Charleroi - Discussions générales

litch a écrit:

C'est vrai que le logo de la ville de Liège n'est pas terrible

Bâh... un doigt d'honneur, ça fait toujours plaisir. 

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Je comprends qu'il y ait une logique de marketting derrière tout ça, mais n'empêche je trouve que les villes et les provinces pourraient très bien se passer de logos, et se contenter de leurs armoiries. Celles-ci ont qui plus est l'avantage d'être indémodable.

De même, je pense que les Régions pourraient elles aussi se contenter de reprendre leur drapeau comme logo...

julien851 a écrit:

Par exemple: avant il y avait un coq sur les logos représentant les différents niveaux de pouvoir francophones. Maintenant c'est moins homogène. Je trouve que le Parlement de Wallonie aurait du garder le coq dans son logo.

On a vraiment eu de tout, ces dernières années. La Région wallonne et la Communauté française avaient le même drapeau, avec le coq wallon. Puis la Communauté française a adopté un logo avec un coq stylisé (sans parler de celui du Parlement de la Communauté française : un coq où les plumes de la queues étaient remplacées par des travées de l'hémicycle du Parlement), tandis que la Région wallonne a adopté un logo pour son administration (le fameux "W" se terminant par une flèche). Tout ça en conservant le drapeau.

Lorsque la Communauté française a été officieusement renommée Fédération Wallonie Bruxelles, on lui a donné un nouveau logo : trois éléments respectivement rouge, jaune et bleu. Mis ensembles, les deux premiers forment un "W" (et reprennent les couleurs wallonnes : le rouge et le jaune), tandis qu'en associant les deux derniers on obtient un "B" (aux couleurs de la région bruxelloise : le jaune et le bleu). La cerise sur le gâteau, c'est qu'en lisant la description du logo sur le site de la Fédération, celle-ci n'a visiblement pas compris son propre logo, en pensant qu'il y a un "F", un "W" et un "B".
Je ne sais pas trop ce qu'il est advenu du drapeau. Car sur la façade des bâtiments de la Communauté à Bruxelles on a les deux : le traditionnel coq wallon, et un drapeau reprenant le nouveau logo.

La Région wallonne s'est ensuite rebaptisée (tout aussi officieusement) "Wallonie", et a eu l'intelligence d'uniformiser son image en adoptant, en guise de logo, le coq de son drapeau (mais pas sur fond jaune). Ça n'a pas duré longtemps : quelques mois plus tard, elle a dévoilé sa campagne à l'internationale, avec le logo aux cinq points noirs. La dernière péripétie en date, c'est donc le Parlement wallon devenu "Parlement de Wallonie", avec un logo symbolisant les travées qui se font face (en rouge et orange, soit les couleurs des deux partis au pouvoir – pour ne rien arranger).

Bref, c'est un b*rdel sans nom.

Bruxelles n'a pas fait mieux. Elle a décidé d'homogénéiser son image, avec un drapeau et un logo commun. Malheureusement, plutôt que de choisir son drapeau (pas spécialement esthétique, mais auquel tout le monde s'était identifié), elle a privilégié son nouveau logo kitschissime d'Iris en forme de cœur (vous savez, celui qui a été tant décrié, accompagner de l'abominable anglicisme "be.brussels" décliné à toutes les sauces). Je me souviens qu'en "off", les parlementaires disaient avoir eu honte de voter pour ce nouveau logo, devenu drapeau.
Et comme rien n'est simple, il faut aussi compter sur la ville de Bruxelles, dont le drapeau est bien entendu différent (les couleurs traditionnelles de la ville étant le rouge et le vert). Son nouveau logo, affublé de "BXL", symbolise Saint-Jean terrassant le dragon (comme le précédent logo), mais au final ressemble plus au logo de Batman...
Si chaque commune bruxelloise s'amusait à créer un logo en plus de son drapeau, on ne s'en sortira jamais !

En Flandre, on a aussi une distinction entre drapeau et logo. Cependant, je trouve leur nouveau logo très esthétique (une tête de lion vue de face).

La Libre Belgique :

Marcinelle: plus de 50 000 visiteurs au Bois du Cazier

G. V.   Publié le  lundi 25 janvier 2016 à 22h15  - Mis à jour le  mardi 26 janvier 2016 à 07h59   
Hainaut 

Le site du Bois du Cazier affiche une belle progression dans ses chiffres de fréquentation pour l’année 2015.

Ceux-ci dépassent pour la première fois la barre des 50 000 visiteurs. "C’était l’objectif du programme de requalification du site réalisé grâce aux fonds structurels européens, explique Jean-Louis Delaet, le directeur.

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La Dernière Heure/Les Sports :

Plus de 120 projets coordonnés à Charleroi

D.A.   Publié le  mercredi 30 mars 2016 à 07h32  - Mis à jour le  mercredi 30 mars 2016 à 07h33   

Charleroi-Centre  Georgios Maillis, bouwmeester, dresse un bilan provisoire du travail de son équipe.

En décembre 2013, la nouvelle majorité communale de Charleroi désignait Georgios Maillis à la fonction de bouwmeester (maître architecte).

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Il est prévu en effet que l’entité retrouve la population qu’elle avait voici un demi-siècle : en 1966 en effet, elle comptait 244.279 habitants dont 10 % vivaient dans ce qui n’était pas encore l’intra-ring. Nous en sommes aujourd’hui à 204.000 pour à peine 5 % en cœur de ville.

La Dernière Heure/Les Sports :

Charleroi attire les touristes

D.A.   Publié le  mardi 21 juin 2016 à 08h20  - Mis à jour le  mardi 21 juin 2016 à 08h22   

Charleroi-Centre  Le cap historique des 10.000 pourrait être franchi le 31 décembre.

Qui a dit que Charleroi n’était pas un produit touristique attractif ? Selon l’échevine de tutelle Julie Patte (PS), les derniers chiffres de fréquentation font apparaître le contraire. En moyenne, la maison du tourisme accueille entre deux et trois cents visiteurs chaque semaine.

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10 000 visites guidées par an, c'est (très) peu. On peut difficilement parler de ville touristique...

D'un autre côté, la ville n'a attiré que 3753 participants aux visites guidées en 2012, chiffre qui est monté à 9272 l'an dernier. Les attractions semblent aussi en progrès : le Bois du Cazier (désormais classé Unesco), le musée de la photographie, le BPS...

RTBF :

La fondation de la ville de Charleroi remonte à 350 ans

Cédric Loriaux, Daniel Barbieux 
   Publié le mardi 30 août 2016  - Mis à jour le jeudi 01 septembre 2016 à 17h38 

L'histoire de Charleroi est assez récente comparée aux autres métropoles. C'est la plus jeune ville de Wallonie après Louvain-la-Neuve. Tout commence le 3 septembre 1666 avec la pose de la première pierre de la forteresse. Il y a 350 ans, la fondation de la ville apparaît pour la première fois dans un registre paroissial. Il est précieusement conservé aux archives de l'Etat à Mons.

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RTBF :

Charleroi Rive Gauche: un retour du marché sur la place ?

Hugues Decaluwé 
   Publié à 11h19 

Quelle place, à Charleroi, pour le marché de la Ville Basse ? Après l'inauguration et le succès de l'ouverture du nouveau centre commercial, les maraîchers espèrent pouvoir profiter de ce nouvel élan.

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RTBF :

Caterpillar : "Charleroi Développement" pilotera un plan CatCh de 10 000 emplois pour 2025

RTBF
Publié le vendredi 31 mars 2017 - Mis à jour le vendredi 31 mars 2017 à 10h54

Ce vendredi le gouvernement wallon a présenté à l'Elysette la manière dont seront utilisés les terrains de Caterpillar acquis pour l'euro symbolique par la Région. Le plan CatCh (CATalyst 4 Charleroi), plus global, a été dévoilé. Il vise à créer environ 10 000 emplois (6000 à 8000 emplois directs et 2000 à 4000 emplois indirects) sur Charleroi d'ici 2025, et ce en s'appuyant sur quatre secteurs de pointe:

1. l'aéroport et ses filiales liées comme la logistique.
2. le design graphique et l'image.
3. les sciences de la vie avec notamment la réussite de Biopark mais aussi le secteur de la santé
4. la manufacture de pointe.

[...]

L'article est accompagné du PDF expliquant plus en détail le plan CATCH. Celui-ci évoque - entre autres - le développement de l'aéroport et l'extension du métro léger (tram) jusqu'au terminal. Je poste plus d'infos là-dessus dans les sujets adéquats.

La ville de Charleroi est progressivement en train de se relever et cela est très intéressant à suivre. L'extension continue de l’aéroport, l'ouverture de Rive Gauche (Qui est superbe !), des projets comme  "Left Side Business Park", "River Tower", etc...

Charleroi doit cependant absolument conserver une partie de son patrimoine industriel qui incarne sa richesse et sa grandeur passée. Quand je vois le superbe exemple de reconversion d'un gigantesque entrepôt industriel carolo en un endroit comme le Rockerill (Qui fait parler de Charleroi en bien dans toute la Belgique et même au delà des frontières (Oui, au delà des frontières !)), il y a vraiment des choses très intéressantes à faire !

Le Soir :

Charleroi est un produit touristique attractif

Réagir
Mis en ligne le 4/07/2017 à 10:34
Didier Albin

Nombre de touristes record en 2016.

Charleroi attire de plus en plus de touristes. En 2016, ils ont été 10.796 à passer le seuil de la maison du tourisme pour une visite guidée ou une activité de découverte : le double de la fréquentation de 2013, quatre fois celle de 2010. Et c’est sans compter le nombre d’entrées dans les douze principales attractions de la région : 207.068 au total, dont 57.128 pour le Bois du Cazier qui a pris la première position au Musée de la Photo (51.120) avant le musée du Verre (22.982) et le BPS 22 (17.000).

[...]

RTBF :

Les nuisances sonores sont particulièrement élevées en ville à Charleroi

Christine Borowiak, Daniel Barbieux
Publié à 12h43

Les nuisances sonores sont un véritable fléau dans les villes. Et l'ennemi numéro un, c'est le bruit des voitures. La Région wallonne a donc demandé aux villes de plus de 100 000 habitants de lancer une enquête publique pour savoir où sont les points noirs routiers et quelles sont les solutions à apporter.

Avec ses 210 000 habitants Charleroi est plus que concernée. On sait déjà que ce sont les grands axes de circulation qui polluent le plus au niveau sonore: la jonction entre la A503 et le ring 3, l'A54 et la nationale 5 entre autres.

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Ne fut-ce que le ring 9, qui ceinture le centre ville et est en grande partie en viaduc, doit être une source importante de nuisances.

La Dernière Heure/Les Sports :

Charleroi candidate comme capitale européenne de la culture en 2030

M.Co.  Publié le  jeudi 19 octobre 2017 à 22h25  - Mis à jour le  jeudi 19 octobre 2017 à 22h27   

Charleroi-Centre 

Après Mons en 2015, Charleroi sera-t-elle la prochaine ville hennuyère à devenir capitale européenne de la culture ?

Hier soir, au forum de l’immobilier de Charleroi Sud-Hainaut, le bourgmestre carolo Paul Magnette (PS) a annoncé la candidature de Charleroi Métropole au titre de capitale européenne de la culture 2030.

[...]

Ces derniers jours, Charleroi met le paquet sur la communication : Left Side Business Park, esplanade de la gare, nouveau Palais des congrès, rénovation du Palais des expos, nouvelle cité des métiers... La Ville se montre - enfin !- ambitieuse. Mais la candidature au titre de Capitale européenne de la culture, je ne l'avais pas vue venir.

Comme le précise l'article, Charleroi devra se mesurer à Liège. Pour rappel, la cité ardente attend son tour depuis Mons 2015. À l'époque, un collectif citoyen avait lancé l'idée, et une consultation populaire avait même été organisée. Mais sans l'appui du politique, le projet a calé. Tant la Ville de Liège que les ministres liégeois au Gouvernement wallon n'ont pas voulu remettre en cause une décision déjà actée au niveau régional. Quant à la consultation populaire, elle n'a pas réuni suffisamment de votants pour qu'un dépouillement ait lieu. Et si tel avait été le cas, son résultat - s'il avait été positif - n'aurait pas été contraignant : la Ville n'aurait pas été forcée de déposer une candidature...

Face à Liège, Charleroi n'a quasiment aucune chance de l'emporter. Même si "2030, c'est loin", et qu'on ne peut que souhaiter à Charleroi que son secteur culturel se développe avec ambition, je ne la vois pas rattraper Liège. Au mieux, tout ceci créera une émulation dans les deux métropoles, obligeant notamment chacune à peaufiner son dossier. Le sacro-saint équilibre/saupoudrage entre Liège et le Hainaut favorisera naturellement la première au détriment de la seconde, comme un juste retour des choses.

À cela, il faut ajouter la forte probabilité d'une ou plusieurs candidatures flamandes - voire bruxelloise. La tournante entre les trois régions s'est achevée avec Mons 2015, après Bruges 2002 et Bruxelles 2000. Rien n'a encore été décidé quant à l'avenir. S'il sera difficile de faire avaler aux Liégeois que le Hainaut obtienne le titre deux fois de suite, il me paraît plus difficile encore de convaincre la Flandre qu'une ville wallonne - quelle qu'elle soit - puisse succéder à une autre ville wallonne.

Les chances de Charleroi sont donc très minces, pour ne pas dire infimes. Mais bon, officiellement, les jeux sont ouverts, et qui ne tente rien n'a rien.

Les marchandages belgo-belges agacent tout le monde. Mais, quand on est lésé par rapport à une autre région ou communauté, on est les premiers à s'en plaindre, et à juste titre. Donc ces marchandages sont inéluctables...

Donc selon toi, la modernité n'inclu par la culture ? Je ne vois pas pourquoi Charleroi ne devrait pas développer son secteur culturel. Surtout qu'il n'y a rien d'incompatible avec d'autres projets, d'ordre architecturaux ou urbanistiques ceux-là.