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Croatie
Population : 4,5 millions d'habitants
La Croatie (en croate : Hrvatska) est un État du Sud de l'Europe qui s'étend de l'extrémité orientale des Alpes, sur ses confins au nord-ouest et des plaines panonniennes au nord-est, jusqu'au littoral de la mer Adriatique au sud, en passant par le massif montagneux des Alpes dinariques au centre. Elle est entourée par la Slovénie, la Hongrie, la Serbie, la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro, séparée de l'Italie par l'accès à la côte de la Slovénie. Sa capitale est Zagreb (autres villes : Split, Osijek, Rijeka, Zadar, Slavonski Brod, Dubrovnik, Šibenik, Varaždin, Vinkovci, ...)
Histoire de la Croatie.
La Croatie, indépendante depuis 1991, fut tout au long de son histoire au carrefour de quatre grands espaces culturels, ce qui confère une étonnante richesse à son patrimoine, tant architectural qu’artistique. Outre le caractère slave de ses habitants qui remonte à la fin du VIe siècle, la Croatie a subi les influences vénitiennes sur la côte dalmate d’une part, et les influences austro-hongroises dans les plaines du nord de Slavonie et dans le bassin du Danube d’autre part. Cet héritage vient se superposer à celui préroman – romain et byzantin – plus diffus mais auquel elle doit sa tradition chrétienne, de rite romain, et son alphabet à caractères latins. Le voisinage immédiat de l’Empire ottoman, du XVe au XIXe siècle, dont l’expansion s’est arrêtée en terre croate, a également eu son importance puisque la Croatie en a hérité ses frontières actuelles en forme de « fer à cheval ».
La Croatie contemporaine est également l’héritière du Royaume croate médiéval, d’abord indépendant puis associé en 1102 à la couronne hongroise et en 1527 intégré aux terres des Habsbourg, devenues l'Autriche-Hongrie de 1867 à 1918. Au début du XVe siècle, la province côtière de Dalmatie devient vénitienne pour quatre siècles, puis française de 1809 à 1814, au sein des Provinces illyriennes qui mettent fin à la république de Raguse. Les Croates aspiraient à la formation d'un Royaume Tri-unitaire de Croatie-Slavonie-Dalmatie, dans le cadre de la monarchie austro-hongroise, mais l'Accord austro-hongrois de 1867 laissa la Dalmatie à l'Autriche, tandis que la Croatie et la Slavonie demeuraient en Hongrie.
C'est seulement le XXe siècle qui verra pour la première fois la Croatie unie à ses voisins slaves. De 1918 à 1941, ce fut sous la forme d’un royaume centralisé sous le sceptre d’une dynastie serbe, au sein du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes qui fut renommé en Royaume de Yougoslavie le 6 janvier 1929. (Yougoslavie signifiant Pays des Slaves du Sud). En 1941, après l'invasion allemande de la Yougoslavie, l'État indépendant de Croatie, satellite de l'Allemagne nazie, fut crée sous la dictature fasciste. Par rapport à la Croatie actuelle, cet État était amputé d'une partie de la Dalmatie et de l'Istrie (annexées par l'Italie), mais englobait la Bosnie-Herzégovine. Parallèlement, un Conseil antifascite de la guerre de Libération de Croatie (ZAVNOH) rassemble la résistance croate, au sein des partisans de Tito.
En 1945, la Croatie fut libérée comme le reste de la Yougoslavie par les partisans communistes. Dès novembre 1943, les partisans ont annoncé le projet d'une Yougoslavie fédérale. La Croatie devint un État fédéré au sein de la République Fédérale socialiste de Yougoslavie composée de six républiques.
Le 25 juin 1991, suite aux premières élections multipartistes de Croatie en 1990, celle-ci comme la Slovénie déclare son indépendance. Belgrade ne reconnut pas cette indépendance et au nom de la minorité Serbe de Croatie, comme celle des Serbes de la République serbe de Krajina mena une guerre de conquête sous couvert de pacification. La Croatie fut reconnue internationalement le 15 janvier 1992. La nouvelle armée Croate mena des opérations contre les forces de la République Serbe de Krajina soutenues par l'Armée populaire yougoslave (JNA), notamment les opération éclair en Slavonie Occidentale et opération Tempête pour reconquérir la Krajina. Ces opérations entrainairent l'exode de 150.000 Serbes, principalement vers la Bosnie-Herzegovine. La Slavonie orientale et la Syrmie occidentale furent rendues pacifiquement à la souveraineté croate, en 1998.
Depuis, la Croatie a mené une politique de privatisation, puis s'est ouverte sur l'Union européenne et aux investissements étrangers depuis 2000.
Géographie
La Croatie est un pays en transition dont l'économie est en développement.
La Croatie a une forme particulière qui ressemble à un croissant ou un fer à cheval, ce qui explique qu'elle ait des frontières avec de nombreux pays : la Slovénie, la Hongrie, la Serbie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, et une frontière maritime avec l'Italie dans la mer Adriatique. Les Croates considèrent souvent également l'Autriche comme un pays limitrophe même si, en réalité, la Slovénie les en sépare, en faisant en fait un pays voisin. Son territoire continental est divisé en deux parties non contiguës par le port de Neum en Bosnie-Herzégovine.
Le relief est assez diversifié et contient :
* des plaines, des lacs et des collines dans la partie nord, nord-est (Croatie centrale et Slavonie, une partie de la plaine pannonienne) ;
* des montagnes très boisées dans le Lika et la Gorski Kotar qui font partie des Alpes dinariques ;
* un littoral rocheux le long de la mer Adriatique (Istrie, littoral nordique et Dalmatie).
Il y a plusieurs climats en Croatie. La partie nord-est du pays est plutôt de climat continental, le climat du littoral est plutôt de type méditerranéen, et celui de la partie centrale-sud est montagneux.
Les principales villes croates sont : Zagreb, Split, Rijeka, Osijek, Dubrovnik et Karlovac.
Le pays contient huit parcs nationaux : 3 en zone montagneuse (Paklenica, Plitvice, Risnjak) et cinq en zone côtière (Brijuni (Brioni), Mljet, Kornati, Krka, Velebit) représentant une superficie de 79 320 hectares, soit 7,5% du pays avec comme projet de doubler l'étendue des espaces protégés dans le cadre de parcs nationaux ou d'autres régimes de protection de l'environnement.
Îles : Archipel des Kornati, Liste des îles croates, archipel de Brijuni.
Lacs : Omladinsko jezero, Lacs de Plitvice.
Monts : Mont Učka.
Démographie de la Croatie.
La population de la Croatie est stable depuis la dernière décennie. Le taux de natalité est stable (moins de +/- 1 %), la transition démographique a été atteinte il y a environ cinquante ans. L'espérance de vie moyenne est d'environ 75 ans, et le taux d'alphabétisation est de 98,5%, ce qui est assez élevé.
La Croatie est habitée principalement par les Croates (89,6 %). Il y a également une vingtaine de minorités, dont la plus grande sont les Serbes (4,5 %), tandis que les autres ont moins de 0,5 % chacune.
La religion principale est le catholicisme (87,8 %). Il y a aussi des minorités orthodoxe (4,4 %) et musulmane sunnite (1,3 %). Toutes les autres religions ensemble couvrent moins de 1 % de la population.
La langue officielle et la plus courante est le croate, une langue slave, qui utilise l'alphabet latin étendu par quelques signes diacritiques. Moins de 5 % de la population utilise une autre langue comme langue maternelle. L'italien est langue officielle dans la région de l'Istrie (notamment dans les villes de Pola/Pula, Rovigno/Rovinj, Umago/Umag).
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Croatie
http://www.bibliomonde.net/pages/fiche- … _ent_geo=5
A suivre avec les villes croates...
Zagreb
Zagreb est la capitale de la Croatie.
Elle est peuplée officiellement de 780 000 habitants avec plus de 1 200 000 habitants pour l'ensemble de la région de Zagreb (ville et comitat) (recensement 2001).
Histoire
L'histoire de Zagreb remonte au moins à 1094, lorsque le roi Ladislas décide de fonder un diocèse et construire une cathédrale. Deux sites existent alors, Kaptol au nord (lieu choisi par l'église) et Gradec, place fortifiée située sur les hauteurs (celle-ci représentant aujourd'hui le quartier de Gornji Grad de Zagreb, et l'un des centres historiques les mieux préservés de Croatie).
En 1242, les deux sites subissent les attaques des Tatars. Pour remercier Gradec de lui avoir donné un abri efficace, le roi de Croatie et de Hongrie Bela IV lui offre un bœuf d'or.
Plus tard, des combats éclatent entre le diocèse de Zagreb et la ville libre de Gradec. Le terme de Zagreb apparaît au XVIe siècle siècle pour désigner les deux quartiers, l'ensemble étant devenu le principal centre politique de la Croatie et de la Slavonie. La réunification aura lieu en 1850 par son premier maire, Josip Kaufman.
En 1868, Zagreb devient capitale de la Croatie-Slavonie au sein de l'Autriche-Hongrie. Elle devient ensuite capitale fantoche de l'État indépendant de Croatie, satellite de l'Allemagne du Troisième Reich en 1941. Libérée, elle reste la capitale de la république de Croatie en 1946, membre de la République Fédérale socialiste de Yougoslavie. La république quitte la fédération en 1991.
Géographie
Située au pied du massif de la Medvednica (dont le sommet est le mont Sljeme, qui culmine à 1034 m), elle est construite entre celui-ci et les rives de la Save (altitude la plus basse : 120 m).
Elle est remarquablement bien située, au sud-ouest du bassin de Pannonie, bien reliée avec la mer à un point entre l'Adriatique et l'Europe centrale.
Zagreb est le siège des principales institutions administratives politiques et culturelles de la république croate : pouvoir exécutif (gouvernement et président), pouvoir législatif (le Sabor), autorité judiciaire. L'Université de Zagreb (crée en 1669) est la plus importante du pays.
Place du Ban-Jelačić, au centre de Zagreb
Le Théâtre national
Le musée Mimara
Place Bana Josipa Jelacica
La cathédrale
Centre national des arts
http://img264.imageshack.us/img264/4768 … mednq4.jpg
Sources:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zagreb
www.croatiareport.com/crophotos.html.
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Split
Split est un grand port, industriel et touristique, de la côte dalmate, peuplé de 210 000 habitants, en Croatie.
Cette ville présente la singularité d'avoir été construite à l'intérieur, puis autour, du palais de Dioclétien.
Cet empereur romain - d'origine dalmate - se fait construire un immense palais sur sa côte natale, de 294 à 305. Il y passe sa retraite (voir Tétrarchie). Ce palais, outre les bâtiments résidentiels, comprend thermes, bibliothèque, temple dédié à Jupiter, caserne abritant une garde, et est cerné de remparts. Le tout occupe une surface de 215 m sur 180, soit 39 000 m² (environ 8 stades de football). Le front de mer est encore constitué de l'enceinte du palais. Sur ce front de mer, s'ouvre encore la porte maritime, qui dans l'Antiquité, permettait aux navires d'accoster directement.
Au Moyen Âge, le palais se transforme en ville lorsque les habitants de la cité romaine voisine de Salona (capitale de la province romaine de Dalmatie) s'y réfugient (en 615). Ils établissent de hautes maisons dans ou contre les remparts, ou encore en s'appuyant sur les monuments antiques. Le mausolée de Dioclétien est transformé en cathédrale dédiée à Saint-Domnius ou Duje, patron protecteur de la ville, en 650, le temple de Jupiter en baptistère.
La ville est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité pour son palais de Dioclétien, mais aussi sa cathédrale.
Par ailleurs, la ville abrite le musée Mestrovic, sculpteur croate élève de Rodin.
Sources:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Split
www.dalmatien24.com/orte/split/.
http://www.photoboon.com/tdm/croatiapic … _07_3.html
On continue avec les autres villes de la Croatie...
Rijeka
Rijeka (en italien Fiume, nom utilisé également en hongrois) est la troisième ville de Croatie avec 154 000 habitants (2005). C'est la principale ville portuaire du pays.
Une ville historiquement contestée
Ses habitants sont essentiellement des Croates mais une forte communauté italiennne a vécu à Rijeka jusqu'en 1945. La plupart l'ont quittée après le cession de la ville à la Yougoslavie et sont appelés en italien, Esuli (exilés). En 1920, Gabriele D'Annunzio a occupé la ville qui ne faisait pas partie de l'Istrie annexée par l'Italie et a créé un éphémère État libre de Fiume reconnu par la Société des Nations. La ville fut annexée par l'Italie en 1924 après la signature d'un traité avec la Yougoslavie. Une petite minorité italienne subsiste. Actuellement il y a environ 6000-8000 Italiens. Ils disposent de quatre écoles fondamentales (primaire + collège) et d'un lycée. Depuis plus de 60 ans, est publié le quotidien en langue italienne La Voce del Popolo fondée originalement en 1885.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Rijeka
Zadar
Zadar (en italien, Zara) est une ville de Croatie, en Dalmatie, de 82 000 habitants.
Sur un ancien centre des Liburnes, la ville est transformée en colonie romaine après que ceux-ci aidèrent Octavien dans la première guerre dalmate (35-33 av. J.-C.). Elle fut alors baptisée Iader (variantes Iadera ou Ieader, parfois écrit avec J initial plus récemment - en grec ancien ???da??a ou ???de?a , plus tard ta ???d??a). Sous l'Empire, la ville fut prospère, en raison du commerce du vin et de l'huile. Son toponyme (illyrien) était sans doute Hal Zara. La colonie romaine tombe lors l'invasion des Goths, puis en 538 sous domination byzantine. La domination byzantine s'achèvera définitivement avec la chute de Constantinople. Ce sont alors les Hongrois qui contrôlent la ville avant qu'elle ne passe en 1409 sous la domination de Venise. Pendant quatre siècles, la ville servira à repousser l'invasion des Turcs. En 1797, les Autrichiens s'emparent de Zadar avant qu'elle soit rattachée à la province illyrienne en 1808 par Napoléon jusqu'en 1813 où l'Autriche réoccupe la ville jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. Le Traité de Rapallo donne la ville aux Italiens. La Seconde Guerre mondiale défigure la ville par les bombardements alliés en 1944. Enfin, la ville devient yougoslave, puis croate après l'indépendance du pays en 1991.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Zadar
Dubrovnik
Dubrovnik est une ville de Croatie, peuplée de 48 000 habitants. Elle était connue jadis sous le nom de Raguse et ses habitants, ainsi que ce qui s'y rapporte, s'appellent encore des ragusains.
Géographie
Située au sud de la côte dalmate, à proximité de la frontière avec la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro, la ville-forte de Dubrovnik (Ragusa en italien et en latin) est un des hauts lieux touristiques de Croatie. Cette ville portuaire porte en effet de nombreux témoignages de sa très riche histoire, au travers de ses monuments et de ses rues pavées.
La principale d'entre elles, la Placa (ou Stradun), est une large avenue dallée tracée au milieu de la ville, sur l'ancien marécage qui la séparait du continent. Lorsque la ville s'agrandit au cours du Moyen Âge, elle assécha ce marais et en fit une artère.
Histoire
Moyen Âge et époque moderne
Dubrovnik a été fondée durant la première moitié du septième siècle. Dès sa fondation, la ville a été placée sous la protection de Byzance. En 980, la ville devint le siège d'un évêché. A l'instar de Venise dont elle devint concurrente, Dubrovnik sut tirer partie de sa position côtière pour développer un commerce maritime lucratif.
Elle était gouvernée par un recteur, élu chaque mois. Celui-ci était logé au palais du recteur, où il ne recevait ni amis, ni famille, se consacrant entièrement à sa tâche. La République de Raguse comprenait uniquement les ports de Raguse (Dubrovnik) et de Ragusavecchia (Cavtat) jusqu'en 1120, date à laquelle elle étendit son arrière-pays.
Entre 1180 et 1190, le Grand Prince de Rascie Stefan Nemanja (voir (en) Stefan Nemanja) essaya à deux reprises de s'emparer de la République, sans succès. Entre 1233 et 1242, la République étendit à nouveau ses possessions dans l'arrière-pays.
L'importance de son trafic la conduisit à établir la première quarantaine en 1377 pour se protéger de la peste noire.
Après la quatrième croisade, elle est passée sous la domination de Venise, jusqu'en 1358. En 1358 (traité de paix de Zadar), la République de Raguse reconnut la suzeraineté du roi de Hongrie, à qui elle versa un tribut jusqu'en 1526, après la bataille de Mohács. L'autorité hongroise ne portait cependant que sur les impôts et la flotte et on fait donc traditionnellement débuter l'indépendance de la République de Raguse à1358.
La République reçut l'île de Meleda (Mljet) puis les alentours de Slano en 1399. Entre 1427 et 1451, elle acheta la région des Konavle au royaume de Bosnie.
En 1409 et en 1417, Venise lui contesta le monopole du commerce dans la ville de Drijeva, qui était alors possession du royaume de Bosnie. Elle échoua par deux fois, et Raguse resta maîtresse du commerce du sel (salines de la Neretva), qui passait par cette ville.
En 1416, elle est le premier état européen à abolir l'esclavage et, donc, à interdire le commerce des esclaves. Durant les quinzième et seizième siècles, elle développa son commerce entre l'Europe ottomane et les ports de la Méditerranée. Au seizième siècle, la flotte de commerce de la République comptait 160 navires.
L'avancée turque dans les Balkans, et notamment la conquête de la Serbie, nuit gravement au commerce de la République. Elle signa, en 1442, un traité avec les Ottomans; ce traité autorisait les marchands de Raguse à commercer dans les Balkans, moyennant le paiement d'une taxe.
Farouchement catholique, la République réservait les postes de la magistrature aux membres de cette religion et obligea parfois les Orthodoxes à se convertir. En 1492, elle accueillit toutefois un groupe de Juifs expulsés d'Espagne.
A la fin du quinzième siècle, des conflits opposèrent Venise aux Hongrois, puis Venise aux Ottomans pour le contrôle du marché de Drijeva, nuisant ainsi gravement au commerce des marchands de Raguse, qui en avaient le monopole. Il faut attendre 1503 pour qu'un traité de paix soit signé.
Tout comme Venise, elle offrit de l'assistance à l'alliance musulmane lors de la bataille de Diu contre les Portugais, en 1509, dans l'Océan indien (voir (en) Battle of Diu).
Après 1526, elle paya un tribut aux Ottomans, et ce jusqu'en 1718. Le tribut s'élevait alors à 12 500 ducats par année. La république ne se releva jamais complètement de la crise du commerce maritime en Méditerrannée et du tremblement de terre de 1667 (plus de 5 000 morts).
En 1699, elle céda deux portions de terre à l'Empire ottoman. De cette manière, Venise ne pouvait plus l'attaquer que par la voie maritime, et non plus par voie terrestre.
La puissance commerciale qu'elle acquit ainsi fut la source de la puissance politique qu'elle a su sauvegarder jusqu'à l'annexion en 1809 par Napoléon Bonaparte (incorporation dans les provinces illyriennes dirigées par Marmont puis Fouché).
Époque récente
Le 1er octobre 1991, l'Armée populaire yougoslave attaque et encercle Dubrovnik pendant la guerre d'indépendance croate. Le siège dura jusqu'à mai 1992. La plus grosse attaque d'artillerie eut lieu le 6 décembre 1991, tuant 19 personnes et en blessant 60. Le nombre total de victimes dans cette région est de 114 civils tués, selon la Croix-Rouge, dont le poète croate Milan Milisic (voir (en) Milan Milisic).
De 1992 à 1993, la ville a, par ailleurs, été la cible de tirs de l'armée serbo-monténégrine postée sur les hauteurs de Trebinje, au nord de la ville.
L'attaque contre Dubrovnik visait à compromettre une société politique monténégrine réticente dans les entreprises militaires décidées par Slobodan Miloševic : on avait raconté aux réservistes monténégrins que les "Oustachis" attaquaient le Monténégro, et ils ont mis à sac la région, notamment Cavtat et la vallée des Konavle.
Il n'en existe pas moins aussi un discours serbe contemporain qui prétend que Dubrovnik serait "serbe", sous prétexte que la ville de Raguse a été fondée dans une région envahie par des Serbes au VIIe siècle. Ce mensonge permet aux Serbes de s'annexer des écrivains et des savants dont, occupés par les Ottomans, ils ont cruellement manqué avant le XIXe siècle. Ce n'est donc pas seulement parce que la ville n'est devenue légalement "croate" que par l'accord Cvetkovic-Macek du 26 août 1939 que nombre d'auteurs ont hésité à parler de Dubrovnik comme d'une ville "croate", ce dont ses habitants avaient cessé de douter dès le XIXe siècle : la propagande serbe, relayée en France par des menteurs d'État,notamment sous la Troisième République, a aussi joué un rôle.
Reconstruction
68% des bâtiments de la vieille ville auraient été touchés directement ou indirectement par les tirs d'obus).
La reconstruction s'est déroulée, autant que possible, dans le respect des techniques traditionnelles, tout en appliquant des normes anti-sismiques nouvelles, dans cette région géologiquement instable.
La restauration des toitures fut particulièrement problématique, les matériaux traditionnels n'étant plus disponibles en quantité suffisante. Les anciennes tuiles furent ainsi progressivement remplacées par de nouvelles, bâtiment par bâtiment.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Dubrovnik
123 Tower, Zagreb, Croatia
Croatia's tallest tower
3LHD won the first prize on the competition for the design of a new business tower at the crossroads of Ljubljanska Avenue and Selska road in Zagreb, Croatian capital. The 3LHD proposed project for a skyscraper 123 metres tall, the tallest in Croatia and region. The idea of the work is based on identifying the problem of the lack of public urban space. The analysis of the site showed the existence of two matrices – a modern urban and the relics of the rural which has been absorbed by the city space, showing that neither model has enough quality public space. The 123 Tower will have the state-of-the-art DIAGRID structure. This is a diagonal grid, a structural concept distinguished by maximum strength, safety and cost effectiveness. The 123 Tower will be the first building in Zagreb to use this structural concept. The trapesoidal footprint is column-free, thus, different space schemes are possible. Whilst it is primarily a business tower, public facilities - multi-storey lobby and a museum of the city´s urban development on 30th floor - are planned as integral to the building. It is 44,000 sqm (33,000 above ground) and has garage spaces for 350 cars.
www.worldarchitecturenews.com
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