Bordeaux - Grand contournement routier

Depuis que l'Homme est Homme il se déplace, migre, voyage... C'est la nature humaine on ne pourra jamais contraindre les gens à se fixer.

Je ne pense pas que Bibinou était contre les déplacements !!! Ce qu'il voulait dire (Bibinou, tu m'arrêtes si je me trompe), c'est qu'il fallait étudier des modes alternatifs de transports plutôt que de répondre au traffic routier en construisant sans cesse plus de routes... Et peu importe que les voitures roulent avec le pétrole, la biomasse, l'éthanol, la canne à sucre... Une voiture reste une voiture.

Sûr que l'on aurait bien besoin de modes alternatifs de transports.
Mais avec une prise de conscience et un pick oil dans les 10 ans, cela finira par arriver.

Je pense aussi que le pick oil est pour plus tôt que l'on ne pense, ou qu'"on" ne le dit 

Tout a fait d'accord.
Bon apres il reste des solutions lourdes (schistes bitumineux etc.) pour en trouver mais quand on en arrivera a envisager cela, les changements seront deja profonds dans nos societes.
Tu as lu Jancovici?

Non, mais maintenant je vais m'y intéresser 

Le Moniteur 10-01-2007

Questions autour du contournement autoroutier de Bordeaux


Le maire de Bordeaux, Alain Juppé ne veut pas précipiter la réalisation du contournement autoroutier de la ville. Il souhaite prendre un temps de réflexion pour adapter au mieux les besoins futurs du transport de la capitale girondine, selon une information parue mercredi dans les Echos.

Pour rappel, ce projet permettrait de décharger la rocade de Bordeaux du trafic de transit nord-sud. Le coût des travaux est estimé à 1 milliard d’euros.

http://www.batiactu.com/data/10012007/1 … 80915.html

Au risque de passer pour un pessimiste je suis plutot pour le contournement de Bordeaux le temps que le ferroutage se fasse au niveau europpeen on peut attendre longtemps, la rocade et le pont d'Aquitaine seront satures bien avant et puis qu'on le veuille ou non Bordeaux va continue a se developper vers la mer c'est d'ailleurs un de ses principal atout.
Alors plutot que de voir les banlieusards aller s'installer sur le bassin et le "defigurer"      autand essaye de les fixer entre l'ocean et la ville mais bon c'est un autre debat...

Et qu'ils défigurent notre belle forêt de pin 

Edride, je te suggère que sinon on noie les banlieusards! comme ça ni le Bassin ni les Pins ne seront envahis par les pavillons. Non plus serieusement, je suis plutôt d'accord avec toi. Je pense qu'il y aura une complémentarité. Je suis certain que le ferroutage n'absorbera pas tout. Les gens se déplacent tjrs plus, la ville grossit et les échanges aussi. Ne serait ce que parce que la ville grossit, il faut des infrastructures adaptées. ( regardez paris : Périph, A86, Francilienne mais les gares sont quand même importantes, tant en fret qu'entransport de passagers)

Je rajouterai que comme rien ou presque ne sera fait pour développer le ferroutage, de toutes façons on se dirige vers le grand contournement routier 

Allons allons!! le discours politique veut développer le ferroutage!! Positive attitude! 

Le problème du grand contournement c'est qu'il n'est pas là pour desservir d'éventuel banlieusard et heureusement ! Bordeaux est assez étalée comme ça ! A mon avis, c'est pas une bonne idée de vouloir le grand contournement parce que la ville va continuer de grignoter sur cette forêt de pin chère à Baobald. Je pense qu'il faut songer à être volontariste en matière d'étalement urbain : augmenter les possibilités de logement dans les zones actuellement urbanisée et puis celui qui voudra s'installer au milieu de la fôret de pin on le massacre s'il manifeste pour avoir son échangeur perso sur le grand contournement. Tu veux habiter la campagne eh ben t'assumes !

Après, on parle du temps pour mettre en place le ferroutage etc. Certes, mais le grand contournement, apparemment, c'est pas pour demain non plus ! Maintenant, on peut engager les paris sur qui arrivera le premier : le grand contournement ou le ferroutage...

Sud Ouest du 11/01/07 a écrit:

Le pavé de Juppé

GRAND CONTOURNEMENT. En déclarant que le dossier nécessite « un peu de temps », le maire de Bordeaux a relancé le débat. Les opposants, eux, continuent à réclamer le retrait total du projet.

En déclarant mardi que pour « le grand contournement autoroutier de Bordeaux, il fallait se donner un peu de temps », Alain Juppé a relancé le débat. Il a fait mieux selon certains : en intervenant sur ce sujet très sensible, il a repris place au devant de la scène politique départementale.
Si l'on y regarde de près, le maire de Bordeaux n'a finalement rien dit de très précis. A son retour aux affaires, il avait déjà mis en cause la méthode de concertation du préfet sur les tracés. Quoi qu'il en soit, sa petite phrase a eu pour effet de retenir l'attention.[...]

très bucolique la référence aux "petits oiseaux" !
Je ne sais pas dans quelle mesure l'élaboration d'un SCOT va permettre de lutter contre l'étalement urbain... Toutes les communes y voit un potentiel de développement lorsqu'elles ont un échangeur pas très loin et elles vont pas s'en priver en invoquant la lutte contre l'étalement urbain ! Il faut être très naïf pour le croire. De nouveaux habitants, c'est des impôts locaux en plus dans les caisses de la commune, ça peut aussi être l'occasion d'avoir plus de poids par rapport à ses voisins pour finalement s'imposer (le combat de la grenouille et du boeuf, pour rester bucolique). Et puis, ça veut dire aussi de nouveaux services, de nouvelles entreprises. Bref, les communes vont pas s'auto-limiter par l'établissement d'un SCOT... si ? Bref, je suis encore plus contre le grand contournement avec ces 2 échangeurs tombés du ciel !
Ensuite, il y a une réflexion pour une voie ferrée. J'ai du mal à comprendre son intérêt puisqu'il y aura la LGV Tours-Bordeaux rive droite. A moins d'envisager une LGV Médoc Bordeaux (???), je ne vois pas bien ce qu'une telle réflexion vient faire là ! Un contournement ferroviaire de Bordeaux ? Ca doit faire cher le contournement et la minute gagnée !

Goudron en suspens

20 Minutes | édition du 12.01.07

Le contournement autoroutier de Bordeaux au placard ? C'est ce que refuse le président de la chambre de commerce de Bordeaux. Dans un courrier, Laurent Courbu accuse les politiques de tourner en rond. Selon lui, cette autoroute est indispensable à l'économie et au tourisme régional. Mais les hésitations se multiplient à l'approche des élections. Depuis plusieurs mois, le président PS du conseil général, Philippe Madrelle, demande un moratoire et Alain Juppé veut à son tour prolonger la réflexion.

Le contournement avance

20 Minutes | édition du 15.01.07

Malgré les hésitations des politiques locaux, le grand contournement de Bordeaux poursuit sa route. La semaine dernière, le ministre des Transports Dominique Perben a donné suite aux propositions du préfet en décidant de continuer les études au niveau de l'avant-projet sommaire.
Il s'agit de déterminer s'il vaut mieux passer par Blaye ou par la presqu'île d'Ambès. Le ministre a d'ores et déjà validé la partie sud du grand contournement (par Salaunes, Martignas-sur-Jalle et Marcheprime) établissant un tracé de 300 mètres plus précis que celui établi jusqu'alors. L'avant-projet devrait être achevé avant la fin 2008.

Bordeaux 7, le 15 janvier

L'alternative rail a du mal à tenir la route

20 Minutes | édition du 18.01.07

Seize mille camions pourraient traverser chaque jour la région à l'horizon 2025. Le chiffre fait frémir. Mais à l'heure où tous les élus n'utilisent que l'expression « développement durable », les projets qui prennent forme sont le grand contournement de Bordeaux ou l'A 65 Langon-Pau. Pourtant, la volonté politique locale existe. Pour la période 2007-2013, le conseil régional a ainsi décidé d'investir 725 millions d'euros en faveur du transport ferroviaire, du transport combiné et du développement portuaire, soit deux fois plus que lors de la période précédente.

L'autoroute ferroviaire est sans doute le plus grand projet mis en oeuvre. Il prévoit de mettre les camions sur les rails, de l'Aquitaine aux portes de Paris pour 2008, et à plus long terme, de Vitoria (Espagne) à Lille. Deux mille poids lourds par jour pourraient alors passer sur les rails, soit près de 13 % du trafic prévu en 2025. L'ambition est bien là. Mais sur le terrain, le rail peut-il lutter contre la route ? Les cheminots restent sceptiques... « Pour que les sociétés acceptent de mettre leur chargement sur les trains, indique Eric Halgand, un des responsables de la CGT-cheminots Aquitaine, il faut que le rail soit attractif au niveau de la souplesse et du prix. Mais le système ferroviaire est moins souple que la route en termes de direction ou d'horaires, et plus coûteux. »
Pourtant, le fret a eu sa période faste puisque dans les années 1970, la SNCF transportait 70 milliards de tonnes-kilomètres (nombre de tonnes transportées multiplié par les kilomètres parcourus) contre moins de 40 milliards aujourd'hui. « La SNCF est dans une situation économique assez catastrophique du point de vue du fret, en raison de la concurrence avec la route », regrette-t-on à la CGT. Résultats : les moyens diminuent, alors que le contexte voudrait qu'ils augmentent. « Les triages et gares de fret disparaissent et des baisses d'effectifs sont prévues : 1 000 emplois de moins, au niveau national pour 2007, soit 7 % de locomotives en moins pour le fret. » Dans ce contexte difficile, le secteur Aquitaine-Poitou-Charentes reste une des rares zones qui maintienne le cap : 9,8 millions de tonnes de marchandises ont été transportées par le rail en 2006, soit 2,1 % de plus que l'année précédente.

Mais l'état du réseau ferré ne facilite pas la tache au fret... Un audit réalisé en 2005 par l'école polytechnique de Lausanne révèle que la France n'a pas suffisamment investi pour l'entretien de ses voies durant les trente dernières années. Et si rien n'est fait, on pourrait perdre 30 % à 60 % du réseau actuel.

Orianne Dupont

Je suis tres perplexe quand a l'etalement urbain, le contournement sera tot ou tard vecteur d'urbanisation, (c'est une loi du genre) un exemple il y a un peage entre bordeaux et langon ca n'empeche pas langon de se peupler de banlieusards.
Quand bien meme les terres seront gelees autour des sorties l'urbanisation se fera a 10 20 kilometres plus loin.
Le contournement me semble par contre une tres bonne chose pour desenclaver le medoc

Mouais le contournement (comme son nom l'indique) coutourne l'agglomération; au contraire de l'A10 A62 ou A63 il ne se dirige pas vers vers Bordeaux. Je ne vois pas l'avantage qu'auront les gens à habiter à coté pour se rendre à Bordeaux

Gailu a écrit:

Je ne vois pas l'avantage qu'auront les gens à habiter à coté pour se rendre à Bordeaux

Des loyers moins élevés 

Oui mais ce que je veux c'est qu'il y ait un contournement ou pas, ca ne changera en rien le temps de parcours pour se rendre à Bordeaux. Ils peuvent déjà s'installer à la campagne pour payer moins cher s'ils veulent.

D'accord Gailu, le temps de parcours ne se réduira pas pour aller à Bordeaux. Par contre la création de ce contournement peut encourager l'urbanisation, je me rappelle un vieux cours d'aménagement où on expliquait le phénomène d'échangeur, ou un truc comme ça, à savoir que les sorties d'autoroute sont des points stratégiques et qu'ils impliquent une urbanisation (entreprises, hotel etc..). Donc dans ce cas on peut dire que le contournement favoriserait l'urbanisation, ponctuellement du moins.

Oui je suis d'accord avec toi pour l'urbanisation ponctuelle mais je pense pas que l'on puisse parler "d'étalement urbain" de bordeaux comme le disait edride

Métro, aujourd'hui

Le grand contournement en sommeil cette année

Il n’y a plus de pilotage politique local pour ce projet polémique

Au conseil général, Philippe Madrelle, le porteur historique, avait demandé il y a plusieurs mois le gel du projet, jugeant que la concertation n’avait pas été correctement menée. Du côté de la mairie de Bordeaux, Alain Juppé avait plaidé, le 9 janvier, pour “un temps de réflexion supplémentaire” afin d’approfondir les alternatives possibles. C’est maintenant au tour d’Alain Rousset de prendre ses distances.

Quand on interroge le président de la CUB et de la Région, qui assure le pilotage politique local de l’opération, il répond : “Le ministre (des Transports, ndlr) a fait redescendre le dossier en disant ‘on continue’.” Or, Dominique Perben quittera ses fonctions dans quelques mois, présidentielle oblige.

En cette année jalonnée d’échéances électorales, le dossier risque fort de sommeiller. Même le représentant local de l’Etat, le préfet, n’est plus pressé : “Pour l’été, on sera prêts pour une conférence des transports en Aquitaine avec les élus régionaux. Cela aura moins le mérite de mettre les pendules à l’heure sur ce qui est possible et souhaitable”, a déclaré Francis Idrac le 16 janvier.