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Merci à Rif75 dont je partage l'essentiel de l'avis.
1) le ratio d'utilisation est déjà assez élevé à Toulouse.
A ratio constant et toutes choses égales par ailleurs (surtout au niveau de l'offre), la hausse du traffic suivra sa courbe démographique (et sa structure). Marseille explose actuellement, mais cela est dû à un rattrapage de sa part de low-cost, énormément facilitée par l'ouverture du terminal MP2, qui était quasiment inexistante (Blagnac = environ 15 %).
2) Pour un hub international, il est plus logique pour une compagnie de choisir une plateforme déjà consacrée, telle que Nice. Ryannair est allée s'installer à Marseille en raison du très fort maillage de Marseille vers l'Afrique du Nord (plus forte offre du monde, après Paris !) qu'elle souhaiterait éventuellement améliorer ou compléter.
3) La grande zone de chalandise ?
Je reste sceptique quant à la capacité d'attirer des passagers montpelliérains pour la simple raison qu'ils ont Marseille, ou Lyon à quelques encablûres, voire Roissy par TGV. Aller à Toulouse relève du mauvais calcul.
Il y en a sûrement, mais combien finalement ? Des passagers originaires des Pyrénées-Orientales et du Béarn, et surtout des Audois et Lot-et-Garonnais s'envisagent plus aisément.
4) On parle de 20 000 000 de passagers ?
Prenons les choses dans l'autre sens.
Prenez une ville européenne actuelle qui ait les mêmes caractéristiques que nous : taille Toulouse 2020 (1,5 M), niveau de richesse, positionnement et qui peut se prévaloir d'un trafic aéroportuaire d'au moins 15 M en 2006... soit c'est une capitale (Oslo, Bruxelles, Copenhague, Stockholm, Dublin...), soit c'est une ville polarisant un espace très peuplé (Dusseldorf, Zurich, Milan...). Nous n'avons rien de tout cela malheureusement.
Remarque : La structure (suite au post de Rif75) passagers Bordeaux VS Toulouse en 2005 :
- la différence de trafic est aux 2/3 expliquée par le différentiel avec Paris, mais pas seulement.
- le trafic international a représenté 2 042 905 passagers en 2005 contre 916 555 pax pour Bordeaux.
Bordeaux n'a qu'une ligne internationale de plus de 65 000 pax, c'est Bordeaux-Gatwick, là où Toulouse en possède 8 (Cf. cas de Toulouse-Gatwick).
Pour info :
Bordeaux-Mérignac en 2005 (je n'ai pas les chiffres 2006) :
987 394 passagers --> Paris Orly
257 640 passagers --> Lyon
137 382 passagers --> Marseille
134 015 passagers --> Londres-Gatwick
71 074 passagers --> Nice
65 184 passagers --> Strasbourg
Toulouse-Blagnac en 2005 (lignes au dessus de 65 000 pax pour comp pro forma) :
2 327 158 --> Paris-Orly
664 731 --> Paris-Roissy
393 113 --> Londres-Gatwick
235 178 --> Lyon
156 951 --> Amsterdam
133 880 --> Munich
117 519 --> Francfort
106 173 --> Madrid
88 124 --> Nantes
85 181 --> Hambourg
85 251 --> Lille
76 228 --> Marrakech
69 988 --> Bruxelles
67 723 --> Strasbourg
(64 776 --> Nice)
Vos commentaires correspondent à la difficulté de choix suivant la vocation du nouvel aéroport .
Il est un avenir qui n'est pas suffisamment mis en avant c'est la notion de Hub européenne.
L’intégration économique européenne dans les 30 prochaines années fera que les vols internes à l’intérieur de l’espace européen vont se développer comme à l’intérieur des USA .
Ainsi il faut viser des relations du type Athènes ou Ankara vers Marseille puis Toulouse ou Moscou ou Leningrad ou Helsinki vers Toulouse puis Barcelone …
Des relations Toulouse directe vers Prague, Varsovie …
Il est indispensable que Toulouse se positionne au moins comme une plate forme d’escales Européenne pour le XXI en siècle .
Mis à part les low cost ou les charters qui pourraient atterrir à Toulouse si la plate-forme est compétitive pour des vols inter-continentaux, les vols réguliers pour des destinations lointaines seront concentrés vers des aéroports plus importants comme aéroport de Paris, Londres, Francfort, Schiphol …
La question du gel de terrains au Lherm ou à Fronton est à discuter et à débattre pour le nouvel aéroport de l’agglomération Toulousaine .
Chacun présente des avantages et des inconvénients dont je vais essayer de faire le bilan dans un prochain post …
Du coté de l’Ariège, il me semble que le site doit dans tout les cas être gelé pour des activités futures .
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Donc si j'essaye de tirer l'essence même de tes propros, Toulouse avant de voir trop grand doit s'encrer profondément dans des relations intérieures à l'Europe, plutôt que le louper avec l'internationnal ?
Dans l'ensemble des propos, je ne vous vois pas souvent parler de convictions de nos politiques. Est-ce que c'est parce que vous en avez aucune idée ? Parce que vous pensez qu'ils n'en ont pas les moyens quelques soit au niveau de l'état ? Parce que les politiques s'en fichent fortement ? Parce que vous ne comptez jamais sur les politiques ? Toulouse n'a pas besoin de coup de pouce des décideurs de Paris/Bruxelles ?
Non, ce n'est pas cela que j'exprime, c'est tout d'abord les élus locaux qui défendent et construisent l'avenir d'un territoire selon le principe de subsidiarité qui fonde la philosophie politique européenne .
Pour un aéroport important, le cadre de décision dépasse le cadre local, l’Etat a conservé la maîtrise des grands aéroports du pays qui peuvent être concédés .
Romuald vous souhaitez un hub intercontinental pour Toulouse, je suis d’accord avec ce point de vue, mais dans la réalité des comportements centralisés en France, je doute malgré toute la bonne volonté des acteurs du sujet de la capacité de la France de faire émerger des hubs mondiaux dans les villes de province …
Le même exemple existe pour les ports de navires de commerce avec des échecs retentissants .
Le Verdon malgré une ambition affichée n’est jamais devenu Fos, Le Havre ou Dunkerque …
Il me paraît raisonnable d’afficher d’abord une ambition mesurée mais réaliste de plate-forme d’échanges aériens européens qui me semble une priorité pour confirmer la position et l'influence de Toulouse comme une métropole Européenne .
Oui je sais que c'est l'état qui prend ces décisions et je suis conscient que le problème est la centralisation. Mais propos correspondent à une volonté de créer un deuxième site de centralisation. A l'heure de la décentralisation, mes propos doivent être décalés, mais c'est juste une idée que j'exprime et la nécessité pour une viabilité d'un tel projet.
Voilà, j'ai envis de voir exploser le potentiel qui est déjà très dynamique. Et si un jour, si Paris délègue un chouya, il ne le fera pas pour une ville (Lyon) trop proche qui peut devenir trop concurrente sur le même territoire.
C'est pour ca que je crois en Marseille, Montpellier et Toulouse (ma paroisse) et je crois qu'un jour ou l'autre il y aura un grosse, grosse surprise.
Après, je suis tout à fait d'accord qu'à l'heure actuelle, ce n'est pas viable du tout.
Par contre, je souhaite que si dans le futur, le potentiel aérien ne dépasse pas 15 millions, qu'on réfléchisse à toutes les solutions pour ne pas déménager de Blagnac.
@romuald
Votre réponse correspond bien à l'état d'esprit de nombreux décideurs politique locaux, caractérisé par un mélange de grande ambition pour la métropole Toulousaine, mêlé d'un grand conservatisme pour ne pas bousculer l'électorat .
En aparté le président de CCI reconnaît qu’il existe encore un fort potentiel de développement pour les pistes de Blagnac qui ont des caractéristiques record des pistes d’essais …
Mais il relève qu’humainement la situation deviendra ingérable face au survol de la zone la plus dense en population de l’agglomération ou de la commune de Toulouse .
Les associations revendiquant la limitation des vols, se feront alors de plus en plus entendre limitant le potentiel aéroportuaire Toulousain.
De plus, techniquement il n’y a pas que les pistes qui de toute façon ne permettront pas décollage et atterrissage en même temps à Blagnac même avec l’évolution technique future …
Le foncier autour de l’aéroport se fait de plus en plus rare autour des pistes, ceci pouvant pénaliser l’activité industrielle future …
Porter la capacité de Blagnac à 10 millions voire 12 millions de passagers est sans doute un bricolage réalisable .
J’emploi l’expression de bricolage car l’augmentation de capacité se fera en temps réel dans un cadre difficile qui obligera à transgresser les règles environnementales en vigueur …
Le tout pour obtenir un aéroport saturé à terme, dans une enclave urbaine …
L’utopie serait de passer alors à un site pour hub intercontinental de style Roissy sur Garonne à 50 Km de Toulouse …
Ce scénario me paraît pas très raisonnable .
Pour une fois l’Etat avait correctement marqué les priorités de calendrier d’enquête d’équipements structurants à Toulouse .
D’abord dossier du nouvel aéroport sur 9 sites analysés .
Ensuite LGV Bordeaux Toulouse Narbonne tronqué en LGV Bordeaux Toulouse .
Ensuite contournement autoroutier .
Le dossier aéroport essentiel pour une métropole lié de façon vitale à l’industrie aéronautique mondiale était l’élément primordial pour les autres équipements LGV, Gare TGV, 2eme rocade qui doivent dans un système de transports multimodal performant être liés .
Blagnac est bien pratique, le Conseil général affirme que le choix du site de Fronton est déjà fait par l’Etat et que l’enquête n’est qu’un leurre !
L’opposition au site de Fronton encerclé de vignes AOC, se transforme alors de façon populaire en lutte contre le nouvel aéroport …
L’on assiste à un « remake psychologique » de l’état d’esprit du Toulouse du XIXeme siècle qui avait raté la révolution industrielle … Scénario mêlant grand conservatisme, à quoi bon ! puisque Blagnac fait l’affaire de la prospérité actuelle, mêlé de grandes évocations utopique de Roissy sur Garonne en Ariège aéroport intercontinental pour dans 30 ans peut être …
Si l’Etat avait prioritairement lancé le sujet aéroport à Toulouse c’est que la question était sérieuse .
A Toulouse les équipements diligentés par l’Etat ont toujours eu un temps de retard comparativement aux autres grandes métropoles .
Pour une fois que Toulouse était synchrone avec un autre projet comme celui de Nantes, celui étant maintenant en avance, essayons de rattraper le retard .
Il me paraît raisonnable puisque Blagnac est condamné à terme, d’envisager le déménagement de celui ci lorsque les 8 millions de passagers seront atteints .
Ce qui ne laisse pas beaucoup de temps, peut être avant 2020 pour la construction du nouvel aéroport .
Diagonal a écrit:
@romuald
Votre réponse correspond bien à l'état d'esprit de nombreux décideurs politique locaux, caractérisé par un mélange de grande ambition pour la métropole Toulousaine, mêlé d'un grand conservatisme pour ne pas bousculer l'électorat .
Nous sommes d'accord sur un point, au delà de la solution qui sera choisie, il faut que le dossier arrête de végéter. Parce que construire un aéroport, ce n'est pas une mince affaire.
Un point sur lequel on a pas discuté encore, si un jour l'aéroport déménage, peut-être qu'Airbus & ATR pourront travailler plus facilement pour effectuer leurs essais.
Autre question, que va t'il advenir des batiments actuels ? Ils vont servir pour quelques vols d'affaires privés ? Parce que dans la zone, entre les parkings, aérogare, sociétées de Fret ... il y va y avoir des zones désertées. Vous avez une idée à ce sujet ?
Pensez-vous que la mairie de Blagnac va lacher aussi facilement leur poule aux oeufs d'or ?
Toulouse Nord me paraît être la meilleure solution, même s'il aurait bien plus apporté à l'Ariège - que je connais assez bien - qui a peut-être perdu une occasion en or.
Ne pourrait-on pas envisager un aéroport plus proche que Fronton ? Il est évident que cela aurait un impact sur le trafic national (Tlse-Orly / Tlse-Roissy), sans parler du TGV, à moins qu'une navette sur rail puisse nous y conduire en moins 20 min grand maximum (c'est très loin, nous ne sommes pas Paris)... voire envisager un RER jusque là-bas, occasion pour enfin organiser la métropolisation le long de l'axe Grenade-Merville-Seilh-Beauzelle-Blagnac.
Vous parlez de Blagnac : quel est l'avis de Keller ?
Connaissez-vous la réponse des anti-2ne aéroport (nimby, banana) quand à la saturation de Blagnac ? Que proposent-ils ?
Pour info, le PADD du SCOT de Montauban a introduit cet été la réflexion sur la réalisation d'une infrastructure aéroportuaire si se repose le débat du 2nd aéroport
Pour illustrer mes propos sur les difficultés qu’il y aura pour augmenter la capacité passager de Blagnac II à cause du manque d’espace autour des pistes enclavées par l’urbanisation .
Article de la revue Environnement Magazine N°1659 Juillet Aout 2007
www.environnement-online.com
Construction d’une station de traitement des eaux pluviales pour s’adapter aux normes environnementales .
A remarquer sur la photo illustrant l’article l’insertion au chausse pied de la station qui jouxte un îlot urbanisé .
Les parkings complets et le manque d’espace pour les étendre ce qui vas obliger à construire de nouveaux silos pour atteindre 8 millions de passager soit ¼ de plus que les 6 millions de 2006 …
www.midipresse.fr
Forte hausse, +8,4%, du trafic passagers en août à Toulouse-Blagnac.
En cumul depuis le début de l’année, le trafic de Toulouse-Blagnac, 4 114 075 passagers, est en croissance de 3,9%
Avec une croissance de plus de 3% par an les 8 millions de passagers seront atteint avant 2017 .
Envisager un nouvel aéroport pour 2020 me semble être un objectif réaliste .
Si l’on considère 5 ans pour la construction même, le problème de prise de décision devient urgent pour gérer toute les phases juridiques préalables .
La Depeche du Midi 28/09/07
Peyssies
Contre un nouvel aéroport : NINA continue à mobiliser
Le collectif reste mobilisé. Il déclare dans un communiqué: «en janvier, le ministre Estrosi, a déclaré à l'Assemblée Nationale que l'aéroport ne se ferait pas en Tarn et Garonne, à cause de « l'opposition des populations et des élus », ce qui revient à retirer les 2 sites de Monbéqui et Verdun. Il n'y a plus que 4 sites pressentis, la liste se raccourcit, le danger se rapproche.
.../Les collectivités de Haute-Garonne continuent de s'opposer fortement à ce projet/...
.../ La décentralisation est ici une réalité encombrante pour ses volontés d'aménagement.
Car que veut-on ? Un développement harmonieux de notre vallée, une liberté d'entreprendre ou alors un grand territoire gelé sans aucune construction nouvelle, avec des projets bloqués, le rachats par l'Etat des biens dévalués à vendre, des ressources des communes amputées ? Puis l'arrivée inéluctable dans 20 ans du fameux aéroport toulousain transféré depuis Blagnac.
Les éléments objectifs et chiffrés de la situation indiquent une légère croissance du trafic des passagers à Blagnac mais le nombre de vols lui n'augmente pas/...
.../ On n'arrive pas à prouver la saturation annoncée de l'aéroport toulousain.L'insonorisation des riverains de Blagnac va s'accélérer avec l'accord des collectivités pour financer un fonds d'aide aux travaux plus conséquent.Nous continuons à penser que ce projet gigantesque est parfaitement inutile, que le trafic de l'aéroport de Blagnac ne le justifie pas et que réserver une grande zone foncière conduit obligatoirement à l'arrivée des avions quelques années après»
Les opposants déclarent " Un développement harmonieux de notre vallée, une liberté d'entreprendre ou alors un grand territoire gelé sans aucune construction nouvelle, avec des projets bloqués, le rachats par l'Etat des biens dévalués à vendre, des ressources des communes amputées ? Puis l'arrivée inéluctable dans 20 ans du fameux aéroport toulousain transféré depuis Blagnac ", constatation évidente, la phase d’attente est ingérable .
Nantes en est au stade de l'appel d'offre de l'Etat pour le choix du concessionnaire qui réalisera le nouvel aéroport !
Solution à l'angoisse du gel économique de tout un territoire, reprendre le dossier au plus vite pour décider du site .
Cela permettra de lever toutes les hypothèses inutiles, et surtout enclenchera les étapes successives de la réalisation pour une ouverture en 2020.
Gérer le passage d’une phase d’attente inquiétante, à celui de la création d’un nouveau pole économique que serait le nouvel aéroport de l’agglomération toulousaine est semble t il logique et raisonnable .
Cela sera possible que si les collectivités territoriales s’entendent.
La LGV, le contournement se feront programmés par l’Etat dans les grandes infrastructures nationales à la suite d’autres régions … Mais quelles conséquences économiques réelles ?
L’aéroport est un sujet local, dont l’on peut maîtriser le calendrier, pour créer un nouveau pole de croissance, de richesses, d’emplois .
Qui se plaint à Blagnac, à Colomiers, Cornebarrieu de la richesse crée par l’aéroport .
« Un développement harmonieux de notre vallée, une liberté d'entreprendre » passent peut être par la décision immédiate d’entreprendre la construction du nouvel aéroport .
Toulouse peut rattraper Nantes qui est en train de lui faire « la pige » dans la concurrence aéronautique, un comble !
Depeche du Midi 08/10/07
Face aux maires de Haute-Garonne, le nouveau préfet Jean-François Carenco a tenu un discours de vérité sans éluder les préoccupations des élus de terrain.
.../Un nouvel aéroport ? « Le sujet n'est pas d'actualité. Celui de Blagnac fonctionne très bien et la future ligne à grande vitesse est faite pour réduire le nombre de passagers aériens ». Crédits européens ! « Le Feder (fond européen) ne s'applique pas aux routes ; c'est une décision de Bruxelles/...
Il est à craindre que Toulouse ne rattrapera pas Nantes !
Inquiétant cette passivité soudaine de l'Etat concernant Toulouse .
Le sujet est à rebondissements, peut être que les élus locaux sauront réagir .
Sinon, Midi Pyrénées risque de reprendre le chemin de jadis où tout était en attente, faute de l'appuis de l'Etat .
Nouvel aéroport / Second aéroport
Rappel des implantations les plus discutées, copier coller des documents communiqués lors de la présentation des sites .
Fronton / Mazères, sites où la possibilité d'extension des pistes pourrait être importante .
Site de Fronton, l'aérogare serait à 29,5 Km à vol d'oiseau de la place du Capitole
Site de Mazères, l'aérogare serait à 42 Km à vol d'oiseau de la place du Capitole
Muret-Lherm
l'aérogare serait à 22,5 Km à vol d'oiseau de la place du Capitole
La variante pistes parallèles à Blagnac, n'est pas dans le post, elle parait irréalisable actuellement à cause de l'urbanisation galopante de l'Ouest Toulousain .
L'autre variante conservait la piste actuelle de l'aérodrome du Lherm et était donc parallèle à celle ci .
Si cet option peut se concevoir pour un 2eme aéroport de 3 millions de passagers, elle est irréaliste pour un scénario de nouvel aéroport dont cet étude montre qu'il est possible d'en accueillir 12
Il est vraisemblable qu'une 3eme variante abandonnant le parallélisme de la piste actuelle pourrait mieux orienter le dispositif et permettre de mieux inserer l'aérogare .
Dans ce cas des bourgs qui sont dans les zones repérées sur la carte n'y seraient plus, exemple Ste Foy, Beaumont .
L'axe serait décalé vers des zones agricoles encore vierge de constructions, mais pour combien de temps ?
Il me semble que même la trouée serait améliorée, et que 2 pistes pour atterrissage décollage peuvent être insérées .
La sagesse voudrait qu'au moins ces 3 sites soient gelés dans les PLU, l’inter SCOT comme terres agricoles non constructibles y compris dans les axes de pistes .
Muret-Lherm parce que c'est un site d'aérodrome en activité repéré depuis très longtemps comme site complémentaire de Blagnac .
Fronton parce que c'est un site ancien repéré pour remplacer Blagnac .
Mazere parce que le dossier à montré qu'il était un site intéressant pour le dispositif de pistes qui peut être crée, ce qui pourrait être utile voire stratégique à long terme .
Romuald a écrit:
Voici 2 rapports interessant, je vous avous ne pas les avoir lu entièrement pour l'instant. Je précise qu'ils datent de 2001, mais on voit les projections futures des élus.
Toujours est-il, un premier rapport commandé aux des ingénieurs des aéroports de Paris pour étudier la possibilité d'un aéroport dans la région Toulouse ayant un capacité de 20 milions de passagers à Terme. Reprennant les 9 sites proposés
http://www.haute-garonne.equipement.gou … 1e4c84.pdf
20 millions c'est plus que le traffic de 10-12 millions que les études ont projeté, on donne cette étude aux ingés de l'ADP. Si ce n'est pas pour coupler un futur aéroport de Toulouse à Paris. Ca y ressemble drolement.
De l'autre coté, dans la perspective d'une évolution du traffic à 10-12 millions de passagers, il ont fait une étude d'évolution de l'aérodrome du Lherm. Pour atteindre jusqu'à 12 millions.
Vous verrez ce qu'il y a d'interessant, c'est qu'ils porposent des pistes parallèles à celles de Blagnac, ca évite aux avions de se télescoper je suppose.
http://www.haute-garonne.equipement.gou … 04af99.pdf
L'ensemble des études et pdf sont sur la page:
http://www3.midi-pyrenees.equipement.go … review=oui
Il semblerait que le Grenelle de l'environnement préconise l'arrêt des projets de nouvel aéroport en France!
Il semblerait que le Grenelle de l'environnement préconise l'arrêt des projets de nouvel aéroport en France!
Cela ressemble beaucoup au gel de nouvelles autoroutes ...
Il faut prendre toutes les précautions d'interprétations, nouveau veut dire qui n'est pas inscrit au schéma directeur ou autre livre blanc de prospective des transports de la France en Europe ...
Comme le stock de nouveaux projets en attente de réalisation faute de capacités de financements est considerable, l'engagement n'est pas difficile à assumer .
Le report du camion vers le fer routage est une annonce vraiment révolutionnaire ...
Un nouvel aéroport multimodal, Avion + TGV + TER pourrait être un équipement performant pour hisser Toulouse en tête des villes européennes intégrant le développement durable dans les services métropolitains supérieurs .
Complémentarité de l'avion et du TGV pour un Hub européen relié à des Hubs mondiaux ...
De plus Toulouse pourrait expérimenter le premier Eco aéroport voisin d'une Ecopolis, rien de surprenant après Blagnac qui a été la première piste atterrissage tout temps ...
http://www.cyberarchi.com/dossier/chron … icle=11092
https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 03#p135803
Il semble que les décideurs soient très circonspect sur les capacités multimodales en dehors de Matabiau .
Ils se basent sur Satolas, qui est isolée dans l'agglomération Lyonnaise sans gare Ter ...
Il faut considérer aussi l'aspect gare d'agglomération, et le couple multimodal avec Matabiau Périole ...
Si le meilleurs temps de TGV entre IDF et Tlse est à la gare d'aéroport celle ci battra tout les records de fréquentation, en complément de Matabiau destiné au centre Toulousain .
De quoi mettre Avion et TGV sur un pieds d'égalité normal pour une capitale de l'aviation .
Ils commencent sérieusement à m'embêter avec leur grenelle machin chose ... c'est bien de faire attention à l'environnement mais s'être tiré dans un pied avec les 35h, on ne va pas se tirer dans l'autre en s'interdisant pleins de trucs !!! Où va aller notre économie
Bientôt allumer une ampoule sera plus grave que dealer de la drogue
@ Romuald
Il faut se méfier dans ce genre d'études, il peut y avoir beaucoup de sites leurres pour introduire un nouveau site pertinent, c'est tout simplement une méthode de recherche du meilleur site .
C'est pourquoi dans mes analyses, je restreint l'exposé aux sites les plus anciens type Lherm ou Fronton, de plus la population locale connait ces projets de longue date ...
Il faut lever les blocages actuels, pour inventer un systéme de transports multimodal performant pour demain .
Au Lherm ou à Fonton l'on pourrait avoir une liaison TGV Paris en 2H 50, ce qui donnerait 3H15 pour Matabiau, une halte serait possible en vallée de Garonne, Gare commune pour Montauban/Agen , le Gers, le Lot dans le secteur A62 Auvillar .
Il n'est pas impossible que plus tard une ligne mixte LGV / Fer routage soit construite en ligne directe Montauban / Cahors / Limoges / Paris, ligne soutenu en région Centre comme TGV Centre Limousin Pyrénées complémentaire du corridor ferroviaire de la TCP ( traversée centrale des Pyrénées) .
Montbéqui est un site qui parait interressant, mais avec un foncier disponible comparable voire inférieure au Lherm, ce qui en limite la pertinence ...
Pas de gare commune Agen-Montauban de prévue. La gare TGV de Montauban est déjà prévue entre les communes de Lacourt St Pierre et Bressols juste à l'est de la forêt de Montech à proximité de la voie ferrée existante.
@technyc
oui c'est ce qui ressort du debat LGV Bordeaux Toulouse, débat orienté sur un découpage territorial départemental, rétrograde, une gare sur la LGV tout les 50 Km pour des départements ruraux et une seule gare à Matabiau pour une agglomération et un département prévu à 1,6 millions d'habitants ...
De plus cette vision ne prends pas en consideration les préconisations de la DATAR de pole multimodal Aéroport + TGV pour Toulouse .
Il va falloir faire des efforts pour hisser le projet au niveau qui lui était assigné par les tenants de l'aménagement du territoire .
Les conservatismes sont simplement l'expression de féodalités locales superficielles que l'interet général saura surpasser .
Débat comparable au sujet Métro Val ou Tram, Toulouse aura les 2 avec le plus performant en premier ...
Ils commencent sérieusement à m'embêter avec leur grenelle machin chose ... c'est bien de faire attention à l'environnement mais s'être tiré dans un pied avec les 35h, on ne va pas se tirer dans l'autre en s'interdisant pleins de trucs !!! Où va aller notre économie
Bientôt allumer une ampoule sera plus grave que dealer de la drogue
Personnellement, je trouve qu'on devrait faire preuve de moins de légèreté en ce qui concerne les questions d'environnement. Je sais pas si la décision de geler les constructions de nouveaux aéoports est la bonne, mais elle a été en tous cas le mérite d'avoir été débattue par de nombreux acteurs venus d'horizons différents, au cours de ces réunions. On ne peut pas faire des choix écologiques simplement lorsque ça nous arrange, ou pour faire du marketting ou de la com... bref, je ne comprends pas "l'argument" économique que tu avances. L'un des problèmes de ce Grenelle, c'est justement de tenter de montrer qu'il est possible (?) de réconcilier croissance économique et respect de l'environnement.
Vous ne pouvez pas non plus comparer ces enjeux écologiques, qui sont sérieux, graves, qui concernent de surcroît l'ensemble de la planète, et les 35 heures, qui sont peut-être un non sens économique, mais qui sont surtout une querelle franco-française absolument insignifiante, au regard des défis colossaux qui nous attendent dans les cinquante prochaines années.
Il me semble d'ailleurs que plupart des scientifiques admettent que le pic de production de pétrole a été atteint en 2006, et que l'extraction d'énergies fossiles est condamnée à se réduire. Alors je pose la question de manière provocatrice mais... vous allez les faire voler avec quoi, les avions de votre deuxième aéroport, si jamais ce dernier se construit?
Je ne sais plus sur quel forum, j'ai développé mon idée de l'issue pour la pollution. Je suis persuadé qu'on va trouver un procédé consommateur de CO2. Je suis persuadé qu'il va y avoir tout un business à s'y faire et que la dépollution se fera ainsi.
Maintenant pour les avions. J'ai demandé à des ingénieurs chez Airbus, ils n'ont encore aucune infos sur les prochains carburants pour réacteurs. Mais je ne m'inquiètes pas, ni les pétroliers, ni les motoristes, ni les avionistes, ni les aviateurs ne souhaitent mettre la clé sous la porte, ils seront prêts le jour J. Tout le monde doit chercher, parce que ce problème ne touche pas que les avions ... Trop de monde resterait sur la paille. :-)
@ strindberg
Pour repondre aux excés du discours sur le rechauffement, j'ai adressé ce post caricatural sur le forum Toulouse concernant une patinoire sur la place du Capitole ...
Si le politiquement correct n'était pas la tenu de soirée exigée pour la respectabilité, l’on pourrait qualifier la ritournelle du réchauffement climatique de « couillonnade » du moment comme le fut le pacifisme dans les années 1930, alors que les régimes totalitaires pullulaient à nos portes avec leur volonté hégémonique …
Il y a quelques années le moindre chemin vicinal inauguré en grande pompe préparait la commune à l’Europe . Aujourd’hui à force de langue de bois l’Europe, plus personne n’y croit alors que c’était une grande espérance …
Si chaque geste, intention humaine est passé au crible du prétexte du réchauffement climatique le risque d’exaspération ou de démobilisation des problèmes d’environnement réels risque de nous précipiter dans un futur contraire à ce qu’il est souhaitable …
L’homme émet trop de CO2, mais ce n’est pas en allant à Narbonne Plage par l’A61, mais avec sa bagnole en allant chercher ses clopes, son pain au chocolat etc.
Les déplacements automobiles urbains courts sont une des principales causes d’augmentation d’émission de CO2 …
Ensuite du Corbierre embouteillé dans le 14, du lait du 59, de la viande mise en barquette dans le 49, le tout vendu dans les hypers de banlieue du 31 avec de gigantesque parking à bagnole, est ce très raisonnable …
La réduction d’émission du CO2 passe par des mesures de bon sens comme l’augmentation du fer routage pour les transports de plus de 500 Km et les relations internationales, la réduction de nombre de Bovins remplacé par des caprins, la marche à pieds ou à Bicyclette en ville, la densification urbaine …
Pour ce qui est des grands équilibres planétaires la patinoire du Capitole n’est pas un sujet de développement durable contrairement à la déforestation de l’Amazonie qui bouleverse les grands équilibres écologiques planétaires, ou les méthodes d’extraction du pétrole dans le grand nord Canadien, où il faut en brûler (dégagement de CO2) des quantités considérables pour le séparer des sables qui le contienne, le tout dans un environnement atmosphérique fragile proche des régions polaires …
L’écologie mérite mieux que de la propagande façon comité de salut public qui ne peut que la desservir, d’ailleurs regardez les résultats aux élections des partis qui s’en revendiquent.
Le réchauffement climatique ne peut être le prétexte facile pour renoncer à tout progrès, construction, que certains veulent imposer parce que cela est leur opinion, leur idéologie et non un moyen pragmatique d'adapter nos besoins au nouvelles conditions d'environnement qui s'imposent à nous ...
La solution n'est pas de régresser façon Albanie qui adulait Robespierre, mais d'inventer de nouvelles technologies, moins polluantes ou pas polluantes qui s'imposeront aux autres dans l'intérêt général.
Ce n'est pas parce que la France se ferait Hara Kiri par une décroissance préconisée par certains que l'Inde, la Chine, le Brésil vont suivre ...
Il est encore possible d'inventer à Toulouse un aéroport qui serait écologiquement plus performant que Blagnac voire précurseur dans le domaine ...
Les américains expérimentent des carburants à base de charbon dont les réserves sont considérables, les utopistes exposeront ce Week end sur les champs Elysés des avions à énergie solaire ...
Ne nous voilons pas la face, il est important comme le dit Strindberg de prendre la mesure des besoins et risques actuels et de mettre d'ores et déjà en place des choses, y compris si elles bouleversent nos manières de vivre. Je ne peux plus supporter l'idée de se remettre en cause plus tard sous prétexte qu'on aura les solutions techniques, je ne peux plus non plus supporter la conception simplement économique de l'écologie comme le font les USA (l'exemple du charbon ou des bio-carburants à base de maïs est extrêmement parlant), enfin je ne peux plus supporter l'idée que parce que les autres ne feront pas l'effort, il ne faut pas le faire de notre côté.
Il faut maintenant être précurseurs sur pleins de domaines et cela peut être rentable et viable économiquement.
Mais il faut véritablement arrêter de se voiler la face. Ce qui n'empêche pas régulièrement de réfléchir de manière prospective et, je rejoins Diagonal, de mettre en cohérence plus intelligemment les différents modes de transport.
Ben ca, densification, TC ... je n'ai vu personne sur ce forum avancer le contraire, on se tue tous les jours à convaincre les gens autour de nous.
Ce qui fait la pollution à Toulouse, ce n'est pas de faire un nouvel aéroport, c'est d'avoir une ville 10 fois trop étalée avec toutes les conséquences qui en découlent.
Mais comme le dit Diagonal ... j'ai peur que notre pays devienne comme l'Albanie. Et ne me dites pas que c'est impossible
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