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Depuis 1997, 29 tableaux accrochés au plafond des arcades du bâtiment qui fait face au Capitole racontent la saga de Toulouse et des Toulousains. Œuvre de Raymond Moretti cet endroit est surnommé la "Galerue", en voici un échantillon :
Saint Saturnin et le taureau :
Raymond IV et la première croisade :
Les Capitouls :
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La croisade contre les Albigeois (les cathares).
Au centre, notez les armoiries de Toulouse : la croix occitane qui servait d'enseigne au comte Raymond IV lors de la première croisade, l'agneau pascal, le château narbonnais (à gauche, détruit au 16ème siècle) qui était la résidence des comtes de Toulouse, et la basilique Saint Sernin à droite (peu ressemblante d'ailleurs, mais il était prévu à l'origine qu'elle ait trois clochers - deux venant encadrer le portail ouest - d'où peut-être la présence de ces trois tours sur le blason).
Clémence Isaure. Depuis le 14ème siècle, « Dame Clémence », femme mythique, protège les Jeux Floraux. Plus ou moins associée dans l'imaginaire toulousain à la Belle Paule du 16ème siècle :
Le pastel, qui fit la fortune de Toulouse au 16ème siècle :
L'exécution du duc de Montmorency :
L'architecture et la brique :
Carlos Gardel :
Jean Jaurès :
Le rugby :
L'aéronautique :
Et bien d'autres...
Sous les arcades, au n°10, j'ai pu entrer (grâce à un forumeur qui se reconnaîtra ) dans la cour de l'hôtel particulier de Maleprade, qui était capitoul. Le bâtiment est de 1599. Fin 19ème et jusqu'en 1960 c'est là que se trouvait la maison d'édition Labouche Frères et leur atelier de lithographie. Ils y produisirent les fameuses cartes postales qu'on retrouve dans toutes les brocantes de la région.
A l'angle nord-ouest de la place, l'hôtel du Grand Balcon est célèbre pour avoir abrité les nuits des héros de l'Aéropostale : Mermoz, Saint-Exupéry, Guillaumet...
Il n'est pas rare que des amoureux de l'aéronautique demandent à passer la nuit dans la chambre d'untel ou d'untel, mais ce n'est pas donné !
Et pour en finir avec la place du Capitole, quelques photos en vrac :
La dynastie Virebent
Si Jacques-Pascal Virebent fut donc à l'origine du dessin des places Wilson et Capitole, il fut aussi le premier d'une grande famille d'artistes, architectes, sculpteurs et céramistes qui laissa son empreinte sur la physionomie de Toulouse.
Son neveu Urbain Vitry prit sa suite en tant qu'architecte de la ville et ses fils Auguste, François, Victor, Sylvestre et Prosper fondèrent en 1830 sous la direction d'Auguste une briqueterie où ils révolutionnèrent la décoration architecturale grâce à la plinthotomie, un procédé de moulage céramique permettant de créer des ornements jusqu'alors uniquement réalisables en pierre. La grande nouveauté étant qu'il était possible de conserver le moule et donc d'industrialiser la production.
C'est grâce à cette capacité à fournir des décorations à un coût bien moindre qu'auparavant que les façades toulousaines du 19ème siècle s'ornèrent en si grand nombre de cariatides et autres consoles, chapiteaux etc...
Pour ceux qui souhaiteraient en savoir un peu plus, je vous suggère la lecture de ce court document.
Au 25 rue de la République, rive gauche, on peut voir la "maison Virebent" décorée de productions familiales :
Plus richement décorée est la façade de la "maison Giscard", située dans les faubourgs, avenue de la Colonne.
On la doit à Jean-Baptiste Giscard, ancien contremaître de la manufacture Virebent qui, en 1858, décida de concurrencer ses anciens patrons en fondant sa propre société. Pour attirer le client il exposa son savoir-faire sur ses murs et son toit :
N'est-il pas beau, ce curieux singe à monocle et haut de forme ?
Il ne faut pas s'arrêter à la façade principale, mais faire le tour de la maison.
Ne dirait-on pas de la pierre ?
Giscard était plus particulièrement spécialisé dans la décoration religieuse, en témoigne la décoration intérieure de l'église Saint-Sylve située non loin de sa maison (malheureusement mon appareil photo a faibli à ce moment-là, je n'ai pas de détails à vous montrer) :
Exemple de brochure d'époque :
Pistolero a écrit:
Ne dirait-on pas de la pierre ?
http://imageshack.us/a/img109/5617/img2646h.jpg
http://imageshack.us/a/img716/786/img2653km.jpg
http://imageshack.us/a/img705/3571/img2654ri.jpg
http://imageshack.us/a/img62/9342/img2656u.jpg
J'ai habité dans cette maison quand Giscard y travaillait encore...Etudiant à l'époque, la maison était encore dans son jus et les appartements loués insalubres mais le loyer a un prix défiant toute concurrence.
La vue vers la cour intérieure était magnifique...
Il existe un possible heritier du travail de Giscard ici: http://www.ficat.fr/
Il a aussi habité la maison et bien connu Giscard.
Intéressant
Apparemment la ville aurait hérité de la maison et il serait question d'y faire une sorte de musée, mais je crois que ce projet est encore dans les limbes.
rastapo a écrit:
Pistolero a écrit:
Ne dirait-on pas de la pierre ?
http://imageshack.us/a/img109/5617/img2646h.jpg
http://imageshack.us/a/img716/786/img2653km.jpg
http://imageshack.us/a/img705/3571/img2654ri.jpg
http://imageshack.us/a/img62/9342/img2656u.jpgJ'ai habité dans cette maison quand Giscard y travaillait encore...Etudiant à l'époque, la maison était encore dans son jus et les appartements loués insalubres mais le loyer a un prix défiant toute concurrence.
La vue vers la cour intérieure était magnifique...
Il existe un possible heritier du travail de Giscard ici: http://www.ficat.fr/
Il a aussi habité la maison et bien connu Giscard.
super lien, c'est génial que tous ces moules ainet été conservés et que ce soit encore en production...
Photos sous copyright retirées.
Le château de Thégra, situé sur les hauteurs de Gramont et aux portes de Toulouse, est la plus ancienne propriété de Balma.
Témoignage de l’architecture toulousaine de la fin du XVIe siècle, le château de Thégra est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, plus connu au Moyen Âge sous le nom de château de Lagarrigue édifié au XIIIe siècle. C’est sur cet édifice que Durand d’Abbatia, Capitoul de Toulouse construit le château actuel en 1584.
En 1801, Jacques Niocel de Thégra donne son nom à la terre qu’il vient d’acquérir, et fait bâtir la chapelle dans la cour. En 1853, Jean-Pierre de Villèle hérite du château, qui restera jusqu’à nos jours dans sa descendance.
L'Ex-chapelle des lazaristes transformée en salle Saint Michel
Ah enfin quelque chose à cette endroit. Salle municipale ? Quelle fonction ?
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Mais avez-vous déjà eu la chance de voir ce qui se cache derrière la fastueuse façade de l’actuelle Chambre de Commerce et d’Industrie ?
Autour de l’hôtel de Ciron, et de son architecture remarquable nobles et marchands ont laissé dans la ville des témoignages d’exception. Du Tribunal de Commerce place de la Bourse, en passant par de magnifiques hôtels particuliers, découvrez l’évolution du commerce et de l’activité économique à Toulouse grâce à l’héritage architectural transmis au fil des siècles par des entrepreneurs de talents.
Historique de l'ancienne Ecole vétérinaire de Marengo.
Photos intéressantes ou l'on percevait aussi le haut des Allées Jean-Jaurès style rambla.
urbatoulousain31 a écrit:
Historique de l'ancienne Ecole vétérinaire de Marengo.
Photos intéressantes ou l'on percevait aussi le haut des Allées Jean-Jaurès style rambla.
J'avoue que cette décision de démolition est un vrai scandale, c'était vraiment un monument à garder.
per tolosa totjorn mai
Le Château de Lespinet qui abrite le CREPS Midi-Pyrénées, ici dans la brume hivernale :
Les bureaux de Kaufman & Broad allées Jean Jaurès, fin des travaux de rénovation :
Le Cloître de Saint-Pierre-des-Chartreux dans le jardin de l'Université Toulouse I Capitole :
Merci a toi pour toutes ses belles photos que tu nous met sur Pss /
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