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"Mais on va payer plus d'impôts alors que ce sont les habitants de la ville-centre qui payaient nos équipements avant" On ne peut avoir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière.
Ce 1er janvier, Annecy, Annecy-le-Vieux, Cran-Gevrier, Meythet, Seynod et Pringy ont fusionné pour former la plus importante commune nouvelle du pays.
« Maintenir les services et créer la solidarité urbaine »
Annecy (Haute-Savoie) a fusionné le 1er janvier avec cinq autres communes pour constituer la plus grande commune nouvelle en nombre d'habitants. Entretien avec Jean-Luc Rigaut, maire d'Annecy.
Quels seront les premiers effets de cette commune nouvelle en 2017 ?
Jean-Luc Rigaut. L’engagement fondateur par rapport à notre population est celui, contenu dans notre charte, du maintien de services publics de qualité. S’y ajoutent la maîtrise de la fiscalité avec un taux de convergence sur dix ans - les gens savent où ils vont avec des hausses ou des baisses acceptables - et l’optimisation des processus et des organisations, conduisant à des économies d’échelle. Les premiers effets seront visibles dans les trois ans.
Cette logique d’économies n’était-elle pas déjà intrinsèquement incluse dans les objectifs de l’agglomération ?
J-L.R. L’agglomération n’a jamais été là pour faire des économies ! Mais bien pour organiser le territoire de façon plus homogène et harmoniser les politiques publiques.
L’objectif de mutualiser les équipements et services ne pouvait-il être atteint via la seule évolution du périmètre de l’agglomération ?
J-L.R. L’agglo d’Annecy, composée de 12 communes urbaines, était dans une logique intégrative, qui allait jusqu’aux compétences de proximité. Or la loi Notre nous a obligés à agrandir largement son territoire. Raison pour laquelle j’estime que l’agglo ne doit plus s’occuper que de coordination, de pilotage et de structuration territoriale sur des thématiques précises : emploi, tourisme, mobilité, environnement, aménagement du territoire. Tout le reste, on le rend aux communes, et c’est bien pour cela qu’on a créé une commune nouvelle.
Article complet sur le site du Courrier des Maires.
http://www.courrierdesmaires.fr/66536/m … e-urbaine/
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Moret-Loing-et-Orvanne
Veneux-les-Sablons intègre la commune nouvelle MLO
Depuis le 1er janvier 2017, Moret-Loing et Orvanne se compose de Moret-sur-Loing, Ecuelles, Episy, Montarlot et Veneux-les-Sablons.
L’extension a été rendue possible depuis la validation de la décision par le tribunal administratif de Melun le jeudi 29 décembre. Il avait été saisi par Jean-Christophe Paquier, maire d’Ecuelles et démissionnaire de MLO depuis le 16 novembre. Ce dernier considérait l’arrêté pris par la commune de Moret-Loing et Orvanne pour l’intégration de Veneux-les-Sablons à la commune nouvelle ne pouvait être validé du fait qu’un tiers des conseillers municipaux avait démissionné. Un arrêté confirmé par le préfet le 27 décembre, ce qui avait amené Jean-Christophe Paquier à entamer la procédure auprès du tribunal administratif de Melun. “Le juge a considéré que même amputé d’un tiers le conseil municipal pouvait délibérer alors qu’avec un tiers de démissionnaires, il doit y avoir des élections municipales mais en faisant une commune nouvelle ce tiers ne manque pas. On a la tête haute. On a fait ce que l’on pensait être normal pour nos concitoyens. Nous avons été honnêtes dans nos démarches” explique Arnaud Labouze, élu de l’opposition de Moret, démissionnaire de MLO.
Quel va être le nouveau nom maintenant ?
Déjà la 3e extension je crois...
PSS a besoin de vous pour assurer son existence et son développement futur
--> https://fr.tipeee.com/pss-archi
Maza a écrit:
Quel va être la nouveau nom maintenant ?
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Déjà la 3e extension je crois...
C'est la 2ème extension, mais techniquement, c'est la 3ème version de la commune nouvelle.
Version 1 : Orvanne (Moret-sur-Loing et Épisy).
Version 2 : Moret Loing et Orvanne 1 (Moret-sur-Loing, Épisy, Montarlot et Épisy).
Version 3 : Moret Loing et Orvanne 2 (Moret-sur-Loing, Épisy, Montarlot, Épisy et Veneux-les-Sablons).
Moret-sur-Loing et Écuelles ont fusionné le 1er janvier 2015 pour former la commune nouvelle d'Orvanne. Montarlot et Épisy ont vu qu'il y avait des avantages et ont fait savoir qu'elles étaient intéressées pour intégrer la commune nouvelle. Cela s'est fait le 1er janvier 2016 avec la création de la commune nouvelle de Moret Loing et Orvanne (qui était en fait un élargissement de la commune nouvelle déjà existante). Le nom "Orvanne" tout court n'a pas été gardé car ça avait engendré beaucoup de critiques et parce que ça pouvait nuire au tourisme à Moret. En 2016, Veneux-les-Sablons a demandé à son tour à intégrer la commune nouvelle, mais là, ça n'a pas fait l'unanimité. Il faut dire que Veneux-les-Sablons (~ 4 800 habitants) est plus peuplée qu'Écuelles (2500 habitants), donc ça change forcément le rapport de force démographique au conseil municipal de la commune nouvelle. Cependant, malgré ce deuxième élargissement, il ne me semble pas qu'il soit prévu que la commune nouvelle change encore de nom.
Par contre, ça ne m'étonnerait pas qu'une autre commune demande à intégrer à son tour la commune nouvelle. Initialement, Veneux-les-Sablons envisageaient de fusionner avec Thomery. Mais la réticence d'une association locale et les différences d'étiquettes politiques entre les deux communes ont eu raison du projet. Cependant, on peut rappeler que Écuelles et Moret-sur-Loing avaient fusionné alors qu'une mairie était PS et l'autre UDI. Bon, après, les deux maires se sont embrouillés sur la question de l'intégration de Veneux, et ça a fini par se faire.
http://www.larepublique77.fr/2015/08/08 … c-thomery/
Merci pour la mise au point :).
Dans le coin, je verrai bien un rapprochement entre Fontainebleau et Avon (la commune de Fontainebleau est extrêmement étendu, mais constitué en grande partie de la forêt éponyme) : les 2 noyaux urbains forment une seule et même agglomération, liée en particulier au niveau de la gare.
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Maza a écrit:
Merci pour la mise au point :).
Dans le coin, je verrai bien un rapprochement entre Fontainebleau et Avon (la commune de Fontainebleau est extrêmement étendu, mais constitué en grande partie de la forêt éponyme) : les 2 noyaux urbains forment une seule et même agglomération, liée en particulier au niveau de la gare.
C'était envisagé il y a quelques années. Il y avait même un collectif d'habitants qui militait pour ce sens. Malheureusement, l'idée s'est heurtée à la réticence du maire d'Avon.
Article du 04 mars 2012.
Fusion avec Fontainebleau : Avon vote « non »
Le tout nouveau collectif qui plaide pour une fusion des deux villes se démène pour faire connaître son projet. A Avon, ce n'est pas l'enthousiasme.
En un petit mois et demi d’existence, le collectif pour la fusion Avon-Fontainebleau n’a pas chômé. La semaine dernière, elle tenait même sa première réunion publique pour faire le point sur un projet, relancé dans nos colonnes (la Rep du 7 novembre 2011 NDLR).
Avon et Fontainebleau ne faisant plus qu’une seule et même ville ? La démarche peut surprendre mais pourrait se justifier, par l’histoire, la logique de territoire, mais aussi les économies qui pourraient être réalisées. Mais pour cela, il faudrait que les élus des deux villes se mettent d’accord, ce qui est loin d’être le cas. On sait que le maire de Fontainebleau n’est pas contre, et souhaite en faire un débat de la prochaine campagne municipale. Côté avonnais, c’est beaucoup plus mitigé.
Le maire avait lancé le débat sur son blog il y a quelques années, mais il ne semble plus du tout enthousiaste à l’idée. Les membres du nouveau collectif ont été reçus par un grand nombre d’élus, dont Jean-Pierre Le Poulain qui aurait fait part de son hostilité au projet, essentiellement parce que l’agglomération serait perdante en terme de Dotation Globale de Fonctionnement. En conseil municipal, il avait fait signer une motion où il réclamait plutôt « une fédération de communautés de communes par leur fusion à terme dans l’union de toutes sans la subordination d’aucune ».
http://www.larepublique77.fr/2012/03/04 … -vote-non/
Si on regarde une carte, on voit non seulement que les deux communes sont imbriquées. Si on approximait les limites communales d'Avon par un rectangle, à l'extérieur, 3 côtés sur 4 seraient limitrophes de Fontainebleau. Si on regarde une vue satellite ou même sur Street View, on voit que le bâti et les rues sont continus entre les deux communes. Sans les panneaux, on ne voit absolument pas la frontière entre les deux.
Dans des cas où une fusion est si logique et si évidente, la fusion devrait être obligatoire. Quand on voit des agglos comme Lille ou Rouen, le morcellement communal est encore plus important. C'est absurde d'avoir une fragmentation aussi importante et autant de mini-municipalités. D'ailleurs, pour en revenir à Fontainebleau et Avon, jusqu'à fin février 2012, la communauté de communes du Pays de Fontainebleau n'était composée que de ces deux communes ! Oui, vous avez bien lu, une interco pour deux communes seulement alors qu'il y a une vraie continuité du bâti entre celles-ci et qu'elles ne pourraient en former qu'une seule.
[INSEE] Population selon la taille des communes en 2013 : comparaisons départementales
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Saint-Brieuc - Plérin. Le plaidoyer de Ronan Kerdraon pour la fusion
Fin 2018, Saint-Brieuc et Plérin ne feront-elles qu’une seule commune ? C’est ce qu’envisagent les deux maires. Reste à convaincre les habitants, les acteurs économiques et sociaux, et les équipes municipales… Ronan Kerdraon, le maire de Plérin, est convaincu du bien fondé de cette grande commune nouvelle de près de 60 000 habitants.
http://www.ouest-france.fr/bretagne/ple … on-4728581
Beaucoup de gens qui habitent à Plérin travaillent à Saint-Brieuc, et vice-versa. Il y a déjà des habitudes, des flux qui existent. Ce que la population fait naturellement doit être un vecteur favorable à la réflexion.
Argument évident pour la fusion. Fusion qui pourrait être plus large, évidemment.
La commune nouvelle de Vrigne-aux-Bois actée
L’arrêté du Préfet des Ardennes portant création de la commune nouvelle de Vrigne-aux-Bois, en date du 15 novembre 2016, a été publié au journal officiel du mercredi 18 janvier 2017.
Cette commune nouvelle a été créée le 1er janvier 2017 en lieu et place des communes de Vrigne-aux-Bois et de Bosséval-et-Briancourt (canton de Sedan 1, arrondissement de Sedan). La population totale de la commune nouvelle s'élève à présent à 3 827 habitants.
Jusqu'à son prochain renouvellement, le conseil municipal de la commune nouvelle de Vrigne-aux-Bois est composé de l'ensemble des membres en exercice des conseils municipaux des anciennes communes pris dans l'ordre du tableau.
http://www.radio8fm.com/infos/article/7503
En attendant avec impatience la fusion avec les communes de Vrigne-Meuse, Issancourt et Rumel et Vivier-au-Court qui est plus que collée à Vrigne-aux-Bois (ça donnerait une commune nouvelle de 7565 habitants soit la 5 ème du département des Ardennes).
- Arduinna - Rijsel - Estocolmo -
« Une nouvelle architecture locale »
La France est officiellement passée au 1er janvier 2017 sous la barre des 35 500 communes en même temps que la nouvelle carte intercommunale s'installait : 1 266 établissements EPCI à fiscalité propre, contre 2 062 un an auparavant. Analyse de cette double révolution par Vincent Aubelle, professeur des Universités à Paris-Est-Marne-la-Vallée et spécialiste des communes nouvelles.
La France est officiellement passée sous la barre des 35 500 communes. Cette « révolution silencieuse » vous surprend-elle ?
Vincent Aubelle : Aucunement. Ce qui me surprend, c’est que l’Etat ne s’est pas aperçu plus tôt qu’il pouvait laisser parler l’intelligence territoriale, comme c’est le cas aujourd’hui avec les communes nouvelles. Il s’agit du premier texte législatif depuis l’instauration des lois de décentralisation, en 1982, qui ne place pas les élus locaux dans une situation infantile. Résultat : il n’y a jamais eu autant de fusions de communes que depuis 2015 ! De quoi resolidifier l’échelon communal, puisque les communes nouvelles agrégeant environ 5 000 habitants pourront gérer, à cette échelle, des compétences qui avaient été transférées par défaut aux structures de coopération intercommunale.
Les communes nouvelles ne poussent-elles pas à l’intercommunalité, envisagée comme alternative ?
V. A. : L’élargissement des périmètres intercommunaux et des compétences transférées aux EPCI met en évidence le point aveugle de cette construction : une représentation des communes amoindrie, des assemblées pléthoriques et une réelle difficulté à gérer de façon réactive les parties de compétence qui nécessitent de la proximité. La commune nouvelle ne crée pas tant une alternative qu’elle inaugure une architecture, apportant une solution à l’épineuse question de la gouvernance intercommunale. L’EPCI devient son utile complément pour exercer les compétences stratégiques et réaliser des économies d’échelle.
La commune nouvelle à 5 pourrait s'appeler Montaigu-Vendée
La commune nouvelle Montaigu-Vendée compte près de 20 000 habitants, et constituera la ville-centre de la future communauté d’agglomération. | Infographie Ouest-France
La création de la commune nouvelle (Boufféré, La Guyonnière, Montaigu, Saint-Georges-de-Montaigu, Saint-Hilaire-de-Loulay) sera proposée au vote vendredi 3 février. Le nom de Montaigu-Vendée sera soumis aux cinq conseils municipaux qui se tiendront au même moment.
Cette fusion est une évidence, et donc une très bonne nouvelle. Ces cinq communes forment une seule et même unité urbaine.
Plérin. L’idée d’une commune nouvelle crée des remous au conseil
Lundi soir, à Plérin, l’évocation d’une commune nouvelle avec Saint-Brieuc a fait grincer des dents dans les rangs d’une partie de l’opposition municipale.
Cinq élus de l’opposition ont décidé de quitter la séance du conseil municipal, hier soir, avant même que celle-ci ne démarre.
Se faisant leur porte-parole, Bastien Diacono a expliqué ce choix à l’ensemble des élus présents : « Nous n’acceptons pas le fait d’annoncer, dans la presse, une possible fusion de Plérin et Saint-Brieuc sans jamais que ce sujet n’ait été abordé devant les élus. Nous n’approuvons pas la manière qui marque plus la manifestation d’une ambition personnelle qu’un réel destin collectif. Nous n’acceptons pas le fait que l’ensemble des élus soient les débiteurs de vos paroles les mettant ainsi en porte-à-faux par rapport à la population. »
http://www.ouest-france.fr/bretagne/ple … il-4771030
Un élu d'opposition accuse le maire de Plérin d'avoir annoncé une fusion dans la presse. C'est faux. Il a seulement proposé d'y réfléchir et de faire des études sur ce sujet. Il n'a aucunement annoncé une décision d'imposer une fusion, il a simplement invité ses collègues à la réflexion.
L'opposition municipale semble avoir adopté une posture de blocage par principe. Et à tous les coups, ils vont crier au déni de démocratie alors que ce sont eux qui ont refusé le dialogue dès le début.
Dans le cas de l'agglomération de Saint-Brieuc, il est évident que Plérin et Saint-Brieuc devrait fusionner. Le débat, ça devrait être plutôt : comment ? Et quand ?
Quitte à fusionner, autant faire participer toutes les communes limitrophes de Saint-Brieuc : Plérin, Ploufragan, Langueux et Trégueux. Ces cinq communes (avec Saint-Brieuc) forment le cœur urbain actuel, avec ses zones commerciales et tertiaires principales. Vu le parcours du combattant que c'est d'aboutir à une fusion, autant s'y prendre d'un seul coup et faire une fusion qui a du sens sur la durée. Plérin-S-B ça n'a de sens que symboliquement, pour faire grandir S-B et éventuellement pour préparer une future fusion avec les autres communes urbaines.
Tout à fait. Il faudrait fusionner Saint-Brieuc avec toutes les communes limitrophes qui présentent une continuité suffisamment marquée. Il y a un an, il était déjà proposé d'inclure Ploufragan, Trégueux et Langueux à la liste.
Il est clair que ces cinq communes n'en forment qu'une seule et c'est paradoxalement la ville de Plérin qui s'engage - à l'initiative du maire - dans cette proposition alors qu'elle est géographiquement la plus séparée des autres de par la profonde vallée du Gouët. [C'est cette même vallée qui pose problème pour l'achèvement de la rocade sud, en panne de financement pour le ou les ouvrages d'art conséquents qui sont nécessaires.] Une consultation des populations concernées me semble indispensable pour faire avancer le schmilblick.
"Ne juge pas chaque jour à la récolte que tu fais mais aux graines que tu sèmes" R.L. STEVENSON
Les communes nouvelles en pleine expansion
Les 36 000 communes de France s'écrivent désormais au passé. Plus de 517 communes nouvelles ont ainsi vu le jour depuis 2015. L'AMF a organisé le 2 mars dernier sa troisième rencontre sur le sujet.
En ce début 2017, les partisans de la modernisation de la carte administrative peuvent se réjouir. Le mouvement de fusions qui a permis au pays de passer sous la la barre des 36 000 communes se poursuit. 2015 avait déjà vu éclore 317 communes nouvelles regroupant 1090 communes et plus d’un million d’habitants. En 2016, on recensait encore 200 créations regroupant 670 communes et 656 000 habitants selon une étude AMF/Caisse des Dépôts menée par Vincent Aubelle, professeur associé à l’Université de Paris-Est Marne-la-Vallée.
Pour éclairer cette « révolution territoriale silencieuse » dont le succès repose sur la loi du 16 mars 2015 qui laisse aux élus toute latitude en la matière, l’AMF organise régulièrement des réunions avec ses adhérents, comme le 2 mars dernier.
Une meilleure gestion dans les communes nouvelles…
Il faut d’abord savoir que les incitations publiques à la création de communes nouvelles prolongées en 2017 par la loi de finances pèsent moins que les avantages découlant de la qualité d’un projet partagé par les élus concernés.
«Notre gestion en a été transformée. Nous dépensons en fonctionnement 460 000 euros de moins qu’en 2013 car nous avons regroupé les achats et réorganisé les services. Ces économies représentent bien plus que les aides qui nous ont été consenties pour créer la commune nouvelle » expliquait Michel Mercier, sénateur-maire (UDI) de Thizy-les-Bourgs (Rhône), constituée à partir de cinq petites communes.
Sèvres, Chaville, Meudon, Ville-d'Avray... Un projet de fusion de communes dans les Hauts-de-Seine
Quatre communes des Hauts-de-Seine, Meudon, Sèvres, Chaville et Ville-d'Avray, envisagent elles aussi, après Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux, de fusionner pour mettre leurs forces et leur moyens en commun. Une tendance induite par la necessité de trouver l'argent que l'Etat ne donne plus
Dans le cas de Meudon, Ville-d'Avray, Chaville et Sèvres, c'est Chaville qui a voté, lundi soir, le principe d'un groupe intercommunal qui examinera la possibilité et les conditions d'un rapprochement.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ … 05397.html
- Arduinna - Rijsel - Estocolmo -
Si ça se concrétise, avec la fusion Issy-Boulogne, ça poussera les autres communes du département à faire de même.
La commune nouvelle compterait, selon le recensement 2014, 100000 habitants, sur 21 km².
ziegfried a écrit:
Si ça se concrétise, avec la fusion Issy-Boulogne, ça poussera les autres communes du département à faire de même.
La commune nouvelle compterait, selon le recensement 2014, 100000 habitants, sur 21 km².
Si la commune nouvelle se fait, elle pourrait s'élargir à Vanves par la suite.
Fusion : Vanves envisage de rejoindre Boulogne et Issy
Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux n’ont pas encore fusionné… que Vanves pense déjà à les rejoindre ! Dans la commune de 28 000 habitants, on confirme que des discussions ont déjà été menées avec les deux (grandes) voisines. Mais la création de ce trio n’interviendrait pas avant que Boulogne et Issy ne mènent à bien leur projet, à l’origine prévu pour 2018.
« Il y a effectivement une vraie logique à ce que Vanves rejoigne la commune nouvelle, confirme le maire (UDI) Bernard Gauducheau. Nous sommes dans la même circonscription, il y a une continuité territoriale avec Issy et nous sommes tous les trois limitrophes de Paris, avec une sociologie assez proche. »
http://www.leparisien.fr/vanves-92170/f … 720372.php
Pour rappel, le maire de Meudon avait propos de fusionner les 8 communes de la communauté d'agglomération GPSO en pour former une commune nouvelle. Mais trop de communes étaient réticentes à l'idée de faire une fusion aussi grosse, et il y avait aussi la question des dotations : certains maires voulaient pouvoir bénéficier de l'exonération de la baisse des dotations, ce qui était refusé par le gouvernement.
Pourtant, fusionner les 8 communes, ça aurait permis de réduire le morcellement communal et de supprimer la strate EPCI dans ce secteur.
Est-ce vraiment possible de supprimer la strate epci justement.
Dans mon secteur val d'Europe , c'est ce qui coinçait aussi: si les 5 communes du San avaient fusionnées, alors la commune nouvelle aurait dû rejoindre l'inteco d'à côté conformement a la loi.
Après , dans le cas de la mgp, avec les T1 T2 etc, je sais pas si c'est le cas .
Normalement, les anciennes intercos à l'intérieur de la MGP n'existent plus, étant remplacées par les "territoires"
Ah oui. Je suis pas habitué.
Donc effectivement le territoire T3 est constitué de toutes ces communes + marnes-la-coq.
Que se passerait-il si une commune deviendrait majoritaire dans son territoire?
-> Une réorganisation des territoires?
rerefr a écrit:
Est-ce vraiment possible de supprimer la strate epci justement.
Dans mon secteur val d'Europe , c'est ce qui coinçait aussi: si les 5 communes du San avaient fusionnées, alors la commune nouvelle aurait dû rejoindre l'inteco d'à côté conformement a la loi.
Après , dans le cas de la mgp, avec les T1 T2 etc, je sais pas si c'est le cas .
Le problème, c'est que la loi est mal faite. La réforme de 2010 a rendu obligatoire le rattachement des communes à un EPCI à fiscalité propre pour la très grande majorité des communes. Le dispositif des communes nouvelles a été mis en place avec la même réforme, mais à l'époque, les parlementaires n'imaginaient pas que ça aurait autant de succès. Il y avait eu quelques communes nouvelles créées début 2012 et début 2013, mais aucune début 2014. Par contre, dans le courant de l'année 2014, des communes ont commencé à y réfléchir et ont fusionné le 1er janvier 2015. En voyant ça, de nombreuses autres communes ont élaboré des projets de fusions en 2015 et ont fusionné le 1er janvier 2016. Et d'autres encore ont suivi le 1er janvier 2017.
Le problème, c'est que l'obligation de rattachement à un EPCI n'a pas été supprimée, y compris pour les communes nouvelles ex-EPCI. Le gouvernement avait un discours pro-interco, et en plus de ça, il a voulu imposer des intercos plus vastes. Ne pas supprimer l'obligation de rattachement à un EPCI pour les anciens EPCI devenus des communes nouvelles, ça aurait permis à certaines communes d'éviter de se voir imposer les nouvelles intercos XXL.
Mais il y a quelques mois, des communes nouvelles ont déposé des recours devant un tribunal administratif, le dossier a été transmis au Conseil d'État puis au Conseil constitutionnel qui a tranché. Dans certains cas, les préfets ne peuvent plus aussi facilement imposer le rattachement d'une commune nouvelle à un EPCI contre son gré.
Dans le cas du Grand Paris, on a une construction absurde. On a une myriade de communes de très petite superficie, ce qui engendre un morcellement communal très important avec énormément de doublons. Ces commune sont regroupées dans des EPT qui correspondent pour certains plus ou moins aux anciennes communautés d'agglomérations. Par-dessus, il y a les départements, la Métropole et la Région. La MGP est donc une interintercommunalité divisée en plusieurs départements. Et même si elle a un budget, elle a un pouvoir très réduit car elle doit le partager avec les autres collectivités avec lesquelles elle se retrouve fréquemment en concurrence alors qu'elle est censée travailler avec.
ziegfried a écrit:
Normalement, les anciennes intercos à l'intérieur de la MGP n'existent plus, étant remplacées par les "territoires"
En pratique, les EPT restent très proches des anciens EPCI. D'ailleurs, pour certains, le périmètre n'a pas changé. C'est le cas pour GPSO par exemple. Il n'empêche que ça fait quand même une strate en trop.
Certains candidats à la présidentielle disent vouloir supprimer la MGP. Mais il faudrait déjà supprimer les EPT, ça ferait déjà une simplification et ça clarifierait un peu le rôle de la métropole.
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