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jo09 a écrit:
sur wikepdia j ai vu Toulouse + de 450000 habitants en 2008 peut on s y fier ? merci.
thib8500 a écrit:
Non, il s'agit d'une estimation de la part de wikipediens, car l'Insee donne 437100 pour 2005 comme estimation. Les chiffres définitifs seront donnés très bientôt, mais pas pour 2008, en tout cas.
Effectivement, le chiffre de 450 800 habitanst pour Toulouse intra-muros est issu des assises de la mobilité (chiffres de la mairie estimation 2007 fichier IRIS)
sur le site www.insee.fr
Ilots regroupés pour l'information statistique / IRIS
Définition
Les îlots regroupés pour l'information statistique (IRIS) sont les briques de base en matière de diffusion de données locales.
La France en compte environ 50 800 (50 100 en métropole et 700 dans les DOM).
L'IRIS correspond à :
- l'IRIS-2000 pour toutes les communes urbaines d'au moins 10 000 habitants et la plupart des communes de 5 000 à 10 000 (16 000 IRIS-2000 en France, dont 15 400 en métropole) ;
- la commune pour les petites communes non découpées (34 800 communes).
Bref, avec une moyenne de 7 300 habitants en plus par an, avec un chiffre INSEE de 437 100 au 1/7/2005, au 1/1/2006 celui-ci devrait tourner aux alentours de 441 à 442 000 habitants.
Donc pour 2007 le chiffre de 450 000 habitants est probable (surtout avec les confirmations iris).
Aujourd'hui Toulouse intra-muros doit compter entre 462 et 466 000 habitants.
MAIS, il faut savoir que dès le 1/1/2009, les chiffres officiels de population prendront en compte la moitié de la période inter-censale (2004-2008), soit 1/1/2006.
Donc les chiffres de la mairie pour 2007 de 450 800 seront officialisés en 2010 (prise en compte des chiffres 2007) ...etc etc.
En reprenant mes estimations sur le sujet L'évolution démographique des agglomérations françaises
ici pour l'agglo et l'aire urbaine toulousaine, j'avais estimé Toulouse à 437 103 habitants au 1/1/2006 (chiffre INSEE du 1/7/2005). Donc Toulouse comptera environ 441 000 habitants au lieu de 437 000 et donc l'agglomération (limites 1999) environ 864 000 habitants au 1/1/2006 et l'aire urbaine (limites 1999) environ 1 112 000 habitants.
Pour l'agglomération en ajoutant Fonsorbes 10 623, Fontenilles 3 403, Saubens 1 570, Castelnau d'Estretefonds 4 105, St Rustice 432, Pompignan (82) 1 299 et Grisolles (82) 3 276, communes sûrement agglomérées pour l'année 2006, l'agglo urbaine devrait compter environ 889 000 habitants.
Bref comme le dit Romuald, en 2009, l'agglomération urbaine doit compter environ 925 000 habitants et l'aire urbaine (limites 1999) environ 1 170 000 habitants dont Toulouse entre 462 et 466 000 habitants.
J'ai trouvé ce document, je ne sais pas s'il avait déjà été posté
"Le Grand Toulouse en chiffres"
http://www.grandtoulouse.org/admin/uplo … iffres.pdf
Par conte, je n'ai aucune idée de quand il a été fait.
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Ce document concerne des chiffres 1999 sur la Communauté d'Agglo. Il a dû être édité vers 2000.
après Août 2003 car une carte date de ce moment là.
2004-2005 en toute vraisemblance.
Une (toute) petite analyse concernant les premiers résultats (partiels) des recensements INSEE sur l'agglo toulousaine qui témoignent de profonds changements de dynamiques par rapport aux années 80 et 90, constats qui peuvent aussi se faire sur d'autres agglos:
- Un renouveau certain de la ville centre avec une croissance démographique à un rythme très soutenu, portée probablement par la forte croissance de la construction (... se faisant les espaces libres s'amenuisent de plus en plus), par la réoccupation du parc vacant et par le fait que la taille moyenne des ménages était déjà très basse en 1999. Un retour des familles avec enfants en ville ? A voir ...
- Une relative stagnation (Ramonville, St-Orens) ou plus fréquemment une croissance ralentie (Tournefeuille, Blagnac, L'Union, Fenouillet) de la population en 1ère couronne, sauf sur des communes concernées par de grosses opérations urbaines (Colomiers, Cugnaux ou Balma par exemple). Ceci dit, il s'agit de performances qui ne sont pas négligeable et qui s'accompagnent du maintien d'un fort niveau de construction alors que les ménages, auparavant de profil très périurbains et de grande taille, se sont diversifiés (plus de personnes seules ou de couples sans enfants). Cela reste à confirmer évidemment, mais il me semble que la population de ses proches communes a un profil de plus en plus proche du constat sur Toulouse centre.
- Une explosion démographique, par rapport aux décennies précédentes, qui s'accroit en s'éloignant de Toulouse (notamment hors du périmètre du SDAT) : Fonsorbes, Auterive, Castelnau d'Estretefonds, Nailloux, Grenade, Carbonne ou même Cazères (pourtant à 50 km de Toulouse) ont connu des croissances démographiques très significative et de type périurbain (actifs travaillant plutôt sur l'agglomération toulousaine). Cette explosion est à mettre en relation avec le développement de l'emploi qui s'est essentiellement réalisé sur les quartiers périphériques de Toulouse ou les communes proches de banlieue, notamment au contact du réseau autoroutier.
De fait les temps d'accès à l'emploi depuis des territoires ruraux et éloignés sont parfois moindres que la traversée de Toulouse. Du coup on s'achemine vers un système polycentrique de l'agglo (comme l'a constaté l'AUAT) avec des stratégies d'installation périurbaines qui y sont liés : Je travaille à Rangueil ou Labège , je n'hésite pas à habiter à Nailloux, Villefranche-de-Lauragais; je travaille à Portet, Roques ou au Chapitre, je vais vivre à Auterive ou Carbonne ....
Je schématise un peu et des incertitudes pèseront à long terme sur ces stratégies d'éloignement (coût des transports, engorgements ...), mais c'est bien un constat que l'on peut dresser des tendances de ces dernières années.
En définitive, il y a des orientations un peu contradictoires actuellement avec un retour partiel vers l'urbain d'une partie de la population mais également des tendances à l'étalement qui se sont amplifiées (en nombre et en distance) tout ça sur fond de croissance démo inédites sur l'aire urbaine.
Pour canaliser tout cela, il y a de très gros enjeux et de quoi faire : lors des travaux de SCOT, dans les actions de la communauté urbaine (développer l'emploi au centre, multiplier les opérations maîtrisées) ou dans l'organisation des différents réseaux de transports en commun.
La ville est à la croisée de deux mondes aujourd'hui : d'une grande ville elle tend à devenir métropole avec toute la complexité d'organisation que cela représente et avec toutes les difficultés qu'il y a à réaliser les investissements qui vont avec alors que l'Etat s'en désengage de plus en plus.
Au final ... je ne suis pas sûr d'avoir été très clair ! Mais bon ...
Ptiloulou a écrit:
La ville est à la croisée de deux mondes aujourd'hui : d'une grande ville elle tend à devenir métropole avec toute la complexité d'organisation que cela représente et avec toutes les difficultés qu'il y a à réaliser les investissements qui vont avec alors que l'Etat s'en désengage de plus en plus.
Mais est-ce que l'état est conscient de l'existance de cette métropole éloignée de Paris ?
Mais est-ce que l'état est conscient de l'existance de cette métropole éloignée de Paris ?
c'est une bonne question! personnellement, je crois que non. les toulousains eux-meme n'ont pas conscience de l'existance de cette metropole!! "toulouse est un grand village" ça oui !
en meme temps, il est normal qu'il y est un décalage de temps: toulouse était quasiment un grand village il n'y a pas si longtemps que ça!
les medias, c'est pareil: lorsqu'ils parlent de grande metropole, c'est toujours lyon marseille et lille. la question de l'ouverture le dimanche de certains magasin pour les grosses villes ne s'est meme pas posé pour toulouse il me semble....
peut-etre que lorsque toulouse aura depassé la population lyonnaise (intra-muros bien sur ) alors on les regars changerons, et paris ouvrira les yeux ! et les toulousains aussi par la meme occasion
C'est vrai que beaucoup de français ne savent pas bien où est Toulouse ??? Il sera interessant de leur demander de plaçer Toulouse sur une carte de la France vide. Oui, dans le sud, mais où ?? Pour les gens du nord, c'est un vaste mot qui ne veut rien dire ...
Il ne connaisse que ce surnom de "ville rose" et sont evidemment déçu de voir que toutes nos maisons ne sont pas rose PQ.
Tout ça pour dire, que oui, beaucoup ne prenne pas encore conscience du poid de cette ville à l'échelle française. Je pense que les prochains chiffre INSEE vont tenter de remettre les choses à leur place. Mais Toulouse change, déjà, depuis plusieurs années que je suis arrivé, je trouve que la ville est plus dynamique, plus vivante.
Et finalement, on voit bien que Toulouse, avec son centre-ville réduit, sa situation géographique (au milieu d'un monde rural) ne pouvait être que le modéle de cette ville anti-urbaine. Anti-urbaine car la périphérie semble avoir plus ou autant que le centre-ville, ue ce soit en terme de commerces, de cinéma (à voir que les 2 premiers KFC ont ouvert comme les H&M dans des grandes surfaces de la banlieue et non dans la rue du Taur ou dans le centre comme dans les autres villes françaises), le centre-ville semblait laisser aux étudiants et aux gens un peu aisés.
La question de la croissance démographique et spatiale de Toulouse n'est-elle pas du à cette interêt ? Toulouse nie la ville et nous sommes dans une société de plus en plus en rejet avec la ville associé à la violence, au bruit, à l'impersonalité de la grande ville alors que le village, le rural est plus valorisé ..
Sauf que comme le démontre ton post, celà change et c'est le plus important, les mentalités changent ... mais en observateurs des villes, nous ne pouvons qu'être impatient du retard pris et des opportunité à ne pas perdre ..
Visitez la partie de forum sur les villes d'Amérique latine :
- Santiago de Chile : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 35&p=2
- Mexico City : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 34&p=2
- Buenos Aires - Quartier Puerto Madero: http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … p?id=30854
Tonio del barrio a écrit:
C'est vrai que beaucoup de français ne savent pas bien où est Toulouse ??? Il sera interessant de leur demander de plaçer Toulouse sur une carte de la France vide. Oui, dans le sud, mais où ?? Pour les gens du nord, c'est un vaste mot qui ne veut rien dire ...
Oh, ce n'est pas spécifique à Toulouse. Lyon ou Nice ne sont pas mieux placées, idem pour Nantes. Lille, peut-être un peu moins, avec le phénomène ch'ti.
Mais ce n'est pas spécifique à la France non plus. Tu ne peux pas t'imaginer le nombre de Belges qui ne savent pas où se trouvent Anvers, Gand ou Liège.
ha curieux car moi anvers gand et liège je sait ou c'est.
bref pour revenir au sujet, exact sur france 2, pour l'ouverture du dimanche TOULOUSE pas cité, on à parler des villes de plus d'1 millions d'habitans, en fait d'agglomérations, mais les journalistes ( qui sont parisiens ) sont nuls en géographie ( enfin y'a pas qu'eux ), on le sait.
maintenant attendons les chiffres, car apparemment les chiffres de TOULOUSE ont été sous évalués en estimation, peut-être est-on au million d'h?
per tolosa totjorn mai
Vous ne devriez pas vous attarder sur les commentaires et reportages de journalistes qui ne sortent pas de leur pré carré. J'ai l'impression que les gens en général en connaissent plus sur la géographie française que certains des journalistes eux même qui pondent parfois des reportages truffés d'erreurs et de clichés.
Pour ce qui est de la croissance spatiale et urbainede l'agglomération et même de l'aire urbaine toulousaine, le phénomène est équivalent dans toutes les autres grandes villes françaises sauf qu'à Toulouse, les flux sont les plus importants de France en chiffres réels (en enlevant paris) et sont les plus importants en chiffres %.
Quelle ville de Province arriverait à supporter la taux de croissance de 20 000 habitants en plus /an (dont 7000 en plus /an sur la ville-centre) avec un tel retard d'infrastructures et le dédain aussi patent de l'Etat (on le voit par exemple pour le TGV et les autoroutes autour de tlse dont certaines prennent un retard monstre (axe Tlse-Lyon au delà d'Albi, axe vers Auch et les Landes ... ... alors que dans ce cadre là, l'Etat actuel fait beaucoup plus de cadeaux à Bordeaux par exemple.
Quand on pense que l'agglo est à environ 900 000 habitants, il est vrai que le regard dépassé des français sur Toulouse sont à l'image de la mentalité française que je me plais à qualifier de "Vieille france", qui n'a pas envie d'avancer ... ...etc (on le voit bien dans le domaine architectural ou même l'évocation d'une grande tour est flateur quand c'est à l'étranger mais pas quand c'est en France).
Donc, peut être qu'un jour Toulouse trouvera enfin dans l'inconscient collectif français sa place réelle de 5ème pôle majeur français voire peut être même 4ème au poids de son PIB.
Mais bon, là aussi l'image de Toulouse ne pourra être portée non pas seulement que par des chiffres (500 000 habitants pour la ville centre et 1 million pour l'agglo) mais bel et bien aussi par des réalisations emblématiques audacieuses et ambitieuses qui seront remarquables et incontournables dans le paysage urbain français.
Quand on prend l'exemple de l'Espagne, les villes qui comptent sont Madrid, Barcelone, Valence, Séville, Saragosse et Bilbao.
En France, c'est Paris, Lyon, Lille et Marseille. Quand on sait que Toulouse c'est un peu l'équivalent de Séville, Bilbao ... ... on voit le retard d'image de notre ville par manque d'identification emblématique autre que le cassoulet, le Capitole ou St Sernin (quoi que St Sernin, je pense que c'est quasiment inconnu du français de base).
Bref il y a aussi l'image connue audacieuse avec des réalisations "sensationnelles" pour imprégner l'inconscient collectif de l'urbanité de la ville. Si un jour, Toulouse voit s'achever Aérospace Campus avec sa tour Emblème, si le GPV est construit avec une emprunte architecturale de renom international, si le quartier d'affaires se développe avec audace en parallèle à l'arrivée du TGV, si un nouveau parc des expos est construit également avec audace, avec aussi de grands équipements culturels de renom comme la cité de la danse, un futur grand auditorium et aussi un grand Stade, là l'image changera sûrement et fera passer Toulouse au rang de vraie métropole dans l'inconscient collectif et sera vue depuis paris et ses journalistes sédentaires d'une autre façon!
urbatoulousain31 a écrit:
Bref il y a aussi l'image connue audacieuse avec des réalisations "sensationnelles" pour imprégner l'inconscient collectif de l'urbanité de la ville. Si un jour, Toulouse voit s'achever Aérospace Campus avec sa tour Emblème, si le GPV est construit avec une emprunte architecturale de renom international, si le quartier d'affaires se développe avec audace en parallèle à l'arrivée du TGV, si un nouveau parc des expos est construit également avec audace, avec aussi de grands équipements culturels de renom comme la cité de la danse, un futur grand auditorium et aussi un grand Stade, là l'image changera sûrement et fera passer Toulouse au rang de vraie métropole dans l'inconscient collectif et sera vue depuis paris et ses journalistes sédentaires d'une autre façon!
Oui, c'est un programme digne d'une grande métropole
Désolé, mais c'est quoi saint-sernin?
Je suis un Français de base (mais pas journaliste, et je ne permettrais pas de faire un article sur un endroit que je ne connais pas).
bonjour quand les journalistes parlent dans les villes qui comptent ils parlent de marseille lyon et lille je n en suis pas si sur
moi je dirait plutot que paris marseille et lyon .
beaucoup de gens ignorent encore que lille est une grande ville .
quand vous dites au gens quels sont les grandes villes on vous repond plus paris lyon marseille toulouse et bordeaux parfois mais setout.
et meme moi je voyage pas mal par exemple au maroc pour les marocains qui voyagent pour eux c est plm c est tout en france.
donc paris lyon et marseille pour eux c est la france ça.*
meme certaines personnes croit qu il ya la mer a toulouse .( mem certains parisien ).lol
Une demoiselle de "grande école" m'avait confondu Toulouse "qui se trouve à côté de Marseille, juste à droite sur la carte". J'ai failli lui faire avaler ses cours de géo secondaire...
Quant aux journalistes, excusez du peu, mais il est normal que ceux qui savent ce qu'est un recensement prennent les derniers chiffres de 2004, et Toulouse n'était pas une agglomération d'un million d'habitant. Elle ne l'est toujours pas. Le pire serait qu'ils la proclament comme telle, mélangeant agglomération et aire urbaine. Je rappelle qu'à lire les nombreux posts édités sur ce forum, il y a parfois difficulté à distinguer "Aire urbaine" et "agglomération", surtout quand on parle de "ville de plus d'un million d'habitant".
Philippe a écrit:
Une demoiselle de "grande école" m'avait confondu Toulouse "qui se trouve à côté de Marseille, juste à droite sur la carte". J'ai failli lui faire avaler ses cours de géo secondaire...
Quoiqu'elle venait de la Réunion. Mais quand même...
Les questions posées vont au-delà de l'image de la ville à l'extérieur. Tout le monde s'identifiant à un territoire se retrouve avec des blessures d'ego (exemple des lyonnais lorsqu'a été médiatisée l'opération Vélib').
On est aujourd'hui surtout face à une urgence absolue pour maintenir qualité de vie de tous, du centre à la périphérie, pour conserver l'attractivité démographique et économique, pour améliorer les comportements en matière de déplacements, tout cela en plus des urgences communes à nos pays industrialisés (construire plus durable, limiter les pollutions ...). - Je vais éviter de faire trop long pour ne pas lasser.
Et là résident les forts enjeux pour transformer la ville en véritable métropole. Cela signifie qu'il y a plusieurs problématiques à mener de front, tout cela rappelons-le, avec un Etat qui n'apporte plus beaucoup d'aide à l'aménagement du territoire. De nombreux leviers sont à développer. Urbatoulousain en a cité quelques uns. J'en rajouterais d'autres :
- passage et extension de la communauté urbaine avec multiplication d'actions urbaines portées à cette échelle,
- développement de TC performants et rapides sur les différents secteurs de l'agglo en reliant mieux les zones d'emplois et de commerces,
- élaboration des SCOT avec une logique très forte de polarisation et de densification de la croissance (pourquoi pas comme l'avait suggéré Diagonal réfléchir à des notions d'axes ou de couloirs de développement, ce ne serait pas si mal pour permettre le développement périurbain mais le canaliser sur des secteurs mieux desservis en TC ou axes de circulation),
- continuer à développer le maillage routier structurant d'agglo, qui fait vraiment défaut, que ce soit sur certaines radiales à Toulouse mais aussi certaines transversales banlieue-banlieue (qui permettraient peut-être de soulager partiellement le périphérique) ...
Clairement, j'ai l'impression que l'aire urbaine a été quelque peu dépassée par sa croissance récente et qu'il convient vraiment d'appréhender à cette échelle l'ensemble des problématiques. Or, l'émiettement intercommunal est un facteur aggravant.
Je ne suis certainement pas exhaustif, je n'en ai pas la prétention, mais il me semble que ce constat mérite débat, notamment si Toulouse veut conserver son pouvoir de séduction.
urbatoulousain31 a écrit:
En France, c'est Paris, Lyon, Lille et Marseille. Quand on sait que Toulouse c'est un peu l'équivalent de Séville, Bilbao ... ... on voit le retard d'image de notre ville par manque d'identification emblématique autre que le cassoulet, le Capitole ou St Sernin (quoi que St Sernin, je pense que c'est quasiment inconnu du français de base).
Ne vous inquiétez pas ! Habitant Lyon, l'impression est très exactement la même que ce vous venez de décrire dans vos derniers mails !
Lyon, ville moderne ? Equipement de pointe ? Vélo'v ? Fête des lumières ? Grandes entreprises ? Economie fleurissante ? Musées ? Culture ?
Non non non, mille fois non ! Bouchons, Guignol, Fourvière ! Et puis c'est à peu près tout. Quand Je vois Jean-Pierre Pernaud parler de la fête des lumières en montrant trois lampions aux fenêtre et en parlant de la ferveur religieuse des lyonnais, j'ai envie de l'étrangler.
Donc, ne vous en faites pas ! Connaissant bien nos villes respectives, le traitemment fait par les médias nationaux est systématiquement biaisé et caricaturale à nos yeux.
MAis ce n'est vraiment pas lié à Toulouse, c'est vraiment le cas pour l'ensemble des agglomérations françaises.
En essayant de résumé l'image transmise par les médias de nos villes, ça donnerait a peu près ça il me semble :
Lyon : bouchons, Guignol, Fourvière...et après ?
Marseille : foot, Vieux-Port, Bonne mère....et après ?
Lille : ch'tis, beffrois, grande braderie...et après ?
Bordeaux : vins....et après ?
Toulouse : ville rose, Nougaro...et après ?
Philippe a écrit:
Philippe a écrit:
Une demoiselle de "grande école" m'avait confondu Toulouse "qui se trouve à côté de Marseille, juste à droite sur la carte". J'ai failli lui faire avaler ses cours de géo secondaire...
Quoiqu'elle venait de la Réunion. Mais quand même...
Et oui, il y a souvent confusion à l'international entre Toulon et Toulouse, moi ça m'est arrivé avec une "USA-Finlandaise" étudiante en archi fraichement débarqué en France en 1981, qui connaissait notre pays sous le prisme des cours de l'Alliance française...
En 1981, Toulouse était une ville vraiment ignorée au niveau international, pour compléter ce témoignage de panel personnel d'étudiants de tout continent débarquant à Paris, Toulouse était bien repérée par ceux qui provenaient du bassin méditerranéen, très forte notoriété pour l'Afrique du Nord, mais aussi du proche Orient et Moyen Orient (Liban, Syrie, Egypte, Sultanat d'Oman), par contre les grecs confondaient avec Toulon (pourtant St Sernin était de Patras) ...
La notoriété était aussi bonne pour ceux provenant d'Amérique du Sud, et même d'un Brésilien de Manaus qui me chambrait avec les archétypes saucisse, cassoulet !
Avoir ignorée « Carlos Gardel » dans les noms de station de métro malgré les demandes d’associations est d’ailleurs une erreur sur le plan de la notoriété internationale.
Par contre la ville était totalement ignorée des étudiants provenant de l'Europe du Nord, de l'Amérique du Nord ...
Les mandats de Dominique Baudis ont considérablement changé les choses grâce à un travail de communication tout azimut pour faire connaitre la ville. C'était difficile, Bordeaux jouissait en concurrence d'une forte notoriété mondiale bien installée.
L'archétype de la France c'est Paris, Lyon, Marseille, la Cote d'Azur, les Châteaux de la Loire, La Normandie et le Mont Saint Michel ...
Lille, c'est de la propagande interne pour ajouter une métropole de plus, c'est un peu surfait, c'est un bassin de population plus important que Nice, Toulouse, Bordeaux mais la typologie des espaces ne confirme pas plus d'urbanité ...
Toulouse, s'est considérablement développée mais l'on ne peut pas dire que l'urbanité y a beaucoup plus gagnée, certains ont la nostalgie d’une époque où le mode de vie était plus citadin, sorties au cinéma sur les boulevards, aux terrasses de Café avec orchestres, d'un panel de classes sociales plus large que les cibles marketing actuel ...
Il ne faut pas avoir de complexes, cette histoire de gros village, c'est partout pareil, à Paris dans leur quartier certains se considèrent dans un village comparativement à NY, bientôt les NewYorkais se sentirons dans un village face à Shanghai ...
Cette histoire de ne pas être dans la liste des agglos pour la loi d'ouverture de dérogation des commerces est au contraire une bonne chose, d'ailleurs Lyon voulait être retiré de la liste et la loi est encore en discussion face au tôlé de ces conséquences de déstructuration sociale. C'est une affaire de lobbying de proprios de centre commerciaux pour piquer des parts de marchés sur les autres commerces...
Ptiloulou a écrit:
Au final ... je ne suis pas sûr d'avoir été très clair ! Mais bon ...
Très clair, et juste, l'on peut ajouter que tout ceci s'explique par une croissance démographique record et continu, liée à une politique d'aménagement du territoire de créer une grande métropole d'équilibre.
La mécanique est simple création de logements à destination familiale taux d'occupation 4, sur des terrains abondants et bon marchés, ensuite le taux d'occupation baisse avec l'émancipation des enfants qui reproduisent le même scénario ailleurs là où les terrains sont disponible où des ZAC crées pour la commune Centre.
Le grand risque de cette croissance très forte et tentaculaire, c'est dans la gestion des équipements publics, comme ceux de la création d’Ecoles, Collèges dont ensuite il faudra alimenter les effectifs en permanence, ce qui semble parfois difficile à tenir …
Dans quelques années ce sera un problème majeur.
Il faudrait donc canaliser la croissance d’une manière diffuse dans tous les secteurs où ces équipements ont déjà été réalisés avec des efforts financiers considérables …
Et éviter, les zones de constructions de lotissements champignons éparses sur un territoire très large qui généreront de plus en plus de difficultés de gestion urbaine globale.
La solution pour éviter cette variable d’ajustement de facilité de la dispersion urbaine pour absorber une croissance peut être trop forte serait la création d’une Eco cité ou Eco polis …
suis pas convaincu que les croissance soit due, à des terrains pas cher, mais pas du tout.
car en lozère c'est beaucoup moins cher et ni MENDE ni VILLEFORT ne décolle point de vu population.
l'explication est ailleurs c'est la création d'emploi qui crée en bonne partie le phénomène et aussi le fait que TOULOUSE soit dans le sud, et la croissance crée la croissance....
enfin je crois.
per tolosa totjorn mai
midi.31 a écrit:
suis pas convaincu que les croissance soit due, à des terrains pas cher, mais pas du tout.
car en lozère c'est beaucoup moins cher et ni MENDE ni VILLEFORT ne décolle point de vu population.
l'explication est ailleurs c'est la création d'emploi qui crée en bonne partie le phénomène et aussi le fait que TOULOUSE soit dans le sud, et la croissance crée la croissance....
enfin je crois.
Quand l'on commence par affirmer dans l'analyse qu'il existe une forte volonté de l'Etat de créer une métropole d'équilibre, je me demande ce que signifie votre comparaison avec la Lozère.
Toulouse a d'abord servi comme une immense réserve foncière pour entreprise hight tech d'ile de France qui n'avaient plus de foncier disponible bon marché et abondant et ont donc suivi la politique incité par l'Etat de délocalisation à Toulouse.
Il faut souligner en plus que l'échelle des salaires est aussi plus basse à même poste qu'en IDF.
La mayonnaise a pris parce que les gens délocalisés ici pouvaient accéder à leur rêve d'accession à la propriété avec facilité, les prix étant inférieur jusqu'à une période récente ...
xouxo a écrit:
Désolé, mais c'est quoi saint-sernin?
Je suis un Français de base (mais pas journaliste, et je ne permettrais pas de faire un article sur un endroit que je ne connais pas).
http://pmaude.free.fr/Sernin/presentation.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Sernin_(basilique)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saturnin_de_Toulouse
Saint Saturnin / Saint Sernin en occitan est considéré comme l'évangélisateur du Sud Ouest de la Gaule du Rhône à l' Atlantique ainsi que du Nord de l'Espagne au Sud des Pyrénées.
attends les PME ce n'est vpas l'état qui les a fait s'installer à TOULOUSE, l'état à délocalisé: météo france, et une partie de l'aéronautique, mais n'a jamais cherché à créer une métropole d'équilibre, ou alors mais souvenirs sont inexact, je me souviens d'aucun décret ou discours de l'état en ce sens.
le reste de ton analyse, elle t'appartient, je ne la partage pas, mais on est pas obligé d'avoir la même vision.
per tolosa totjorn mai
La notion de métropole d'équilibre n'est pas une invention de Diagonal mais de l'Etat avec la DATAR.
(8 Villes : Lille, Nancy-Metz, Strasbourg, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes).
Suite à la publication de l'ouvrage de Gravier, "Paris et le désert français", un débat, une prise de conscience de l'hypertrophie de Paris sur le reste du territoire avait conduit à la création de ces métropoles d'équilibre pour inverser la tendance et diffuser à partir de grandes villes en région, c'est la "métropolisation" qui commence à peine à donner les effets escomptés .
http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ac … id=1044212
Rétrolecture 2/36 - 1947 : « Paris et le désert français » de Jean-François Gravier
Article publié le 16 Juillet 2008
Par Jean-Louis Andréani
Source : LE MONDE
Extrait :
Dans un domaine qui n'est pas vraiment une pépinière de best-sellers, le livre de Jean-François Gravier Paris et le désert français a eu une carrière hors du commun. Plus qu'une référence, il reste un témoignage, un symbole : celui de la révolte contre une France déséquilibrée, entre une région-capitale écrasante, où tout se passe, et une province belle endormie qui suscite l'ennui et fait fuir les talents vers la Ville Lumière. Lorsque le jeune géographe (né en 1915, il a alors 32 ans) publie en 1947, aux éditions du Portulan, il n'imagine pas que son essai (tiré à 3 000 exemplaires) puisse inspirer au général de Gaulle l'aménagement du territoire à la française et devenir la bible de la décentralisation.
L'Etat controle tout à fait la croissance des emplois (au travers de l'INSEE) en injectant ce qu'il faut au niveau des grandes entreprises (programmes de commande publique dans le domaine aérospatial par exemple) pour favoriser la croissance de la métropole toulousaine dans divers domaines dont les effets diffusent ensuite sur toute les PME...
http://www-ohp.univ-paris1.fr/Textes/Duprat_OK.pdf
merci pour ton dernier lien, je l'avais déjà lu et j'avais beaucoup apprécié le verbatim à la fin...
diagonal @
ok les liens sont intéressant, quant à savoir ce qu'il y avait dans la DATAR de l'époque je l'ignore, en effet on avait parlé de décentralisation il y a eu des coups de pousse, les 2 exemples que j'ai cité, mais je n'en voit pas d'autres.
N'en reste pas moi vrai qu'on peut pas dire que TOULOUSE soit aidé par l'état voir LGV les transports en commun, les autoroutes, un stade, etc... ce qui fut gratuit ailleurs ou presque, est à peine aidé maintenant, sûrement en espérant que celà ne se fasse pas, pour que l'état n'ai rien à payer.
je pense que le développement de TOULOUSE, s'il est ce qu'il est, est loin d'être majoritairement dû à l'intervention de l'état.
si on a parlé beaucoup de décentralisation, on c'est bien garder de décentraliser les léviers de commandes de Paris.
sinonj epense qu'il y a longtemps qu'on en serait plus a se poser encore la question.
en fait je sais pas si je me suis fair comprendre, ce que j'essaie de dire, c'est qu'on est pas vraiment allé d'un constant et de bonnes intentions, jusqu'au bout de la logique, car on est toujours dans une logique de centralisation.
per tolosa totjorn mai
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