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Lancement d'une 'étude de faisabilité du "canal des deux mers"
Des représentants de Jordanie, d'Israël et de l'Autorité palestinienne doivent lancer dimanche une étude de faisabilité pour la construction du "canal des deux mers", reliant la mer Rouge à la mer Morte, dont le niveau ne cesse de baisser, a affirmé mardi un responsable jordanien.
(...)
Le projet, si sa faisabilité est prouvée, comprend la construction d'un petit canal sur la mer Rouge, entre la Jordanie et Israël, puis le transfert de l'eau vers la mer Morte à travers un ou plusieurs canaux de quelque 180 km.
L'eau pompée de la mer Rouge sera acheminée vers une centrale électrique et une usine de dessalement en Jordanie. La réalisation du projet devrait prendre cinq ans, selon des responsables jordaniens.
Ce projet a été évoqué depuis plusieurs années mais n'a jamais vu le jour en raison notamment de la tension entre Israël et les Palestiniens.
AFP
L'article entier est sur:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … mp;acces=3
(05/12/2006)
Il intéresse personne ce sujet?
Il y a plus de pages consacrées a " la température chez vous?"
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La mer Morte rétrécit à vue d'oeil. Chaque année, son niveau baisse de 1,2 mètre. Outre son intérêt touristique, elle abrite un capital géologique unique au monde. Son eau contient 32 % de minéraux, contre 3 % en moyenne dans les autres mers de la planète. Et, sur les 21 minéraux répertoriés, 12 n'existent nulle part ailleurs. Il y a urgence à réagir.
Catastrophe écologique
Mais le « Canal de la Paix » pourrait bien se révéler une catastrophe écologique, selon de nombreuses associations. L'eau prélevée dans la mer Rouge serait pour moitié dessalée afin de subvenir aux besoins en eau potable des Jordaniens et, pour l'autre moitié, déversée telle quelle dans la mer Morte. Une perfusion qui pourrait être fatale à ce milieu écologique unique. Car, paradoxe de la nature, la mer la plus salée au monde n'est pas une mer, mais un lac alimenté en eau douce.
Ce projet est soutenu activement par Shimon Pérès, le ministre israélien du Développement régional. « Même pour les Jordaniens, le projet n'est pas pertinent sur le plan économique, affirme Guidéon Bromberg, directeur israélien de l'association Amis de la Terre - Moyen-Orient, qui réunit Jordaniens, Palestiniens et Israéliens. Une fois dessalée, l'eau du canal leur coûtera 1,5 dollar le mètre cube, alors qu'elle coûte 0,57 dollar le mètre cube dans l'usine d'Ashkelon », en Israël. « Les seules bénéficiaires seraient les grandes entreprises construisant le canal, l'usine de désalinisation et la centrale électrique, ajoute-t-il. Il s'agit d'un investissement de 5 milliards de dollars, au minimum. »
Pour sauver la mer Morte, la solution la plus économique et la plus écologique serait, selon certains experts, de rouvrir les vannes du Jourdain, autrefois sa principale source d'alimentation. Jusque dans les années 1950, le flux était de 1,3 milliard de mètres cubes par an. Aujourd'hui, il est réduit à 100 millions de mètres cubes. « Il ne s'agit pas de revenir à la situation d'antan, mais uniquement d'arrêter l'hémorragie - pour cela, il faut 650 millions de mètres cubes par an - tout en tenant compte des besoins de l'homme en eau potable », estime Guidéon Bromberg. Pour cela, il faudrait moderniser les infrastructures - 50 % des eaux sont perdues en raison de leur mauvais état -, réviser la politique d'eau subventionnée pour l'agriculture et construire d'autres usines de désalinisation.
Les Echos 22/3/2007
Et voilà, qu'est ce qu'on ferait sans toi dans ce forum?
Merci pour ces news.
J'essayerai de trouver d'autres à mon tour...
« Introduire de l'eau salée en grande quantité perturbera automatiquement l'écosystème de la mer Morte. Nous nous attendons, par exemple, à avoir une précipitation de gypse à cause des sulfates amenés par l'eau de mer. Cela créera sans doute une couche blanchâtre pendant un certain temps à la surface de l'eau », précise le géologue Ittai Gavrieli.
Plus gênant encore : l'apport de phosphates et de nutriments provenant de la mer Rouge pourrait également entraîner une prolifération d'algues vertes, dont personne n'est capable de mesurer ni l'ampleur ni la durée. D'où l'hésitation, voire l'opposition, du secteur du tourisme vis-à-vis de ce projet.
Mais ce n'est pas tout. Selon la Société Royale Scientifique de Jordanie, prélever de grandes quantités d'eau dans le golfe d'Aqaba, au nord de la mer Rouge, ne serait pas sans conséquence sur son écosystème.
« L'appel d'eau créé par le canal va engendrer des courants ainsi qu'une turbidité qui modifiera l'écosystème du golfe d'Aqaba, prévient ainsi Dr Bassam Hayek. Par ailleurs, il existe des fermes aquacoles à l'endroit où est prévu la construction du canal, ce qui pourrait poser des problèmes de pollution de l'eau destinée à être dessalée
Enfin, il existe également un risque non négligeable pour la région d'Arava traversée par le canal : « c'est une région très active d'un point de vue sismique, explique Moshe Shirav-Schwartz, chercheur à l'Institut géologique d'Israël et auteur d'une étude sur le sujet. Or les nappes d'eau souterraines, seules ressources en eau fraîche dans la région, sont peu profondes. Il existe donc un risque de contamination des aquifères si le canal déborde, fuit ou viendrait à être détruit ». Pour les promoteurs du projet, le fait que la mer Morte soit située sur l’une des failles géologiques majeures de la Méditerranée orientale ne constitue pas un handicap insurmontable. Le géologue Yann Klinger de l’Institut de physique du globe de Paris tempère les enthousiasmes : « Ce sera une contrainte lourde. » En effet des séismes importants s’y sont déjà produits, comme ceux de 1068 ou de 1202 ou celui, beaucoup plus récent, de 1995. Cette faille dite « de la mer Morte » ou « faille du Levant », qui court sur 1 200 km de long du golfe d’Aqaba jusqu’à la Turquie, est une zone de coulissage entre la plaque continentale Arabie qui remonte vers le Nord et la plaque Sinaï. La faille, qui bouge de 5 à 7 mm par an, marque sur sa route un décrochement. Entre les deux branches de la faille s’est formé un trou : la mer Morte. « Le canal Red-Dead longera la faille : il devra pouvoir supporter les secousses et déformations », insiste Yann Klinger.
Pour finir, Le chantier pourrait bien porter un coup fatal a la faune et la flore locale, en effet, de nombreuses espèces qu'on ne retrouve nulle part ailleurs que sur les rives de la Mer Morte sont déja en voie d'extinction et pourraient ne pas survivre à ces perturbations de leur écosystème.
La baisse du niveau de la mer morte est un processus naturel lié au climat général de la région tout comme le visage du Sahara a évolué au cours de ces derniers millions d’années suite aux variations climatiques successives. L’augmentation de la population dans la région, du volume d’eau détourné pour l’irrigation des terres agricoles et l’industrie qui s’est installée sur ses rives a accentué ce phénomène ces dernières décennies. Sans être une catastrophe écologique aussi massive et rapide tel que la disparition de la mer d’Aral dû aux activités humaines, la Mer Morte aura complètement disparu avant la fin du siècle si rien est fais d’ici la, emportant avec elle un formidable héritage géologique. Seul l’héritage culturel y survivra… avec en toile de fond une cuvette asséchée pour l’illustrer.
Mais la Mer Morte n’est pas la seule à l’agonie, le Jourdain, son principal apport d’eau l’est autant. « Si l'on veut réellement ressusciter la mer Morte, il faut revenir à la situation originelle et rouvrir les vannes du Jourdain. Ce n'est pas en apportant de l'eau salée que l'on sauvera la vraie mer Morte ! », s'emporte Eli Raz, géologue indépendant basé sur les rivages de la mer Morte. De Jérusalem à la mer Rouge, en passant par le désert de Néguev et la région du Jourdain, tout le monde s'accorde en effet à dire que le remède le plus logique et le plus écologique serait de redonner vie au Jourdain pour qu'il alimente à nouveau la mer Morte. C'est aussi un héritage culturel très important et il joue un rôle écologique majeur, notamment pour les oiseaux migrateurs africains ! », explique Giddon Bromberg de l'Association des Amis de la Terre. Mais réhabiliter le Jourdain nécessiterait d'abord de modifier la politique agricole. Et priverait la région du bas Jourdain d'un apport économique non négligeable.
Schéma de principe:
· Septembre 2007: lancement des études de faisabilité. Celles-ci devraient durer deux ans et coûteraient 15 millions de dollars. La Banque Mondiale a déjà débloqué 9 millions de dollars provenant de la France, du Japon, des Etats Unis et de la Hollande. Le coût total du projet (pour les deux premières phases uniquement) serait de 3 à 4 milliards de dollars. A lui seul, le creusement du canal demandera un milliard de dollars. La centrale et l’unité de dessalement demanderaient 2,5 milliards de dollars. Reste ensuite à construire les infrastructures permettant de convoyer l’eau douce. 5 milliards de dollars au moins devraient être nécessaire au final, en grande partie assuré par la Banque Mondiale et l'aide internationale comme ça avait été le cas pour le sauvetage du Temple d’Abou Simbel situé à 290 km au sud d’Assouan, sauvé par l’UNESCO. Lors de la construction du grand barrage à la fin des années 60, les eaux du Nil ont monté et recouvert bien des temples de cette vallée. Abou Simbel a donc été déplacé, morceau par morceau : à l’origine, il était situé 40 mètres plus bas sur le flanc de la falaise. Sa façade et sa salle intérieure ont été rebâties contre une structure artificielle constituée d'un immense dôme.
· Automne 2009: Décision de contstruire le canal ou non.
· Septembre 2019: Fin des travaux et fonctionnement "normal" des installations, évaluations des répercutions définitives du projet, plusieurs décennies.
Une petite vidéo ici>http://www.infolive.tv/fr/infolive.tv-2 … essuscitee<
Différents rapports (site gouvernemental israélien en anglais) >http://www.gsi.gov.il/Eng/Index.asp?CategoryID=126<
Merci apc_agency pour toutes ces infos, c'est très intéressant. C'est justement ce type de sujet qui manque dans ce forum ( c'est normal me direz-vous).
Retrouvez mes photos de Tokyo, Kyoto, Osaka, Seoul, Hong-Kong, Singapour, Macau, Canton et bien d'autres villes asiatiques sur mon blog : http://objectif.seoul.over-blog.com/#
Bonne visite !
La mer elle-même provoque de vives inquiétudes. De gigantesques crevasses apparaissent sur les berges mises à nu par la baisse de niveau des eaux. Le géologue israélien Eli Raz a recensé récemment 1 650 trous et crevasses, certains de plusieurs dizaines de mètres de profondeur. En 2000, une digue construite au sud de la mer pour créer un nouveau bassin de décantation de potasse s’est ainsi soudainement effondrée. Des pans entiers du littoral d’intérêt touristique sont, de ce fait, interdits au public.
Le sol est fragilisé par la forte teneur en sel des eaux
« Les eaux de la mer Morte sont les eaux les plus salées du globe. Les sédiments sont saturés en eau salée, quand celle-ci se retire, les sédiments asséchés sont traversés par les eaux de pluie et cette eau douce dissout le sel. Le sol a alors besoin de se recompacter », explique Yann Klinger. Et le géologue de poursuivre : « Le mal est fait. » En effet à ses yeux, l’apport d’eau de la mer Rouge – qui, dans une version optimale n’interviendra pas avant une douzaine d’années – ne résoudra pas le problème mais le généralisera. « L’eau de la mer Rouge est beaucoup moins chargée en sel, le phénomène de dissolution du sel se poursuivra », explique-t-il.
Son homologue israélien Eli Raz est lui aussi dubitatif. Il redoute que le projet Red-Dead soit au bout du compte plus préjudiciable que bénéfique pour l’environnement, que l’eau de mer chargée en sodium ne fasse pas un mariage heureux avec le milieu de la mer Morte, riche en magnésium et potassium. « Le meilleur plan pour la mer Morte, c’est de faire couler à nouveau le Jourdain, c’est son fonctionnement naturel », plaide-t-il, rejoignant ainsi le combat de l’ONG Les Amis de la Terre du Moyen-Orient, qui milite pour un sauvetage du Jourdain et l’inscription de ce site naturel et culturel d’exception sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Un plan qui n’est absolument pas à l’ordre du jour alors que, dans cette région aride, la consommation d’eau dépasse chaque année la ressource renouvelable. « Il y aurait pourtant largement matière à économiser l’eau, même si Israël a développé un art inégalé du goutte-à-goutte pour l’irrigation, reconnaît François Mancebo
Il y a encore quelques années, la mer Morte venait lécher cette plantation de dattiers. Mais aujourd'hui, cette mer de sel se trouve à plusieurs centaines de mètres. Et les dattiers sont couchés par terre. « Vous voyez cette crevasse ici ? Elle est apparue il y a douze ans. C'était la première, indique Yehuda Cohen, un agriculteur du kibboutz d'En Gedi situé au nord de la mer Morte. Aujourd'hui, nos champs sont troués comme des gruyères. Nous avons perdu 1000 arbres ». Ces crevasses apparaissent les unes après les autres, au fur et à mesure que la mer Morte se retire, le sol s'effondre, engloutissant tout ce qui se trouve en surface (arbre, maison, route, poteaux électriques…).
Le niveau de la mer Morte a déjà baissé de 25 mètres en moins de cent ans. © Lise Barnéoud
Ce projet de canal entre les deux mers a le mérite de poser dès aujourd’hui la question du devenir de la Mer Morte et celui du Jourdain, sensibiliser la population ainsi que les acteurs politiques sur leur état actuel et inciter aux économies d’eaux et explorer de nouvelles voies. Poursuivre les efforts entrepris par le KKL pour la construction de nouveaux réservoirs d’eau afin de mieux gérer le volume d’eau disponible et de dégager des ressources supplémentaires, le KKL s’est en effet spécialisé dans le stockage des eaux de pluies et le recyclage des eaux usées. La construction de plus de 170 barrages (nahal Hayoun, nahal Boker…) et réservoirs d’eau (Bessor, Beth Shean…) a permis d’irriguer des centaines d’hectares de cultures et de réserver les eaux potables à la consommation humaine et au réseau urbain. Ainsi, les pluies – parfois diluviennes – de l’hiver, qui se déversaient jusqu’alors dans la mer sans avoir pu profiter aux nappes phréatiques, sont recueillies en prévision de la sécheresse estivale. De même, les eaux usées, retraitées par le KKL, permettent d’irriguer une agriculture nationale sans cesse plus performante.
En outre, la réhabilitation des rivières polluées (nahal Alexander…) et les travaux de drainage opérés par le KKL participent à l’amélioration de la gestion des eaux du pays.
Poursuivre les efforts dans la recherche et le développement, que ce soit dans le domaine de l’agronomie ou dans celui de l’afforestation, favoriser l’émergence d’espèces adaptées au climat israélien, en particulier aride, afin de soutenir l’agriculture nationale, d’œuvrer à la protection de l’environnement et de « faire fleurir le désert ». Pour la conservation des sols également, afin de stabiliser les terres, le KKL plante régulièrement des barrières d’arbres entre les champs cultivés ou dans les aires de captation d’eau et ancre les dunes de sable à l’aide d’arbustes et luter contre l’érosion des sols et la désertification . La construction de ce canal devrait se poser en ultime recours. Mais d’ici la les eaux du Jourdain s’y écouleront peut être a nouveau…
C'est le sujet monologue fait que pour moiii
Ils sont où les Rois Mages? Pourquoi ils ne donnent pas un coup de main?
Keren Kayemeth LeIsraël (KKL), fonds pour l’existence d’Israël , fondé en 1901 par Theodor Herzl.
Après avoir procédé au rachat de terres en Eretz Israël pendant près de cinquante ans, le KKL se consacra, après la création de l’État d’Israël en 1948, au défrichement, au reboisement et au développement . En 1961, le KKL signa une convention avec le gouvernement en vertu de laquelle toutes les terres d’État (92 % de la surface nationale) seraient administrées selon les principes du KKL, c’est-à-dire en curatelle à perpétuité au nom du peuple juif et uniquement allouées à bail. L’Autorité domaniale du KKL fut ainsi établie comme seul agent de défrichement et d’aménagement des terres pour le peuplement et le reboisement. Illustrant le principe biblique selon lequel l’usufruit de la terre revient à ceux qui la cultivent et lui accordent leur sollicitude, le KKL n’a eu de cesse, par ses acquisitions de terres, ses travaux de défrichement, de conservation du sol et de l’eau, ses plantations d’arbres, ses constructions de routes et ses efforts en faveur de la protection de l’environnement, de concrétiser la promesse sioniste de Theodor Herzl.
Parmi ses tâches traditionnelles, liées à la gestion des terres, on compte :
· Le défrichement de terrains pour l’agriculture,
· Le reboisement et l’afforestation,
· L’aménagement de sites pour l’habitation, l’agriculture et l’industrie.
Depuis, le KKL a relevé de nombreux défis, afin d’améliorer la qualité de la vie en Israël. Les plus connus sont :
· La lutte contre la désertification,
· La conservation des sols,
· La construction de réservoirs d’eau,
· L’aménagement et l’entretien de prairies et pâturages,
· La protection de l’environnement et la promotion du développement durable,
· La création de parcs récréatifs, de ceintures vertes autour des villes et de réserves naturelles,
· La construction de routes et chemins et l’aménagement de voies de sécurité,
· La réalisation d’infrastructures touristiques,
· La recherche agronomique et le développement de technologies agricoles de pointe, notamment en milieu désertique,
· La création d’aires de repos et de loisirs dans les forêts, parcs et aux alentours des bases militaires,
· La réhabilitation de cours et bassins d'eau : restauration de lits de rivière, renforcement des rives et creusement de canaux de drainage,
· La prévention contre les inondations et les feux de forêt,
· La restauration de sites archéologiques et historiques,
· L’éducation sioniste à destination des jeunes générations d’Israël et de diaspora et des nouveaux immigrants,
· La réinstallation des populations évacuées des implantations juives dans les Territoires (Yamit, Gush Katif),
Etc…
Prochaine étape, le tourisme en Mer Morte et les bains de boue.
Je te rassure, c'est vraiment interessant mais c'est tellement complet que je ne peux que lire, être désormais instruit sur ce sujet et te dire merci ...
Visitez la partie de forum sur les villes d'Amérique latine :
- Santiago de Chile : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 35&p=2
- Mexico City : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 34&p=2
- Buenos Aires - Quartier Puerto Madero: http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … p?id=30854
Merci pour toutes ces infos, apc_agency.
Je vais peut être ouvrir un sujet consacré à la gestion de l'eau au Proche et Moyen Orient, il y en a bien parmis vous qui le complèteront.
Valley of Peace
Quelques news...
http://www.nrg.co.il/online/16/ART1/740/753.html (en hébreu mais la vidéo est en anglais, oui je te cherche archimonde )
Un groupe d'israéliens et hommes d'affaires étrangers est enfin prêt à construire pour un montant de 3 milliards de dollars le canal entre la Mer Rouge et la mer Morte, une usine de dessalement de l'eau et une centrale de production d'énergie hydroélectrique, une coopération régionale qui serait sans précédent.
Le projet pourrait créer des emplois pour un million d'Israéliens, Palestiniens et Jordaniens, attirer huit millions de touristes par an en Israël contre deux millions aujourd’hui, et produire un milliard de mètres cubes d'eau potable. Le roi Jordanien Abdallah et le prince saoudien Walid ben Talal ont déjà donné leur approbation enthousiaste pour le projet, selon ses initiateurs.
La spectaculaire initiative Valley of Peace dans l’Arava a été dévoilée à l'occasion du 60eme anniversaire de l'indépendance d'Israël. Le projet n'a besoin que de l'approbation du gouvernement. Aucun apport de fonds de la part des États sera nécessaire. Yitzhak Tshuva, qui a siégé au côté de Shimon Peres ainsi que d'autres grands hommes d'affaires a déclaré que le canal entre Israël et la Jordanie et ses 166 kilomètres de long ne sera que le début. Un vaste projet de développement pour des dizaines de milliards de dollars devraient suivre, des hôtels d'une capacité de 200000 lits et d'autres attractions touristiques, des industries clean tech, des cultures sous serres et un des plus importants jardins botaniques au monde.
La région deviendra une zone de libre-échange afin d’attirer les investisseurs du monde entier. Une ligne de train grande vitesse et une autoroute parcouront le tracé du canal, permettant d’acheminer les personnes et les marchandises entre les bords de la mer Rouge et les bords de la Mer Morte en 1 heure.
"C'est la seule façon de sortir du cycle de la violence et l'impasse actuelle, a poursuivi Tshuva. L’emplois et la prospérité, a t-il soutenu, donneront aux arabes modérés de la région une alternative à la violence et la terreur. La vallée de la paix fournira une solution pour les générations à venir."
Des investisseurs d'autres pays comme les États-Unis, la Chine, le Japon et la Russie ont également fais part de leur intérêt pour le projet.
Merci pour les news, je les ai lu en anglais bien sûr
Sujet très intéressant et instructif, merci Apc
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