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Ô l'été indien toulousain... J'adore.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
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Le Massage, d'Edouard Debat-Ponsan :
Conquête de passage, de Toulouse-Lautrec.
Le peintre descendait des comtes de Toulouse, lui-même avait d'ailleurs le titre de comte. Si vous avez l'occasion allez voir le musée qui lui est dédié à Albi.
Marguerite de Conflans, Edouard Manet :
L'Agitateur du Languedoc, Jean-Paul Laurens :
Virgile lisant l'Eneide, d'Ingres. Un autre peintre célèbre de la région, son musée à lui est à Montauban.
Delacroix :
La mort de Marat, Roques :
Diogène demandant l'aumône aux statues, Restout :
Raymond de Saint-Gilles prenant la croix, Rivalz :
Les noces de Cana, Francken le Jeune :
Louise Moillon :
Les églises de Toulouse
En tant que capitale du Languedoc, Toulouse a accueilli beaucoup d'ordres religieux. Elle comptait tant de monastères, de couvents et d'églises qu'elle y gagna même le surnom de "Toulouse la sainte". Depuis, la Révolution puis surtout le 19ème siècle sont passés par là et si beaucoup a été conservé, beaucoup a aussi été détruit.
Allons donc voir un échantillon de ce qui a été conservé.
Notre Dame du Taur (14ème siècle). Sur ce site (avant la construction de l'église actuelle), était la tombe de Saint Saturnin, le premier évêque de Toulouse (vous savez, les Romains, le taureau...). Sa tombe se situe maintenant à Saint Sernin, toute proche, mais l'église montre une belle fresque relatant les malheurs de Saturnin.
L'église est surmontée d'un clocher-mur comme on en compte beaucoup dans la région.
Une rénovation récente a permis la belle découverte de fresques du 14ème siècle :
Saint-Pierre des Cuisines est paraît-il la plus vieille église du sud-ouest de la France. Elle a été récemment restaurée et transformée en auditorium pour les conservatoires de musique et de danse.
Saint Exupère :
Saint-Pierre-des-Chartreux.
Chassés de Castres par les protestants, les Chartreux vinrent à Toulouse au 16ème siècle. Ils s'installèrent sur un terrain de 10 hectares qu'occupe maintenant l'université des sciences sociales.
Il reste notamment une très belle église (début 17ème siècle), pas très grande mais superbement ornée avec notamment un très bel autel de marbre.
Portail d'entrée de 1613 :
L'autel fait de divers marbres date de 1785 (l'auteur en est François Lucas) :
Les décorations en stuc représentent les vertus cardinales et monacales :
L'orgue provient du couvent des Jacobins :
Les 62 stalles scuptées datent du 17ème siècle.
Au fond à droite de la nef, la chapelle Sainte Croix et ses exceptionnelles boiseries du 17ème siècle :
La Cène :
La basilique de la Daurade.
Son nom vient du mot "Deaurata", qui signifie "couverte d'or". En effet jusqu'au 18ème siècle son intérieur recelait de très belles mosaïques à fonds dorés fort anciennes telles qu'on peut en voir à Ravenne en Italie. Puis on voulut y adjoindre un dôme, un peu dans le style de la chapelle de la Grave sur la rive gauche, sans se soucier du fait que les murs porteurs ne supporteraient pas ce poids. Devant la menace de la voir s'écrouler, il fallut la détruire complètement quelques années plus tard. L'église actuelle, sans clocher, ne manque pas d'allure avec sa façade néo-classique, mais on peut regretter sa devancière dorée qui lui a légué son nom, bâtie au début du 5ème siècle à la toute fin de l'antiquité.
La Vierge noire de la basilique de la Daurade est vénérée des femmes enceintes, il paraît qu'elle reçoit des centaines de lettres chaque année de tous les pays du monde.
Sa garde-robe est alimentée par les plus grands couturiers français. L'un d'eux lui a même fait une tenue militaire, je ne suis pas sûr qu'on la lui fasse porter souvent !
De l'ancien couvent des Cordeliers (Franciscains), il ne reste que le clocher et un bout du portail. C'était une église impressionnante, assez semblable à celle des Jacobins mais sans la colonnade centrale. Son toit a brûlé au 19ème siècle et la municipalité de l'époque a préféré tout démolir...
Avant la Révolution cette église était incontournable pour les visiteurs de Toulouse car, outre sa beauté, elle éveillait leur curiosité morbide grâce à son caveau qui préservait les corps de la putréfaction, de sorte qu'ils paraissaient dormir.
Notre-Dame de la Dalbade.
Le portail renaissance de cette église date de 1537, alors que le tympan au-dessus de la porte est une céramique de Gaston Virebent de 1874, reproduction du couronnement de la Vierge de Fra Angelico.
Le clocher de la Dalbade connut bien des avanies. Bâti par Nicolas Bachelier en 1551, il était le plus haut de la ville avec 81 mètres. La Révolution le mit à bas, puis il fut rebâti en 1881 pour s'écrouler en 1926, faisant deux morts. Depuis, sa silhouette manque au quartier et à la ville :
Saint-Nicolas :
Excellent Pistolero. Tu nous fais même découvrir certains musées toulousains (ou je ne suis jamais allé).
La photo montrant un double-plan pont St Pierre et Pont Neuf est tout bonnement excellente et inédite dans les vues. Elle pourrait très bien être retravaillée pour une bannière.
Merci invité01.
D'ici ce soir, j'espère, je vais poster d'autres photos qui seraient peut-être plus indiquées pour une bannière, mais aussi plus classiques il est vrai.
En tout cas si quelqu'un veut faire une bannière avec ces photos, pas de problème il a ma bénédiction.
Eglise du Gesu :
Temple du Salin :
L'église des Minimes, située en dehors dans anciens remparts de la ville, possède un trésor méconnu : des peintures du début du 17ème siècle au plafond de la chapelle saint-Roch :
Last but not least, la chapelle des Carmélites. Survivante d'un couvent du 17ème siècle détruit à la Révolution. Seule la chapelle a survécu avec son remarquable décor peint à la gloire du Carmel.
L'extase de Sainte Thérèse d'Avila :
Dieu :
Le triangle dans le ciel symbolise également Dieu :
Entre les fenêtres, les Vertus (ici le Silence et l'Humilité).
Le long des rues, des places et des fontaines
Depuis le 15ème siècle, Saint Pierre veille sur ce carrefour stratégique de l'ancien quartier marchand :
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