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Sur le même sujet: http://www.marsactu.fr/sport-om/le-qata … 36268.html
Masallia a écrit:
J'encadre cette phrase dans ma chambre:
"« Depuis toujours les Marseillais ont le sport dans leur ADN, a déclaré Jean-Claude Gaudin. Nous avons deux atouts majeurs : Marseille est dotée de 1 000 équipements sportifs et nous savons jouer collectif : toutes tendances politiques confondues sont ainsi partie prenante de ce dossier. »"
1000 équipement sportifs ? Je suppose qu'il y a une astuce de calcul:
- un terrain de foot compte pour 4: la pelouse, les bandes de peintures, les deux buts (+1 s'l y a un vestiaire)
- une piscine compte pour 5: la caisse, les cabines, le bassin, le plongeoir, les échelles (x3 si elle est fermée)
etc.
Marseille change... ou pas.
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Toute la ville est un équipement sportif, cross sur les trottoirs défoncés, rallye auto entre les nids de poules, lancés de poubelles par les services de ramassage, arrachage de potelets etc etc
Sauvez le Centre Ville !
Bon mis à part ça, c'était le Run in Marseille ce week-end. Très belle course, très beau parcours, date bizarre et de fait il faisait très chaud, je plains les mecs qui ont bouclé le marathon en 4h... Mais néanmoins, cette petite course a tout pour devenir grande. Prochaine édition le 29 mars, à suivre.
"Il y a de la place pour autre chose que du football sur cette métropole"
À la fin de la saison, le Fos Ouest Provence basket se muera en Provence basket. Un changement de nom mais aussi de statut : en devenant une entreprise, le club espère installer la métropole Aix-Marseille dans le gotha européen du ballon orange.
(...)
Le président de l'Euroligue, Jordi Bertomeu veut quatre clubs français. On ne le mérite pas forcément sur le plan sportif mais il veut aider les clubs à rentrer dans une démarche industrielle. Il a ciblé quatre villes dont Marseille si on venait à faire émerger un équipement qui permettrait d'accueillir dix matches de top niveau européen sur le territoire.
(...)
http://www.marsactu.fr/sport-om/il-y-a- … 36415.html
Marseille officiellement désignée Capitale européenne du sport 2017.
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer exactement de quoi il s'agit, parce qu'après de nombreux articles, je dois avouer que je n'ai toujours pas vraiment saisi ce que c'était
C'est pas le 5 Novembre la décision ?
Marseille sera capitale européenne du sport en 2017
Le jury s'est réuni dimanche et a annoncé hier la nouvelle à la mairie de Marseille : sa candidature au titre de "capitale européenne du sport" en 2017 a été préférée à celle de Sofia. (...)
Rappelons toutefois que ce titre n'est pas décerné par les institutions européennes mais par l'association ACES Europe, qui se définit comme "le plus grand réseau de municipalités sur le thème du sport". Annoncé par la Ville de Marseille pour le 19 novembre, le choix du lauréat s'est finalement fait juste après la visite de la délégation d'ACES Europe à Sofia, du 9 au 12 octobre. Un calendrier qui colle parfaitement avec l'inauguration du stade Vélodrome, jeudi en présence du ministre des Sports Patrick Kanner.
Ah bah très bonne nouvelle alors ! Va y avoir du financement et des constructions ! Notemment l'Arena !
La ville à désormais un prétexte pour mobiliser ses investissements sur des projets qui devraient pas forcément être prioritaire (Arena, grand centre aquatique …) autrement, je ne vois pas l'intérêt de cette manifestation qui n'a aucune visibilité.
Oui ou alors peut-être retaper les piscines et les équipements sportifs délabrés.
Retaper les petits équipements de proximité au lieu de faire du bling bling ? tu rigoles ...
La Région leur a filé 8 M€ pour retaper les piscines et les équipements de proximité (dans le deal sur le Vélodrome). Où est passé le fric, notamment celui des piscines ?
Bakou a écrit:
La Région leur a filé 8 M€ pour retaper les piscines et les équipements de proximité (dans le deal sur le Vélodrome). Où est passé le fric, notamment celui des piscines ?
dans l'organisation des activités périscolaires
Marseille change... ou pas.
AkarSarren a écrit:
Ah bah très bonne nouvelle alors ! Va y avoir du financement et des constructions ! Notemment l'Arena !
Non.
Un label structurant pour une filière autour du sport ?
(...)
Tous ensemble
Le président de L'European Capitals of Sport Association Gian Francesco Lupatelli avait effectué une visite de “de courtoisie” de deux jours en juin pour inspecter les équipements de la ville. Il avait été reçu au palais du Pharo par le sénateur-maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, Richard Miron, adjoint au maire délégué aux sports, et Frédérik Bousquet, le champion des nageurs marseillais qui s’est s’investi dans la candidature de Jean-Claude Gaudin à sa réélection et qui, nouvel élu municipal, compte parmi les sportifs soutenant le projet marseillais. “Provence Promotion a détecté cette opportunité après voir vu des villes comme San Diego, Helsinki, Goa, Sidney ou Singapour jouer d’attractivité avec le sport”, explique Pierre Distinguin, le directeur de la prospection de Provence Promotion, qui alimente un blog sur le sujet depuis quelques mois. L’agence de développement économique des Bouches-de-Rhône “œuvre“ sur ce dossier aux côtés de la Ville de Marseille, de la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence, du Conseil général des Bouches-du-Rhône et d’Aix Marseille Université.
Structurer une filière économique
Outre l’opportunité de remettre à niveau certaines infrastructures sportives (à la différence de la culture, aucun financement de l’Europe ne sera versé par l’organisation de l’événement), les promoteurs de la candidature imaginent qu’elle pourrait structurer une filière sportive aujourd’hui organisée essentiellement sur un mode associatif et valoriser la recherche et l’enseignement. Déjà positionnée sur le créneau de la recherche autour du sport, le professeur Gilles Montagne, directeur adjoint de l’Institut des sciences du mouvement au sein d’Aix-Marseille Université (AMU), a créé deux chaires, l’une en partenariat avec Oxylane (groupe Décathlon) et l’autre avec PSA. Un technosport, conçu comme un centre d'expertise scientifique pour le sport, va d'ailleurs être livré dans les prochains mois sur le campus de Luminy à Marseille. Une étude réalisée en 2011 sur la compétitivité régionale en matière sportive faisait valoir que “Marseille dispose de compétences scientifiques et d’outils uniques en France avec les laboratoires du CEA, de l’INRIA, du CNRS de nombreux hôpitaux et cliniques et d’un pôle santé fort.”
Futur cluster sport
Gymnova, qu'Olivier Estèves a rachetée en 2002 avec son groupe Abéo, est le leader mondial de la conception, de la fabrication et de la distribution d'équipements pour la gymnastique. La société marseillaise s’est fait un nom auprès du grand public en équipant les Jeux olympiques de Londres, en 2012. Elle pourrait devenir une des entreprises phares d’un futur cluster sport que la mairie appelle de ses vœux. D’autres spécialistes pourraient y participer à l’image de Beuchat, leader français et marseillais dans les activités aquatiques et sous-marines, Shark ou encore Sun Valley, marque de prêt-à-porter de glisse, basée à La Ciotat.
(...)
http://www.meridienmag.fr/Actualites/Un … _1904.html
Le XV de France est arrivé à Marseille
L'équipe du XV de France est arrivée jeudi soir à Marseille où elle devait passer unes soirée dédiée à la récupération. Samedi elle affrontera les Fidji pour son premier test-match de novembre.
(...)
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ … 87234.html
Maryline Bellieud-Vigouroux veut lancer la biennale de la mode en Méditerranée à Marseille en 2016
(Alors que la métropole Aix Marseille s’apprête à entrer dans la biennale internationale des arts du cirque, l’infatigable Maryline Bellieud-Vigouroux, grande dame de la mode, reprend les armes. Celle qui dit « aimer prendre des risques » veut à nouveau faire chavirer sa ville dans le ballet des frous-frous en organisant une grande biennale de la mode en Méditerranée. Marseille deviendrait alors capitale de la création en 2016 avec durant deux mois, workshop, conférences, expositions, défilés et marché professionnel. Voilà le nouveau défi de celle qui déteste la routine et qui pétille quand elle évoque ses deux passions : la mode et Marseille.
(...)
60 créateurs déjà en résidence
Et elle n’en reste pas là, et tente un nouveau pari avec la création de la Cité euro-méditerranéenne de la mode. « On a testé avec cette nouvelle structure le potentiel de rayonnement économique de Marseille sur l’économie de la mode en Méditerranée. » Un peu plus tard, faute de moyens suffisants, l’Institut Mode Méditerranée et la Cité fusionnent pour donner naissance à cette Maison méditerranéenne des métiers de la mode : un lieu hybride où se mêlent création, formation, expositions et émulation. Un incubateur à start-up est installé avec 60 entrepreneurs en résidence. Un tel vivier démontre la vitalité du secteur à Marseille. « Nous voulons donner un coup de projecteur sur ce bouillonnement. C’est exceptionnel et cela mérite une grande manifestation internationale. » Car Maryline n’a pas revu ses ambitions. Au contraire. Elle veut se servir de toute l’expérience accumulée pour mettre en lumière ce qui a parfois encore du mal à dépasser nos frontières.
Alors que les secteurs d’excellence du territoire s’organisent en filière, que les collectivités multiplient les initiatives pour soutenir les clusters et autres pôles de compétences, les autorités locales semblent, étrangement, considérer la mode avec une certaine légèreté. Presque comme une danseuse que l’on vient aimer le temps d’un défilé. Les aides publiques n’ont jamais été aussi faibles. « Comment peut-on imaginer que la ville de Marseille ne donne rien à la MMMM alors que nous sommes aidés à Paris par les grands noms de la haute couture » s’interroge Maryline Bellieud-Vigouroux, avec son franc-parler et son assurance d’ancienne première dame locale.
Mais comme si ce désamour la galvanisait, elle joue à nouveau de son réseau pour convaincre. « J’ai vu les conseillers de François Hollande, de la ministre de la Culture. Ils nous soutiennent. » Et les rendez-vous se multiplient aussi avec les acteurs locaux, avec le Frac, la Friche. Une première rencontre vient d’avoir lieu avec Cécile Aubert, la directrice des affaires culturelles au Conseil général des Bouches-du-Rhône.
(...)
http://www.go-met.com/maryline-bellieud … e-en-2016/
Ça fait plaisir de voir des gens passionnés de Marseille, essayer de par leurs compétences de la changer.
"Marseille peut devenir le Los Angeles de la mode"
Matthieu Gamet n'est pas un Bisounours. Juste un optimiste, un gars qui y croit. "Marseille a le potentiel pour devenir une métropole de la mode, martèle le PDG de la marque Kulte, à la tête également de la Maison méditerranéenne des métiers de la mode (Mmmm). Nous avons une histoire, des marques qui explosent, comme Kaporal, American vintage ou Sessun, un diplôme (1), des jeunes créateurs. Nous avons tout pour devenir le Los Angeles de la mode."
La formule claque, mais elle a du sens : à côté d'une capitale à jamais synonyme de haute couture et de marques de prêt à porter ultra pointues, Marseille, sa dégaine plus casual, a une carte à jouer. "N'oublions pas que la mode pèse 19 000 emplois en Paca et un milliard de chiffre d'affaires", ajoute Matthieu Gamet, qui, depuis qu'il pilote la Mmmm, avec la complicité de sa conseillère, Maryline Bellieud-Vigouroux, a dû rengainer son côté trublion pour apprendre, peu à peu, à parler le langage propre à convaincre les politiques.
Or, quand des marques comme Chanel, Dior ou Erès ont offert leur prestigieux parrainage à la Mmmm, le terreau des décideurs locaux se montre pour sa part plus frileux. "La Ville ne nous suit pas", regrette Matthieu Gamet, qui entend bien pourtant lui faire changer d'avis.
Pour cela, il mise sur un événement, la première Biennale de la mode en Méditerranée, deux mois d'événements prévus pour 2016. "Pour MP 2013, nous n'étions pas encore en ordre de bataille, reconnaît le président de la Mmmm. Mais cette année-là a changé beaucoup de choses dans la façon de voir Marseille." Autrement dit, voici un tremplin sur lequel il faudrait être fou pour ne pas tenter de rebondir.
(...)
http://www.laprovence.com/article/elles … -mode.html
C'est bien beau que Marseille se rêve en capitale de la mode mais les chiffres mis en avant dissimulent une réalité bien moins favorable. Premièrement, les dix-neuf mille emplois cités comprennent une majorité de postes dans la vente et non dans la création ni la fabrication. Il en va de même pour le chiffre d'affaires qui correspond aux ventes en habillement. Deuxièment, la Maison Méditerranéenne des Métiers de la Mode appréhende l'industrie de la mode essentiellement (et peut-être exclusivement) sous l'angle du prêt-à-porter. En effet, les marques citées en exemple par les dirigeants de la MMMM (American Vintage, Kaporal, Sessùn, etc.) font fabriquer leur production à l'étranger. À Marseille, seulement 20% de la fabrication intervient à niveau local d'après les estimations. Ce sont uniquement les studios de création qui sont installés dans la cité phocéenne. Troisièmement, le secteur de l'habillement représente à Marseille une proportion des emplois privés moindre que la moyenne des dix plus grandes villes françaises (2% des emplois). Lille (4%), Paris (2,7%) et Lyon (2,6%) font davantage figure de "villes de mode". On constate également que la création ne représente que 0,8% des emplois du secteur à Marseille, contre 1,3% à Nice et 1,5% en moyenne.
Les ambitions défendues par la MMMM sont quelque peu éloignées de la réalité de l'industrie de la mode marseillaise. Les enseignes mises en avant sont des marques de prêt-à-porter dont les vêtements sont fabriqués à l'étranger, ce n'est pas suffisant pour se forger une identité de "ville de mode". Paris ne défend pas son titre de capitale de la mode à travers des enseignes comme Maje, Sandro ou The Kooples - dont se rapprochent American Vintage et Sessùn. Marseille compte peu de créateurs en comparaison avec Lille et Lyon, qui bénéficient par ailleurs d'une véritable tradition textile. La ville ne peut s'imposer comme capitale méditerranéenne de la mode si elle ne trouve pas d'appuis à la création et à la fabrication sur son propre territoire. Des ateliers de conception existent pourtant à Marseille mais la MMMM ne soutient pas suffisamment la fabrication locale.
Cette biennale de la mode à Marseille pourrait être une bonne idée si l'image de Marseille en tant que ville de mode n'était pas faussée ("la deuxième en France après Paris"). On ne soutient pas un secteur en organisant des évènements promotionnels mais en favorisant en amont l'installation des acteurs de ce domaine dans la ville. C'est sur la mode à Marseille qu'il faut travailler avant d'envisager de positionner la ville comme pôle de la mode dans le bassin méditerranéen. Hélas, ni la MMMM ni la municipalité en place ne contribuent au développement de l'industrie de la mode à Marseille car les premiers ne se positionnent que sur le prêt-à-porter et les seconds n'incitent pas les jeunes créateurs à s'établir dans la ville. Je redoute un échec, tant les arguments mis en valeur par la MMMM paraissent faibles pour défendre le bien-fondé de leur projet.
buenosayeres a écrit:
Cette biennale de la mode à Marseille pourrait être une bonne idée si l'image de Marseille en tant que ville de mode n'était pas faussée ("la deuxième en France après Paris"). On ne soutient pas un secteur en organisant des évènements promotionnels mais en favorisant en amont l'installation des acteurs de ce domaine dans la ville. C'est sur la mode à Marseille qu'il faut travailler avant d'envisager de positionner la ville comme pôle de la mode dans le bassin méditerranéen.
Je trouve que tu as tout a fait raison, et il est là le plus grand problème de la ville. On ne soutient pas les bonnes initiatives ( Cf : https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 17&p=2). C'est triste qu'on arrive pas a enrayer ce font de mafia qui paralyse la ville ...
" Tu ne prends pas une photographie, tu la crée ... " Ansel Adams
Démarrage aujourd'hui de la biennale internationale des arts du cirque.
La soirée d'ouverture aura lieu sur le Vieux Port le 24 janvier 2015, 19h30 à 21h00, spectacle gratuit :
http://www.biennale-cirque.com/events/s … ouverture/
Espérons que le vent ne gâchera pas trop le spectacle...
"Ne juge pas chaque jour à la récolte que tu fais mais aux graines que tu sèmes" R.L. STEVENSON
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