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@Marqinho : tu à sans doute raison , Bordeaux doit être très fébrile pour accueillir une architecture nouvelle dans son centre-ville classé par l'Unesco ( je me demande d'ailleurs si ce titre ne va pas encore accentué ce fait ) , mais à Nantes, les bâtiments auxquels tu fait sans doute référence ( le Quartier de la Création, avec le siège du groupe Coupechoux, Enhudura, la Maison des Avocats, le Palais de Justice de Jean Nouvel, tous les programmes d'habitations en R+8/9 le long du Quai François Mitterrand ) sont construits dans un quartier qui à toujours été industriel, avec des usines, des hangars, les Chantiers Navals...ils ne sont pas directement dans le centre ville historique...
@Amart : oui tu à raison, la Rue du Calvaire était réputée avant 1943 pour être la plus belle rue de Nantes, avec ces vaisseaux de pierre Haussmanniens ( du R+5/6 ) , ses Grands Magasins...par chance, sa cousine, la Rue de Strasbourg, fut épargnée, mais ce n'est pas une rue très commerçante, plutôt administrative...on peut encore apercevoir quelques rescapés de la splendeur passée de la Rue du Calvaire avec les No 17,18 19,20,28 et 29....la rue fut reconstruite dans le pure style des années 50, que je trouve d'une pauvreté architecturale affligeante, le seule avantage c'est que la rue à gagner en respiration ,avec 10 m de largeur en plus...j'épargne seulement le bâtiment qui abrite aujourd'hui H&M, Place des Volontaires de la Défense Passive
pour en finir avec ma ville, pour moi le plus grande drame fut le bombardement du "Grand Magasin Decré" un sublime immeuble datant de 1931, de 7 étages, de verre et d'acier, dans le plus pure style Art Nouveau, 2 restaurants, une terrasse, une salle de cinéma...c'était à l'époque le plus Grand Magasin d'Europe , il était réputé pour ses vitrines de Noël qui égalaient celles des Galerie Lafayette du Boulevard Haussmann il à été reconstruit dans un style années 50 , seulement 3 étages, et accueille les Galeries Lafayette ( exit la terrasse, le cinéma les restaurants et les vitrines de Noel )
Avant
Après
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ce classement a justement freiné toute ambition de renouvellement de Mériadeck (cf Cité Municipale, c'est le comble pour un quartier rasé en 1950 qui était typique et on veut conserver tous les immeubles médiocres et peu fonctionnels...?
am
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je connais bien ce quartier ( enfin , en photo ) c'est vrai qu'il aurai besoin d'un sérieux coup de jeune...pas de reclading en vue ? tous les immeubles sont uniquement composés de bureaux ? ou il y a des commerces aussi ?
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le topic du CBD a pas mal d'infos dessus mais il semble que les sioux manquent...
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anakin
oui, je veux bien sur parler de L'ile de nantes mais pas seuleument. L'ile de Nantes est à comparer à nos bassins à flots où comme tu le verra sur le sujet, les projet qui sortent sur ce quartier sont bcp plus conventionels et bcp moins innovants que ceux de l'île de Nantes.
mais il y a bcp d'architecture moderne dans le centre ville de Nantes, de plus ou moins bonne qualité, certe, mais c'est aussi ça la ville et ce qui fait sa richesse. La ville de Nantes acceuille partout, du fait des bombardements et des destructions, de nombreux objets et constructions qui donnent chacun une spécificité aux quartiers nantais. Là où la ville de Bordeaux est très homogène, ce qui explique le classement Unesco, la ville de Nantes est hétéroclite, et les quartiers centraux bien que très proches ne se ressemblent pas.
Dernière modification par invité05 (22-10-2020 12:49:40)
je ne suis pas d'accord, Bordeaux est UNESCO car elle a presque toutes les époques architecturales qui se suivent: médiéval, classique (hélas très peu d'antique gardé), art deco, art nouveau (la maison Cantonnale), Bahaus (Caserne Benauge), urbanisme en barres (Grand Parc), sur Dalle (MDK),... et c'est très (trop) délimité je pense, les transitions pêchent, c'est là le pb...
mais je n'aime pas le moderne ile de Nantes, c'est sinistre sans soleil, la vieille ville est jolie par contre...
am
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Le 2eme volume "Bordeaux Patrimoine Mondial" : Habiter le patrimoine vient de sortir.
Tout aussi intéressant que le 1er volume "La fabrication de la ville".
Près de 500 pages d'infos, graphique, photos pour mieux comprendre comment habiter une ville classée et non une ville musée. Comment une simple îlot est plus que complexe et révèle des trésors...
Si le dernier tome "La ville monumentale" est de la même veine Chantal Callais et Thierry Jammonod auront fait un travail extraordinaire
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oui je l'ai acheté aussi, déjà lu 100 pages, le 1er tome était une mine d'or, celui intéressant, on découvre notamment que nombre des arcades et façades des cours du centre-ville étaient défigurées et ont parfois été reconstruites sur plan historiques ou pas imitation!
A noter le tome 2 du Festin aussi qui sera biennal et parle des projets et chantiers en cours :)
am
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magnifiques photos des archives municipales hôtel Ragueneau, avant leur déménagement à la bastide
http://www.sudouest.fr/2014/12/30/visit … 1-6067.php
am
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Une belle découverte à proximité de Sainte-Croix , ce qui n'est guère étonnant vu le passé historique très chargé du quartier .
http://www.20minutes.fr/bordeaux/193340 … rovingiens
http://www.sudouest.fr/2016/09/29/borde … 1-2780.php
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Des (vieilles ) découvertes aux nouvelles archives municipales :
Une vue du chevet de la cathédrale vers 1840 : à gauche le clocher Pey-Berland dans son état d'origine (sans sa flèche abattue par un ouragan au XVIIIe s.) et la petite rue Saint André aujourd'hui disparue qui longeait le flanc sud de la cathédrale . La tour est encore entourée de maisons canoniales.
A droite la rue qui menait au palais Rohan , bordée de maisons élégantes du XVIIIe s. . Tout ceci a été rasé lors du percement de la rue Vital-Carle.
©Archives municipales de Bordeaux
La petite rue Saint André , en 1865 (photographie d'un dénommé Terpereau ).
Elle sera rasée vers 1880 en même temps que le cloître de la cathédrale :
A droite la cathédrale ( il faut imaginer le cloître derrière le photographe) , à gauche les maisons médiévales , Renaissance et XVII-XVIIIe s. de la rue , au fond le clocher Pey-Berland dans son état ancien :
Aujourd'hui c'est le tram qui circule à la place des maisons .
©Archives municipales de Bordeaux
Détail : la maison du XVIIIe à droite est une des maisons canoniales :
©Archives municipales de Bordeaux
Même rue mais dans l'autre sens :le pan de mur à droite cache le cloître ( on devine les corniches saillantes de l'arc-boutant qui est en biais et qui dépassent) , à gauche aujourd'hui c'est la rue avec le tram , au fond il faut imaginer de nos jours la parvis dégagé devant la cathédrale .
©Archives municipales de Bordeaux
Vue du chevet côté nord : à la place des maisons à arcades à gauche il faut imaginer le petit square replanté récemment et la statue de Chaban-Delmas .
Détail très intéressant : cette photo a été prise après 1851 puisque la blancheur de la flèche et des pinacles par rapport au reste témoigne de sa restauration récente .On ne l'a pas encore surmontée de l'hideuse et lourdasse statue dorée de la Vierge .
©Archives municipales de Bordeaux
Dernière modification par Antares72 (08-10-2016 21:53:07)
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On commence à découvrir les 1ères chapelles restaurées du chevet de la cathédrale , notamment les pinacles , certains justes ravalés , d'autres refaits à l'identique après avoir été abattus en 1999 lors de la tempête (photos début octobre)
Avant même que les deux 1ères chapelles soient terminées , les 2 suivantes voient déjà arriver un nouvel échafaudage avec un impressionnant escalier technique :
Dernière modification par Antares72 (09-11-2016 22:16:34)
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Magnifique, l'un des plus beaux pans de la Cathédrale enfin restauré, çà a un air de Milan d'ailleurs ces flèches, en plus modeste bien sur.
am
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Après les vues d'en bas , prenons de la hauteur (les petites photos c'est le portable les autres un appareil).
Parties hautes des arcs-boutants et pinacles du chevet pas encore restaurées , mais bientôt :
Un pinacle décapité en 1999 bientôt restitué :
A l'origine et jusqu'à très récemment l'eau de pluie s'écoulait dans des rigoles directement sculptées le long des arcs-boutants pour se déverser par les gargouilles :
Mais la pierre étant désormais très usée , exceptionnellement l'architecte en chef des Monuments historiques chargé du chantier de restauration a décidé après accord de la commission de doter ces rigoles de feuilles de plomb . De plus l'eau va maintenant s'écouler dans des gouttières invisibles du sol , laissant les gargouilles tranquilles , certaines étant très abimées :
Parties restaurées et/ou restituées à l'identique (notamment les flèches des 2 pinacles de droite):
Rencontre avec un compagnon-sculpteur :
Ici il explique sa technique de sculpture avec le sommet d'un pinacle dans ses mains . Derrière lui une balustrade restituée à l'identique avec les sculptures des petits pinacles non épannelée , c’est-à-dire tout juste dégrossie et pas encore affinée (comme le morceau qu'il tient d'ailleurs).
Celui du 1er plan est fini .
Au pied de la cathédrale l'atelier des compagnons-sculpteurs de St-Jacques (ouvert pour les journées du patrimoine , il est derrière les palissades métalliques).
Tous ces éléments de pinacles très usés et plus ou moins incomplets ont été descendus (ou l'avait déjà été après 1999 ) pour être copiés par les sculpteurs dans la même pierre. Très dangereux ils ne seront en effet pas remis en place mais désormais entreposés dans les réserves lapidaires de la Drac.
Dernière modification par Antares72 (12-11-2016 09:47:42)
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C'est ce même atelier qui a refait à l'identique un des escalier d'accès du pont de pierre dont j'avais posté les photos de la progression de ce chantier.
Dernière modification par Antares72 (12-11-2016 09:48:38)
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Bonjour,
Merci de nous faire partager vos sujets très intéressants.
Comment avez-vous pu vous rendre sur le chantier de la cathédrale ?
Autre question : pourquoi les éléments de pinacles, une fois restaurés, ne peuvent-ils pas être remis en place ? N'existe t-il pas un moyen de les fixer ?
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ilikearchi a écrit:
Comment avez-vous pu vous rendre sur le chantier de la cathédrale ?
C'était à l'occasion d'une exceptionnelle visite .
ilikearchi a écrit:
pourquoi les éléments de pinacles, une fois restaurés, ne peuvent-ils pas être remis en place ? N'existe t-il pas un moyen de les fixer ?
Comme je l'ai expliqué plus haut , certaines éléments sont nettoyés , consolidés et remis en place , mais d'autres trop dégradés sont remplacés par des éléments neufs sculptés à l'identique . Lorsque la pierre est devenue friable par l'action des intempéries , du gel , de la pollution et aussi l'âge , ces pinacles très fins et élancés deviennent très dangereux : un certain nombre est déjà tombé lors de la tempête de 1999 , d'autres avaient été déposés . Je rajoute que plusieurs pinacles avaient été renforcé au XIXe s. notamment par des barres de fer intérieurement . Ces barres se sont oxydées et ont fait éclater la pierre . Le remède fut finalement pire .
Enfin beaucoup de pinacles avaient disparus depuis longtemps , tombés au cours des siècles : ceux-ci sont donc re-sculptés par rapport à ceux existant toujours .
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L'échafaudage de la 1ère tranche des travaux de restauration du chevet de la cathédrale a été retiré : la balustrade au-dessus des chapelle a été refaite à l'identique , de même que les gouttières de fonte sculptées (peintes en jaune-pierre le long des murs sur la 2nde photo).
Les statues qui étaient sur les petits piédestaux ont disparu depuis longtemps (Révolution).
La flèche d'une de la culée d'un des arcs-boutant , dont les pinacles ont été en partie remplacés.
La gargouille de droite n'a pas été remplacée , car ayant disparue depuis plusieurs siècles , on n'en connait pas le dessin.
L'échafaudage de la 2ème tranche , qui concerne les2 chapelles absidiales Nord :
La chapelle d'axe du chevet , qui fera l'objet de la tranche 3 , et dont les culées d'arcs-boutants ont exceptionnellement conservées leurs statues.
Les 3 tranches de restauration du chevet côté nord , la partie rouge est celle terminée et dévoilée récemment , la partie jaune est celle en cours et la bleue la prochaine (chapelle d'axe).
Je ne sais pas s'il est prévu d'enchainer sur les chapelles côté sud pour le moment , ce plan n'en dit rien en tout cas .
Dernière modification par Antares72 (24-11-2016 20:52:36)
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Magnifique, dommage que la révolution ait détruit autant d epatrimoine religieux, car les sculptures conservées sont très belles.
am
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Un résumé de 45 ans de fouilles archéologiques et de découvertes à Bordeaux :
http://www.sudouest.fr/2016/12/08/borde … 5-2780.php
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Le prestigieux magazine semestriel spécialisé dans l'architecture patrimoniale Monumental du 2nd semestre 2016 vient de sortir , présenté officiellement par Alain Juppé : il est consacré à Bordeaux .
Édité par le Centre des Monuments Nationaux aux Éditions de Patrimoine il est disponible pour 30 € (amazon , fnac ,Mollat , librairies ou directement sur le site des Monuments nationaux).
Article de Bordeaux7:
"« C’est une grande fierté pour la Ville de Bordeaux et ses élus… Mais nous le méritons ! »
Alain Juppé présentait lundi à l’Hôtel de ville le dernier numéro de la revue « Monumental » consacrée à la ville de Bordeaux.
Cette revue scientifique et technique spécialiste des monuments historiques est une référence pour les passionnés et professionnels d’architecture. Elle paraît seulement deux fois par an. Sa dernière édition de janvier 2017 est entièrement consacrée à Bordeaux et la métropole. En 25 ans d’existence, la revue a une fois seulement, dédié un numéro entier à une ville (Arles en 2015). Bordeaux est donc la deuxième cité de France à être mise à l’honneur.
2017 est une année importante pour la ville de Bordeaux sur le plan de l’urbanisme et du patrimoine. Elle fête les 10 ans de son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco pour son unité urbanistique et architecturale. Elle accueillera dès cet été la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) la reliant en 2h à Paris. Enfin elle organise la 7e édition d’Agora, sa biennale d’architecture et de design.
Focus sur la halle de la gare.
A l’origine « Monumental » se concentrait uniquement sur les monuments historiques. Aujourd’hui elle a élargi ses thématiques à l’archéologie, l’urbanisme et l’architecture plus moderne. Pour François Goven, inspecteur général des monuments historiques et rédacteur en chef de la reveu, « Bordeaux est une ville qui croise tous ces champs ». « Monumental » fait notamment un focus sur la cathédrale Saint-André, la Bourse du travail, la grande halle de la gare Saint-Jean, la caserne des pompiers de la Benauge, Les Vivres de l’art ou encore la Cité Frugès à Pessac."
©Clothilde Bru
http://www.bordeaux7.com/bordeaux-actu/ … monumental
Sommaire :
Dossier : Bordeaux
Éditorial par François Goven
Bordeaux, entre patrimoine et développement urbain, par Alain Juppé
Archéologie, état de la recherche, par Dany Barraud
La cathédrale Saint-André
Restaurations et protections
La politique de protection et de réhabilitation du patrimoine du XXe siècle en Aquitaine
Politiques urbaines
Fiche détaillée :
"C’est Bordeaux qui fait l’objet de ce deuxième numéro de Monumental consacré à une ville, après Arles en 2015. Inscrite au Patrimoine mondial depuis 2007 pour son unité tant urbanistique qu’architecturale, elle est l’objet de nombreuses transformations depuis deux décennies. Une véritable renaissance urbaine s’est accomplie avec la réalisation du tramway, occasionnant dans le même temps des opérations d’archéologie préventive qui, à la faveur de découvertes successives, témoignent de la richesse de la ville antique de Burdigala. C’est aussi grâce à l’archéologie et aux travaux de restauration qu’une nouvelle lecture nous est livrée du portail royal de la cathédrale Saint-André. Avec la construction des hôtels particuliers aux XVIIIe et XIXe siècles, la ville classique a remplacé le Bordeaux médiéval, forgeant ainsi le tissu urbain. Celui-ci fait l’objet d’études approfondies et d’inventaires, dans le cadre de la révision du secteur sauvegardé, tandis que le patrimoine protégé de la ville s’est élargi avec la prise en compte des édifices du XXe siècle, aux typologies diverses."
©Editions du patrimoine.
Auteurs :
"Les nombreux auteurs qui ont contribué à ce numéro (responsables de sites et de chantiers, conservateurs du patrimoine, architectes et architectes en chef des monuments historiques, universitaires, archéologues, historiens, restaurateurs, chercheurs, élus etc.) ont été choisis pour leur connaissance précise de l’actualité dont ils rendent compte et dont ils ont souvent été acteurs."
Dernière modification par Antares72 (18-03-2017 18:51:07)
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Journées du patrimoine 2017 obligent , une petite mise à jour des travaux de restauration du chevet (le chevet est la partie extérieure du chœur d'un édifice religieux) de la cathédrale Saint-André.
Après la tranche 1 terminée l'année dernière et concernant les chapelles proche du portail nord , les échafaudages de la tranche 2 sont en cours de démontage et les chapelles restaurées commencent à se dévoiler :
(sur cette 1ère photo on peut deviner qu'un discret paratonnerre a été installé sur la pile d'un l'arc-boutant)
Pendant ces journées l’atelier de sculpture des compagnons-sculpteurs de Saint-Jacques était ouvert à la visite comme l'année dernière.
Éléments de pinacles très érodés et déposés . Des pinacles ont été sculptés à l'identique afin de les remplacer .
On peut voir sur le plus gros morceau une tige métallique totalement oxydée , installée au XIXe s. pour renforcer ce pinacle mais qui a été finalement pire que tout puisque son oxydation a fait éclater la pierre.
Des compagnons-sculpteurs en plein travail : celui de droite taille un morceau de corniche , celui de gauche dégrossit un bloc de pierre qui constituera la base d'un pinacle. Les détails les plus fins de la sculpture seront exécutés sur place une fois le pinacle remonté.
L'échafaudage de la tranche 3 en cours de montage , cette tranche concerne la chapelle axiale du chevet de la cathédrale .
Pour rappel le calendrier des travaux des 3 tranches : la 1ère s'est terminée l'année dernière , la 2ème est en cours de finition et commence à être visible , la 3ème va débuter bientôt.
Les tranches 4 et 5 concernant les chapelles sud ne sont pas mentionnées sur ce plan mais la logique voudrait qu'elles soient décidées en 2018.
Dernière modification par Antares72 (23-09-2017 17:43:29)
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Pour la 2ème année consécutive , la sacristie de la cathédrale était partiellement ouverte à la visite .
Ces pièces , appelées " sacristies neuves" ( en référence à l'"ancienne sacristie devenue Trésor) , ont été édifiées le long de la nef côté sud en 1866 par l'architecte Abadie , après la scandaleuse destruction du cloître en 1865.
Sur cette photo de la fin du XIXème siècle ce sont les bâtiments néogothiques que l'on voit s'étirant du bas à gauche jusqu'au portail : les trois 1ères travées abritent la chapelle privée de l'archevêque et l'actuelle sacristie , les trois travées suivantes en retrait (celles accolées au portail sud) sont (toujours) l'appartement de l'archevêque , du sacristain et des bureaux.
Entrée de la sacristie dans le transept sud :
Derrière la porte un long couloir peint menant tout au bout à une petite chapelle :
La petite chapelle :
Extérieurement elle se situe à droite de la façade inachevée , là où se trouve l'arc-boutant en biais :
Détail des carreaux du sol (avec ici l'agneau symbole de St-Jean Baptiste à gauche et l'aigle de St-Jean l'Evangéliste à droite):
Chapelle privée de l'archevêque (sur la photo en noir et blanc elle correspond à celle qui est dans le coin en bas à gauche):
Revers du mur d'entrée:
Depuis la fin 2016 on peut aussi le Trésor de la cathédrale , dans la salle Marcadé juste restaurée , et qui était jusqu'en 1866 l'ancienne sacristie édifié par l'architecte Poitevin en 1826 à côté du portail nord , dans un style néogothique tellement "archéologique" et soigné qu'il difficile de croire de nos jours que cette partie n'est que du XIXè s.
C'est l'abbé Marcadé qui a donné les objets et tableaux qui constituent aujourd'hui le trésor de la cathédrale , d'où le nom de cette salle.
Pour situer cette salle du Trésor , nous voici façade nord face à la rue Vital-Carle:
Avant restauration :
Après restauration:
Intérieur :
Enfin pour terminer pour la 1ère fois cette année l'orgue était ouvert à la visite (par tous petits groupes , j'y ai renoncé à cause de l'attente ) , à l'occasion de l'appel à mécénat récemment lancé pour reconstruire une nouvelle machinerie et des nouveaux tuyaux qui seront intégralement financés par les dons privés.
Par contre la restauration du buffet sera financée par la DRAC , c'est-à-dire l’État.
A cette occasion l'aspect d'origine sera restitué , rouge et or .
En effet l'aspect actuel en bois de chêne ciré ne date que de 1850 après le drastique décapage subi par les boiseries , décapages très courants à cette époque car à la mode.
(l'orgue du XVIIIè s. de Sainte-Croix avait lui aussi été décapé , il a depuis retrouvé sa couleur verte).
Un montage virtuel permet de se rendre compte de ce que ça donnera d'ici les années 2020 :
Actuellement :
Le projet de restauration qui restitue l'aspect du XVIIIè s.:
© JB Dupont
Une petite comparaison :
© JB Dupont
Si ce sujet vous intéresse :
http://www.classicagenda.fr/nouvel-orgu … -bordeaux/
http://www.cathedra.fr/Orgues.htm#GO
Dernière modification par Antares72 (24-09-2017 21:39:35)
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Bonjour,
Un excellent résumé, quelques remarques pour le compléter si vous le voulez bien.
Il y a trois sacristies sur le modèle de celle ouverte lors des JEP.
- la sacristie de la paroisse (depuis quelques années, les messes de 8 heures en semaine si déroulent, pour la voir vous savez comment faire...)
- la sacristie du chapitre
- la sacristie de l'archevêque dans laquelle vous avez pénétré. Par mauvaise habitude, on l'appelle souvent chapelle du cardinal mais ce n'est qu'une sacristie. Vous avez sans doute remarqué la belle série de fauteuils, et la cathédre du XIXe siècle de style empire : pour votre information, celle qui est aujourd'hui dans le choeur n'est que le fauteuil manquant de la série évoquée précédemment, saccagé dans les années 70 en enlevant la tapisserie, remplacée par un vulgaire velours rouge...
Entre les trois sacristies deux bureaux, aux extrémités les commodités.
Les trois dernières nefs, coté portail sud, sont - un bureau, - un escalier, - le local dévolue autrefois aux ouvriers travaillant dans la cathédrale. Au dessus un appartement pour les besoins du sacristain. Il n'y a pas du tout d'appartement à disposition de Monsieur l'archevêque.
Concernant la salle marcadé, sacristie Poitevin, il faut savoir que cette salle était doublée. La deuxième partie construite devant le portail royal. Elle est détruite rapidement au cours du XIXe siècle.
Enfin avant la Révolution, c'est l'actuelle Chapelle Saint Joseph qui servait de sacristie.
Dernière modification par Gwenael (26-09-2017 18:53:37)
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