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merci pour tous ces chiffres urbatoulousain31
per tolosa totjorn mai
urbatoulousain31 a écrit:
Les répercussions sur l'évolution démographique avec une estimation pour 2011 :
Les communes de plus de 5000 habitants sur l'aire urbaine
Quand on pense qu'il y a 30 ans, il n'y avaient que 4 ou 5 communes de + de 10 000 habitants dans la région toulousaine.
Aujourd'hui il y en a 14 et 3 vont bientôt dépasser les 10 000.
Si je rajoute aussi le secteur de Montauban et du Tarn et de l'Ariège (population 2008 et estimation 2011 suite aux logements déclarés commencés) :
Lavaur, St Sulpice dans le Tarn, L'ISle Jourdain dans le Gers, Saverdun et Mazères dans l'Ariège deviennent la grande banlieue en devenant des communes plus importantes que lesanicnnes importantes e leur département. Exemple, Lavaur qui talonne Graulhet, L'Isle Jourdain qui s'installe à la 2è place des vilels du Gers ...
Dans l'Ariège Pamiers poursuit son envol et dans le Tarn et Garonne c'est l'explosion un peu partout.
Montauban approche les 60 000 habitants.
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Montauban gagne presque 1 000 habitants / an ?
Tarn : j'ai des remarques complémentaires.
- Lavaur, moins stratégiquement située par rapport à Gaillac connaît une croissance démographique identique à sa "voisine". Notable.
- les fameuses "déclinantes" qu'on pensait condamnées par les reconversions industrielles (mines, mégisserie, textile) que sont Carmaux, et surtout Graulhet et Castres sont en croissance et quelle croissance pour les deux dernières. Si Lavaur croît, Graulhet doit encaisser un choc démographique qu'elle ne connaissait pas ! Passer d'une vieille saignée à un coup de croissance de ce type, cela frôle l'overdose.
- plus particulièrement les évolutions contraires de Castres, longtemps capitale économique du Tarn, et d'Albi nous avaient habitués à l'image d'un pays albigeois très dynamique et un bassin du Sud-Tarnais qui vivotait et mourrait petit à petit, mort repoussée par les labos Pierre Fabre, les politiques de décentralisation universitaires et le développement du pôle numérique. Aujourd'hui, Castres semble connaître ET une croissance nettement supérieure à Albi ET gagner davantage de population en valeur absolue. Même si cela se mesure que pour une petite période de trois ans, c'est une véritable révolution à l'échelle de l'histoire démographique récente du département.
- il ne manquerait plus que les chiffres de Mazamet (3e commune du département tout de même !) et d'Aussillon pour affiner le devenir du bassin du Sud-Tarnais.
Pour le Tarn et Garonne, on voit envin un décollage de Montauban intra-muros qui s'accélère, et quels chiffres. C'est impressionnant. Cela permettre à l'Aire Urbaine de Montauban de ne pas progresser uniquement sur ses marges, mais aussi en son "coeur". La situation précédente était incongrue et certainement due à la proximité de Toulouse, car Montauban dispose d'une territoire communal très vaste. Une croissance de l'AU de Montauban uniquement sur ses franges, et particulièrement Sud cachait en réalité l'importance de la proximité de Toulouse dans l'implantation de ces populations. A présent, le taux de croissance de Montauban n'est plus inférieur à celui de sa couronne périurbaine, c'est rassurant...
Pour l'Ariège, il reste à connaître l'évolution du Couserans qui est bien l'arondissement le plus "faible" de l'Ariège. Normalement, la saignée se serait arrêtée lors des dernières années au Nord de Saint-Girons.
Je note une vigueur étonnante pour Foix, qui est tout de même en haute-vallée. Une accélération étonnante quand on connaît l'historique de la ville.
Eupalinos s'en rappelera peut-être. Un petit livre publié sous la présidence Censi à l'époque (en 1993 ?) avait proposé plusieurs schéma de scénarios possible. Le scénario idyllique était le scénario "métropolitain" qui voyait ET le renforcement du coeur (le croissant Montauban-Toulouse-Muret) ET la diffusion de la croissance dans un rayon d'environ 100 km autour. Nous sommes actuellement dans ce schéma idéal. A nous de ne pas nous tromper et de ne pas gâcher cela dans les choix de politiques publiques locales.
Je rejoins tes analyses, mais attention, 2011 est une estimation que j'ai fait avec les logements en plus. Mais l est vrai qu'il y a eue une accélération de logements en construction dans les communes ou la croissance s'accélère.
Tu parles de Lavaur qui connait uen croissance incongrue par rapport à Gaillac, mais attention, je rapprocherais plutôt Lavaur de St Sulpice et non de Gaillac.
Lavaur et St Sulpice sont dans le même canton et dans la même communauté de communes.
D'ici peu, cetet frange Est du Tarn comportera 2 communes de plus de 10 000 habitants.
Ensuite je rapprocherai plutôt Gaillac de Graulhet qui évoulent dans le même secteur géographique avec un avantage à Gaillac, mais Graulhet n'est pas très loin de l'A68 non plus.
Concernnat le secteur de Castres, la ville a un territoire communal beaucoup plus grand que le territoire communal d'Albi ou les banlieues commencent à voir leur croissance accélérer aussi (sans doute un déversement) d'ou un ralentissement actuel d'Albi.
Pour Montauban, c'est l'accélération partout (intérieur comme extérieur de la ville). Croissance autant andogène par le développement économique surtout logistique (Montauban devient le pôle logisutique du Midi-Pyrénées) et en même temps sert aussi de déversement des couches moyennes des actifs salariés de l'agglo toulousaine.
Merci urbatoulousain pour ce travail très intéressant.
Ces chiffres corroborent l'étude de l'INSEE et de l'AUAT sur les emplois stratégiques qui ne sont plus seulement à Toulouse mais aussi dans les villes moyennes de la région. Si il y a croissance de la population, c'est aussi parce qu'il y a croissance de l'emploi. La plupart des personnes qui viennent en Midi Pyrénées y viennent pour travailler à la différence de certains départements littoraux qui accueillent surtout des retraités.
La diffusion de la croissance toulousaine est un phénomène nouveau ( 4-5 ans tout au plus ). Il est du aussi au fait que les nouvelles autoroutes ont apporté de l'activité économique. En général il faut 4 à 5 ans pour qu'une autoroute fasse son effet sur le plan économique et donc démographique. La fin de la construction de l'A20 a ainsi dopé l'attractivité de Montauban. Il en est de même pour l'A88 pour la vallée du Tarn, et de l'A66 pour la vallée de l'Ariège. Le Couserans et le Comminges profitent quant à eux de l'A64.
Demain, ce devrait être Auch et le bassin de Castres Mazamet qui devraient profiter de nouveaux axes routiers. Espérons que ce sera le plus vite possible.
Pour le Lot, je pense que l'arrivée de l'A20 devrait faire progressivement sentir son effet. Il serait bon que Cahors grossisse un peu pour constituer un pôle attractif au coeur du département.
Pour l'Aveyron, la liaison A88 A75 est plus que jamais vitale (bien que Rodez ne se débrouille pas mal du tout notamment au niveau de l'emploi) pour que Rodez connaisse le développement qu'elle mérite.
Reste le cas de Tarbes qui est maintenant bien reliée à Toulouse, à Bayonne et à Bordeaux. Espérons que le temps de la reconvertion industrielle est révolu et que l'uu de Tarbes va pouvoir se développer à nouveau et aller vers les 100000 habitants. J'avoue que j'ai du mal à comprendre pourquoi Tarbes et les Hautes Pyrénées ont une croissance aussi faible.
Bref, Midi Pyrénées devient peu à peu une région équilibrée. Avec une métropole toulousaine d'1 million d'habitants, et espérons le pour demain ou après demain, quelques uu de plus de 100000 habitants ( Montauban, Albi, Tarbes) et un maillage d'uu de plus de 20000 habitants pour fixer la population même dans les départements les plus ruraux.
En parlant de la croissance de Montauban, je ne sais pas si c'est le début de l'Eurocentre II, mais il y a 3 gros chantiers de batiments logistiques en cours !
L'intersection A20 - A62 s'annonce impresionnante.
Romuald a écrit:
Montauban gagne presque 1 000 habitants / an ?
Oui et ce sont aussi 1 313 logements mis en chantier entre 2008 et 2010. Le rythme est important. Il serait intéressant de savoir si ce sont des actifs toulousains qui viennent s'implanter à Montauban profitant de l'A20/A62 en 30mn ou des TER pour gagner la métropole toulousaine.
http://www.recensement.insee.fr/chiffre … Rechercher
Selon l'INSEE; la part des actifs travaillant sur la métropole toulousaine est passée d'environ 6,6% à 10,3% de 1999 à 2007 passant de 1 302 actifs à 2 297.
Urba, j'ai bien saisi pour la nature des stats, puisque l'INSEE a toujours des publications en décalé. Néanmoins, je pense que tes chiffres donne plus qu'une bonne tendance de ce qui se passe actuellement. Fonsorbes par exemple de "galope" plus. En revanche, Ramonville s'est réveillée et croît plus vite que Fonsorbes. Exceptionnel pour une commune de 1re couronne, surtout pour cette commune là qui nous avait habitué à la stagnation.
Pour Montauban, j'espère vraiment que tu dis vrai pour la croissance endogène avec la logistique. D'ailleurs, si quelqu'un a une idée de l'évolution du nombre d'emploi du bassin de Montauban afin de corroborer tout cela. J'ai un peu décroché depuis quelques mois avec ces statistiques-là.
Pour le Tarn, je vois effectivement ce que tu veux dire.
Castres a en effet une typologie qui ressemble à celle de Montauban.
Mais une reprise de Castres est si exceptionnelle qu'en dépit des jeux de configuration administrative, j'en reste toujours surpris (et heureux pour cette zone). Si l'A61 était passée non par l'Aude mais par le Sud-Tarnais, nous n'aurions peut-être pas connu un tel du bassin, puisque la voie rapide aurait au moins entretenu l'économie résidentielle comme à Carcassonne et surtout à Narbonne.
Il faut que Castres-Mazamet-Aussillon tienne bon jusqu'à la construction de la future autoroute.
Pour Lavaur, ma réflexion est différente (mais pourquoi pas complémentaire ?) : je connais aussi très bien la région pour avoir parcouru ce coin encore très récemment. Sur la carte, effectivement Lavaur est très voisine de Saint-Sulpice dont la croissance est formidable.
Mais mon raisonnement est le suivant: le réseau qui mène à Toulouse (ou qui en part) a pour point nodal Saint-Sulpice.
- branche 1 : via Gaillac. Autoroute, située avant Albi. Donc zone de déversement facile adossé à la préfecture départementale.
- branche 2 : via Lavaur. Lavaur se trouve à proximité, mais sur une départementale.
- si Lavaur se trouve plus proche de Toulouse, le chemin via Saint-Sulpice demande un temps de parcours qui assez identique qu'un Gaillac Saint-Sulpice via voie rapide. Le chemin via Verfeil est tout aussi peu pratique, même s'il est vraiment somptueux.
- au niveau de la croissance démographique, Lavaur croît pourtant confortablement (Cf. chiffres de 1999 et surtout ultérieurs), ce coup de boost a été en partie rendu possible par une décision politico-économique qui a été l'implantation d'une unité Pierre Fabre hors de Castres, mais toujours dans le Sud Tarnais, au lieu dit des Coquillous. Entente entre Bernard Carayon (le député-maire) et Pierre Fabre. Avec l'effet d'entraînement local logique (et endogène pour le coup).
Si l'on retranche cet effet "d'en haut" (top-down), l'effet d'entrainement routier de Lavaur est plus faible, ce qui finalement est logique au vu de ce qui a été dit, à savoir position sur une barre plus faible (Toulouse-Castres biscornu), avec terminus castrais de la barre trop éloigné pour le moment tant que la route reste modeste (=> force de gravitation plus faible entre Lavaur et Castres, contrairement à l'argument que représente Albi pour Gaillac), contrairement à Gaillac qui n'a pas à faire quoi que ce soit pour accueillir des populations nouvelles. Gaillac est davantage une banlieue dortoir (double banlieue dortoir) que Lavaur qui reste excentrée, et encore, cette dernière a la chance d'être aux Portes de la Haute-Garonne, mais la configuration routière ne lui permet pas de tirer (pour le moment) son avantage maximal. Cela ne devrait pas tarder.
Quant à Graulhet, je le situe au dela du point 1 (Saint-Sulpice), au dela des points de niveau 2 (Gaillac ou Lavaur), dans une zone 3 enclavée. La fin de l'industrialisation la fait reculer alors que la ville était encore plus industrieuse que Gaillac.
Ce qui est remarquable de constater dans ces statistiques, c'est de constater que les franges Est du Gers, Ouest du Tarn, Nord de l'Ariège et Sud du Tarn et Garonne connaissent des croissances démographiques dignes de la banlieue toulousaine.
On peut dire que ces secteurs rentrent dans la banlieue péri-urbaine toulousaine.
C'est la première fois de l'histoire toulousaine qu'un tissu urbain se dessine aussi loin de Toulouse. C'est la première fois que des villes atteignent les 10 000 habitants à 30km du centre de Toulouse dans les départements voisins.
L'Isle Jourdain, Auterive, Baziège/Montgiscard, Revel, Lavaur, St Sulpice, Rabastens/Coufouleux, Gaillac, Graulhet, Villemur, Fronton, Grenade gravitent ou vont graviter au delà de 10 000 habitants d'ici peu.
Ces villes constituent des maillons qui créent des liens urbains avec les grandes villes moyennes voisines que sont Montauban et Albi.
A ce rythme, il n'est pas impossible que lors de ma vie, je vois l'Aire Urbaine toulousaine dépasser les 2 millions d'habitants ! Et elle n'est pas prête de stabiliser son étendue.
Évidemment, ce constat n'est pas due à une certaine de densité urbaine, mais à l'étalement diffus.
D'un autre coté, les départements voisins à Toulouse ont besoin d'un certain poids pour ne pas trop dépendre de Toulouse. Toulouse a besoin aussi d'un tissu régional développé pour s'y appuyer et poursuivre son développement.
Est-ce qu'un jour nous allons voir un exode inverse ? Qu'est-ce que je veux dire par là ? Beaucoup de gens sont à Toulouse pour sa "qualité" de vie. Si les villes moyennes de la région sont assez développées, est-ce que certains toulousains ne vont pas partir y vivre car il trouve Toulouse trop urbaine maintenant ?
En tout cas, notre génération est celle qui vit la mutation d'une ville, d'un bassin, d'une région. C'est passionnant.
On assiste à la naissance morphologique d'une vraie région urbaine même si elle garde un aspect rural de par son étendue et sa faible densité et de par son étalement urbain.
C'est un constat sans précédent en région toulousaine.
Si on reprend les chiffres de population des communes urbaines de la région toulousaine, ne serait-ce qu'en 1982 et en les reprenant en 2008, c'est édifiant.
Romuald a écrit:
Est-ce qu'un jour nous allons voir un exode inverse ? Qu'est-ce que je veux dire par là ? Beaucoup de gens sont à Toulouse pour sa "qualité" de vie. Si les villes moyennes de la région sont assez développées, est-ce que certains toulousains ne vont pas partir y vivre car il trouve Toulouse trop urbaine maintenant ?
Ca commence déjà depuis une décennie et cela s'accélère ! J'en connais plein autour de moi. Avec une agglomération aussi peuplée que Toulouse, il y a forcément des transferts dans les deux sens. Et de plus en plus, les flux centrefuges augmentent.
Mon interrogation est de savoir si, un jour, avec nos 1,7-2 millions d'habitants, on aura eu une classe politique dans son ensemble suffisamment intelligente pour faire en sorte que Toulouse ressemble davantage à une ville de son rang et non à une petite préfecture des Pyrénées.
Saura-t-on à Toulouse avoir un coeur de métropole à la hauteur de son exceptionnelle croissance ? On a l'impression que les fées ("demographia" et "economia") se sont penchées favorablement sur le berceau de Toulouse, et pourtant, la ville reste indolente...
J'y crois ! Mais anticipons au lieu d'être en retard à chaque fois.
Absolument d'accord avec tes deux derniers posts, Philippe.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Si je partage l'analyse de Philippe, je rectifierai quand même, "petite préfecture", ce n'est plus le cas depuis un bon moment quand même, par "grosse ville du sud", ce qui n'est pas encore l'apparence d'une métropole.
per tolosa totjorn mai
Midi Pyrénées possède des espaces naturels magnifiques. J'espère que l'accroissement remarquable de la population que nous connaissons actuellement conduira à une réflexion sur l'étalement urbain.
Toulouse doit s'inspirer de villes comme Lille, Lyon, Strasbourg ou Rouen pour se densifier et affirmer son urbanité par la hauteur. Elle n'en perdra pas son charme, bien au contraire. Il semble que cette prise de conscience existe. Espérons quelle se concrétisera encore plus dans les années qui veinnent avec des IGH à Matabiau, et peut être ailleurs. Alors que l'on se projette vers les 500000 habitants à l'horizon 2020, Toulouse intra muros a largement le potentiel pour accueillir encore beaucoup d'habitants.
Les uu de taille moyenne doivent mener la même réflexion. Des communes comme Montauban ou Castres ont encore des réserves foncières importantes.
midi.31, c'était une vue de l'esprit.
Pour une fois, c'est moi qui ai un côté latin et qui extrêmise mon discours.
Quand on vit à Toulouse depuis des décennies, qu'on fait son auto-boulot-dodo, on voit des choses changer par touches, mais l'on ne se rend pas compte que les compteurs s'affolent. En tout cas, c'est le cas de beaucoup de Toulousains qui sont parfois surpris de voir des bourgades alentours grossir. On (au niveau général) n'a pas encore intégré que la véritable constance à Toulouse, et ce depuis plusieurs décenies, c'est le changement. D'où les résistances parfois justifiées, parfois petites ou les deux à la fois.
Philippe a écrit:
midi.31, c'était une vue de l'esprit.
Pour une fois, c'est moi qui ai un côté latin et qui extrêmise mon discours.
Quand on vit à Toulouse depuis des décennies, qu'on fait son auto-boulot-dodo, on voit des choses changer par touches, mais l'on ne se rend pas compte que les compteurs s'affolent. En tout cas, c'est le cas de beaucoup de Toulousains qui sont parfois surpris de voir des bourgades alentours grossir. On (au niveau général) n'a pas encore intégré que la véritable constance à Toulouse, et ce depuis plusieurs décenies, c'est le changement. D'où les résistances parfois justifiées, parfois petites ou les deux à la fois.
je suis d'accord je disais ça, dans le but, justement de dire, que ça avait quand même bien évolué depuis, disons, le milieu des années 1980, période ou j'ai débarqué à Toulouse, et franchement ça n'a rien plus rien à voir; de grosse ville on est passé à grande ville, puis métropole régionale et maintenant métropole nationale, en attendant mieux.
Par contre l'aspect de la commune de Toulouse ne correspond pas vraiment à son statut actuel, encore moins à son futur statut, qui se dessine, vu la cécité de la quasi totalité de la classe politique locale. Je dis aspect mais cette volonté d'aller de l'avant, n'existe pas on reste frileux chacun pense à son mandat avant de penser à l'intérêt de Toulouse et des Toulousains, on me comprendra quand je dis Toulousains, c'est à dire toute l'agglomération, per segur !
A quand l'équivalent d'un Douste blazy ou d'un georges frêche ?
per tolosa totjorn mai
Je ne suis pas certain que tes références soient les meilleures (c'est évidemment une question de goût) ...
Il y a aussi des élus bosseurs et talentueux qui sont dans l'ombre. J'ai tendance à penser, mais ça n'engage que moi, que les choses évoluent dans le monde politique local plus qu'on ne le voit de l'extérieur.
Je suis d'accord avec toi sur le fond midi.
Architecte et urbaniste, bref, citoyen !
Ptiloulou a écrit:
Je ne suis pas certain que tes références soient les meilleures (c'est évidemment une question de goût) ...
Il y a aussi des élus bosseurs et talentueux qui sont dans l'ombre. J'ai tendance à penser, mais ça n'engage que moi, que les choses évoluent dans le monde politique local plus qu'on ne le voit de l'extérieur.
je suppose que c'est de mon message dont tu parles, je ne conteste pas qu'il y ait des élus bosseurs et talentueux, ce n'est pas mon propos, je parle des élus qui pourraient faire avancer les choses, pas ceux qui restent dans l'ombre et ne jouent que peu de rôle dans la dynamique, de Toulouse, dans son ensemble.
Je pense qu'on comprends que je parle des locomotives, et pour l'instant fait est de constater qu'on est pas dans la cabine d'un TGV. En gros enclenchons la vitesse supérieure, si ce n'est 2 d'un coup.
per tolosa totjorn mai
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