Ekaterinbourg (Russie)

ДЕФАНС НА ЭКСПОРТ ou "La Défense s'exporte"

Article trouvé sur le site : www.arx.su

DEFENSE FOR EXPORT

To turn into a world-scale business centre, Ekaterinburg, an informal capital of the Ural region, ought to modernise infrastructure and promote strategic projects. One of them is a business development named City Centre. An abandoned lot to be developed is fortunately located in the very centre, on the shore of a picturesque lake in close proximity to the regional government headquarters and the City Hall – an important neighbourhood given the Russian reality.

Finally, the business function has plenty of room to expand: spacious vacant grounds lie north of the developed property, on the left bank of the Iset-river. The City may «step over» the river with time and spread along Chelyuskintsev Street towards the railway station.

The decision to build a luxury hotel became a starting point in implementation of the City project launched at the initiative of the Ural Mining and Smelting Company (UGMK) that has been vigorously operating on the construction market since 2003. No developers, capable of implementing such a costly project, were found in Russia and then the Swiss company OPIM International Consulting, serving as an adviser, suggested the French construction giant Bouygues Batiment International, operating in Russia since the early nineties, as general partner.

Bouygues, in its turn, involved Valode&Pistre Architects, a big France-based firm having rich experience in implementation of large-scale projects in different parts of the world, in the design process.

The site for hotel development sits near the river and adjoins the Drama Theatre and the regional administration headquarters. The high-rise volume of the Government House dubbed a «wisdom tooth» by locals is now the only dominant in this part of the city.

The hotel tower inflected in the plan houses 300 rooms (from 50 to 70 sq. m.), residential apartments, a business centre, a restaurant offering a panoramic view of the city, a swimming pool and a fitness centre. The project is estimated at $100m; one third of this amount will be invested by UGMK. Construction works that commenced in summer 2005 must be over in 2007.

UGMK was selected general customer of the City Centre project for several reasons. For the first thing, this company is going to implement the City project in cooperation with the other financialindustrial giant EvrazHolding. Involvement of such solid players would guarantee the project implementation. For the second thing, UGMK has adequate financial assets to tackle the development immediately. Besides investing owned means, the firm may draw investors and manage construction activities.

Valode&Pistre will share responsibility for the City Centre project. The total area of the estate nears 12 hectares (including the five-star hotel); the developed area is 8 hectares; the total floor space is 450 thousand sq. m. (including underground parking space, supermarkets and versatile infrastructure). The business estate planning is subject to major Ekaterinburg planning pivots.

The City Centre territory is a 325x325 m square (around 10 hectares) whose diagonals are oriented towards the cardinals.

The property is dissected by streets splitting the City into several compact blocks. A broad diagonal boulevard, whose axis is oriented towards the Church on Blood built on the site of royal family execution, is to become the City Centre planning pivot. On the east the boulevard vista is enclosed by the forceful volume of Hyatt Hotel.

In the future the Green Avenue route may be extended to Lenin Avenue, Ekaterinburg's arterial road. A three-storeyed shopping gallery accommodating stores, cafes and restaurants parallels the boulevard.

Four skyscrapers from 30 to 60 storeys will string out along Chelyuskintsev Street. The towers will serve as the city-wide reference point pointing to business district location. 10-12-storeyed office buildings will be erected in the centre of the estate behind the shopping gallery. On the south the pivotal boulevard will be flanked by a threestar hotel with extensive sports facilities.

To «hook up» the business estate to Metro links, French architects suggested a light Metro or tram line connecting the business estate with Dynamo subway station on the opposite shore of the City Lake, and an additional tram ring. A new bridge across the Iset-river would shorten the distance between the business estate and the Metro outlet to 700 metres.

According to various estimations, investments into business developments will vary between $450m, and $2 billion. Given the scope of investments Valode&Pistre suggested several stages or turns of construction works. The territory is divided into «lots» to be developed simultaneously, regardless of what is happening on adjacent grounds. Hence each of the properties might attract investors who will bring their own architects. Such flexibility spurs investor's interest in the project thereby raising success odds and ensuring certain versatility of architectural solutions.

Traduction trouvée sur le site même ainsi que les images:

Dernière modification par NOVOZAVOD (19-02-2008 16:09:03)

Mais n'allez pas croire qu'à Ekaterinbourg seuls les français construisent. Le "Premier Gratte Ciel d'Ekaterinbourg", appelé Antey 3 est bien avancé. Il est construit par des russes pour des russes.

Quelques rendus:






La fin de construction est prévue cette année mais ils semblent très en retard sur le planning. Seuls 30 étages construits en deux ans.
La tour représente plus de 100000m2 sur 48 niveaux soit 184 m. Cette tour comporte un hotel, des bureaux, un héliport!!


Source: www.antey-e.ru

Dernière modification par NOVOZAVOD (13-12-2008 18:27:59)

Deux nouvelles tours de grande hauteur pour Bouygues Construction

[...]"Ekat City", nouveau centre d'affaires de 600.000 m2 en cours de développement au coeur de la ville d'Ekaterinbourg.
Dessiné par le cabinet d'architectes Valode & Pistre, Iset mesurera 215 m de hauteur et bénéficiera d'un design particulièrement original. Cet ensemble résidentiel de luxe de 50 étages sera composé de 115 appartements, 244 places de parking, un fitness club et une piscine. Compte tenu des conditions climatiques extrêmes (jusqu'a -30°C en hiver) et d’un délai de réalisation particulièrement serré[...]

http://www.lemoniteur-expert.com/actual … 3BE03D.htm

Voici une capture de l'article paru dans PARIS MATCH sur Ekaterinbourg.
A lire atenttivement, il est très intéressant:

Il parle en particulier de la construction, des tous, de Bouygues de V&P:

Un immense voile de verre s’élève au-dessus de la rivière prise par les glaces que les babouchkas traversent à petits pas prudents. L’hôtel Hyatt,dont l’inauguration est prévue l’été prochain, sera le plus luxueux d’Ekaterinbourg, la «capitale» de l’Oural. C’est là que seront logés les invités d’honneur de l’édition 2009 de l’Organisation de coopération de Shanghai, le groupe des nouvelles puissances régionales créé en 2001 à l’initiative de la Russie et de la Chine. Avec 1,3 million d’habitants, Ekaterinbourg est la troisième ville de Russie, après Moscou et Saint-Pétersbourg. Le bar du nouvel hôtel de l’Ascension, une élucubration polygonale toute en vitres, avec un spa baptisé «Charisme » au dernier étage,bruisse de toutes les variantes possibles du «broken english».A cheval sur l’Europe et l’Asie, la nouvelle frontière russe attire de plus en plus d’entrepreneurs internationaux. Conçu par le cabinet d’architectes français Valode Pistre, réalisé par Bouygues, le Hyatt,bijou de design et de technologie,n’est que la première réalisation d’un énorme projet futuriste, «Ekat City»,qui devrait radicalement métamorphoser la ville.Le dossier de presse précise que «l’architecture des gratte-ciel est inspirée par les cristaux et les minéraux,les richesses géologiques de la région».La source historique de sa richesse tout court. A la place de la maison Ipatiev,où les Romanov vécurent leurs derniers jours avant d’être assassinés,il y a aujourd’hui une église monumentale, la «Cathédrale sur le sang».
A quelques mètres de là, face aux palais italiens des marchands du XIXe siècle, une affiche géante annonce «la révolution de février». Un ouvrier au visage illuminé, en salopette rouge,
tend le bras vers un avenir radieux. Le design est clairement emprunté aux constructivistes des années 20. C’est de la «propagande» pour le magazine «Men’s Health»! Des bulbes d’or et des buildings, plus une pointe de nostalgie rétro, et une frénésie de consommation, c’est la tendance générale en Russie. La classe moyenne renaît. Dans les grandes villes, elle représenterait de 20 à 40% de la population.
A Ekaterinbourg, la métamorphose est hallucinante. Quinze ans auparavant,lors de ma précédente visite, la ville était surnommée «Chicago ».Tandis que les mafias se déchiraient au kalach pour le racket du petit commerce, l’appareil industriel de la région,un des plus gros ensembles e combinats métallurgiques et d’industries our la Défense de l’URSS, sombrait. Aujourd’hui, près les hydrocarbures,les métaux ferreux t non ferreux sont la deuxième source de evises du pays. L’explosion de leurs cours, appuyée par une sévère restructuration,a redonné à l’Oural le goût de vivre.«Les salaires ont été multipliés par 6 en huit ans, confie fièrement Mikhaïl Maximov, le vice-ministre régional de l’Economie, 33 ans,une gueule d’étudiant passionné par son sujet.Le chômage est quasi nul,la stabilité assurée pour de longues années. L’exploitation des matières premières compte encore pour la moitié du PIB régional,mais les services en sont déjà à 25%.Nous sommes riches,nous avons les moyens de régler nos problèmes. Nous voulons nous voir différemment.» Ekaterinbourg s’offre un lifting total. La ville est en perpétuel chantier. Des forêts de grues déchirent l’horizon. Tous les immeubles soviétiques de parpaing brut avec leurs gros numéros rouges n’ont pas été rasés, loin de là, et l’avenue principale s’appelle toujours «Lénina». Nombre de «maisons de marchands», ces délicieuses petites pâtisseries rococo enguirlandées de stucs crème, font les frais de la fièvre immobilière. Mais comment ne pas céder à cette «poussée vers le haut» qui jette chaque jour vers les cieux d’Eurasie des tours cylindriques extravagantes et autres «condominiums» géants aux allures de forteresses de science-fiction? Streamline, néoconstructivisme, postmodernisme, pour célébrer son aisance récente,Ekaterinbourg s’autorise tous les styles. La sobriété n’a guère de place dans cette renaissance. On trouve de tout à Ekaterinbourg,des pubs plus beaux qu’en Irlande,des bars baroques dignes de la movida espagnole,des restos japonais, des boîtes kitsch à la mode des sixties,avec stripteases scénarisés et verres de vin chilien à 15 euros l’unité, sans oublier le fin du fin, le resto URSS,déco khrouchtchevienne garantie et dessins humoristiques de plombiers soviétiques «au travail» sur les murs. Le Kef est le restaurant chic. Des berlines noires dans le parking, un miroir ovale au cadre doré faussement percé d’une balle dans l’entrée, déco à la française, XVIIIe siècle light,c’est plaisant. Et très cher.Ça veut dire quoi Kef? «Ça vient du mot marocain kif [haschisch]», me rétorque Valery Loran, le propriétaire des lieux, un businessman de la nuit et du design aux allures de rockeur.«C’est un endroit pour kiffer», coupe la belle Marina,l’assistante de Valery,dans un français parfait. Cette adorable blonde sort de Sciences po Paris où elle a rédigé un mémoire sur l’industrie de l’électricité. Elle s’occupe dorénavant du studio High Style de Loran où les oligarques locaux viennent se meubler glamour! Ekaterinbourg renoue à tâtons avec son âge d’or. Le début du XVIIIe siècle,quand,après avoir ouvert sa «fenêtre sur l’Europe»,Saint-Pétersbourg, Pierre, le tsar bâtisseur,décide de donner le nom de sa femme, Catherine, l’impératrice d’origine allemande, à une cité créée ex nihilo à 1667 kilomètres à l’est de Moscou. Entièrement consacrée aux métaux,Ekaterinbourg sera la «fenêtre sur l’Asie» de la Russie. Pour aller du centre jusqu’à «Chimmash», le quartier Usine Chimique, il faut compter en semaine une à deux heures d’embouteillage. Le marché automobile russe explose. Dimanche, ciel bleu et température sibérienne. Un calme absolu règne parmi les «baraques », ainsi que les Russes nomment ces petits immeubles de bois de deux étages qui datent souvent de l’immédiat après-guerre.

Ces masures sont promises à la démolition. Leurs habitants seront relogés gratuitement dans des appartements neufs grâce à un programme social de la municipalité. Sacha et son cousin Maxime fument au  soleil devant leur «baraque », les pieds dans la neige, la bouteille de vodka dans la poche. Ils fêtent les 10 ans du fils de Sacha. Et de nous inviter derechef à trinquer à l’amitié entre les peuples. Et de convoquer leurs femmes qui débarquent allégrement avec des plateaux de zakouski. Je retrouve «ma» Russie. Ils ont tous aux alentours de 30-40 ans, sont ouvriers de «Chimmash», et gagnent environ 500 à 600 euros par mois. C’est le salaire moyen officiel en ville. Les années 90 ne sont plus qu’un mauvais souvenir. La croissance consomme beaucoup de bras, et la Russie, victime d’un déclin démographique impressionnant,manque de main-d’oeuvre. Sur les chantiers,on voit de plus en plus de Kirghizes, Kazakhs,Turcs,Chinois,Serbes... les «gasarbeiter », les «travailleurs invités»,ainsi que les appellent les Russes qui les accusent de casser les prix. Ce n’est pas le problème de Sacha et de ses potes. Les Chinois les font plutôt rigoler. «Dans tous les petits villages autour de Taganski [un énorme marché de vêtements en plein air], il n’y a plus un seul chien, ils les ont tous bouffés!» Rires et revodka. Leur problème à eux, c’est qu’ils voudraient qu’on leur attribue des appartements plus grands lors de leur relogement. Et ça coince. Soudain, le ton est violemment monté. L’administration et les tribunaux sont accusés de tous les maux. Mépris,incompétence, corruption. Sacha et ses proches sont satisfaits de leur sort, c’est tout juste s’ils grognent un peu quand ils évoquent les «bandites» qui seraient devenus les maîtres de la ville. L’Atrium, le nouveau mall dédié aux marques de luxe, juste à côté de l’église jaune canari de la Trinité, ils savent très bien que ce n’est pas pour eux.Ils ont découvert depuis peu Auchan,et ils sont ravis. La politique du maire, du gouverneur – tous les deux membres de «Russie Unie» –, la métamorphose de leur ville, Poutine, Medvedev, le régime présidentiel musclé, ils acquiescent à peu près à tout. Les tensions de Moscou avec l’Ouest,la fermeture du British Council d’Ekaterinbourg, ils ignorent. En revanche, dès qu’on aborde les problèmes de dossier, de queues dans les bureaux, de procès, c’est la haine. Pendant sa campagne, le futur président,un juriste de formation,a promis d’éradiquer ce «nihilisme légal ».Face aux rebuffades des «tchinoviks», les bureaucrates,Sacha et son épouse se sont endettés pour acheter un deux-pièces en périphérie; 60000 euros. Ce couple d’ouvriers a un revenu mensuel de 1200 euros. Pendant quinze ans,ils devront en rembourser chaque mois 600.Les crédits immobiliers et à la consommation font un tabac en Russie depuis quatre ans. Je file rejoindre Pavel, un vieil ami des années 90, à la cafétéria du Greenwich, un tout nouveau centre commercial. Pavel gagne 1000 euros comme chef de pub dans une entreprise pécialisée dans les façades en aluminium. Sa femme et ses deux filles travaillent dans des banques et ont des salaires de 500 à 700 euros. Pavel possède une Lada tout-terrain.L’été, la famille entreprend de longs périples à travers la Russie centrale vers des lieux de pèlerinage réputés où ils se baignent dans des sources glacées mais consacrées. Pavel s’est découvert la foi. Il n’oublie pas pour autant sa jeunesse communiste. C’est un accro de la version russe de Copains d’avant. On s’envoie des photos de classe,des komsomols,on se souvient.«A l’époque, à 18 ans, tu savais quel serait ton avenir jusqu’à la tombe.La sécurité!» Pour son fils,«Lénine, c’était le Père Noël ; l’URSS,un pays heureux ».Pas un soir sans qu’une chaîne de télé ne repasse un des bons films de cette «belle» époque!

UMMC (Ural Mining and Metallurgical Company) est la fierté d’Ekaterinbourg. Son QG high-tech,ainsi que plusieurs ateliers de fonderie, sont installés à Verkhnaya Pyshma,une sinistre petite ville de 70000 habitants,à une heure de voiture. Nous sommes accueillis comme des VIP.UMMC est un holding d’une cinquantaine de compagnies, employant un peu plus de 100000 personnes dans onze régions de Russie. Son chiffre d’affaires est de 7milliards de dollars. UMMC s’est beaucoup diversifié ces dernières années,dans les métaux ferreux, l’agriculture, et récemment l’immobilier. C’est UMMC qui finance Ekat City. Mais son activité principale,son âme, c’est le cuivre. UMMC en est le deuxième producteur russe. Andrey Kozitsyn, diplômé de l’Ecole des mines et de la faculté de métallurgie locale, est entré à Uralelectromed, l’ancêtre soviétique de la compagnie actuelle, en 1979. Il est aujourd’hui le directeur général de l’empire.Il se
classe parmi les cent plus grosses fortunes de Russie. C’est l’un des rares milliardaires qui
continue à vivre et à travailler là où il est né et a étudié. Grâce à la recommandation de Jean- Louis Haguenauer, le consultant français qui a mis en relation les autorités locales,UMMC et Bouygues, il accepte de me recevoir. Je voulais qu’on parle expansion, croissance, renaissance, mais non, fondamentalement, Andrey, la mine sévère,n’a voulu s’exprimer que sur l’essentiel à ses yeux:le social.«Les gens ont été abandonnés dans les années 90, c’était horrible. Dans chacune des villes où nous sommes présents,nous finançons des centres de loisirs,de sport,des théâtres, pour les jeunes comme les vieux. Il faut que les gens puissent continuer à vivre décemment chez eux.» Le holding, qui offre à ses employés un système d’assurance sociale unique, sponsorise également des programmes éducatifs et devrait bientôt ouvrir sa propre université.C’est au pas de charge que Andrey me fait visiter le palais des sports et des loisirs construit par la compagnie à quelques centaines de mètres de son siège. Un mammouth de glace trône devant le bâtiment futuriste de 15000 mètres carrés. Salles de sport, de muscu, de fitness, de massage, piscines, sauna, bowling, tout est d’un luxe inouï, il n’y a que le meilleur matériel. Bien entendu, l’accès au palais est libre et gratuit pour tous les salariés d’UMMC et leurs familles. Quand on arrive enfin dans la partie «divertissement» du complexe, un pub cosy avec billards américains et boîte de nuit design, je demande à Andrey si, vraiment, les ouvriers et les managers fréquentent ensemble ces lieux. «Evidemment!» La loi de l’argent n’aurait pas entièrement triomphé de la solidarité ? Andrey a son explication : «Nous avons
emprunté les meilleurs éléments du capitalisme et du communisme.»

Les photos de Paris Match ont été supprimées (voir ci dessous demande Administrateur). Pas grave, elles n'étaient pas terribles, plutôt des vignettres d'ailleurs que des photos!

N'oubliez pas la vidéo du site (voir plus haut)!

Je vais vous trouver d'autres photos!!

Dernière modification par NOVOZAVOD (24-03-2008 06:51:42)

Tonio del barrio
Attention Novozavod, les photos de jounaux payants tels que le Paris Match ne sont pas libre de droits, il me semble ... il est plus juste dans ce cas là de laisser une petite citation de l'article et des liens vers les photos ... Cependant quand il s'agit de tes photos et de rendus (tant que l'agence est cité) tout va bien ...

Malheureuseemnt l'article n'existe pas sur le site Paris Match, il n'y a qu'une vidéo.

Pas grave, j'efface toutes les photos!

merci beaucoup de ta compréhension ... 

Et une photo du démarrage des terrassements:

Russian Tower by RMJM Architects


An international design competition for a new landmark development in Russia's third largest city, Ekaterinburg has been won by an alliance between developer Vector-Stroy and French holding Vinci Construction Grands Projets with UK-based international architectural firm RMJM[...]

http://www.e-architect.co.uk/russia/eka … _tower.htm

Effet de la crise.

UGMK a gelé la construction des gratte-ciels, le personnel de la filiale est licencié. Les gens sont révoltés.

Le 28.10.2008  16 :52

La compagnie minière et sidérurgique d’Oural congèle les projets de construction ambitieux. Comme vient d’apprendre « URA.Ru », la fille d’UGMK la SARL « Ekaterinbourg-City » qui exécutait la construction des gratte-ciels « Iset » et « Oural » a licenciée de-facto une grande partie de son personnel. Les travaux sur le site lui-même, où la fouille est déjà exécutée sont suspendus.

Comme vient d’apprendre notre agence, il a été proposé aux collaborateurs de « Ekaterinbourg-City » (le staff est environ 40 personnes, dont 4 top-managers) de signer les lettres de démission à compter du 30 novembre. Il a été promis aux collaborateurs que le mois de novembre sera payé, bien qu’on leur ait demandé de ne pas venir du tout au travail ce mois-ci. La proposition du personnel de payer l’indemnité pour deux mois (comme prévu par le Code de travail) a été vivement refusée par la direction, et elle a propose une autre solution – personne ne sera licencié, par contre, les collaborateurs travailleront en convenances personnelles au quart de leur salaire. Les horaires de travail se réduisent jusqu’aux 2 heures, le salaire sera de 25% de l’ancien salaire.

Comme informe la source à UGMK, le management de la filiale ne sera pas touché. Les gens sont extrêmement mecontents : « l’optimisation » a touchée les mères-solitaires et les pères de familles. La plupart des gens ont des crédits à payer. Les salaires chez « Ekaterinbourg-City » démarraient à partir de 20.000 roubles, le travail était considéré très prestigieux.

Le service de media du holding de cuivre refuse tous commentaires. Source officieuse d’UGMK dit que les ouvrages de construction déjà commencés seront menés à bon terme et qu’en effet, il a été décidé de renoncer aux nouveaux chantiers.

www.URA.Ru

Pas beaucoup d'avis...

Est-ce que le Hyatt fait partie du projet Ekat City, et si oui, est-ce l'immeuble à droite sur le rendu du post #41

Bien vu!
Oui c'est ce "Glaçon" (dixit V&P) à coté de Ekat City sur le poste #41!

Voilà le projet initial:



Source: www.ekaterinburg-city.com

Dernière modification par NOVOZAVOD (17-12-2008 07:22:11)

La Russie recommence à travailler aujourd'hui après dix jours fériés.
Tout le monde a entendu parler de l'article du "Monde" et de l'interview de Pistre. Personne ne l'a compris!!
Bref, la vérité est moins encourageante...

@Archimonde: ce n'est pas ce que je veux dire!

Simplement ils arrivent à la fin. Il y a donc un immeuble (un bel immeuble) qui existe et est terminé avant les effets de la crise!

Dernière modification par NOVOZAVOD (12-01-2009 16:29:16)