Bordeaux - Campus Universitaire

tito a écrit:

Le Futuroscope n'est pas à Poitiers mais dans la campagne de la Vienne. Il est le parfait exemple de la création d'un campus en campagne, un peu comme à Saclay

Tu n'as pas dû aller à Jaunay-Clan (pour les plus vieux d'entre nous) depuis le début du siècle dernier.

Le Futuroscope est sur le territoire de la Communauté urbaine de Poitiers.. Il est desservi par la principale ligne de bus du réseau Vitalis . Autrement dit, le pôle universitaire du Futuroscope ressemble, toute proportion gardée, au campus de Pessac. Il est né de la volonté des élus politiques afin de conforté le Futuroscope. Point !

Mais Tito, tu as raison les 700 étudiants  vont vibrer jour et nuit les rues du centre-villes de Jaunay-Marigny.
A t elle point que partout en Europe, on vante son coté "quartier latin".

tito a écrit:

Le futuroscope n'est pas à Poitiers mais dans la campagne de la Vienne. Il est le parfait exemple de la création d'un campus en campagne, un peu comme à Saclay

Le pôle universitaire de Poitiers au Futuroscope ne représente pas le plus gros contingent d'étudiants, il y a seulement 900 étudiants là bas, c'est au campus du centre ville, et au abord du CHRU qu'il y a le plus d'étudiants (4 000 et 22 000 étudiants)
Celui du Futuroscope n'est qu'une antenne de celle de la ville centre, et du campus Est de Poitiers

Vous vous rendez compte que vous ne proposez aucune solution à l’impossibilité de se loger pour les étudiants ? Le futuroscope qui n’est pas le campus est de Poitiers ou alors uniquement par les mots et à ce moment là Belin-belier est le campus sud est de talence regroupe l’école supérieure de l’éducation nationale. Fort de cette dynamique, l’université a délocalisé une partie de ses enseignement dans ce coin de campagne. Cette option est amenée à se généraliser les années à venir.

Voilà une solution que l’on devrait mettre en place en Gironde pour permettre:

-offrir une vie dans des villes dortoirs une vie locale. Car si l’escarre augmente c’est uniquement des gens qui bossent sur Bordeaux.

-offrir aux étudiants la possibilité de se loger pour moins cher.

De toute façon, le basculement de la mairie prouve que mes idées sont dans l’air du temps comme le démontre l’exemple du futuroscope entre autre.

Au fond, deux visions s’opposent:

Celle de faire de bordeaux une sorte de Paris de province avec son métro, ses tours, sa centralisation de la grande Aquitaine ( comme le démontre le projet de fusion des trois rectorats à Bordeaux).

La mienne, celle de créer des pôles d’équilibre à travers la région quitte à revitaliser des communes en déshérences en y implantant des pôles universitaires.

Parce qu'avoir un petit pôle universitaire à Futuroscope, c'est écolo compatible ? Ca génère des déplacements de motorisés pour les étudiants, contrairement à celui du secteur CHRU et du centre ville
Même si le futuroscope est bien desservi par Vitalis (TC Poitiers), il vaut mieux pour eux étudiant d'avoir un pôle plus proche du centre ville

réponse:

-Je ne confonds pas la liberté de circuler avec l'écologie, je laisse cela aux bolcheviks 2.0 . Le carbone, c'est très bien, ça fait pousser les arbres (via la photosynthèse).

-Les étudiants n'ont pas les moyens de se loger d'où la crise qu'ils traversent actuellement. Délocaliser les facs dans des petites villes mettraient fin à cela. En fait, on ne parle pas des mêmes étudiants, je crois ici. Les fils à papa n'ont pas de problème pour se loger et aller aux restos et cinés. Je parle des autres étudiants.


Avoir un métro à Bordeaux, c'est surtout répondre à la demande en fréquentation des TC, le tramway ne suffit plus à répondre à la demande, malgré des fréquences très élevées
Le métro offre une capacité de transport plus élevé, avec un minima de 9 000 voy/h/sens circulation, contre 6 000 pour le tram[i]
[/i]
réponse:

Il n'y aura jamais de métro à Bordeaux, jamais. Il faut faire le deuil et arrêter le déni.
-cela coute trop cher, les élues n'en veulent pas comme les habitants.

Avoir des tours, permet de libérer du foncier au sol, pour plus de verdure, de parc, et de densité, pour avoir des commerces de proximité, avoir de la vie sociale aussi (suffit de voir les villes Néerlandaises)


réponse:
Les grands ensembles demandent de la discipline et du savoir vivre, ceux dont les habitants de ce pays sont incapables.

Car le lotissement, c'est anti écolo en soi, c'est plus de mobilité carbonnée à travers la voiture.

-Je rappelle que l'être humain est lui même composé de carbone, donc un être carbonée. Je m'aime, j'aime le carbone. Quant aux lotissements, j'y suis opposé; je préfère des densité type Nansouty pour les maisons ou des immeubles en façade.  Le lotissement, c'est la mort de la ville, la fin de toute vie urbaine.


Mais de là à vouloir avoir des facultés universitaires importantes dans de petites villes, je doute fortement que les étudiants soient à ce point friand ! Les étudiants aiment sortir aussi, les grandes villes regorgent de lieu culturels, et festifs (bars, boite de nuit, théatre, cinéma, etc....)

J'ai fait une année d'étude dans une petite ville de province, ce fut ma meilleure année car les logements ne sont pas chers à la location et j'ai donc pu sortir à coté ce que ne font plus à Bordeaux que les gosses pensionnés par leur famille.

Dernière modification par tito (06-09-2020 20:44:37)

Quelle vie de rêve, le campus en 1h ! On veut tous ça pour nos enfants.

La réponse de Basbel interrogeait le sens d'ériger en modèle un mode de vie avec deux heures de déplacement quotidien. Les infrastructures de transports doivent répondre aux besoins (RER utile pour un libournais allant à la fac) et non être des dispatcheurs de population.

Il est stupéfiant qu'un campus si vaste et si peu dense ne puisse accueillir davantage de logements étudiants et que l'on ose proposer des logements de l'autre côté du département (même si le nombre anecdotique doit faire relativiser ce qui n'est que du marketing territorial). Les avancées du plan campus sont à mes yeux d'une timidité confondante en ce domaine.

Pour les étudiants, révons un campus habité et mieux intégré à la ville. Espérons que le campus parvienne enfin un jour à être vivant et à valoriser ses espaces verts. Ils sont son principal atout. Mais le calendrier universitaire, centré sur les mois pluvieux, leur tourne le dos en faisant de cet espace, le printemps venu, un inquiétant désert.

la vie étudiante à Libourne, ça va être rude, surtout en absence de bibliothèque universitaire. il faudrait densifier le campus de Pessac.

Seulement, cet événement prouve une fois de plus que mon idée de créer des campus universitaire dans des villes moyennes avance petit à petit. on commence à créer des logements étudiants, puis vient un bâtiment universitaire.

Je verrai bien les premières années médecine là-bas, il serait au calme pour préparer le concours...

Dernière modification par tito (22-09-2020 04:20:06)

La BU et le RU, c'est la première pierre du transfert de la fac à Libourne.

Tout action politique s'inscrit dans une dynamique; celle-ci me semble claire. A Libourne, on a les logements, viendra ensuite le RU et la BU puis une annexe.

D’abord, ils ne parlent pas de déménager une université mais d’en ouvrir 3 autres.
Ensuite, ils parlent d’universités de 20.000 étudiants. Une université dans une agglomération de 200.000 habitants comme Mulhouse, c’est à peine 10.000 étudiants. Vannes, moins de 10.000.
Enfin, ils se gardent bien de donner un quelconque exemple.

Ah si le prophète savait lire...

Il y en a qui rigoleront moins quand Libourne accueillera l'Expo Universelle 2030...