plus à répondre à la demande. Le déficit s'élève à 500 logements. Et se cumule, année après année.

[...]

Face à cette situation « alarmante », le conseil demande aux élus de s'engager sans tarder. Il préconise la création d'une agence de l'habitat pour rassembler les données, réunir les acteurs et coordonner les politiques. « Toute la chaîne de l'habitat est à revoir, pour faciliter les flux entre chaque secteur, redonner de la mobilité, notamment dans le parc social. »

La solution passe par une densification des lotissements et la réalisation de petits collectifs, jusque dans les 2e et 3e couronnes. « Soyons économes de l'espace, les terrains sont rares et chers. » Jean-Claude Denis, président, précise : « Densifier veut dire construire un peu plus dense, mais pas faire des tours partout. Passer de 20 à 30 maisons à l'hectare n'est pas monstrueux. Voyez le Lac-de-Maine. » Des outils doivent être mis en place pour créer des réserves foncières et accélérer les procédures. « C'est très long. Le plateau des Capucins, cela fait 12 ans et encore aucun bâtiment n'est sorti de terre. »

L'agglo doit se saisir de la gestion des crédits d'État.

[...]

Jean-Michel HANSEN.

L'ORU
http://www.angers.fr/page/p-302/art_id-1189/

Rénovation urbaine : cinq quartiers prioritaires   

À Angers, le juste équilibre entre développement et qualité de vie transparaît fortement dans les paysages urbains. Il fonde en partie l’action municipale, qui a pour principal objectif de réunir la ville et de pérenniser sa cohésion sociale et économique, dans une démarche de développement durable.


C’est pourquoi, sur cinq quartiers sensibles : Belle-Beille, Grand-Pigeon, Roseraie, Monplaisir et Verneau, la Ville et ses partenaires se sont engagés dans une démarche ambitieuse et volontariste de rénovation urbaine. Ce projet urbain complet vise à revitaliser et réhabiliter les espaces avec le concours des habitants. Il ne prend de sens que s’il place prioritairement au cœur de ses actions la population angevine.
 
Il s’agit donc avant tout d’une démarche qualitative, destinée à améliorer la qualité de vie des Angevins, à promouvoir l’égalité des chances, à encourager la mixité sociale et à offrir des services de qualité dans chaque quartier d’Angers.

Cinq territoires pertinents pour une action coherente et adaptee a chacun
Belle-Beille, Grand-Pigeon, La Roseraie, Monplaisir et Verneau : ces quartiers ont chacun leurs spécificités, leur histoire, leur configuration propres. Mais, les grandes lignes de force qui sous-tendent l’ensemble du projet se retrouvent toutefois pour tous les territoires concernés : améliorer le cadre de vie, offrir des logements de qualité, retrouver une vie de quartier avec des services de proximité et des logements réhabilités, faciliter les déplacements et le stationnement, installer des activités en pied d’immeuble, associer les habitants au projet et accompagner les plus défavorisés.


40 % de la population angevine est concernée par la convention signée le 18 décembre 2004. Elle prévoit plus de 200 opérations. 223 millions d’euros sont investis dans le programme ; les trois quarts sont consacrés à l’habitat. Ainsi, au total 892 logements seront déconstruits et autant seront reconstruits. 3 871 logements profiteront d’une réhabilitation et près de 3200 seront résidentialisés.
Un avenant en cours d'instruction par l’ANRU doit permettre d’offrir un nouveau visage au quartier de La Roseraie.

Un partenariat renforcé
La mise en œuvre de ce projet est rendu possible grâce au partenariat étroit et à la forte implication des services locaux de l’État, des bailleurs sociaux, du 1 %, de la Caisse des Dépôts et Consignations, et des opérateurs. Tous les acteurs locaux sont mobilisés : la Ville, la Société d’aménagement de la région angevine (SARA) et l’ensemble des bailleurs (dont 1 OPAC, 1 SEM, 4 bailleurs SA).

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Grand-Pigeon   

Grand-Pigeon : des rénovations tous azimuts
Au Grand-Pigeon, les grands travaux de rénovation et de réaménagement des immeubles construits entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le milieu des années 1960, ont commencé en 2004. Les travaux de rénovation se poursuivront jusqu’en 2010. C’est le quartier d’Angers qui fait l’objet du plus important programme de rénovation urbaine. Sa physionomie en sera profondément remaniée.

L’habitat remis à plat
La tour « Chaptal », redessinée et réhabilitée, demeurera un repère identitaire du territoire. Sur l’ensemble du quartier, 347 logements auront été détruits, notamment rues Robert-Déan et Clément-Pasquereau. Dix grandes barres HLM, dont les deux barres « Million » et celles que l’on nommait familièrement « Lopofa », contraction de « Logements populaires pour les familles », seront détruites. 420 nouveaux logements locatifs publics (256) et privés (164) les auront remplacées. 1 073 logements, ayant fait l’objet de travaux de réhabilitation arboreront alors fièrement nouvelles façades, balcons et loggias refaits à neuf. Les logements seront plus agréables à vivre. L’isolation thermique et phonique aura été refaite, les équipements sanitaires rénovés et les installations électriques mises aux normes. Il sera tout aussi agréable de les rejoindre. Au pied des immeubles, pelouses et haies, arbustes et parterres fleuriront. Les halls d’entrée et les cages d’escalier seront accueillants, les caves, les locaux à poussettes et à vélos auront été sécurisés.

Douces balades d’immeuble en immeuble
L’habitat se renouvelle et les voiries s’améliorent. Il faut faciliter les liaisons à l’intérieur même du quartier et tisser de nouveaux liens avec les quartiers proches. Les aménagements du boulevard des Deux-Croix permettront ainsi d’ouvrir le quartier sur l’extérieur. Autour du square Maurice-Geslin, un mail paysagé sera aménagé pour desservir les différents secteurs du quartier. Partout l’espace public sera réorganisé avec la volonté de réduire la place de la voiture, pour le plus grand profit et la sécurité des piétons et des cyclistes. Les différents modes de déplacement devront toutefois cohabiter.

Rues Chaptal, Jérusalem et Édouard-Branly, les stationnements seront totalement réorganisées pour permettre à chaque automobiliste de trouver sa place. Les rues Édouard et René-Coëffard, nouvellement arborées, deviendront agréables à circuler et le nouveau Jardin du Saule, cher aux habitants, sortira de terre au cœur d’un îlot entièrement repensé pour répondre aux attentes des usagers.

Éducation et sports
Au Grand-Pigeon, le plan de rénovation urbaine essaime les nouveaux équipements. Sur l’espace laissé libre par les barres Million, à l’angle de la rue Déan et la rue Levavasseur, faisant face au centre Marcelle-Menet, un groupe scolaire sera construit (14 classes, 7 maternelles, 7 primaires et un gymnase). Sur le plateau Montaigne, le sport et les loisirs sont à l’honneur, avec la création d’une plaine de jeux. Depuis septembre 2004, un cybercentre, doté de treize ordinateurs connectés à l’Internet, est à la disposition des habitants. Particuliers et associations s’y retrouvent. L’objectif est de favoriser l’accès à l’outil informatique et d’accompagner les habitants dans leurs recherches et dans leurs projets. Une agence d’Angers Habitat s’installera boulevard des Deux-Croix. L’actuelle école du Daguenet, bientôt démolie, laissera la place à un petit centre commercial et à des logements neufs.







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Monplaisir   

Monplaisir : des rénovations en toute discrétion
À Monplaisir, la poursuite et la fin de l’opération de rénovation du quartier laissent intacte la physionomie architecturale du quartier. On ne démolit ni barres, ni tours. Le renouveau et l’amélioration de la qualité de vie quotidienne des habitants passent par de profonds réaménagements de l’environnement.

Voirie de traverse en toute sécurité
Sur les grands boulevards, on efface toute la voirie et on recommence. Les entrées de quartier se font une beauté. Le boulevard Auguste-Allonneau deviendra enfin fréquentable pour les piétons qui pourront le traverser en toute sécurité pour rejoindre le pôle commercial. Des places de stationnement en épi seront installées à proximité pour les arrêts de très courte durée. Deux petits carrefours giratoires imbriqués seront réalisés boulevard Auguste-Allonneau à hauteur des rues
de Touraine et du petit Verger pour réduire la vitesse des voitures en transit. Le carrefour au croisement des boulevards Allonneau et Dunant sera modifié pour le sécuriser et prendre en considération les modes de déplacements doux. Et de nouveaux arbres seront plantés tout au long du boulevard.

Au pied des immeubles
Dans les deux secteurs Europe-Schumann et Osnabrück-Haarlem-Allonneau, les espaces verts sont remis à l’honneur, les squares redessinés, les cheminements repensés. Le stationnement et les emplacements des conteneurs du tri sélectif seront revus.

Autres petites et grandes améliorations du cadre de vie
L’opération de rénovation urbaine est également à l’œuvre dans les secteurs avoisinants. Passé le boulevard Copernic, de petits pavillons sont en cours de construction rue du Soleil-Levant. Le parking du square Paul-Valéry va être restructuré. Les habitants pourront bientôt fréquenter l’espace de proximité de la rue du Morvan. Et les sportifs n’ont pas été oubliés. Le stade de la Grande-Chaussée, dont les vestiaires et les locaux techniques seront remis à neuf en 2006/2007, sera accessible à tous. Le stade Marcel-Denis dispose d’un tout nouveau terrain synthétique. Baigneurs et nageurs barboteront et multiplieront les longueurs dans les bassins d’une piscine rénovée.
Le quartier, situé en zone éducative prioritaire, bénéficie d’un projet de réussite éducative qui s’intègre dans le plan national de cohésion sociale. Il vise à donner leur chance aux enfants et adolescents ne bénéficiant pas d’un environnement favorable à leur réussite.

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Verneau   

Verneau : dans les pas des Capucins
Le quartier Verneau est pris dans un tourbillon de projets d’aménagements et de réaménagements. Le contournement autoroutier le longe hors de vue. L’autoroute est là mais elle ne se voit pas. L’arrivée du tramway donne une toute nouvelle armature au quartier. Ici aussi on détruit pour reconstruire sur des bases architecturales contemporaines. Quarante-deux logements vétustes des immeubles des rues Thérèse et Henri-Pelluau seront démolis d’ici la fin de l’année. Huit nouveaux logements individuels superposés sont en cours de construction rue René-Oger. Une laverie collective, lieu de sociabilité et de convivialité, prendra place au coeur du quartier. La maison pour tous, la bibliothèque et les espaces associatifs vont faire l’objet de réaménagements pour accueillir au mieux et toujours plus nombreux, usagers et public. La cité Verneau arborera de nouvelles rues et ses habitants disposeront de nouveaux espaces publics fonctionnels.

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Belle-Beille   

Belle-Beille, un jeune quinquagénaire
À l’ouest, Belle-Beille, construit entre 1953 et 1960, fut le premier quartier d’Angers à être constitué de grands ensembles. C’est l’une des premières zones d’urbanisation prioritaire (ZUP) en France. Belle-Beille absorbe alors la population du baby boom et accueille la main-d’œuvre des nouvelles industries. Aujourd’hui, près de 13 000 personnes habitent ce vaste quartier, au cadre naturel exceptionnel, entre la rive droite de la Maine au sud, l’étang Saint-Nicolas au nord. Sa nouvelle image se dessine actuellement autour des secteurs Beaussier, Notre-Dame-du-Lac, Vélodrome, Élysée, Hamon, avenue du Général-Patton, véritable colonne vertébrale du quartier. Les tours Hamon qui ont vieilli ne répondent plus aux attentes des habitants actuels ou futurs. La Ville et Angers Habitat les démolissent pour mieux reconstruire.

À l’issue de ces grands travaux, 171 logements locatifs sociaux et 167 logements locatifs privés auront été construits, 800 autres auront été réhabilités. Des rues sont redessinées. De nouveaux paysages naissent. Le tissu économique est dynamisé par le classement du quartier en zone franche urbaine (ZFU), mesure facilitant l’implantation et le développement des entreprises et la création d’emplois. 55,25 millions d’euros seront investis dans ce projet de rénovation urbaine du quartier.

Le lifting du cœur du quartier Patton-Élysée
Construites dans les années 1960, en bordure de l’avenue du Général-Patton, les sept tours Hamon, édifices d’une vingtaine d’étages, disparaissent, une à une, du paysage urbain. Leur destruction (332 logements) a débuté en 2004 (les numéros 105 et 108) et se poursuivra jusqu’en 2006. Dès 2007, de petits immeubles à loyer modéré auront comblé le vide laissé par les tours. Tout autour, les espaces publics et ludiques (jeux pour les enfants) redeviennent attractifs. De nouvelles allées piétonnes, vertes et arborées, largement ouvertes aux cyclistes, sillonneront le secteur pour favoriser et faciliter les déplacements doux. La voiture n’est pas reléguée aux oubliettes. Le stationnement sera facilité.
Tout au long de l’avenue du Général-Patton, trottoirs et chaussée font macadam neuf. Mobilier urbain et lampadaires dernier cri, jeunes arbres replantés alternent pour égayer l’avenue sous un autre jour.
Le secteur Élysée fait figure d’îlot stratégique aux portes du centre ville. Le carrefour de l’avenue Patton et de la rue de Belle-Beille, rénové de fond en comble, invitera à franchir le seuil du quartier. L’Élysée ne fera plus son cinéma, l’ancienne salle de spectacle a définitivement tombé le rideau. Logements et commerces de rez-de-chaussée, ouverts sur une place redessinée, seront les nouveaux acteurs phares du lieu.

Boulevard Beaussier
De l’avenue Notre-Dame-du-Lac au rond-point du boulevard Lavoisier, piétons, cyclistes et bus retrouvent une place de choix. Les trottoirs seront bientôt plus vastes, les couloirs de bus élargis et doublés de pistes cyclables permettant aux vélos de circuler en toute sécurité. On réorganise le stationnement, le parking à la hauteur de la Maison des étudiants sera réaménagé.
L’ensemble immobilier Quémard-Blandin voit la réhabilitation de 152 logements. Ses locataires disposeront d’appartements confortables et de qualité. Les locaux de rez-de-chaussée en profitent pour changer d’usage. Ils s’ouvrent aux services sociaux. Le centre communal d’action social (CCAS) et les services du Césame auront désormais pignon sur rue, un centre d’appel s’est également installé dans l’une des tours. De l’autre côté du boulevard, à Lakanal, les étudiants trouveront résidence à leur goût avec la création d’une cité universitaire de 300 logements pour l’été 2008. L’association d’entraide Filalinge a d’ores et déjà inauguré ses nouveaux locaux du 33 boulevard Beaussier. L’offre commerciale s’étoffe, elle aussi. Le centre commercial et Super U s’agrandissent et les clients pourront faire parking commun avec les usagers de la salle de sports voisine. L’activité économique a vocation à s’ancrer au cœur du quartier, devenu zone franche urbaine en 2004. Des immeubles de bureaux s’implanteront sur différents terrains dont « le terrain jaune » et certains rez-de-chaussée.

Cohésion d’ensemble
Ailleurs dans le quartier, les opérations de rénovation urbaine se font par petites touches. Elles n’en sont pas moins essentielles pour affermir la cohésion d’ensemble du quartier. L’association Restotroc emménagera dans ses locaux définitifs à Notre-Dame-du-Lac. À Bergson, une salle de spectacle inter-quartiers va voir le jour. Les travaux de rénovation des vestiaires du stade Paul-Robin et de la salle Jacques-Millot ont débuté. Sur le secteur Montesquieu, huit pavillons poussent à proximité du vélodrome.



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La Roseraie   

La Roseraie redéploie ses atouts
Aujourd’hui, La Roseraie n’attire plus guère. Sa population diminue. Dix ans seront nécessaires pour lui donner un nouveau visage. À terme, le quartier sera complètement remodelé, doté de toutes les fonctions urbaines pour s’offrir et s’intégrer, rues et avenues grandes ouvertes, à la ville. L’attractivité et la fréquentation des secteurs Jean-XXIII et Jean-Vilar auront été renforcées en étroite relation avec la toute nouvelle ligne de tramway tandis que les cheminements piétons et les modes de déplacements doux seront privilégiés à l’intérieur du quartier.
Les travaux de rénovation urbaine ont débuté en 1999 avec la réhabilitation des immeubles des îlots Serpentine, Salpinte et des tours Dumont-d’Urville. Au final, plus de 2 200 logements, soit la moitié du parc social du quartier, seront réhabilités et les abords des immeubles totalement réaménagés.
Les premiers coups de pioche seront donnés square des Jonchères début 2006. Les pelleteuses feront leur œuvre. Les immeubles 3, 5 et 7 disparaîtront pour créer une nouvelle voie, de la rue Gagarine à l’avenue Winston-Churchill. La destruction du 6, square des Jonchères ouvrira en 2007, la voie au tramway, élément structurant du futur paysage urbain.

Jean-XXIII
À Jean-XXIII, la grande place centrale sera réaménagée pour accueillir sur son pourtour de nouveaux équipements et une offre commerciale fortement revalorisée. Le redressement de l’avenue  permettra la construction de la résidence pour personnes âgées et du pôle gérontologique. Le centre commercial sera ouvert vers la station de tramway située square des Jonchères. On stationnera facilement pour accéder au centre commercial et à ses nouveaux commerces. La mairie de quartier qui s’installera en rez-de-chaussée, rue André-Maurois, offrira confort et proximité pour effectuer ses démarches administratives.

Jean-Vilar
Le secteur Jean-Vilar ambitionne, lui aussi, de retrouver le devant de la scène urbaine. Son pôle d’équipements intégrés vivait caché. L’opération de rénovation urbaine redonnera du lustre au complexe sportif agrandi, à la piscine, au centre socioculturel et à la bibliothèque. L’ensemble, désormais ouvert et attrayant, sera en harmonie avec les modes de vie actuels. Visible de la rue Bergson, il affichera fièrement sa silhouette. Le tramway déversera son flot d’usagers à ses portes.

La Roseraie multipliera ses offres de service. Commerçants, artisans, professions médicales et paramédicales, associations, parties prenantes de l’opération de rénovation urbaine, trouveront des locaux adaptés en rez-de-chaussée des immeubles situés sur les grands axes de desserte, rue André-Maurois, rue Gagarine. En limite de quartier, boulevard d’Arbrissel, à l’emplacement même de l’ancienne école Claude-Bénier, un nouveau lotissement aura vocation à accueillir en priorité des petits immeubles de bureaux.

La parfaite union de la Roseraie à la ville se fera grâce à la diversification des logements, rééquilibrant l’offre entre bailleurs sociaux et promoteurs privés. Une nouvelle offre locative privée et des logements sociaux en accession à la propriété seront ainsi proposés place du Maréchal-Juin, avenue Winston-Churchill, à l’emplacement de l’ancienne résidence pour personnes âgées de la rue Bergson.
Dans quelques années, qui reconnaîtra La Roseraie ?

Ouest-France, 14/03/2006

mardi 14 mars 2006
Les bailleurs sociaux manquent de toits

Les Opérations de rénovation urbaine ne vont pas créer plus de logements sociaux, bien au contraire. 

Comment répondre à la pénurie de logements, notamment sociaux, dans le département ? Les conseillers généraux ont analysé, hier, les raisons de la crise. Reste désormais à se mettre d'accord sur les remèdes.
À lui seul, le Maine-et-Loire représente 30 % du parc HLM de la région, soit 57 822 logements. Pourtant, le département n'échappe pas à la crise nationale du logement, social en particulier. Plus de 11 000 demandes sont bloquées sur les listes d'attente. Sans compter 7 254 locataires qui aimeraient changer.

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Le retard s'accumule

Pour couronner le tout, les constructions d'HLM prennent du retard. L'an dernier, le plan de cohésion sociale prévoyait 1 105 nouveaux logements en Maine-et-Loire. Seuls 775 (70 %) ont été réalisés. Habitat 49 est le seul bailleur à avoir atteint son objectif. « Les crédits sont pourtant débloqués », a assuré Michel Piron.

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Pour développer la mixité sociale, le président du conseil général souhaite relancer l'accession à la propriété. Habitat 49 devra montrer l'exemple. Une centaine de logements sera mise en vente cette année, contre une trentaine l'an dernier. Une première mesure, avant d'en trouver d'autres, cet été, lors d'états généraux réclamés par l'opposition. Il faudra alors être constructif.


Guillaume BALLARD.

Voici la future tour Chaptal: