Et si la problématique c’était un problème de positionnement ?
L’aménagement a été réalisé dans une optique de centre commercial classique, les boutiques retenus finalement (hors restauration liée aux bureaux au dessus) étaient elles spécifiques, indépendantes, moyen haut de gamme, sans locomotive, sans être non plus dans un esprit friche, libertaire et décalé. Une ambiance pas très festive, très propre, un peu sans âme. Le fait que tout ne soit pas commercialisé au démarrage a aussi joué ainsi qu'un gros trou d'air dans la location des bureaux en étage (en train de se résorber, bientôt le plein). La séparation des flux pour les commerces et les bureaux (avec sortie des bureaux principalement par l'extérieur) a joué sans doute un rôle aussi du à une anticipation bien trop optimiste du flux généré par le centre commercial.
Aujourd’hui on y retrouve quelques boutiques temporaires, des survivants et beaucoup de boutiques vides remplacées parfois par des salles de classe pour une école liée à l’immobilier. L'entretien est négligé (vitre brisée,...)
La porosité entre les Terrasses du port et les Docks est faible. La mécanique des Terrasses est celle du Mall des années 60 : le bloc fermé enfermant ses clients dans un tourbillon frénétique de consommation. La terrasse vue mer étant le seul moment de répit autorisé :)
Les options possibles pour les Docks :
– déléguer la gestion a des pro de l’immobilier commercial (Hamerson, Westfiel, Klépierre) dans une optique de relance du centre commercial traditionnel
– réduire la voilure et y mettre des bureaux et autres coworking sur la moitié nord en gardant la restauration en lien avec les bureaux.
– chercher une vraie locomotive commerciale (Eatilaly, groupe Mama, ...) ou muséale pour attirer du monde dans le lieu.
La dimension "caractère" des gestionnaires est peut être aussi un frein à son évolution nécessaire. On sait que le projet était emblématique pour Constructa.
-1 : une nouvelle fermeture
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