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Au moins, on peut dire que ce sujet suscite toujours autant d'intérêt et d'engouement de la part de la population et des journalistes.
Je suis sûr que la personne qui a créé cette pétition ne s'attendait pas à une telle médiatisation après seulement quelques jours sur le net.
Ca risque de faire du bruit si le nombre de signatures est élevé.
Concernant Villeubanne, ce qu'il faudrait, c'est un vrai sondage sur la question.
"Est-ce que Villeurbanne a sa propre identité ?" Le résultat ne démontre pas que les Villeurbannais sont contre une fusion.
On pourrait poser cette question à n'importe quelle commune ou même quartier de Lyon, la réponse serait naturellement "oui".
Evidemment, encore une fois, les seuls réfractaires à cette idée sont les élus ...
J'espère vraiment que la réforme des collectivités locales nous apportera des solutions car il n'y a malheureusement que l'état qui pourra changer les choses.
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Ce sujet de course à la 3eme place entre Communes (Lyon / Toulouse) est bien simpliste.
Il me semble que Toulouse pourrait grimper changer de rang au niveau Unité Urbaine (agglomération) et aire urbaine, au niveau Communal, il est probable que Lyon 467 400 habitants contre 437 100 habitants à Toulouse reste longtemps 3eme ville de France.
Les EPCI communauté de communes, d'agglomération ou communauté urbaine ne sont qu'un outil de coopération.
Il est peu probable qu'ils deviennent une collectivité territoriale comme la Commune qui est avant tout le territoire de base où l'on enregistre l'Etat Civil, naissance, mariage, décès.
Par contre l'on pourrait souhaiter une relance politique de fusion communale pour réduire par 3 à 4 le nombre de Communes en France, passer de 36 000 à 9 000 /12 000 Communes, avec une nouvelle loi plus volontaire, toutes les précédentes n'ont pas donné beaucoup de résultats.
Dans ce cadre Lyon pourrait fusionner avec Villeurbanne qui est une Commune limitrophe de 134 800 habitants quasiment imbriquée comme un arrondissement.
Lyon passerait alors à 602 200 habitants !
Toulouse INSEE 2008
http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-d [...] _69266.pdf
Lyon INSEE 2008
http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-d [...] _69123.pdf
Villeurbanne INSEE 2008
http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-d [...] _69266.pdf
Il me semble que fusionner avec Villeurbanne comme un arrondissement supplémentaire ou en Commune associée pour démarrer serait déjà très positif.
Par contre pourrait on envisager que des communes de la périphérie lyonnaise fusionnent entre elles pour constituer des ensembles territoriaux plus cohérent moins morcelé sur le plan administratif.
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En qualité d'ancien Oullinois, je suis pour.
Mais il ne faut pas oublier que Lyon Intra Muros, c'est Lyon + Villeurbanne, ce qui représente plus de 600 000 habitants. Et ce qu'oublie beaucoup de personnes en parlant de la population lyonnaise.
Lugdu a écrit:
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Concernant Villeubanne, ce qu'il faudrait, c'est un vrai sondage sur la question.
"Est-ce que Villeurbanne a sa propre identité ?" Le résultat ne démontre pas que les Villeurbannais sont contre une fusion.
On pourrait poser cette question à n'importe quelle commune ou même quartier de Lyon, la réponse serait naturellement "oui".
Bien sur que Villeurbanne a sa propre identité... Comme l'a Montplaisir , la Croix Rousse , Ainay , le Vieux Lyon ... Un regroupement n enleverait en RIEN l'identité villeurbannaise !
Si la ville veut devenir l'égale d'une grand agglomération européenne, ça aurait déjà dû être fait. Faire le Grand Lyon, c'est une bonne idée, mais il faudrait que la ville s'étale un peu plus: Caluire, Bron, Villeurbanne, Tassin. Toutes ces villes qui sont finalement le prolongement de Lyon, ça aurait de la gueule. Après Ecully, ca fait déjà un peu loin.
Remarque même si on ne peut pas comparer NY à Lyon, quand tu te ballades dans le Bronx, ou Coney Island, parfois, tu te dirais pas vraiment à New-York. On est bien loin de Manhattan et des grandes tours.
Bienvenue à toi CptAnderson !
Ces fusions me paraissent sensées, surtout celle avec Villeurbanne. Si blocage il-y-a, il ne viendra peut-être pas tant des populations concernées (voire des maires, quoique...) que des autres communes du Grand Lyon qui risquent de se braquer en voyant Lyon devenir majoritaire en population face à l'ensemble des autres communes ?
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
Bhein pour que les communes de l'agglo ne deviennent pas trop "inférieur" à la futur ville de Lyon il faudrait qu'elle fusionne entre elle !!
Mais la je pense qu'il y aurait plus de problémes ? Parce que Lyon-villeurbanne sa ira mais une fusion st Genis Oullins je croit pas que les habitants soit particuliérement pour (enfin ya plein d'autres exemple comme la fusion des communes du mont d'or)...
Ce qu'il faudrait surtout, c'est que d'autres communes rejoignent le Grand Lyon : communauté de commune de l'est lyonnais, Miribel Plateau et Montluel
D'ailleurs pourquoi il ne veulent pas ? Ils sont trop éloigné de Lyon ?
Certaines jugent qu'elles ne sont pas gagnantes à rentrer dans la communauté.
C'est probablement ça, n'empeche que certaines villes limitrophes bénéficient de l'attractivité de Lyon comme Brignais ou Genas, en plus elles sont désservie par des voies rapides et par les TCL, c'est pas très juste qu'elles profitent de certains avantages du Grand Lyon sans en faire partie, enfin c'est mon avis.
thib8500 a écrit:
Ce qu'il faudrait surtout, c'est que d'autres communes rejoignent le Grand Lyon : communauté de commune de l'est lyonnais, Miribel Plateau et Montluel
Oui et bien d'autres EPCI comme la CC de la vallée du Garon (Brignais, Chaponost, Vourles ...), la CC des vallons du lyonnais (Brindas, Grézieu, Vaugneray ...) ou la CC du Pays de l'Ozon (Saint Symphorien d'Ozon, Serezin du Rhône, Ternay ...)
En clair, il faudrait au minimum que le Grand Lyon regroupe toutes les communes de l'agglomération.
juliob121 a écrit:
D'ailleurs pourquoi il ne veulent pas ? Ils sont trop éloigné de Lyon ?
Toutes ces petites EPCI qualifiées de "parasites" qui gravitent autour du Grand Lyon vivent un peu sur le dos de celui-ci ...
Elles profitent, sans avoir à les financer, de toutes les grandes infrastructures (voiries, transports en commun ...), des grands équipements sportifs, culturels etc etc ... que la communauté urbaine de Lyon finance elle-même.
Ce problème, qui justement est soulevé par beaucoup lors des auditions du comité Balladur pour la réforme des collectivités locales, sera sûrement l'un des premiers changements que cette réforme apportera.
D'ailleurs, au sujet de cette réforme, sachez qu'il existe un site dédié (http://www.reformedescollectiviteslocal … /index.php) sur lequel vous pouvez visionner toutes les auditions dont celle, très interessante, de Gérard Collomb qui parle beaucoup du cas de l'agglomération lyonnaise. (J'ai d'ailleurs retranscrit ses propos au dessus)
Il intervient dans la seconde partie de la vidéo, après l'audition de François Cuillandre. Voir ici : http://www.reformedescollectiviteslocal … ress_id=87
C'est un problème commun à de nombreuses métropoles, il se forme comme des poches de résistance aux portes des communautés urbaines. La limite d'un modèle ? Une belle épine dans le pied en tout cas...
Il faut dire (pour se faire "l'avocat du diable") que ce sont aussi en général les communes qui auraient le moins à gagner à intégrer la communauté urbaine, de par leur situation géographique excentrée : par exemple, sur le plan des transports publics, elles seraient certes desservies par le réseau des TCL, mais en étant "cantonnées" à l'extrémité du territoire elles ne bénéficieraient pas pleinement de l'effet réseau bien qu'y contribuant à part égale. De plus, électoralement parlant, les projets de rattachement au Grand Lyon ne doivent pas y être très porteurs (euphémisme) : le dynamisme démographique y est vraisemblablement soutenu par d'ex-Grand-Lyonnais venus s'y installer pour des raisons fiscales.
Ainsi, la commune de Treillières au nord de Nantes (7.200 habitants en 2006), pourtant limitrophe de celle-ci, a préféré lors d'un référendum rester à la tête de son EPCI (avec ce que cela suppose de contrôle de son destin) plutôt que de passer sous la coupe de l'ogre nantais (je caricature mais il doit y avoir de ça dans l'esprit des habitants) : http://www.ouest-france.fr/2008/01/07/n … 72351.html
Reste à savoir quelle sera l'attitude de ces villes lorsqu'il s'agira de répondre aux multiples besoins de tous ces néo-rurbains... La ville les rattrape en bien pour l'instant (rentrées fiscales), mais la gestion sur le long terme sera moins évidente : la pression urbaine rend déjà ces communes moins attractives que la couronne suivante, tandis que les besoins des habitants croissent en même temps que les couples font des enfants, qui deviennent ados...
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
Le problème, pour la plupart des ECPI qui ne veulent pas rentrer dans le Grand Lyon, c'est que le transport qui les concerne n'est autre que le TER. Comme celui-ci ne dépend pas du grand Lyon, il n'y a aucun intérêt à y rentrer. Et quand il y a des bus en jeu, il y a toujours moyen d'intégrer le SYTRAL sans intégrer le Grand Lyon. Le plan de mandat indique d'ailleurs une extension de son périmètre d'environ 100 000 habitants.
Oui, le renard, ce problème ne se pose pas qu'à Lyon.
Dans le cadre des auditions de la réforme des collectivités locales, l'idée qui se dégage le plus souvent serait de faire émerger une vingtaine de métropoles qui auraient pour périmètre celui des aires urbaines actuelles. Cela règlerait le problème dont on parle.
Ayant regardé un certain nombre de ces auditions, j'ai remarqué que le cas de l'agglomération lyonnaise est très souvent cité en exemple car assez emblématique des problèmes que pose le système actuel.
Pour plusieurs raisons :
- elle se trouve à cheval sur 4 départements.
- sa population représente 77 % de la population totale du département du Rhône. Quid sur l'utilité de la structure départementale ?
- Et les limites du périmètre et du champ d'action de l'intercommunalité.
Je suis assez impatient de voir quelles propositions la commission Balladur va faire et ce qui sera decidé au final. Car sans compter sur le conservatisme des élus territoriaux, la diversité des régions et même des agglomérations françaises risque de compliquer la tâche ...
@thib8500
Ce que tu dis est tout à fait vrai. Certaines communes hors Grand Lyon font partie du Sytral.
Pris sur son site :
Le Périmètre des transports urbains, PTU, se compose :
> des 57 communes de la Communauté urbaine de Lyon,
> de 7 communes limitrophes : Brindas, Chasselay, Genas, Grézieu-la-Varenne,
Pollionay, Sainte-Consorce et Vaugneray.
Et je ne vois pas pourquoi ces communes, et bien d'autres, qui font partie intégrante de l'agglomération et qui sont aussi proches, (si ce n'est beaucoup plus proches pour certaines) du centre de Lyon que certaines autres communes du Grand Lyon (Givors, Grigny, Genay, Saint Germain au mont d'or, Cury, Montanay, Neuville ...) ne devraient pas participer aux divers financements des infrastructures de l'agglomération. Je trouve cela égoïste et totalement anormal.
Ah oui en effet, avec l'entrée de Givors dans la Courly j'en avais déduit un peu vite que le réseau des TCL correspondait au territoire de la Courly... Merci pour la précision
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
Qui sait quand la commission Baladur devrait rendre son avis ?
Bonne question
fin février/début avril.
Merci.
Ce n'est pas seulement Lyon, Villeurbanne, et une ou deux autres communes qui devraient fusionner entre elles. C'est toutes les communes du Grand Lyon qui devraient fusionner entre elles pour former une commune unique divisée en arrondissements.
Le Grand Lyon c'est 510 km² pour 1.253.179 habitants (janvier 2006). En comparaison la commune de Cologne en Allemagne c'est 405 km² pour 996.690 habitants (juin 2008) depuis les grandes fusions de 1888, 1914, 1922 et 1975 qui ont considérablement étendu le périmètre de la commune de Cologne (en 1975 c'est rien moins que 154 km² de communes de banlieue qui ont été fusionnées avec la commune de Cologne). Il faut savoir qu'à l'origine la commune de Cologne telle que délimitée par les autorités française en 1795 ne couvrait que 10,3 km², soit encore moins que Lyon. S'il n'y avait pas eu les grandes fusions dont j'ai parlées, la commune de Cologne aurait gardé une taille minuscule (ce qui aurait probablement été le cas si Cologne était restée française). Il faut savoir que dans le périmètre originel de 10,3 km², il ne vit que 113.000 habitants (janvier 2008). Imaginez un peu Cologne ville de 113.000 habitants ! Voila à quoi conduisent les aberrations françaises.
Toujours pour comparer, la commune de Munich c'est 310 km² pour 1.315.476 habitants (juin 2008). Là encore c'est le résultat de plusieurs fusions. Sur cette carte vous pouvez voir les fusions successives qui ont agrandi la commune de Munich. Le périmètre originel de la commune, avant 1838, est en jaune au centre. La commune de Munich a été agrandie de manière continue jusqu'en 1942, date à laquelle elle a atteint quasiment sa taille actuelle. La commune de Lyon actuelle est grande comme deux fois la zone jaune au centre de la carte.
Enfin la commune de Prague, c'est 496 km² pour 1.223.368 habitants (juin 2008), soit quasiment la même taille et la même population que le Grand Lyon. C'est le résultat des grandes fusions de 1960, 1968, 1970, et 1974, qui ont fusionné la commune de Prague avec plus de 60 communes de banlieue jadis indépendantes.
Comment Lyon peut-elle rivaliser avec ses concurrentes européennes de même taille si on continue à nier sa taille réelle et à refuser de l'agrandir ? Je sais bien qu'on a agrandi la commune de Lyon aux 19è et 20è siècles, mais à doses homéopathiques, rien de comparable avec les villes des autres pays européens. Après le Grand Lyon c'est très bien, ça résout des problèmes localement, mais pour la visibilité à l'international il n'y a qu'une fusion de toutes les communes du Grand Lyon qui replacerait Lyon à son rang réel en Europe. Nos voisins européens ne sont pas (et n'ont pas de raison d'être) au fait des subtilités byzantines du mille-feuille français avec ses intercommunalités, alors qu'une commune, une municipalité, c'est quelque chose qui "parle" dans tous les pays.
Merci wangchun pour toutes ces infos !
Malheureusement, je crois bien que le nombrilisme des Français ne permettra jamais d'entrevoir une pareille issue, à moins qu'elle ne soit imposée...
Ce qui est marrant, c'est que sur un autre forum bien connu , je vois des arguments contre du genre "non, c'est juste pour jouer à qui à la plus grosse donc non merci". A la limite, que ça ne les intéresse pas ou qu'ils ne pensent pas que ce soit primordial, je veux bien, mais de là à être contre avec cet argument... Vous remarquerez que ce sont les mêmes qui sont contre le métro ou contre les tours.
Je rejoins l'avis de wangchun.
Ne fusionner Lyon qu'avec ses communes voisines serait une demi-mesure, qui risquerait d'être contre-productive en accentuant le déséquilibre ville-centre / périphérie au sein du Grand Lyon. L'échelle pertinente aujourd'hui c'est celle du Grand Lyon : en substituant la dénomination "Lyon" à "Grand Lyon" et en faisant basculer les prérogatives municipales d'une entité à l'autre, non seulement on s'épargne la recherche d'un compromis pour fixer les nouvelles limites de la ville, mais en plus on part d'un découpage qui est déjà vécu au quotidien, reconnu par les Grands-Lyonnais.
Il s'agirait donc de conserver les neuf arrondissements lyonnais, et d'ajouter un certain nombre de nouveaux arrondissements à partir des communes intégrées à Lyon. Si on retient comme critère la population (c'est le plus évident, mais il-y-en a d'autres) :
- Lyon compte 472.000 hab. (chiffres 2006) répartis sur neuf arrondissements, soit en moyenne 52.000 habitants par arrondissement
- Les autres communes du Grand Lyon comptent 781.000 hab. soit quinze nouveaux arrondissements de 52.000 habitants en moyenne
Soit au final une ville de Lyon à 24 arrondissements, pourquoi pas ? Le découpage serait plus équilibré au bénéfice du plus grand nombre : les habitants de l'actuelle périphérie ne se sentiraient plus marginalisés par une ville-centre qui "fait les votes" et les habitants des actuels arrondissements lyonnais se sentiraient mieux représentés dans leur diversité*. Une entité à 24 arrondissements équilibrée ne doit pas être plus difficile à gérer qu'une entité de 57 communes qui ne l'est pas (équilibrée).
*sachant que les intérêts des habitants du 8ème sont plus proches de ceux des Villeurbannais que de ceux des habitants du 9ème, comme les intérêts des habitants du 4ème sont plus proches de ceux des Caluirards que de ceux des habitants du 7ème, etc...
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Dans l'absolue, je suis d'accord. Maintenant, cette fusion du grand Lyon n'est possible que si elle est imposée par l'Etat (surtout avec redécoupage en arrondissements), alors qu'une fusion "commune à commune" est possible au niveau local.
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