Culture - Capitale Européenne de la culture (2013, 2028)

Dites-moi si je me trompe mais il me semble que le systeme d'attribution du titre a changer récement. Il me semble qu'auparavant il n'y avait pas d'appel à candidature. Je crois que c'est le cas pour Lille, Avignon et Paris qui n'ont pas eu de mise en concurrence. C'est ce qui peut expliquer certains choix : Liverpool, Gênes ou Lille.
Mais si aujourd'hui on change de systeme d'attribution en mettant les villes en concurrence c'est que tout est possible et que toutes les villes ont leur chance, à mon avis.

http://ec.europa.eu/culture/eac/other_a … eu_fr.html
....
Une nouvelle procédure de sélection sera mise en place à partir du titre 2013. En effet, une nouvelle décision vient d'être adoptée par le Parlement Européen et le Conseil. Elle encourage les Etats Membres à organiser une compétition entre les villes interessées par le titre, introduit une phase de suivi post désignation, et renforce la dimension européenne de la manifestation

Avant 2013, on proposait une ville. Si elle était d'accord, elle était obligatoirement choisie...

oui exactement!
Ca était un gros coup de boost pour Lille qui a pu grace à cet évenement rénover tous ses monuments, ça était aussi l'occasion de faire connaitre ses atouts et balater en même temps tous les préjugés liés à la région!
tout le monde a un peu raison, effectivement en  travaillant sur ce genre de manifestation qui attire une quantité de monde importante, c'est l'occasion pour les services com et autres services du même genre de s'aguerrir et ainsi d'avoir un acquis pour organiser et promouvoir d'autres manifestations!
Lille sur sa lancée organise moult manifestation culturelle chaque année grace entre autres à l'augmentation du nombre de ses salles. Je pense aux maisons folies qui ont été et qui restent une des réussites....

Comme quoi tout est possible! Toutes les villes ont leur chance! A elles de saisir l'opportunité et de proposer ce qu'il faut pour séduire le jury!

Extrait de La Tribune Le Progrès :

Villes universitaires : Saint-Étienne sur le podium


Selon un sondage L'Etudiant et Version Fémina, la capitale ligérienne arrive en tête des villes universitaires françaises en matière d'équipements sportifs, seconde dans la catégorie «bars, restos, fast-foods» et troisième en matière d'offres de loisirs

Qui l'eut cru ? Saint-Étienne figure parmi les villes françaises universitaires les plus dynamiques. Ce n'est pas nous qui le disons mais les résultats d'un sondage commandé par les magazines L'Étudiant et Version Fémina. Parmi trente et une villes passées au crible, Saint-Étienne décroche la première place en matière d'équipements sportifs (stades, piscines, gymnases). Ce bon résultat ne surprendra pas ceux qui connaissent la vocation sportive du berceau des Verts qui accueillera d'autre part prochainement la Coupe du monde de rugby à Geoffroy-Guichard à l'occasion de plusieurs rencontres.
Plus surprenante, la deuxième place remportée par Saint-Étienne catégorie animation (cafés, bars, restos, fast-foods etc). L'éventail, en la matière, est très large. Enfin, on notera une autre performance : la troisième place occupée par Saint-Étienne pour l'offre en matière culturelle (cinémas, théâtres, concerts, loisirs). L'ouverture prochaine du Zénith et de la salle des musiques actuelles, le Fil, viendra probablement conforter cette excellente position.
« Une reconnaissance encourageante quelques semaines avant le dépôt de notre candidature au titre de capitale européenne de la culture en 2013 » commente-t-on à Saint-Étienne Métropole. « Saint-Étienne s'affirme aujourd'hui en ville prototype européenne à taille humaine ».
En matière de logement universitaire, Saint-Étienne décroche une honnête dixième place sur trente et une villes universitaires. La ville offre cinq mille trois cents logements (studios et 2 pièces) pour mille étudiants. On s'aperçoit que la ville verte abrite de nombreux étudiants qui poursuivent souvent des études en deuxième cycle à Lyon mais gardent leur logement stéphanois (moins cher que l'équivalent dans la capitale des Gaules).

(...)

L'article en entier : http://www.leprogres.fr/infosdujour/loire/908539.html
Saint-Etienne est entrain de devenir une capitale culturelle...

Certes, toutes les villes ont leur chance, mais ce serait encore une fois défendre ceux qui en ont le moins besoin que de nommer Lyon par exemple.

Je comprends cette notion de "besoin" mais j'espère que ce ne sera pas l'unique critère de selection, le mérite ça compte aussi, sinon c'est pas la peine d'organiser un concours. Ce qui compte c'est quand même le contenu du dossier et si le meilleur dossier est celui de St-Etienne j'espère qu'il sera choisi.
Quand on regarde les villes qui ont déjà eu le titre (Paris, Madrid, Athènes, Amsterdam, Berlin, Copenhage, Stockholm, Lisbone, Florence...) je ne vois pas pourquoi Lyon, ou même Nice ou Toulouse n'y auraient pas droit.

LU K, je n'osais pas prononcer le mot "mérite" par pudeur, mais effectivement, il ne faudrait pas que le titre de capitale européenne de la culture tourne trop à la discrimination positive. Il faut que les ville se batten et qu'on récompense leurs résultats dans la course. On ne peut donner une Coupe à l'équipe qui finit en bas de tableau au motif que c'est elle qui a eu le plus grand nombre de fractures ou d'invalides.

Quant à Saint-Etienne, je suis étonné de ne pas la voir en haut de tous les tableaux du classement cité. En effet, si la ville, à cause de son histoire économique, est sous-équipée, sa part d'étudiant pour une ville de cette taille est encore plus faible (20 833 étudiants en 2005-2006 selon le Ministère de l'Education Nationale sur l'agglomération). D'où finalement, un suréquipement mécanique dans tous les domaines par rapport à ce nombre d'étudiants qui devrait garantir encore plus de podium...

En revanche, pour avoir vu ce classement, les critères sont tels qu'ils donnent des résultats très exotiques : des villes comme Limoges ou Besançon devancent nettement Lyon, Bordeaux et Toulouse par exemple.
Regardez juste les critères pris en compte pour le "DYNAMISME-EMPLOI" : http://www.letudiant.fr/etudes/rendezvo … ennes.html

Comme toujours, les résultats suivent la politique des critères choisis :
Ex :

Nos sources :
- Formations : ministère de l’Éducation nationale.
- Logement : CNOUS, CROUS, DDE, DRE, rapport de la Fnaim (2006).
- Emploi : Insee.
- Transport : UTP, sites de villes, UNEF, réseaux locaux de transport.
- Dynamisme : sites des villes, Pages jaunes, Cityvox, Météo France.

Mais cela reste toujours intéressant et chaque ville en apprend beaucoup.

Oui en effet, on retrouve Saint-etienne assez bien classée alors que tout le monde sait très bien dans notre région que cette ville n'est pas une cité étudiante comme Grenoble ou Montpellier. Proportionnellement; nous avons peu d'étudiants, et c'est d'ailleurs selon moi un terrible poids contre le développement démographique et économique de Saint-etienne.

Les formations sur le design ne permettront pas de gagner les 15 000 étudiants qui font défaut à la vie festive locale. Il faudrait que l'on puisse bénéficier de davantage de formations en 3ème cycles, de formations de 1er cycle communes (psychologie...) etc... Et surtout poursuivre sur la voie de la différenciation avec Lyon en n'abandonnant pas l'ESC à l'EM ni Jean-Monnet au Pôle Universitaire Lyonnais.

Saint-etienne a pris la voie d'un renouveau extraordinaire qui se traduira forcément un jour ou l'autre par une victoire démographique et économique. Ce n'est pas le moment d'abandonner nos domaines d'activité stratégique à la concurrence.

Enfin, lorsque j'ai dit que Lyon n'a pas "besoin" de cette nomination au titre de CEC 2013, je me suis mal exprimé. Oui, Lyon a grandement besoin de ce titre pour se propulser définitivement sur la voie d'une métropole européenne centralisatrice pour la région rhône-alpes et le grand Sud-est. Mais si comme vous dîtes, ce titre doit saluer les performances de chaque ville en lice, ou plutôt les efforts qu'elles ont mené proportionnellement à leurs moyens, alors Saint-etienne ou Marseille ont leurs chances.

Le projet strasbourgeois, tiré du site www.strasbourg-2013.eu

Un projet qui prend comme point de départ Gutenberg, qui inventa l'imprimerie typographique à Strasbourg au 15ème siècle, ce qui fut une avancée considérable dans la transmission des textes et des savoirs dans l'Europe de la Renaissance.

L’art est une aventure. L’art anticipe, l’art devine, l’art capte et cristallise les tensions, la mémoire et les désirs de l’homme, dans son être le plus intime et dans ses rêves partagés. Il ne connaît pas de frontières. Il est la langue commune de l’humanité. Il est l’atelier permanent de ses doutes et de ses ambitions les plus grandes, le creuset où s’invente à chaque instant son imaginaire, son destin et son avenir.

Art et aventure est le nom de code visionnaire que donne Gutenberg à son invention géniale de l’imprimerie à caractères mobiles, à l’orée de la Renaissance. En quelques décennies, l’invention de l’imprimerie provoque un bouleversement spectaculaire des consciences et des identités. Au bord du Rhin, pour la première fois, l’Europe se parle à elle-même et parle au reste du monde, librement, démocratiquement, riche de sa diversité.

Art et aventure. Nom de code Gutenberg. Ces quelques mots condensent le concept et l’énergie qui portent la candidature et le projet de Strasbourg 2013, Capitale européenne de la Culture. Le cap de notre projet est clair et ambitieux. Strasbourg 2013 sera l’occasion d’une rencontre sans précédent des artistes et des citoyens autour des grandes questions de culture et de civilisation des générations qui feront, ensemble, l’Europe de demain. A travers l’art, les sciences, le débat démocratique et les défis de l’environnement

Posons ensemble toutes les questions de l’Europe, et de l’Europe dans le monde. Construisons l’Europe des questions, pour aujourd’hui et pour demain. Ce sera un jeu, un travail et une fête.

Avec l’Alsace, la Suisse et le Bade-Wurtemberg, de Bâle à Karlsruhe et jusqu’à Stuttgart , notre région sera le lieu de cette effervescence de la création et du dialogue. L’Europe a fait de Strasbourg le siège des institutions qui portent ses valeurs : la démocratie, la paix et les droits de l’Homme. Strasbourg et sa grande région, carrefour des identités et des civilisations qui inventent l’Europe depuis des siècles, doivent donner à l’Europe la vision et le chemin de son avenir.

L’Europe est née au bord du Rhin. Après deux élargissements de l’Union Européenne, à l’âge d’internet et de la mondialisation, l’intuition visionnaire de Gutenberg est plus actuelle que jamais. La question posée est celle d’une seconde renaissance de l’Europe et notre projet, notre désir le plus fort est de vivre avec vous cette aventure de l’art, de la culture et de la citoyenneté.

Art et aventure : nous rêvons d’une Europe créative, citoyenne, en paix, riche de ses différences et ouverte au reste du monde. Notre candidature est d’abord celle des habitants des deux rives du Rhin. Elle réunit toutes les institutions culturelles de Strasbourg et de sa région, ses entreprises et ses réseaux associatifs et citoyens. Elle est partagée par la Région Alsace, les départements et les villes du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau et le Bade-Wurtemberg. Elle peut aussi compter, avec les 37 villes membres du Club de Strasbourg, sur le soutien enthousiaste d’une Europe élargie, forte de ses différences.

Aventures de l’art, aventures de l’Europe. L’imagination et le dialogue sont au cœur de notre projet. Nous vous invitons à le construire ensemble avec passion, dès aujourd’hui et pour demain

Autre atout en faveur de Strasbourg : il s'agit de la candidature d'une grande région transfrontalière qui concerne tout le Rhin Supérieur, de Bâle à Stuttgart, en passant par Karlsruhe, Fribourg, Mulhouse, et le Land du Bade-Wurtenberg. C'est la troisième fois de l'histoire qu'une ville présente un projet transfrontalier (Lille 2004 avait également entreprit cette démarche).

Le Monde - le 09.09.07

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 039,0.html

Sept villes françaises se disputent le titre de capitale européenne de la culture 2013

Pas moins de sept villes françaises postulent à l'obtention du label Capitale européenne de la culture en 2013. Il est d'ores et déjà acquis que, cette année-là, une ville française et une cité slovaque porteront le titre. Reste à les départager. Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice, Saint-Etienne, Strasbourg et Toulouse espèrent toutes ce label attribué par la Commission européenne. Celui-ci ne donne droit à aucune subvention. Mais, bien utilisé, il peut être un formidable accélérateur de notoriété, d'équipement public et d'aménagement urbain, comme l'a démontré l'expérience de Lille en 2004.

[...]

Petit regard retrospectif du Monde sur Lille 2004, capitale europeenne de la culture et les villes qui se presentent pour 2013 :

Lille portée par son label bien après 2004
LE MONDE | 09.09.07 | 10h54 


Si tant de villes souhaitent devenir Capitale européenne de la culture, elles l'avouent volontiers, c'est un peu à cause de Lille. Le 6 décembre 2003, pour le lancement de Lille 2004, Capitale européenne de la culture, il y avait 700 000 personnes dans les rues : le succès populaire était là, il a duré les douze mois suivants. Mais il a surtout marqué la ville pour longtemps.

Pour Richard Coconier, qui travaille pour la candidature de Bordeaux en 2013, "Lille a produit un effet de sidération : voir cette ville s'affirmer ainsi a stupéfié tout le monde, et de façon durable."

[...]

Pour prolonger l'effet Lille 2004 a été créée Lille 3000, une manifestation à périodicité variable qui s'est tenue à l'automne 2006 sous le titre "Bombaysers de Lille", sur le thème de l'Inde. "40 % du budget de 2006 venait du privé, ce qui était inconcevable avant 2004", souligne M. Dréano, qui rappelle "que l'opération Capitale de la culture avait été bénéficiaire de 2 millions d'euros, ce qui ne s'était jamais vu".

Michel Samson
Article paru dans l'édition du 09.09.07.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 039,0.html

Un petit rappel pour Nice Ville et la Côte d'azur ! http://www.nice.fr/mairie_nice_1073.html

Une vidéo présentant la situation de  Saint-Etienne et l'enjeu de cette candidature :

Petite vidéo que j'ai fait rapidement sur la candidature stéphanoise :

Dans exactement un peu plus d'un mois (15 Novembre) aura lieu le dépôt des candidature des 7 villes Françaises. Le "short-list" saura quand à lui dévoilé le Lundi 31 Décembre. A ce stade de la "compétition", je dirais que mon avis a beaucoup changé. Lyon a autant ses chances de remporter ce titre que Saint-Etienne. Pourtant le concours précise "récompenser une ville pour ce qu'elle fait et non pour ce qu'elle est"...Je suis sceptique...

Moi, ce qui me rend sceptique (avec un 'c'), ce sont tes signatures. Le rouge en gras ou non est réservé à la modération. Merci.

Le Projet de la Candidature Stéphanoise

...l'archipel des possibles

Grâce à la richesse de ses diversités, de ses talents et de ses liens internationaux, Saint-Etienne constitue un véritable archipel. Imaginer er créer la ville européenne de demain devient possible en associant tous les acteurs de la cité dans une demarche commune.

Les thématiques :

Saint-Etienne, une ville forte de ses paradoxes :

Utopies Concrètes : S'inspirer des utopies d'hier qui se sont réalisées pour imaginer les utopies de demain.

Ville Nature : La nature est mise en scène. Elle est "exaltée" dans tous ses aspects et elle s'exprime en ville, avec le minéral.

Saint-Etienne, une ville en mouvement :

Métamorphoses : Une ville en mouvement où tout se transforme, une ville "aimée" par ses habitants et une nouvelle image pour l'extérieur.

Flux et Echanges : Art, science et innovation, 3 piliers historiques et d'avenir pour Saint-Etienne, une ville riche de ses croisements et de ses cohabitatons.

Deux files rouges :

Le design : Capitale du Design, Saint-Etienne démontrera sa vision du design dans l'évolution de la ville et de ses modes de vie.

Le développement durable : Véritable "ADN" de notre dossier, le développement durable sera présent à tous les stades et dans toutes les composantes, projets inclus.

L'OFFRE CULTURELLE

Saint-Etienne, terre d'innovation et de création, possède en son sein de nombreux équipements significatifs à l'échelle nationale et internationale...

Comédie de Saint-Etienne : un des tout premiers Centres Dramatiques Nationaux de France (1947)

Ecole Superieure d'Art et de Design : formation de renommée internationale

Conservatoire à rayonnement régional Musique et Danse "Jules Massenet " : enseignement musical et chorégraphique

Opéra-Théâtre de Saint-Etienne : classé parmi les 5 premiers opéras de France

Palais des Spectales : une programmation contemporaine riche et variée (musique, spectales, etc)

Le premier Zénith de Rhône-Alpes (Septembre 2008)

Une Salle des Musiques Actuelles et Contemporaines (SMAC : Début 2008)

Musée d'Art Moderne : 1er Musée d'Art Moderne et contemporain en région, un des plus riches panoramas de la création artistique internationale du XXème siècle (peinture, sculpture, photographie, design)

Musée d'Art et d'Industrie : trois collections principales : l'armurerie, la rubanerie et le cycle

Site Couriot - Musée de la Mine : dernier site charbonnier préservé du bassin de la Loire

Astronef : 1er planétarium en région Rhône-Alpes

Médiathèque Cinémathèque Municipale de Saint-Etienne : une médiathèque centrale, six médiathèques de quartier, un espace culture multimédia, une cinémathèque et deux bibliobus

Archives Municipales de Saint-Etienne : service public ouvert à tous, elles participent à la constitution de la mémoire stéphanoise et à sa diffusion à travers la conservation et le traitement des fonds d'archives

Cinémas : en complément du travail des cinémas Art et Essai "le France" et "le Mélies", et de la cinémathèque, des associations telles que "Ciel ! Les Noctambules" et "Coxaplana" oeuvrent pour la création et la diffusion cinématographiques

Quelques grands rendez-vous culturels : festival Paroles et Musiques, Biennale Internationale Massenet, festival Piano Passion, festival Avatarium (cultures alternatives), festival des 7 collines, festival Battle Hip Hop, Roches Celtiques, festival Potos carrés, fête du livre, Rhino Jazz festival, festival des Arts Burlesques...

source : dépliant saint-etienne 2013

Qu’est-ce qui fait la spécificité de mon quartier, de ma ville, de mon pays ? Comment est-ce que j’en parle et comment j’aurais envie d’en parler ?

(...)

Je ne suis pas stéphanoise de naissance, je suis originaire de la grande sœur ennemie, Lyon. Je suis arrivée fin 1970, j’avais 12 ans. Passée la surprise initiale d’un climat rude (hiver 70/71 était plutôt froid si je me souviens bien) et d’une certaine grisaille ambiante, je suis tombée en amour pour cette ville et ses habitants. J’ai traversé mon adolescence au lycée, dans certains bars de jeunes, dans les stades, sportive au CASE Athlétisme, et puis en entrant dans la « vraie » vie. Vraie vie qui me fit quitter la ville afin de poursuivre le travail là où il se trouvait. Cependant, ayant gardé ma famille ici, je revenais de loin en loin, sans pour autant prêter attention aux frappantes évolutions de l’urbanisme.
C’est en 2001 que j’ai pu, enfin dirais-je, m’installer et travailler à Saint-Étienne.
Et ce coup de foudre éprouvé lors de mon enfance, m’est revenu intact. Alors parler de Saint-Étienne, revient à parler de ce qui me fascine ici.
J’ai envie de dire que Saint-Étienne est la porte du Sud, qu’elle allie deux caractéristiques remarquables : la convivialité de ses habitants, au sens festif du terme, et le sérieux de ceux-ci quand ils travaillent, s’investissent dans un projet.
J’aime vraiment cette ville et je n’ai de cesse d’en parler autour de moi avec une certaine fierté. Je raconte la formidable reconversion qu’elle a su opérer, elle qui fût industriellement sinistrée dans les années 70/80. Je raconte les grandes places qui coupent l’artère du tram, le kiosque à musique et les fontaines. Je raconte la solidarité probablement issue du passé minier, solidarité qui fait d’elle un endroit où l’on peut se perdre sans crainte, il y aura toujours quelqu’un qui vous accompagnera sur votre chemin. Je raconte que j’aime me promener la nuit et que je n’ai jamais ressenti quelque sentiment d’insécurité. Quelle est de taille humaine et que c’est une métropole faite d’une mosaïque de quartiers. Que les équipements sportifs sont dignes d’une capitale. Que la vie culturelle est intense, riche et pluridisciplinaire. Que le tissu associatif est dense et varié. Toutes choses que souvent les stéphanois considèrent comme normales, mais que je considère comme remarquables, pour avoir vécu dans bien d’autres villes.
Mais aussi, je raconte que j’aime l’idée de faire de Saint-Étienne, une ville jaune, elle qui est restée noire et verte dans la pensée commune. J’aime lever le nez pour contempler les sculptures sur les façades des maisons. J’aime l’accent des stéphanois qui se prend des allures « d’asssssssssent » sur certaines diphtongues. J’aime ses collines environnantes, même quand il s’agit de crassiers qui doucement se recouvrent de verdure. J’aime sa mixité sociale, ethnique et ce que nous en faisons. J’aime son tram et cette longue rue qui la coupe en deux, qui lui fabrique une rive droite et une rive gauche. J’aime l’idée qu’elle culmine aux environs de 600 mètres d’altitude. J’aime la nonchalance des stéphanois, au volant, qui vous fait poireauter quelques fois plusieurs minutes à un feu rouge. J’aime dire que c’est une ville à la montagne et que la montagne, ou l’eau d’ailleurs, sont à une poignée de minutes. Je raconte qu’il y a des clubs de sarbacane à Saint’E, et qu’on peut tout apprendre ou presque.
Et puis, il y a le ruban, le vélo, la fête du livre, la cité du Design, le musée d’art moderne, la collection d’armes, le musée de la mine.
Je pourrais faire une énumération à la Prévert de tout ce qui alimente, en vrac, mon grand panier stéphanois.

(...)

Source : http://www.saint-etienne2013.fr/blog/in … den-parler

Capitale Européenne de la Culture 2013 : Perben soutient Saint-Etienne !

La candidature lyonnaise au titre de capitale européenne de la culture provoque escarmouches et interrogations.

Lyon est candidate au titre de capitale européenne de la culture en 2013. Marseille, Toulouse, Nice, Strasbourg et… Saint-Etienne aussi. Au regard de l'impact revigorant que cela eut sur Lille en 2004, la compétition fait rage entre les villes et devient un enjeu pour les élections municipales à venir. Et une véritable bataille rangée à Lyon. Dans le quotidien Les échos, mercredi 19 septembre, Dominique Perben dénonçait le manque d'ambition de la municipalité quant à cette candidature. Le postulant UMP de déclarer : «Il aurait été préférable d'aider la voisine rhônalpine, Saint-Etienne, qui s'était portée candidate auparavant, à emporter la mise.»

Aussitôt, Patrice Béghain, adjoint à la culture du maire de Lyon, lançait les missiles sous la forme d'un communiqué : «Tous les Lyonnais se sont montrés enthousiastes pour cette aventure et une voix aussi dissonante ne peut que desservir la candidature de notre ville.»

(...)

La rivalité Lyon/Saint-Etienne

Au demeurant, on peut s'interroger sur la rivalité entre les deux villes rhonalpines quand une association aurait pu contribuer au développement conjoint de l'une et de l'autre. «Les textes réglementaires rendent cela impossible» assènent les organisateurs lyonnais. Les textes européens affirment pourtant : «Les villes qui se portent candidates ont la possibilité d'associer un territoire régional». Ce qu'ont fait Marseille avec Toulon et Arles, Nice avec toute la Côte d'Azur ou Strasbourg avec tout le bassin transfrontalier. Ce que n'a pas fait Lyon. (...) C'est ce que semble penser Régis Neyret, acteur essentiel de l'inscription de Lyon au Patrimoine de l'Unesco, qui déclare, en privé : «Patrice Béghain a tué la candidature de Saint-Etienne et a, de fait, anéanti les chances pour Lyon de devenir capitale culturelle.»

L'article en entier : http://www.lyoncapitale.fr/index.php?menu=08&article=2891

Si Lyon se saborde Strasbourg pourrait en profiter à moins que Toulouse, etc.

(enfin pour l'instant c'est surtout Perben qui se saborde )

C'est vraiment très surprenant cette bataille Lyon/Saint-Etienne! Ca va finir par desservir je pense plus Lyon que Saint-Etienne, mais les 2 au final.
Cependant, d'après moi,
si on se base sur un plan régional : Bordeaux, Nantes, Strasbourg et Toulouse n'ont pas de concurrente régionale.
si on se base sur les festivals et événements : Lyon, Marseille, Nantes et Toulouse sont bien placées
si on se base sur la campagne de communications : Marseille, Saint Etienne et Toulouse communiquent plus que les autres (j'ai l'impression).
si on se base sur les équipements culturels toutes les villes ont de quoi présenter
si on se base sur les thèmes abordés, les plus intéressants me semblent-ils sont ceux de Marseille et Toulouse.

D'après moi Saint-Etienne était bien partie, rattrapée par Marseille et Toulouse.

Je pense qu'à la fin de l'année il restera Marseille, Nantes et Toulouse en compétition. AMHA

La rivalité entre Lyon et Saint-Etienne est plus politicienne qu'autre chose, amha. La mairie de Lyon est PS, tandis que Perben et la mairie de Saint-Etienne sont UMP (et la source de l'article, Lyon capitale, est une publication volontiers polémiste )

Nantes n'est pas (plus ?) en compétition à ma connaissance.

En effet Nantes n'est pas dans la compétition. A mon avis cela va se jouer entre Marseille, Toulouse et Saint-Etienne...Qui vivra verra ! Même si les deux municipalités sont opposés sur le plan politique, il faut dire les choses, je trouve ça quand même assez louche que 15 jours après l'annonce de la candidature de Saint-Etienne, Lyon se lance à son tour dans la compétition. Et de plus l'argument qu'elle donne "ça fait 7 ans qu'on s'y prépare"  Une double candidature aurait été donc impossible...(l'a45 est un bon exemple, les élus lyonnais ont souvent controversés le projet et leur argument est pour moi minime en sachant l'ampleur du projet...)

nat42100 a écrit:

je trouve ça quand même assez louche que 15 jours après l'annonce de la candidature de Saint-Etienne, Lyon se lance à son tour dans la compétition.

Euh... les projest présentés par Lyon n'ont pas été faits en 15 jours après le lancement de Sainté dans la course. Il faut simplement voir un hasard de calendrier. La candidature de Lyon s'inscrit tout simplement et logiquement dans la conquête d'une image Européenne de la métropole.
Pour la candidature multipolaire, je pense qu'elle n'est pas réellement possible : une ville est candidate et des événements se déroulent aussi dans les villes à côté, mais la capitale de la culture ne sera qu'une seule ville.
St Etienne aurait-elle acceptée d'être "la banlieue culturelle de Lyon" ?
A mon avis, on parle trop de la rivalité Lyon-Saint Etienne alors qu'il s'agit ni plus ni moins que de rivalité entre deux villes candidates.