Bordeaux - Projets architecturaux

@ Rio

Voici le point sur les Zones d’Aménagement Concerté (ZAC), sur le site de la mairie

Sur le territoire de Bordeaux se développent actuellement les projets et les opérations suivants:

    * Bassins à flots
    * Berges du Lac
    * Ravezies Nord et Sud
    * Coeur de Bastide
    * Bastide 2
    * Chartrons
    * Ilot Bonnac
    * Hôpital des Enfants
    * Ilot d'Armagnac
    * Ilot Dupaty



http://www.bordeaux.fr/ebx/portals/ebx. … mp;id=3570

Je ne sais pas si c'est une particularité bordelaise, mais je trouve que les projets mettent un temps fou à se mettre en place. La ZAC des bassins à flots est prête déjà depuis quelques années, mais rien ne se fait sur le terrain. Elle représente plus de 200 000 m² de shon, donc le projet est quand même de taille, mais rien se fait, on attend .... J'avoue je ne comprends pas.
Pour les nombreux projets de zones commerciales qui cherchent à s'implanter dans la région bordelaise, je suppose que c'est un signe de bonne santé de l'agglomération. Mais je trouve qu'il faut donner la priorité au centre ville en renforçant son attractivité. Cela passe par une meilleure lisibilité de celui-ci, qui a eu tendance à se déplacer avec l'arrivée du tramway. Anciennement, il se situait sur la place Gambetta qui joue maintenant un rôle de rond-point, à l'heure actuelle, il se situe plus vers la place de la Comédie.
Pour renforcer ce centre ville, je verrais bien les allées de Tourny entierement rendu aux piétons dans la continuité de la place de la Comédie, l'installation de locomotives (ex: Printemps, Hard Rock Café, ... ) et quelques belles terrasses de café. Et en poussant l'utopie, on peut continuer l'excercice avec une création d'une verrière monumentale au dessus des allées de Tourny pour que l'endroit reste vivant en période de pluie et y installer un jardin couvert pour faire de Bordeaux une ville fleurie ( au moins sur cette partie ).
J'en demande un peu trop peut être ? 

Petit encart pour Rio sur les berges du lac dans le Bdx-mag de février

https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 41#p102041

Dernière modification par Baobald (02-03-2007 19:52:28)

Trop importante dans quel sens ? Il ne faut pas construire une salle de 12000 places mais de moins ou c'est trop important pour s'en remettre à un opérateur privé ? Je ne comprends pas bien le sens. J'espère que c'est le deuxième sens qui est le bon...

Bordeaux-Lac... Ca a changé de coin on dirait ! Pourtant, les édiles bordelaises avaient affirmé qu'elles ne se batteraient pas pour que le zénith soit à Bordeaux. Si c'est près du lac, on pourrait imaginer quelque chose dans le meme gout que Sydney ou un truc qui est sur l'eau (comme ça a pu etre envisagé à la Bastide sous Chaban). Mais quelque chose sur l'eau ça peut aussi etre envisagé à Floirac !

C'est bizarre tout ca... Juppé ne voulait pas de Zénith car il disait - à raison - que ces structures sont déficitaires. Là, on a l'opportunité de faire construire une superbe salle de 12000 places (record en province) par un opérateur privé sans puiser dans les finances publiques. Le terrain est bon avec une bonne visibilité en bord de Garonne, le quartier en devenir (futur pont JJ.Bosc, en face du nouveau quartier d'affaires...). Et voilà le problème de l'urbanisme commercial... Je crois aussi qu'il ne faut pas multiplier ces zones et tacher de renforcer/améliorer les existantes mais si on négocie bien avec les promoteurs pour cibler le type de commerces et qu'on annule les autres projets comme Apsys, alors il n'y aura pas de problèmes. Enfin, quand Juppé dit qu'il envisage un zenith au Lac pourquoi pas mais il faut voir que le quartier est déjà bien doté en équipements et le but là bas est d'y redonner de la vie. Il faut aussi tacher à ne pas tout mettre sur Bordeaux et à bien répartir les équipements sur la CUB.

Il faut aussi tacher à ne pas tout mettre sur Bordeaux et à bien répartir les équipements sur la CUB

Je ne veux pas faire de polémique... Il faut tout de meme pas oublier que c'est la ville centre, alors que le Zénith y soit ne me pose aucun problème ! Surtout que niveau infrastructure, je ne suis pas sur que l'on puisse dire qu'il y a un déséquilibre Bordeaux/périphérie. Et puis répartir les équipements sur la CUB ça pourrait poser un problème de gestion de l'espace et de rationnalité : une infrastructure ici, une autre là, encore une autre par là bas et vu qu'il y a un trou par ici on va en mettre une autre. Cette logique est assez délicate à respecter : si on décide de construire quelque chose à Bordeaux, le choix de l'emplacement est limité, tandis que si l'on construit dans la cub, ce sera quoi ? pessac ? mérignac ? blanquefort ? floirac ? Et puis quel équipement pour la périphérie et quel autre pour la ville centre ? Du coup, il n'y a aucune cohérence alors qu'une implantation à Bordeaux permet d'etre centré et aussi de concentrer certaines activités majeures afin que l'articulation entre elles se fassent mieux. Bon après, les quais de Floirac, ça n'est pas le bout du monde et je n'y suis pas du tout opposé. Seulement je pense qu'un Zénith à Bordeaux à tout à fait sa place.

Juppé ne voulait pas de Zénith

Il est un peu moins droit dans ses bottes, bottes qu'il a laissé au Québec.  Non mais c'est comme le bon sirop d'érable, avec le temps il se bonifie. Non j'arrete de déconner, je pense que c'est tant mieux qu'il ait changé d'avis, d'autant que Bordeaux sera une des dernières villes à s'équiper et concurrence déloyale oblige, Bordeaux, si elle en a les ambitions, pourra faire plus que tout le monde sans etre concurrencée par un projet postérieur. C'est certes un peu tard pour une capitale européenne de la culture mais l'essentiel est qu'on ait un Zénith, capitale de la culture ou pas.

Je suis sensible à l'argument de rééquilibrage, et puis si le zénith est quand même visible (pour ceux qui arriveront en train), bah, pourquoi pas Floirac alors ?

Sinon dans 20 Minutes | édition du 08.03.07

Floirac et Bordeaux se disputent le Zénith

Le projet privé de salle multifonctions à Floirac se précise mais contrarie le maire de Bordeaux. La société Nouvelles fonctions urbaines vient d'annoncer que le dossier de la zone commerciale, qui accompagnerait la salle de spectacles de 12 000 places, devrait être déposé en juin à la commission départementale d'équipement commercial (CDEC). Mais à l'heure où la CUB souhaite freiner les projets commerciaux (Apsys à Bordeaux-Nord et les berges du Lac), la société à de quoi s'inquiéter.« On a travaillé sur le programme le moins pénalisant pour les commerces de la CUB, assure Benjamin Delaux, le directeur de Nouvelles fonctions urbaines, plus de 70 % des enseignes de la zone seront destinés à la maison, un domaine sous-représenté. » Alain Juppé, maire (UMP) de Bordeaux ne comprend pas qu'on laisse un tel projet entre les mains d'un acteur privé et n'apprécie guère qu'Alain Rousset, le président (PS) de la CUB, bloque des projets bordelais et puisse permette au dossier de Floirac d'aller en CDEC. En revanche, il estime que la présence d'un Zénith est nécessaire, mais souhaiterait son implantation à Bordeaux. « A Floirac, il n'y a pas la place pour un parking et le tramway ne desservira pas ce secteur de sitôt », a-t-il déclaré lundi. Il a par ailleurs rappelé qu'une étude sur la zone du Lac avait déjà été réalisée en 2006...

Orianne Dupont

Bon on dirait que ce n'est qu'un conflit d'intérêt, entaché en plus par un conflit politico-politicien (dommage qu'il n'y ait pas de smyley "pouahh") alors je passe dans le camp Floirac, pour que tout n'aille pas pour Bdx 

Franchement là Juppé je le comprend pas... Cet équipement est d'intéret métropolitain voire régional, le but est d'en disposer sur la CUB. Essayons de nous battre pour la métropole bordelaise dans son ensemble que ce soit Bordeaux centre ou Floirac ! Ces querelles de clocher sont inutiles et ralentissent tout... Merci Juppé! Rien que pour cette prise de position débile, allez Floirac ! 

Bordeaux mag de mars

Je pense que le projet ne présente que des avantages : pas d'argent public a dépenser, on pourra donc s'en servir ailleurs; une salle proposée de 12000 places, ce qui ne sera pas le cas si c'est financé par le public; une zone commerciales qui proposera des commerces sous représentés à Bordeaux (ca il faudra bien s'en assurer avec le promoteur). En plus il faut rappeler que le projet de Floirac n'est pas qu'un Zenith, c'est une salle multifonction qui pourra aussi accueillir des évènements sportifs. Et puis quant à la maîtrise d'un tel équipement, notamment au niveau de la programmation, franchement, c'est pas un centre d'avant garde, ca servira aux concerts et évènements habituels en tournée voire même à des "stars" qui ne viennnent jamais chez nous.

Interview de Juppé dans le Sud Ouest du 5 mars

Pour Alain Juppé, « il faut relancer le projet urbain »

URBANISME COMMERCIAL. Le maire de Bordeaux suspend le projet de 45 000 m2 d'Apsys à Bordeaux-Nord, rejette celui de 50 000 m2 à Floirac et propose de tout remettre à plat

« Sud Ouest ».
Est-ce une bonne idée de vouloir financer une salle multifonction à Floirac en l'adossant à un programme commercial important ?
Alain Juppé.
Le projet présenté est à mes yeux inacceptable. Il y a quelques mois, Alain Rousset m'a fait part de son inquiétude, que je partage, de la trop forte densité de grandes surfaces commerciales dans l'agglomération. Les projets d'Auchan-Lac à la Berge du Lac et, en face, d'Apsys avec les Comptoirs du Lac, lui paraissaient pour cette raison peu opportuns. Ce fut donc une grande surprise pour moi de voir apparaître ce projet de salle de spectacle à Floirac, adossé à 50 000 mètres carrés de nouvelles surfaces commerciales. C'est contraire à notre accord oral.

Cette position est-elle intangible ou une négociation est-elle possible entre la partie commerciale de la Berge du Lac, gelée par Alain Rousset, le projet de Floirac, dont vous vous défiez, et celui d'Apsys, qui, dès lors, pourrait servir de monnaie d'échange ?
Je pratique très mal le marchandage. Si nous faisions toutefois une étude sérieuse en remettant à plat tous ces dossiers sur l'agglomération et que cela nous conduit à un diagnostic partagé, on pourrait alors discuter. Je considère surtout qu'il va falloir relancer un vrai projet urbain. Celui de 1995 est déjà bien avancé; nous devons maintenant en imaginer un autre. Mes nouvelles priorités sont le pont Jean-Jacques-Bosc, l'aménagement du quartier de Saint-Jean-Belcier dans la perspective de l'arrivée du TGV, les bassins à flot, la ZAC Bastide 2. Je constate que, sur tous ces sujets, nous n'avons pas avancé depuis trois ans. Le nombre de ZAC aujourd'hui en vue ou en cours d'aménagement était déjà dans les tuyaux dans notre programme 2002-2004. Et elles connaissent un retard.

L'étude Treutel-Garcia-Treutel sur le quartier Belcier évoque elle aussi des surfaces commerciales nouvelles...
Il est surtout question d'un quartier d'affaires international et de nouveaux mètres carrés de bureaux autour du quartier de la gare. Cela n'a rien à voir avec un hypermarché à Floirac.

Sur ces dossiers commerciaux, et notamment celui d'Apsys, votre propre majorité ne semble pas vraiment unanime...
Il n'y a pas de voix discordantes dans la majorité municipale, je vous rassure. Nous avons décidé de suspendre notre approbation au projet Apsys parce que le président de la CUB m'a convaincu de notre situation de suréquipement commercial.
Il a bloqué les deux projets de 25 000 mètres carrés de la Berge du Lac et de 45 000 mètres carrés d'Apsys à Bordeaux-Nord. Alain Rousset nous a demandé de revoir ces projets. C'est pour cela que nous sommes pour le moins surpris de sa proposition pour Floirac. J'ai fait savoir aux représentants d'Apsys que, sauf à diminuer au moins de moitié leur dernière proposition commerciale (1), la ville ne soutiendra pas ce projet en CDEC.

Le fait que le fils de votre adjoint Stéphan Delaux commercialise le projet de Floirac donne lieu à quelques commentaires acides...
Je ne vois pas ce que cela vient faire dans la discussion. Il n'y a que les esprits tordus pour s'en inquiéter. En l'espèce, c'est un dossier que gère la Communauté urbaine, puisque nous sommes sur une ZAC communautaire. M. Delaux n'est ni vice-président ni membre du bureau.

Bordeaux et l'agglomération ont-elles les moyens de refuser les 220 millions d'euros d'investissements privés et les 2 000 emplois induits proposés par Apsys à Bordeaux-Nord, avec une livraison possible dès 2010 ?
Il faut demander à M. Rousset. Moi, je ne suis pas impatient. Essayons de nous mettre d'accord sur un diagnostic partagé. Mes propres services ne sont pas convaincus de ce suréquipement. Mais j'attends les chiffres du président de la Communauté urbaine.

La décision du tribunal administratif sur le grand contournement n'est-elle pas finalement de nature à apaiser les esprits ?
Je ne commente pas les décisions du tribunal administratif. J'ai dit qu'il fallait que nous prenions notre temps sur ce dossier. Je le maintiens. La priorité des priorités est pour moi le TGV. Je suis très heureux qu'aujourd'hui même paraisse au « Journal officiel » l'annonce de l'appel à concession pour le TGV Bordeaux-Tours, grâce à l'action des uns et des autres.

La volonté d'Alain Rousset d'accélérer la troisième phase du tramway vous semble-t-elle une bonne idée ?
Je l'ai appris dans vos colonnes. J'attends de voir ce qui nous sera proposé demain, mardi. Sur ces questions d'aménagement urbain, la CUB perd son temps depuis deux ans. Non pas pour des raisons techniques, mais pour des raisons de manque de volonté politique, notamment en ce qui concerne les grands dossiers bordelais. On le voit sur la Bastide, sur les bassins à flot. Il a fallu que je sonne un peu le tocsin pour que soit enfin créée, au mois de janvier, la ZAC de la Berge du Lac. Je dois dire, toutefois, que le dossier des quais, lui, avance bien. Il y a un chef de projet, un architecte. Cela va être superbe. On me demande toujours où est le « Guggenheim de Bordeaux ». Cela sera ces quais réaménagés. D'ici à 2008-2009, l'opération devrait être achevée.

Alain Rousset semble de plus en plus attaché à ce mandat de président de Communauté urbaine, et vous prétendez que tout a pris du retard sous son magistère ?
Dites-moi quel est le grand projet lancé depuis deux ou trois ans par la Communauté urbaine ? J'ai l'intention d'en mettre d'autres dans les tuyaux. Nous devons bouger et aller de l'avant.

Elle vous manque, la CUB ?
C'est un très beau mandat. Il n'est pas sain, dans une agglomération, que la ville centre ne préside pas la Communauté urbaine. La ville centre a une capacité d'impulsion, d'entraînement, que l'on ne ressent pas aujourd'hui sur l'agglomération. Mais les échéances électorales s'annoncent. Nous allons, avec mes amis, tout mettre en oeuvre pour regagner cette Communauté urbaine. D'ici là, nous continuerons à travailler avec Alain Rousset. La relation personnelle avec lui est bonne.

Les élus de la majorité à la CUB disent que le tour des communes périphériques est aujourd'hui venu, après les nombreux investissements réalisés dans la ville centre depuis 1995...
Il est vrai que le tramway a d'abord concerné le centre-ville. Aujourd'hui, le gros de cet investissement se fait sur Mérignac, Lormont, Pessac et Bègles. Cela ne choque pas le maire de Bordeaux. Je m'en félicite même. On avait inscrit la réfection des cours à Bordeaux dans le programme prévisionnel d'investissement (PPI). L'argent existe donc, mais je dois à nouveau prendre mon bâton de pèlerin pour plaider ces dossiers et obtenir le lancement des études pour Gambetta-Tourny, par exemple. Je me souviens aussi que les maires de la rive droite n'ont pas été mécontents de ma présidence. Nous avions un projet pour la rive droite. Ils y ont été associés. Je ne peux pas laisser dire qu'il y en a eu que pour Bordeaux sous ma présidence.

(1) Le projet initial d'Apsys portait sur 60 000 mètres carrés et avait été ramené à 45 000 sur intervention d'Alain Juppé.


Propos recueillis par Jean Bernard Gilles et Dominique de Laage

Bordeaux 7, today



et puis dans 20 minutes, toujours aujourd'hui

Du retard pour la ZAC rive-droite

Alerté par les Verts, le préfet a demandé à la mairie de Bordeaux d'annuler une partie de la mission d'urbanisme chargée de réaliser les études d'aménagement de la rive droite. C'est la procédure d'appel d'offres qui est remise en cause par les Verts. Devant le manque de candidats, la mairie a préféré négocier directement la mission avec l'architecte Fortier et le paysagiste Desvigne plutôt que de relancer un appel d'offres. Du coup, le tarif est passé de 2,7 à 5,8 millions d'euros. Les Verts soupçonnent ainsi la mairie d'avoir favorisé Fortier, architecte conseil de la ville. « Nous sommes allés vite car la CUB prend du retard sur les ZAC bordelaises, reconnaît Michel Duchêne, l'adjoint chargé de l'urbanisme, nous allons relancer un appel d'offres, mais cela implique un retard de 6 à 8 mois ».

O. D.

Comme tu dis Mikl 

Bordeaux 7, today