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La croissance urbaine/urbanistique d'une ville doit aussi être analysée de concert permanent avec un travail sur sa compétitivité, voire déboucher sur la prospective. A ce titre, les outils de fond que sont les travaux de la DATAR et l'INSEE (et de démographie de invité01) et le sens des politiques d'aménagement nationales et européennes sont indispensables afin de prendre la mesure du développement effectif ou de la volonté politique de développement d'un territoire.
Dans ce contexte, je lance ce fil de discussion afin que nous puissions porter à la connaissance de chacun les informations importantes, réfléchir et débattre ensemble de l'avenir de Toulouse, de son évolution, sur des interrogations que chacun peut avoir, de manière aussi bien monographique que comparative, grâce :
- aux outils de la prise de décision : rapports INSEE, DATAR, AUAT... ex : démographie, emplois métropolitains supérieurs...
- aux résultats décisionnels : résultats d'appels à projets, décisions de décentralisations, ou toute initiative renforçant le caractère métropolitain de la ville et son rayonnement international (échelon décisionnel régional, national et européen). ex : Galileo, décentralisations, pôles de compétitivité...
- à toutE autre information factuelle (classement de compétitivité villes, départements...).
Dans la forme, ce thread est donc très favorable aux cartes (ex : DATAR, FNAU...), aux tableaux, statistiques et autres analyses (ex : INSEE) pouvant constituer autant d'arguments lors des débats auxquels nous pouvons participer entre nous et avec d'autres personnes, voire une possibilité de réactualiser nos connaissances à tous, notamment dans le domaine des statistiques et des classements que beaucoup affectionnent tant.
On compte sur vous !
Je me lance !
05 OCTOBRE 2006
Actualité | Sciences & Médecine
Des pôles d'excellence pour la science française CAROLINE DE MALET. Publié le 06 octobre 2006
Actualisé le 06 octobre 2006 : 07h51
La sélection des treize nouveaux Réseaux thématiques de recherche avancée (RTRA) a été rendue publique.
ILS SONT treize. Les réseaux thématiques de recherche avancée (RTRA), prévus par la loi d'orientation et de programmation de la recherche, vont bientôt voir le jour. Le premier ministre Dominique de Villepin vient de dévoiler la liste des heureux élus, sélectionnés par le comité présidé par le secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences Jean Dercourt. Ces nouvelles structures ont vocation à associer des équipes scientifiques du meilleur niveau pour développer des projets instaurant une collaboration plus étroite entre plusieurs équipes issues d'organismes de recherche différents dans un domaine donné. Au départ dénommés « campus », les RTRA ont été rebaptisés ainsi par les sénateurs pour éviter une confusion avec l'acception courante de ce terme. Et comme,« dans la plupart des cas, le noyau dur des équipes est situé sur un site unique, ils revêtent désormais une dimension géographique, pour une meilleure visibilité, tout en collaborant avec d'autres équipes nationales et internationales », explique le ministre de la Recherche François Goulard.
Ce label a été attribué à quelques pôles d'excellence déjà mondialement reconnus, tels que les nanotechnologies à Grenoble, l'aéronautique à Toulouse ou la chimie à Strasbourg autour de l'équipe du prix Nobel Jean-Marie Lehn.
La part du lion pour l'Ile-de-FranceMontpellier sera le fer de lance de la recherche agronomique, Lyon de l'infectiologie. L'Ile-de-France se taille la part du lion avec les neurosciences, les mathématiques, l'informatique et la recherche sur le cancer. Les sciences humaines et sociales ne sont pas en reste, avec l'économie à Toulouse et Paris ainsi que le réseau des Institut d'études avancés. Pour encourager la dynamique des équipes qui travaillent de plus en plus de concert, certains projets non labellisés vont bénéficier d'un accompagnement financier (20 millions d'euros au total).
Le capital de ces RTRA, fondations de coopération scientifique, va bénéficier d'une enveloppe de 200 millions d'euros. La logique de ces nouvelles structures est la même que celle des réseaux thématiques de la recherche et de soins, leur pendant médical, et des PRES (pôles de recherche et d'enseignement supérieur) : favoriser la visibilité de la recherche française sur la scène internationale en créant des pôles d'excellence.
Le Figaro
Deux RTRA en Midi-Pyrénées sur 13 projets retenus
Le Pacte pour la recherche prévoit la possibilité pour les universités, grandes écoles et organismes de recherche de se regrouper pour former des Réseaux Thématiques de Recherche Avancée (RTRA). Le ministère en charge de la recherche a ainsi lancé un appel à projets le 22 mai dernier visant à identifier les meilleurs projets évalués au regard de leurs excellence et originalité scientifiques et de leur visibilité internationale.
Douze projets de réseaux thématiques de recherche avancée dont deux en Midi-Pyrénées ont été retenus par le gouvernement ainsi que le projet de réseau des centres thématiques internationaux en sciences humaines et sociales qui regroupe les sites de Nantes, Paris, Lyon et Aix-en-Provence.
Ces treize projets fédèrent 40 institutions d'enseignement supérieur ou de recherche différentes et rassemblent 5 900 chercheurs, enseignants-chercheurs ou cliniciens permanents. Le CNRS est représenté dans douze de ces projets. Concernant les deux projets de Midi-Pyrénées, "Aerospace Science and Engineering" et "Toulouse Sciences économiques", il est membre fondateur.
http://www.cnrs.fr/midi-pyrenees/Actual … Suite.aspx
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Voici une carte afin de mieux visualiser la répartition (concentration) spatiale de ces pôles d'excellence.
Dans un thread, un forumeur avait précisé que l'argument "Toulouse 2nde ville universitaire de France" ne parvenait pas à compenser la qualité moyenne de ses universités... voilà qui est contredit ?!
Donc 4 niveaux :
- Paris-IDF.
- Lyon et Toulouse : 2 pôles chacune
- Strabourg, Grenoble, Montpellier : 1 pôle chacune
- Marseille et Nantes (en association).
A noter que les pôles marseillais et nantais participent à un réseau commun tiré par l'excellente association de sciences humaines entre Lyon et Paris sans laquelle Marseille et Nantes n'auraient pas figuré dans la sélection.
Concernant Toulouse, il faut enfin saluer la reconnaissance nationale de notre pôle d'économie tiré par le GREMAQ et l'IDEI (situés à la Manufacture des tabacs) contitué par le défunt nobélisable Jean-Jacques Laffont et aujourd'hui représenté par des éminences telles que l'autre nobélisable Jean Tirole, Gilles Saint-Paul, Jacques Cremer ou encore David Martimort.
A ce titre, un véritable "prix d'économie Jean-Jacques Laffont" a été créé depuis janvier 2006, richement doté par la mairie de Toulouse.
Voici un ancien article de la revue économique L'Expansion que je viens de retrouver, pour appuyer mes propos sur cette présence exceptionnelle à Toulouse.
http://www.lexpansion.com/bindata/10/69 … 698090.pdf
Pour information, il avait été décidé la constitution d'une grande école de recherche sur l'économie, mais c'est finalement à Paris que s'est constitué un pôle (aussi consacré RTRA), Boulevard Jourdain, près de la Cité Internationale : l'Ecole d'Economie de Paris, dont le but serait de concurrencer par exemple la London School of Economics (vaste programe...).
Pour plus d'informations sur les RTRA (carte, + descriptifs de chacun des RTRA) :
http://www.recherche.gouv.fr/discours/2 … pmrtra.pdf
Très bonne initiative Philippe
Je vais pouvoir introduire des études de prospectives démographiques et urbaines de l'aire urbaine avec planification de l'étalement urbain jusqu'en 2025-2030 qui seront issues des études de L'INSEE mais aussi provenant des infos des PLU de chaque communes.
RECHERCHE
Treize pôles scientifiques d'excellence vont se partager 200 millions d'euros
LE MONDE | 10.10.06 | 16h14 • Mis à jour le 10.10.06 | 16h14
Le gouvernement vient de rendre publique la liste des réseaux thématiques de recherche avancée (RTRA), créés dans le cadre de la loi sur la recherche votée au printemps 2006.
(...)
Treize projets ont été retenus, sur les 37 examinés par un comité d'évaluation présidé par Jean Dercourt, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences.
(...)
Deux autres pôles régionaux se détachent : Rhône-Alpes avec l'infectiologie à Lyon et les nanosciences à Grenoble, et Toulouse, au titre de l'aéronautique et des sciences économiques. Enfin, la candidature de Strasbourg a été retenue en chimie, et celle de Montpellier en agronomie.
(...)
Les syndicats de chercheurs et le mouvement Sauvons la recherche critiquent la logique de concentration des moyens qui accompagne la mise en place de ces réseaux, leur préférant une logique de maillage du territoire.
Ce sera l'objet des futurs pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES).
Pierre Le Hir
Extraits de l'article paru dans l'édition du 11.10.06
Voici les critères qui sont entrés en jeu dans l'émergence des 13 pôles d'excellence de matière grise (financièrement soutenues via des fondations) :
http://www.pactepourlarecherche.fr/rtra/rtraquanti.pdf
MENESR – 22 mai 2006 Document n°3
Critères quantitatifs de sélection des réseaux thématiques de recherche avancée
La note de description du concept des réseaux thématiques de recherche avancée (RTRA) présente de
manière qualitative les caractéristiques recherchées des futurs réseaux labellisés. Ces caractéristiques
peuvent se résumer de la manière suivante :
- masse critique de chercheurs de très haut niveau, comparable ou supérieure aux plus grands
centres européens ou mondiaux dans le secteur considéré ;
- pluralité de spécialités au sein d’une thématique ;
- forte internationalisation ;
- ouverture sur d’autres disciplines et/ou le secteur socio-économique ;
- définition d’une stratégie commune concrétisée par de multiples coopérations dans le cadre de
projets communs.
Cette position exceptionnelle doit être appuyée sur des faits attestés par des indicateurs. La majorité
d’entre eux permet de constater le niveau d’excellence du projet grâce au niveau actuel des équipes
constituantes ; ce sont des critères ex-ante. D’autres peuvent être associés au plan de développement
scientifique du RTRA ; ils seront ainsi utilisés comme indicateurs d’évaluation du projet et présentés
chaque année dans le rapport annuel adressé à l’Administration.
La Mission scientifique, technique et pédagogique (MSTP) a dressé la liste suivante d’indicateurs :
LES RESSOURCES HUMAINES
Le nombre de chercheurs de très haut niveau et leur impact seront déterminés selon les indicateurs
suivants :
- le nombre de chercheurs et enseignants-chercheurs en activité distingués par des prix
internationaux ou nationaux, ou en poste sur des chaires relevant de l’excellence scientifique,
(le dossier en dressera la liste)
- les indicateurs dépendant du champ disciplinaire (publications, indice d’impact des
publications…),
- le nombre de chercheurs figurant parmi les plus cités dans le contexte international (les
compilations « Total citations counts » permettent aisément de les repérer). Le paramètre
« point H » peut être utilisé.
- le nombre de chercheurs et enseignants-chercheurs membres de comités de rédaction de
revues internationales de niveau A, de sociétés savantes nationales et internationales et
d’organisations internationales.
On fournira par ailleurs les données suivantes :
- le nombre total de chercheurs (y compris les post-doctorants) et enseignants-chercheurs
publiants des équipes associées au projet.,
- le nombre de chercheurs et enseignants-chercheurs présents dans les équipes, d’un niveau
équivalent aux équipes classées A et A+ par la MSTP,
- le nombre de doctorants et le nombre de thèses annuelles, ainsi que le taux d’insertion
scientifique en France et à l’étranger,
- le nombre de personnels de soutien présents dans les équipes d’un niveau équivalent aux
équipes classées A et A+ par la MSTP.
L’ATTRACTIVITE ET L’OUVERTURE INTERNATIONALE
L’excellence dans le domaine de la recherche ne peut se concevoir qu’au niveau mondial. Un
« RTRA» aura donc vocation à attirer les chercheurs de plus haut niveau des autres pays car ils auront
la certitude de bénéficier du cadre le plus favorable pour réaliser leurs projets scientifiques. Les
indicateurs retenus pour mesurer l’attractivité et par là même l’ouverture internationale sont les
suivants (en prenant comme période de référence les dix dernières années) :
- le nombre de professeurs, maîtres de conférences et chercheurs étrangers recrutés,
- le pourcentage global de chercheurs et d’enseignants-chercheurs recrutés provenant d’autres
établissements français et étrangers,
- le nombre de doctorants et stagiaires post-doctorants étrangers, doctorants en co-tutelle,
- le nombre de réseaux et programmes européens de recherche pilotés par des chercheurs et
enseignants-chercheurs des unités du projet et dans lesquels interviennent les unités du projet,
- le nombre et le montant de participations à des programmes internationaux (PCRD, PAI…) et
d’engagements des unités du projet de RTRA dans des consortia avec des établissements
étrangers,
- le montant des financements obtenus auprès des grandes agences de moyens nationales,
- le nombre de grandes conférences internationales organisées sur le site ou co-organisées par
les chercheurs et enseignants-chercheurs des unités du projet,
- le nombre de conférences invitées dans des congrès internationaux,
- le nombre de chercheurs invités comme « Visiting Professor » ou « Scientist »,
- les partenariats internationaux envisagés comme conséquence de la création du RTRA,
- et tout autre indicateur souhaité.
LA COHERENCE DES OBJECTIFS SCIENTIFIQUES
La cohérence du Centre se mesure à sa capacité à proposer une stratégie collective ambitieuse qui tire
parti des thématiques des diverses communautés ; elle se démontre aussi par la description des succès
attendus de la coopération entre les diverses équipes (cf. la note destinée aux rédacteurs de projets).
Les projets de RTRA présenteront ex-ante et ex-post certaines données quantitatives telles que :
- le nombre de publications (ou brevets) co-signées,
- le nombre de thèses co-dirigées,
- le nombre d’équipes qui se partagent les équipements collectifs, etc.
LES PLATES-FORMES TECHNOLOGIQUES ET INSTRUMENTALES,
Les équipements, notamment les plus performants, et les plates-formes technologiques sont, dans la
plupart des disciplines, un facteur majeur d’attractivité ; par ailleurs ils constituent un élément
essentiel de cohérence (d’où le nom fréquent d’équipement structurant).
Les projets de RTRA dresseront la liste des plates-formes, équipements, bases de données,
bibliothèques, etc. associés et indiqueront aussi ceux dont l’acquisition contribuerait fortement à
l’attractivité et au succès du Centre.
LA VALORISATION
La notion de valorisation doit être entendue au sens large et sera examinée de manière différenciée
selon les domaines scientifiques. Quelque soit l’activité, tout projet de RTRA doit veiller à ce que les
découvertes des chercheurs puissent être évaluées en terme de valorisation, de transfert industriel,
voire de retombées sociétales. En conséquence, l’existence de divers outils doit faciliter la valorisation
des résultats de la recherche ; en déclinant sur les 10 dernières années, on indiquera :
- l’activité d’incubation et le nombre d’entreprises créées,
- le nombre de brevets et marques déposés,
- le nombre de brevets ayant donné lieu à un transfert industriel (licences...),
- le volume de contrats publics et privés, la liste des principaux partenaires scientifiques et
industriels,
- les actions aux interfaces et les retombées sociétales,
- et tout autre action non mentionnée ci-dessus.
La Dépêche du Midi. (Extraits)
Grand Sud
Article paru le 11/10/2006 AMÉNAGEMENT. LES CESR EN ALERTE.
Contre les doublons des pôles de compétivité
Les conseils économiques et sociaux régionaux (CESR) d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées mettent en garde dans un communiqué, contre la création en Ile-de-France et Paca de nouveaux pôles de compétitivité dans l'industrie aéronautique et spatiale.
(...)
Selon eux, « toute nouvelle initiative de labellisation de pôle de compétitivité dans le secteur aéronautique ne peut se construire que dans le cadre d'une coopération conduite par Aerospace Valley ». Dans le cas contraire, « c'est tout le concept des pôles de compétitivité français qui deviendrait illisible », jugent-ils.
Je pense que les trois pôles devront à terme être autonome tout d'abord parce qu'il ne s'agira pas des mêmes industries, ni des mêmes compétences puis parce qu'il est mieux de garder une certaine autonomie quant on voit ce qui se passe en ce moment chez airbus. Ceci dit, à mon avis, il y aura d'importantes interactions entre ces trois pôles sur des enjeux communs.
Sinon pour les doublons de pôle, les élus du sud ouest devraient mieux s'informer:
Voici un lien sur le sité des échos qui rescence les 67 pôles:
http://www.lesechos.fr/poles-competitivite/index.htm
On se rend bien compte qu'il y a au moins 5 pôles pour chaque témathiques (automobiles, santé, logistique, aéronautique...). Fort heureusement, ces pôles ont chacun des spécificités donc une raison d'exister.
Personnellement, je ne vois pas le problème sur le même plan : pôles indépendants/ problèmes chez Airbus, même si j'en comprends tout à fait la logique.
L'inquiétude de M. Chauzy (qui n'est pas vraiment un élu...) est légitime, mais je ne pense pas non plus que ses arguments soient effectivement totalement justifiés.
Que PACA aient son pôle aéronautique est naturel, bien plus qu'un pôle "vulnérabilité des territoires" à Aix par exemple dont je ne remets pas en cause la qualité particulière.
En revanche, il me semble que ce qui doit inquiéter M. Chauzy, c'est surtout ce pôle francilien qui demeure la première région aéronautique de France, et cela mérite réellement l'organisation d'un pôle à sa hauteur. Existe effectivement là un problème de division du travail et éventuellement de redondance.
Merci de faire remarquer qu'il existe des domaines représentés par plusieurs projets (Cf. site des Echos) ! Cela rend caduques les phrases du Pdt du CESR de Midi-Pyrénées, surtout si elles restent en l'état sans aucune autre précision. Je pense que c'est surtout un effet d'annonce. Les décideurs connaissent bien leur dossier... Or les déclarations de M. Chauzy rhéthoriquement contradictoire avec un autre chantier en cours : Midi-Pyrénées désire porter un 3e projet axé sur l'agroalimentaire, puisque c'est l'un des secteurs économiques les plus puissants de notre région. Or des projets de ce type sont légions en France (je te rejoins Jack de Mars !), Montpellier et Bordeaux ayant déjà leur pôle pour ne rester que dans le Grand-Sud-"Ouest". Cela est très symptomatique du changement de l'esprit du processus de labellisation. En effet, respectant l'esprit de sélection qui se voulait malthusien, la région n'a déposé que deux dossiers de pôles (Aéronautique-Spatial-Systèmes embarqués et Cancer-Bio-Santé) là où d'autres les ont multipliés et sont parvenues à en faire labelliser de nombreux, avec souvent des ambitions plus modestes. Cela s'explique par le revirement du gouvernement qui, face à l'élan formidable des projets locaux, a décidé d'en retenir nettement plus que prévu.
Finalement, et c'est un avis personnel, la région aurait pu :
- soit détacher le spatial de l'aéronautique afin d'en faire un domaine particulier (aéronautique et spatial étant deux secteurs suffisamment puissants et autonomes... restant mondiaux),
- soit retirer la partie système embarqués d'Aerospace Vallée afin de créer un pôle, plus modeste certes, mais éventuellement de niveau 2 : "électronique-systèmes embarqués-informatique" (3e pôle national en électronique, 3e en informatique, décollage des systèmes embarqués).
Qu'en pensent les autres intéressés par le sujet ?
Je suis tout à fait d'accord avec ces analyses. Aéronautique, espace et systèmes embarqués comprend au moins Deux activités différentes. Ce pôle de compétitivité est trop "large"du point de vue des compétences. Il aurait été préférable effectivement d'avoir 2 pôles : l'un en aéronautique axé sur Airbus, ATR et les grandes écoles supérieures de l'aéronautique. L'autre sur l'espace et les systèmes embarqués autour de Astrium, EADS, Thalès, Siemens, Spot images, Galiléo ...
Je trouve dommage que les écoles de l'aéronautique par exple ne soient pas plutôt futurement situées sur le croissant ouest toulousain spécialisé en aéronautique laissant libre à plus de développement sur l'aérospace campus du domaine spatial qui est plutôt situé sur le croissant sud-est toulousain.
Maintenant, ce pôle de compétitivité doit sûrement avoir une logique pour être aussi large.
Je pense qu'il doit s'agir d'un croisement entre R&D de tous ces domaines concentrés sur la métropole toulousaine qu'on ne trouve pas sur les autres pôles et c'est ce qui fait la différence toulousaine.
Dans le cadre d'études de prospective démographique et d'extansion sptiale et urbaine de l'agglomération toulousaine, voici une estimation de population pour 2025.
Cette estimation que j'ai effectuée se calque sur les évolutions actuelles et sur les imformations que j'ai récolté concernant les PLU et leurs perspectives.
Au niveau de l'extension spatiale, j'ai ajouté en plus des 72 communes de l'agglo morphologique INSEE de 1999, une trentaine de communes dont la continuité urbaine est en cours d'agrégation avec les franges actuelles. En 2025 de nombreuses autres communes se rajouteront sûrement mais il est difficile de les ajouter actuellement.
Concernant les 31 communes que je rajoute et qui seront sûrement agglomérées en 2010, on a une extension spatiale vers l'ouest (Pujaudran dans le Gers peut être pas en 2010 mais sûrement en 2025), Fonsorbes, Fontenilles qui touchent maintenant Plaisance du Touch par la route départementale au nord du zoo.
L'enclave de Saubens près de Muret, l'axe de la Lèze avec Lagardelle, Venerque, Le Vernet et grépiac déjà agglomérés.
A l'est, les franges bordant Balma et Labège, ainsi que l'axe RN88 en allant jusqu'à Montastruc.
Et au nord personne en sera surpris par la grappe urbaine qui va de Castelnau d'Estretefonds avec la ZAC Eurocentre jusqu'aux premières communes du Tarn et Garonne agglomérées Grisolles, Pompignan et Canals.
Dès 2010, l'agglo toulousaine devrait compter à peu près 100 communes.
Cette délimitation comptera environ 1 250 000 habitants en 2025 au rythme de progression actuelle.
Estimation Population en 2025
530 000 Toulouse
256 600 1ère couronne
43500 Colomiers
31000 Tournefeuille
30600 Blagnac
26300 Cugnaux
22500 Balma
16000 St Orens
13000 Union (L')
12000 Portet sur Garonne
12000 Ramonville st Agne
11000 Launaguet
9900 Aucamville
7500 Beauzelle
7500 Quint-Fonsegrives
6500 Fenouillet
4500 Labège
1500 Vieille Toulouse
1300 Vigoulet-Auzil
343 400 2ème couronne
35000 Muret
26500 Plaisance du Touch
12900 Castanet
12600 Castelginest
12500 Cornebarrieu
12000 Frouzins
12000 Pibrac
11500 Léguevin
11000 St Jean
10000 Aussonne
10000 Seysses
9500 Villeneuve Tolosane
8500 Escalquens
8500 Salvetat St Gilles
8000 Bruguières
8000 St Jory
7000 Eaunes
7000 St Alban
6500 Labarthe sur lèze
6500 Mondonville
6000 Castelmaurou
5500 Gratentour
5500 Pechbonnieu
5500 Roques
5400 Pins-Justaret
4500 Montrabé
4500 Roquettes
4000 Lespinasse
4000 Seilh
3900 Auzeville
3600 Pompertuzat
3500 Fonbeauzard
3500 Gagnac
3500 Lapeyrouse Fossat
3500 Montberon
3200 St Géniès bellevue
3000 Brax
3000 Daux
3000 Lacroix-Falgarde
3000 St Sauveur
2900 Pinsaguel
2700 Rouffiac-Tolosan
2600 Cépet
2600 St Loup Cammas
2500 Auzielle
2500 Labastide st sernin
2000 Péchabou
1700 Belberaud
1600 Beaupuy
1500 Deyme
1500 Pin-Balma
1000 Pechbusque
800 Villate
400 Mervilla
121 200 nouvelles communes
20500 Fonsorbes
15000 Castelnau d'Estretefonds
8500 Merville
5500 Bouloc
5500 Fontenilles
5500 Grisolles 82
5100 Baziège
5000 Montastruc la conseillère
4500 Drémil-Lafage
4500 Lagardelle sur Lèze
3500 Venerque
3000 Montgiscard
3000 Vernet (le)
2700 Ayguesvives
2700 Garidech
2600 Mons
2500 Flourens
2500 Gragnague
2500 Pujaudran 32
2300 Saubens
2100 Pompignan 82
1900 Donneville
1900 Montlaur
1600 Lauzerville
1300 Goyrans
1300 Grépiac
1300 Villeneuve les Bouloc
1000 Odars
1000 Canals 82
500 Saint Rustice
400 Mondouzil
Au total l'agglomération toulousaine devrait compter environ 1 251 000 habitants. Je vais m'intéresser à l'aire urbaine de Montauban dont la croissance urbaine au sud en direction de Toulouse est très rapide et des grappes agglomérées se forment entre la banlieue sud Bressols et Albasud et Grisolles aux franges de la Haute-Garonne.
Génial invité01 !
Ah, je suis curieux de savoir ce que pourrait donner Saint-Lys que l'on pourrait peut-être comparer à Fonsorbes.
La croissance accélérée de Fonsorbes et Castelnau-d'Estretefonds va donc perdurer !
En 1re couronne, Cugnaux semblerait connaitre un regain d'urbanisation et, mais dans une moindre mesure, ce serai ausi le cas de Colomiers. Dommage pour Tournefeulle qui se tasse, car son évolution avait été exceptionnelle durant les années 1980 et 1990. Idem pour Plaisance. On voit là les limites de l'urbanisation en 1re couronne où ont été lancées des marées de pavillons. Certaines sont vouées à la stagnation. (surtout, corrige-moi si je me trompe !).
En 2nde couronne, Muret va pouvoir se déployer (volonté d'atteindre 30 000 hab pour 2015 je crois). Je ne sais pas comment est occupée le territoire muretain, mais j'ai été étonné de découvrir son étendue. Avec la même densité que Toulouse, on atteindrait les 250 000 hab ! Hallucinant. Par contre, en prenant compte de l'occupation actuelle, je suppose que Muret a tous les atouts pour être l'autre pôle de l'agglomération, avec une morphologie propre et atteindre 75 000 habitants avec un vrai centre-ville comme à Tarbes. Il y a là l'occasion unique de construire une 2nde polarité (et de taille) qui manque tant à l'agglomération.
Oui effectivement, je suis d'accord avec cette analyse concernant Muret dont le territoire communal est de 58km². Je pense que la commune si elle dépasse les 30 000habitants en 2015, aura de quoi atteindre et dépasser les 40 000 habitants vers 2025-2030. A terme, ce sera sûrement la 2è ville du département loin devant Colomiers, Blagnac ou Tournefeuille qui elles sont situées en 1ère couronne et seront entièrement urbanisées.
D'ailleurs dans les années 60, dans les études de croissance spatiale de l'agglo, on parlait du pôle MTM (Montauban, Toulouse, Muret) et je pense qu'on y va!
Concernant d'autres communes de l'aire urbaine, je pense que Saint-Lys qui devrait tourner aux alentours de 13 à 15 000 habitants en 2025 sera sûrement agglomérée à Fonsorbes.
On devrait trouver également Grenade sur Garonne avec environ 10 500habitants , Auterive 11 000, L'isle-Joudain dans le Gers avec 12 000habitants, Saint-Sulpice dans le Tarn avec également 12 000 habitants ainsi que Lavaur avec 13 000. Disons que toutes ces villes devraient être aux franges de l'agglo morphologique et on ne peut pas encore déterminer si elles seront agglomérées.
Et encore, invité01, tu t'es limité dans ta dernière partie aux fameux pôles d'équilibre du périurbain spécifiés dans la charte Interscot. Il y a également d'autres communes périphériques qui connaissent des croissances importantes : Revel, Fronton, Rabastens, Cazères. SI l'on va plus loin on est également très surpris de croissances, phénomène récent et amplifié, rencontrées sur des villes moyennes comme Gaillac, Castelnaudary, Pamiers ou encore Saint-Gaudens mais aussi sur Montauban ou Albi.
Bien évidemment, le phénomène de croissance accélérée de cette vaste aire métropolitaine entre 99 et aujourd'hui, va t'il se poursuivre jusqu'en 2025. C'est là toute la difficulté des ces exercices prospectifs. Les difficultés actuelles d'Airbus par exemple vont constituer très certainement un palier dans cette croissance.
En tout état de cause, les chiffres que tu peux avancer pour 2025 dans les tendances actuelles sont très impressionnants. En exemple Castelnau d'Estretefonds à 15.000 habitants ou Fonsrobes à plus de 20.000. Quand on a connu ces communes il y a une dizaine d'années !!!
Je trouve que tu as été également très bon sur les potentialités d'accueil des communes au delà des tendances actuelles. Ainsi, Ramonville dispose d'un territoire très limité, Fonbeauzard également ce qui explique qu'elles plafonnent rapidement. Je suis tout à fait d'accord avec vous sur les potentialités de Muret. On devrait s'appuyer plus sur son développement pour créer une vraie polarité secondaire au sud de l'agglo
Concernant l'évolution constatée depuis 1999, pour l'instant, il n'y à pas lieu d'y insérer un palier lié à Airbus. On assiste actuellement à un acharnement médiatique et à des réseaux d'influence franco-allemands pour essayer de remettre des choses à plat qui fonctionnent depuis plus de 20ans.
Franchement, outre le siège d'Airbus à Blagnac dont le nombre de cadres devrait passer de 3500 à 2800 environ et outre les sous-traitants qui vont devoir serrer les vis, je me ferais plus de soucis pour les sites Airbus de Saint-Nazaire et de Méaultes dans la Somme.
Ces 2 sites de production construisent des pièces d'Airbus acheminées ensuite sur le site d'assemblage d'Airbus à Blagnac. Comme les allemands défendent Hambourg pour qu'il conserve l'aménagement intérieur de A380 comme les autres airbus, s'il doit y avoir regroupement des sites ce sera plutôt un transfert des activités annexes comem des morceaux assemblés ailleurs qui seraient rapatriés sur Toulouse ou Hambourg pour être construits et assemblés sur place sans qu'il y ait de coûts de transports supplémentaires.
Je ne me fais actuellement absolument aucun souci sur cette crise de croissance qui quand elle va rebondir propulsera à nouveau Airbus au devant de la scène., et je me fais encore moins de souci pour le développement économique et démographique futur de la région toulousaine en plein développement de projets de transformation d'une mono-industrie aéronautique en multi-industries liées au spatial (déjà existant), au bio-technologies, et bio-santé-cancer .... sans compter tout le reste qui représente une majorité des emplois entre la recherche, les services, les administrations... ...
Bref, je ne vois même pas le besoin de développer celà, on serait dans une ville de 50 000habitants ou seul Airbus serait présent, là oui je m'inquièterai mais quand le secteur aéronautique emploie environ 10% de l'emploi global ... ...
Ceci dit je n'ai pas voulu volontairement pousser les portes des franges de l'aire urbaine actuelle pour aller jusqu'à Albi, Pamiers, Castelnaudary, Saint-Gaudens pour plutôt me concentrer sur ce que devrait être l'agglo morphologique toulousaine. C'est pour celà que je prends également en compte Montauban qui sera sûrement le 2ème pôle de l'agglomération toulousaine vers 2025-2030.
J'aurais tout de même une analyse plus pondérée que toi invité01, l'évolution d'Airbus va nécessairement à court terme avoir des répercussions sur l'évolution du march' de l'emploi et donc sur l'évolution démographique. Il y aura bien sûr des emplois qui vont disparaître à Airbus et, surtout, chez les sous-traitants. LE gors de l'emploi est là. Et inévitablement cela a des répercussions sur le reste.
Après je reste optimiste également sur le développement toulousain à long terme mais il y aura un petit cap à passer comme cela a été le cas dans le milieu des années 90.
Ensuite, je comprends ton besoin de te limiter au développement de l'agglo au sens INSEE. Mais dans le fonctionnement et la zone d'attractivité réelle de Toulouse cela a de moins en moins de sens. Le mitage périurbain est généralisé, le développement de Gaillac par exemple est directement dépendant du développement toulousain. On assiste à un accroissement géographique du "bassin de vie" toulousain
Je suis tout à fait d'accord avec toi concernant l'étalement de l'aire urbaine. Je pense qu'en 2025, l'aire urbaine toulousaine ira (si çà continue) de Montauban, Gaillac, Revel, Castelnaudary, Saverdun, Saint-Gaudens, Gimont. Bref un ensemble qui comptera plus de 500 communes et sûrement à ce moment là plus de 1,6 million d'habitants.
Post envoyé par TONIO DEL BARRIO
ainsi les projections de l'INSEE étaient dépassés, celle de la DDE31 suivent réellement la démographie actuelle, car ils avaient projecté 330 000 habitants pour Toulouse en 2004, ors l'INSEE en trouvera 426 700 habitants
En résumé
2020 :
TOULOUSE VILLE : 476 978 habitants
TOULOUSE BANLIEUE : 524 270 habitants
TOULOUSE AGGLO : 1 001 248 habitants
TOULOUSE AIRE URBAINE : 1 299 935 habitants
Ces chiffres étant seulement des projections, mais çà donne une idée ...
Merci Tonio del Barrio pour cette étude très très intéressante (dsl j'ai supprimé ton nouveau sujet avec cette étude qui faisait doublon avec ce sujet qui traite déjà de prospective démographique ou urbaine de la région toulousaine.
Ces infos confirment l'explosion démographique. Cependant pour Toulouse intra-muros je suis un peu circonspect avec +45 500 habitants entre juillet2004 et 2020 soit une moyenne de 2935 hab/an en plus contre 7200 actuellement ou 3500 entre 1990 et 1999. A surveiller de près avec les nouveaux résultats qui vont arriver en fin d'année pour 2005.
Avec cette étude qui décompose la région toulousaine en plusieurs zones on a des aperçus au fil de l'eau ou bien avec des politiques volontaristes (notamment je suppose avec les SCOT).
Je n'ai pas fini de venir jeter un coup d'oeil sur cette étude.
Merci Tonio.
Dans un peu plus de 13ans l'agglomération toulousaine rentrera dans le cercle très fermé des agglomérations de plus d'1 million d'habitants avec Lille, Lyon et Marseille.
En clair ouais pour toute l'agglo toulousaine, on attend eniron 300 000 personne de plus d'ici 14 ans c'est ca? ca fait beaucoup d'igh ca dites moi
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Je suppose que la carte que l'on voit comportant 31 zones entre Toulouse intra-muros, la banlieue, l'aire urbaine, les aires urbaines des villes régionales et les zones interstitielles, correspond à l'ensemble de l'Aire métropolitaine toulousaine.
Soit un total actuel de 1 750 000 habitants qui devraient être 2 050 000 en 2020.
Pas mal, Toulouse intra mros avec 477 000 habitants coeur d'une aire urbaine de 1 300 000 habitants et d'une aire métropolitaine de 2millions d'habitants ou gravitent plusieurs aires urbaines d'environ 100 000habitants (Albi, Montauban).
Celà donne une envergure et une meilleure lisibilité en terme de poids démographique.
L'évolution la plus considérable dans ces prévisions concerne le périurbain, les zones tampon entre aires urbaines et les aires urbaines voisines (Montauban, Albi). Ces évolutions se traduisent-elles également en terme d'emplois. je n'en suis pas sûr et cela signifierait encore accroissement des déplacements quotidiens vers l'agglomération toulousaine, avec toutes les difficultés qu'on connapit déjà qui devraient s'accroître.
Et oui, c'est apparemment l'évolution au fil de l'eau si rien ne s'organise autrement.
En revanche, en feuilletant les infos concernant le SCOT de Toulouse Aire Urbaine (à voir dans le sujet "très grand Toulouse) (au passage je trouve que nos sujets concernant l'aire métropolitaine s'éparpillent sur 2 ou 3 sujets, je pense que je vais les fusionner pour une meilleure lisibilité), on remarque qu'ils veulent "essayer" d'organiser la croissance de ce péri-urbain sur plusieurs pôles qui doivent accueillir 1/3 de la population globale du périurbain et sur lesquels on devrait concentrer population et emploi.
Mais bon, même s'il y à volonté, le pari semble difficile d'essayer de canaliser la folle croissance actuelle et future.
Le pari est justement de focaliser une partie de la croissance vers des pôles d'équilibres périurbains et vers les villes moyennes. Se faisant l'objectif est également d'y accueillir un nombre encore plus important d'emplois afin d'améliorer le ratio habitant/emploi.
S'il est question de canaliser un tant soit peu l'accueil démographique, les collectivités publiques ont les moyens d'agir à travers les outils dont elles disposent,
Par contre, canaliser le développement des emplois vers des lieux qui ne disposent pas d'énormément d'atouts aux yeux des décideurs économiques risque d'être autrement plus compliqué.
Quelles propositions pour dynamiser l'emploi sur les villes moyennes et les pôles périurbains ... voilà une vraie question de prospective. Qui interroge aussi sur les moyens réels dont disposent les pouvoirs publics locaux.
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