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Je suis parfaitement d'accord avec toi.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Il vaut mieux classer une rue entière pour conserver une espace à l'ambiance d'époque. C'est toujours plus caractéristique qu'un saupoudrage où il faut faire 10km pour voir 3 maisons.
Et puis d'un point de vue tourisme, c'est mieux de concentrer et de mettre en valeur. Les enfants, n'oubliez jamais le marketing !
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Stationnement. Pour aller voir un spectacle en ville, il faudra dorénavant préférer le métro à la voiture.
http://www.ladepeche.fr/article/2010/01 … acles.html
Il n'y a plus de tarif de nuit dans les parkings Toulousains. On paye le soir/nuit aussi cher que le jour.
Bref, les gens vont de plus en plus aller en périphérie (toujours en voiture) où c'est gratuit. Vive le centre ville mort !
Je crois qu'il y a une volonté à tous les niveaux pour tuer les loisirs nocturnes. Après la cigarette, l'alcool, le bruit ... maintenant l'argent.
Le centre ville va devenir aseptisé et promis aux publics les plus riches. Merci Pierrot. Bravo la politique bobo
Tiens çà me fait penser que dans mon quartier, Avenue Camille Pujol, un immeuble neuf R+5 avec commerces en RDC.
Devinez quel commerce s'y implante ? .............................................. une agence bancaire.
Ca taille sec sur ToulEco, à juste titre : à lire, un dossier complet sur le thème "Toulouse est-elle une ville de ploucs ?"
"[...]
Toulouse mérite-t-elle vraiment ce traitement de défaveur ? Serait-ce pour l’étroitesse d’esprit de la cité, accrochée à sa briquette, imitation « cheap » et dépassée de la vraie brique de Toulouse qui lui a d’ailleurs donné sa couleur et sa chanson ? Ou pour son manque d’envergure architecturale ? [...]
Que penser de cette « capitale européenne » dont les vols réguliers cet hiver ne vont pas dépasser les frontières de l’Union, sauf pour rallier les trois pays du Maghreb. [...]
Pas étonnant vus d’en haut que nous restions « les éternels cousins de province », « représentants de la vraie France plutôt à l’écart du changement avec en prime un accent sympathique ». Caricaturale bien sûr, cette vision donnée par un chef d’entreprise toulousain en contact régulier avec des décideurs parisiens, n’en est pas moins récurrente. Et agaçante.
Les deux pieds dans la cassole, Toulouse frôle l’indigestion. Les réseaux cassoulet-rugby qui font et défont la vie économique locale ont même réussi à couper l’appétit à plusieurs dirigeants adeptes de relations de business moins caloriques.
[...]"
Johanna Decorse, 18/01/2010, in ToulEco
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Le comble de la Plouctitude, c'est justement celui d'avoir le complexe d'être Plouc.
Stigmatiser la briquette est obsessionnel, l'usine d'assemblage de la Caravelle Sud Aviation à St Martin du Touch presente une façade de briquettes rouge, ce n'est pas du fait de l'abscence totale de briques pour les autres Halls d'assemblage qu'ils sont pour cela des chefs d'oeuvres d'architecture, au contraire.
La Plouctitude, c'est refuser ce qui était proposé comme infrastructures ambitieuses, Rocade Ouest d'agglomeration il y a 15 ans, rocade Arc en Ciel, Nouvel aéroport + Gare TGV, Grand Contournement d'agglomeration, freinage de l'extension de Marengo à Periole au profit de Gramont et peut être maintenant d'un leurre de zone tertiaire à la Cartoucherie, c'est aussi tabler sur une croissance demographique record et instituer en sujet tabou la 3eme ligne de metro, c'est aussi feindre une candidature de Toulouse au JO d'hiver comme impossible à l'instar de Turin ou de Saragosse-Jacca, alors qu'à Marseille le sujet JO d'été est serieusement mis en avant avec des études préalables.
Ces articles pointent des futilités pour ne pas mettre le doigt sur l'essentiel, la construction d'une metropole européenne de plus grande envergure n'est pas une simple affaire de transgression sur les apparences, ce n'est pas en chamboulant l'ordonnancement d'allées du XVIII eme siecle en la mode ephemere du moment que l'on sera moins plouc, et dire que l'on a déjà ce type d'experience plouc avec les allées Jean Jaurés défigurées dans les années 1960 au nom de la nouveauté, de la mode .
Ce n'est pas ce que dit l'article.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
J'ai lu tous les articles à l'instant (moi qui déteste lire).
Je vous invite à les lire tous. Cela ouvrira l'esprit de nombreux forumeurs sur les problématiques économiques de la ville (on ne peut réclamer des projets architecturaux sans palper le pouls de la ville).
Il y a plusieurs remarques :
- la véracité des témoignages qui peuvent paraître pour caricaturaux
- les angles d'attaques de la journaliste qui peuvent paraître exagérés ou attester d'une méconnaissance du domaine : ex les propos sur d'éventuelles liaisons avec l'Amérique du Nord (on ne fait pas cela en un claquement de doigts. Même Lyon et Marseille ont galéré dans ce domaine sur les dernières décennies, malgré une réputation certaine)
- le luxe : ce domaine est très illustrateur. On voit bien là la schizophrénie de Toulouse, coincée entre la revendication économique pour des structures de qualité et associées à des classes sociales aisées, et un discours saturant - minoritaire en nombre mais majoritaire en terme de force - d'une ville prétendument anti-capitaliste, "solidaire", voire alternative et donc, assez misérabiliste socialement dans son discours, entretenant des réflexes intellectuels et donc des attitudes peu promptes au "capitalisme local" de type Lille ou Lyon. Je pensais que nous nous en sortions bien à Toulouse, mais le réveil de Bordeaux a eu un impact très intéressant sur la ville girondine.
Extraits :
Sur le luxe
Arguments bordelais
Messieurs Fridman et Vieuxloup s’accordent sur des critères qui caractérisent le luxe : les belles matières, un savoir-faire unique et des prix vertigineux. Autant dire, qu’une (petite) clientèle toulousaine peut se permettre ces folies. Habituée à voyager, elle fait ses achats à Paris ou dans les capitales mondiales, « là où elle a le choix », assure Marc Vieuxloup. Alors pourquoi n’y a -t-il pas davantage de boutique de luxe à Toulouse pour la satisfaire ? Question de surface, répondent-ils. « On a du mal à dégager des cellules convenables en centre-ville. Les grandes maques ont besoin d’espace et d’un écrin car elles tiennent à leur image », répond Marc Fridman. « La maison de luxe ne doit pas se tromper en terme d’emplacement, d’achat et d’agencement », poursuit Marc Vieuxloup.
Comparer Toulouse, métropole provinciale, à Paris, capitale mondiale de la mode, revient à fausser le débat. La Ville rose supporte cependant la comparaison, et à juste titre, avec Bordeaux, la bourgeoise. La capitale girondine profite de deux avantages selon les deux experts qui la distinguent de Toulouse : une tradition viticole qui a permis l’émergence d’une classe au pouvoir d’achat élevé et une rénovation complète de son centre qui offre aux enseignes de luxe l’opportunité de s’installer. Pour preuve, la Fashion avenue au Régent Grand Hôtel de Bordeaux. Yves Saint Laurent côtoie en corner Lanvin, Fendi, Chopard, Oscar de la Renta depuis l’été 2008.
Cela ne fait aucune surprise pour moi.
Cette question des espaces suffisants est criant. J'ai le même problème pour la question d'éventuels grands hotels et pour la question muséale... si un jour nous décidions de booster nos collections qui sont celles d'une ville de 300 000 habitants... sauf avec Bemberg il est vrai.
Sur l'architecture :
Il semblerait toutefois que le travail sur l’urbanisme et les espaces publics démarre enfin. Certains regrettent déjà la trop grande place laissée à la concertation, qui favoriserait le conservatisme des amis de la brique à tout va.« La qualité de la profession et le niveau d’exigence de la plupart des maîtres d’œuvre sont à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui », remarque avec optimisme Jean-Loup Marfaing. Dans un contexte d’inertie architecturale vieille de 30 ans, le retard est donc compréhensible. Après tout, Bordeaux a mis dix ans à construire ses plus beaux aménagements admirés aujourd’hui. Au tour des Toulousains !
Hotellerie de luxe, restauration et tourisme :
Une destination compliquée
Malgré des offres souvent moins coûteuses que celles organisées à Lyon ou Bordeaux sur cette thématique, l’Office n’est pas retenu. Selon Caroline, la désaffection pour Toulouse est liée à la difficulté d’accès à la Ville rose, au manque de réactivité des professionnels du tourisme et au déficit de capacité d’accueil hôtelier en centre-ville. Un point de vue que partage Céline Maghia, de l’agence la Machine à faire du bleu, pourtant implantée sur Toulouse.
« Dès qu’une manifestation dépasse 300 personnes, on ne peut loger nos clients qu’à proximité de l’aéroport et la zone est sans intérêt. Toulouse n’est en général pas envisagée pour l’organisation de manifestations importantes, c’est une destination qui n’est pas pratique ».
- pas de 5 étoiles : très dur. Seul le Crown Plaza de "Montauban" (en fait, Montauban sud) le viserait dans l'aire urbaine. On ne peut en réclamer un à Toulouse. Nous en avoins déjà discuté avec le cas du Regent à Bordeaux. Nous n'avons ni la tradition de qualité de service à Toulouse (désolé) même si, concédons-le pour nous consoler, nous avons une image chaleureuse (avec les conséquences en terme de public).
- on a pas mal de chambre 4 étoiles : suffisamment pour offrir une palette d'ambiances différentes. Malheureusement, plus de 40 % des chambres sont à Blagnac. Et aucune structure n'est suffisante pour accueillir des groupes entiers de plusieurs centaines de personnes. A quand le Hilton ? Je vous rappelle que le groupement pour créer le Hyatt (du lourd !) était très motivé, mais a été dissuadé par le manque de volontarisme local, voire même la défiance des réseaux locaux.
- il y a un mot qui passe pour un gros mot mais dont l'importance est vitale : marketing.
Sur le contexte économique local :
Peut-on espérer implanter une activité à Toulouse et la développer sans faire partie d’un réseau ?
C’est très compliqué. Je me suis éloigné de Toulouse lorsque je me suis aperçu qu’il fallait impérativement faire partie de réseaux pour pouvoir travailler. Ici, on est sous une forme de baronnie. Si une personne n’est pas intégrée à un réseau local, elle aura plus de difficultés de percer un marché alors même que son produit est bon. Ce serait plus sain si les réseaux étaient moins prédominants. Aujourd’hui, j’habite Toulouse mais ce n’est pas ici que je cherche à développer mes affaires.
Cela vous étonne-t-il ?
Même si je suis assez interloqué par le titre de Touleco (ville de ploucs), je dois avouer que les pistes programmatiques que j'avais travaillées pour les dernières élections concernaient effectivement la manière d'aider Toulouse à franchir une étape supplémentaire dans le fait de passer des seuils qualitatifs plus élevés dans ces domaines.
Mais le titre de ce dossier passe mieux dans une presse spécialisée qui semble partager ce point de vue, plutôt que dans La Dépêche du Midi, au vue de la sociologie des lecteurs respectifs.
Etant donné que nous sommes une ville au profil déséquilibré, il y a d'autres domaines où nous surperformons (Aéronautique, recherche scientifique et économique, mais pas l'éducation selon moi, ni même le domaine "intellecuel général", SSII et informatique en général...). mais cela dépend directement ou indirectement de ce que veux bien faire l'Etat.
Il n'y a pas de grand esprit d'entreprise chez nous. A ce titre, heureusement que nous connaissances des micro-dynamiques du type Ecole d'économie de Toulouse (ça, c'est un miracle) ou communauté séfarade dans le textile, éclosions de starts-up afin de ne pas sombrer définitivement.
Diagonal a écrit:
Le comble de la Plouctitude, c'est justement celui d'avoir le complexe d'être Plouc.
Stigmatiser la briquette est obsessionnel, l'usine d'assemblage de la Caravelle Sud Aviation à St Martin du Touch presente une façade de briquettes rouge, ce n'est pas du fait de l'abscence totale de briques pour les autres Halls d'assemblage qu'ils sont pour cela des chefs d'oeuvres d'architecture, au contraire.
La Plouctitude, c'est refuser ce qui était proposé comme infrastructures ambitieuses, Rocade Ouest d'agglomeration il y a 15 ans, rocade Arc en Ciel, Nouvel aéroport + Gare TGV, Grand Contournement d'agglomeration, freinage de l'extension de Marengo à Periole au profit de Gramont et peut être maintenant d'un leurre de zone tertiaire à la Cartoucherie, c'est aussi tabler sur une croissance demographique record et instituer en sujet tabou la 3eme ligne de metro, c'est aussi feindre une candidature de Toulouse au JO d'hiver comme impossible à l'instar de Turin ou de Saragosse-Jacca, alors qu'à Marseille le sujet JO d'été est serieusement mis en avant avec des études préalables.
Ces articles pointent des futilités pour ne pas mettre le doigt sur l'essentiel, la construction d'une metropole européenne de plus grande envergure n'est pas une simple affaire de transgression sur les apparences, ce n'est pas en chamboulant l'ordonnancement d'allées du XVIII eme siecle en la mode ephemere du moment que l'on sera moins plouc, et dire que l'on a déjà ce type d'experience plouc avec les allées Jean Jaurés défigurées dans les années 1960 au nom de la nouveauté, de la mode .
Je suis assez d'accord avec toi :
- d'autres villes utilisent exactement la même briquette, et avec maestria.
- le freinage sur la question des infrastructures est pénible à la longue, et surtout suicidaire.
Quand j'entends, depuis Paris, que Cohen et Belloubet venir "agresser", au delà des déclarations et retournements de vestes, le Marathon des mots, le Printemps de Septembre (unanimement salué par la presse spécialisée, nationale et internartionale) ou Rio Loco, en raison de motifs assez médiocre, j'ai envie de dire que cela contribue effectivement à plonger la ville dans un degré de plouquitude encore plus profond. Mais je m'y attendais.
Heureusement qu'il y a la cartoucherie améliorée.
Chéricutz a écrit:
Ce n'est pas ce que dit l'article.
J'ai simplement l'impression que ces articles au nom de la "Non Pouctitude" preparent l'opinion à un vaste programme de transgression sur les espaces public type ce qui nous été presenté ces derniers jours pour le tracé du tram entre Fer à Cheval et Grand Rond dans une demarche qui voudrait copier celle de renconquete d'espace public du Cours des 50 otages à Nantes, alors que la typologie de cet axe de composition urbaine toulousain est totalement différent et necessite plus de subtilité pour concilier une multitudes d'objectifs.
Sinon l'analyse de Philippe est pertinente.
Il faut relever un des articles qui stigmatise le manque de capacités hoteliere dans l'hyper centre, cela est une piste pour le futur quartier Matabiau Periole, de même un complexe de Congrés Expo en bordure d'un Parc Dubarry ou reconstruit sur place à l'Ile du Ramier serait beaucoup plus attractif qu'en zoning entre voies rapides urbaine à Aussonne, de toute évidence le cadre est important pour attirer, les rives de Garonne ont un charme qui risque de faire default à 11 Km de la place du Capitole.
juste une chose, si je puis me permettre, si il ya tant de concentration d'hôtels hauts de gamme sur blagnac, c'est que ces hôtels visent principalement la clientelle AIRBUS, acheteurs potentiels et autres, et comme il n'y a aucun moyen de transport digne de ce nom entre centre ville de TOULOUSE et la zone airbusienne aéroportuaire, les hôtels se créent là ou la demande est très forte.
Qu'en serait-il s'il y avait eu un métro entre aéroport et centre ville ?
Voilà c'était juste une réflexion, mais c'est pas forcément la seule raison.
per tolosa totjorn mai
midi.31 a écrit:
juste une chose, si je puis me permettre, si il ya tant de concentration d'hôtels hauts de gamme sur blagnac, c'est que ces hôtels visent principalement la clientelle AIRBUS, acheteurs potentiels et autres, et comme il n'y a aucun moyen de transport digne de ce nom entre centre ville de TOULOUSE et la zone airbusienne aéroportuaire, les hôtels se créent là ou la demande est très forte.
Qu'en serait-il s'il y avait eu un métro entre aéroport et centre ville ?
Voilà c'était juste une réflexion, mais c'est pas forcément la seule raison.
Oui une branche de metro Val ligne B' entre Compans Pont Jumeaux Blagnac aurait ete sans doute possible sur le plan financier si l'on n'avait pas monopolisé une capacité d'investissement aussi importante dans le prolongement de la ligne A entre Jolimont et Gramont.
L'on aurait pu agrandir les parkings à Joliment et créer une voie de bus en site propre en réalisant l'alignement prevu depuis les années 1960 avenue du Parc qui permettait de doubler la route d'Agde et d'assurer la jonction Avenue Pompidou / Peripherique.
Il y a des choix de politique d'amenagement et des ordres de priorité qui pesent lourd dans l'optimisation des systemes urbains ...
Absolument d'accord avec cette analyse.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Je n'ai pas bien fait attention, mais il me semble que Diagonal et Midi.31 reparticipent depuis aujourd'hui, et cela fait bien plaisir.
Midi.31 : tout à fait. Je pointe la concentration hotellière au de gamme à Blagnac, mais cela a ses raisons, en terme d'articulation entre les transports publics et l'absence de cohérence globale de la politique hotelière locale. Notre tissu urbain est si peu qualitatif rive gauche que nous sommes condamné à regarder les choses se faire à Blagnc. S'il y avait eu un métro et un bon marketing politique de la ville de Toulouse, nous aurions pu remplir les hotels de centre-ville qui sont très bien placés.
A titre, personnel, si j'étais cadre et que j'en avais le choix, jamais je ne resterai dans un hôtel à Mérignac mais je m'arrangerair pour être à Bordeaux même tant la ville est majestueuse... et son image bien travaillée ces dernières années.
Diagonal : tu parle du cours des 50 otages à Nantes, mais pour moi, c'est une catastrophe. Et je ne suis pas le seul le penser. L'aménagement de ce cours a véritablement renforcé la coupure de la ville en deux. C'est une rue extrêmement anxiogène, lâche, sans liant. Il y a presque un Nantes Ouest et un Nantes Est à cause de cela.
Il vaut mieux classer une rue entière pour conserver une espace à l'ambiance d'époque. C'est toujours plus caractéristique qu'un saupoudrage où il faut faire 10km pour voir 3 maisons.
Et puis d'un point de vue tourisme, c'est mieux de concentrer et de mettre en valeur. Les enfants, n'oubliez jamais le marketing !
Oui, à l'image de San Francisco qui a protégé certaines maisons victoriennes, nous pourrions avoir avoir ce genre de cliché de notre ville. Imaginez juste des toulousaines à la place des maisons victoriennes....
Bon, ok faut aussi ajouter des IGH......bientot peut etre!
C'est drôle, c'est l'exemple que j'avais en tête
On se comprend
Exclusif. La direction des systèmes d'observation poursuit son transfert à Toulouse. 5 300 m2 prévus. 16 M€
J'étais dans le centre-ville aujourd'hui. Impressionnant comme cela grouille de monde.
Le fait de ne pas vivre à Toulouse mais d'y venir régulièrement me fait constater à quel point le centre-ville est bondé(*). Le processus de piétonisation d'Alsace-Lorraine m'impressionne assez par la force centripète qu'elle a exercée sur la fréquentation.
En parallèle, j'ai pu constater les kakemonos vantant déjà la rue Alsace-Lorraine de 2012.
Une anecdote : une dame sortait d'un magasin du côté de Pimkie ou France Arno sur la rue Alsace et elle a failli se fouler la cheville en raison du revêtement de la chaussée qui date de l'ère Moudenc.
(*) en parallèle, il y a un nombre fous de flux vers Blagnac, Labège, Portet-Roques, Colomiers, Balma... imaginez un peu la chose : bien mené un centre-ville 3 à 4 fois plus important serait tout aussi bien fréquenté. Ne peut-on pas penser travailler sur l'extension d'un tissu urbain dense à Toulouse ?
A force d'arpenter les rues du centre on ne s'aperçoit plus de ce que tu peux remarquer et ressentir en venant de temps en temps!
L'Aire d'influence toulousaine pousse en Limousin chez les jeunes :
http://www.insee.fr/fr/themes/document. … f_id=15805
Paris et Toulouse sont les deux premières destinations des jeunes Limousins.
http://www.insee.fr/fr/insee_regions/li … ocal61.pdf
Toulouse se prépare au choc démographique
135 000, c’est le nombre de logements que doit construire la ville de Toulouse pour pouvoir absorber l’augmentation de sa démographie.
La ville prépare donc d’ici 2010 l’adoption d’un PLH (programme local de l’habitat) cohérent avec l’augmentation de la démographie et la modification de la composition des foyers.
http://209.85.229.132/search?q=cache:Re … &gl=fr
135000?? d'ici quand? un peu sommaire cette info...
Apparemment c'est le devoir de construire 135 000 logements sur la communauté urbaine d'ici 2020, soit 13 500/an.
http://209.85.229.132/search?q=cache:Re … &gl=fr
Le dynamisme démographique de l’agglomération, entre 168 000 et
225 000 habitants supplémentaires sont attendus à l’horizon 2030, suppose la construction de 135 000 à 173 000 logements supplémentaires.
Les chiffres pour 2009 attestent de cette priorité.
3 500 logements ont été financés sur le périmètre de la communauté urbaine, soit un dépassement de 40% par rapport aux objectifs annoncés en début d’année (2 500 programmes). 70% de cette programmation, 2 343 logements, sont localisés sur Toulouse.
135 000 à 173 000 logements d'ici 2030 pour 225 000 habitants supplémentaires ...
Pourquoi pas, le niveau d'occupation de ces logements ne prefigure pas des familles tres nombreuses.
L'interrogation est surtout sur les capacités de la metropole à tenir cette croissance sur 20 ans, il faudra que l'économie suive la volonté politique de créer une grande metropole entre Marseille et Bordeaux.
En resumé cela fait dans les 6750 nouveaux logements par an ...
Admettons que l'on canalise 1/4 de cette croissance sur une operation Ecopolis type rapport Atali, soit une ville nouvelle de 50 000 habitants, sur 15/30 ans type Bussy St Georges - Marnes la vallée Val d'Europe cela ferait déjà dans les 15 000 à 25 000 logements pour cette eco ville ...
Je n'ai pas d'illusion, il tres difficile de construire une ville de 50 000 habitants, 20 000 est plus commun d'où l'exemple de Bussy Saint Georges (1999 : 9205 / 2005 : 16980).
C'est un scénario plausible pour urbaniser le vaste territoire communal de Muret.
http://www.ville-bussy-saint-georges.fr … e=articles
Ce n'est pas 135 000 logements sur 20 ans, c'est sur 10 ans.
Aujourd'hui l'agglo toulousaine produit environ 10 000 à 15 000 logements /an.
Je pense que l'accent est mis simplement sur une plus grande action publique et non privée. La Communauté Urabine par le biais du PLH va reprendre à son "compte" le projet de construction de logements neufs dont 20% de logements sociaux.
Aujourd'hui sur les 10 000 logements produits sur l'agglo, une bonne partie concernent de l'habitat individuel. Le but sera aussi et sûrement de densifier et de développer encore plus l'habitat collectif et les concentrer sur les voies de TCSP.
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