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Culture - Capitale Européenne de la culture (2013, 2028)

 
20-10-2007 14:29
nat42100
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Le logo de la Candidature Stéphanoise a été dévoilé officiellement hier après-midi.
Cette évolution marque donc la fin de la préparation du dossier qui sera remis auprès du ministère de la culture avant le 15 Novembre 2007.
Comment le trouvez vous ?
Avant :
http://img81.imageshack.us/img81/9089/banniereculturefc5.gif
Après :
http://img81.imageshack.us/img81/4605/zoomcec1007ma1.jpg

20-10-2007 15:33
jack de mars
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Mignon! en tout cas beaucoup mieux que le précédent!

Ps: Pourquoi toulouse et saint-étienne ont les mêmes chartes couleurs pour leur logo (est-ce obligatoire d'avoir du gris et du mauve dans celui-ci?)

Toulouse:

http://img75.imageshack.us/img75/893/logoavecbaselinejw3.jpg

Saint Etienne:

http://img220.imageshack.us/img220/7720/cec2013182pxtf0.jpg


https://farm8.staticflickr.com/7159/6634546543_c7fef52602_m.jpg

Dernière modification par jack de mars: 20-10-2007 15:35
20-10-2007 16:30
I
invité01
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I

A vrai dire, je ne sais pas si ce sont des couleurs standards. Je ne pense pas.
Ceci dit, le logo de Toulouse 2013 est apparu depuis la création du site et est en fait issu du kit de soutien que l'on peut imprimer, coller, afficher en lien ... pour afficher son soutien à la candidature. C'est une initiative à vocation "populaire" pour essaimer le soutien auprès de la population.

A côté de çà, depuis septembre, est apparu un nouveau logo à vocation plus "spot publicitaire" ou de "campagne officielle" que l'on trouve autant à la télé, qu'aux 4 coins des affiches publicitaires dans la région avec cette forme de culture foisonnante montant au dessus de Toulouse.
http://img98.imageshack.us/img98/9172/aaaa0008jm9.jpg

Dernière modification par tititlse: 20-10-2007 16:31
22-10-2007 11:06
R.T.
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RV d'Salon 13 a écrit:

(Saint-Etienne est avec Marseille)...la seconde ville à accuellir une opération urbanistique (intégrant des projets culturels) d'envergure nationale.
Bonne carte de visite quand même ... et puis la situation de St é au carrefour du centre-sud France (avec Clermont d'1 côté, Lyon de l'autre, Toulouse et Marseille à son sud est originale.

Pourquoi affirmer une chose pareille ? Des opérations urbanistiques de très grande ampleur, il y en a dans toutes les villes de France. Et Paris, et Lyon et Bordeaux, et Toulouse et Nantes, etc ? Il ne s'y passe rien  D3 ? Il n'y a qu'à lire le moniteur chaque mois, il font un zoom sur une opération de renouvellement urbain. Et des Euroméditerannée ou des Confluences, moi j'en vois dans presque chaque ville de moyenne ou grande importance.
Il faut arrêter de croire que parce que quelque chose se fait chez soi et que forcément il y a beaucoup plus de communication dans les média locaux, il n'y a pas la même chose ou mieux ailleurs.

22-10-2007 11:53
tom
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R.T. a écrit:

Pourquoi affirmer une chose pareille ? Des opérations urbanistiques de très grande ampleur, il y en a dans toutes les villes de France. Et Paris, et Lyon et Bordeaux, et Toulouse et Nantes, etc ? Il ne s'y passe rien  D3 ? Il n'y a qu'à lire le moniteur chaque mois, il font un zoom sur une opération de renouvellement urbain. Et des Euroméditerannée ou des Confluences, moi j'en vois dans presque chaque ville de moyenne ou grande importance.
Il faut arrêter de croire que parce que quelque chose se fait chez soi et que forcément il y a beaucoup plus de communication dans les média locaux, il n'y a pas la même chose ou mieux ailleurs.

Les villes de Marseille et Saint-Etienne ont de très grosses aides financières de l'ETAT pour réaliser de nouveaux aménagements, renover des quartiers, instaurer une nouvelle dynamique dans le centre ville. Et sur une longue période. Dans un premier temps, jusqu'en 2012 pour St Etienne.
Ce sont les 2 seules villes de France à bénéficier de ces aides, mais cela ne veut pas dire que les autres villes ne font rien.

22-10-2007 12:03
T
thib8500
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Oui, ça parait effectivement un peu étrange de dire que le chantier confluence n'est pas d'envergure nationale...

22-10-2007 13:06
R.T.
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tom a écrit:

Les villes de Marseille et Saint-Etienne ont de très grosses aides financières de l'ETAT pour réaliser de nouveaux aménagements, renover des quartiers, instaurer une nouvelle dynamique dans le centre ville. Et sur une longue période. Dans un premier temps, jusqu'en 2012 pour St Etienne.
Ce sont les 2 seules villes de France à bénéficier de ces aides, mais cela ne veut pas dire que les autres villes ne font rien.

1) Ce n'est pas ce qui était dit plus haut.
2) Es-tu sûr que ce sont les deux seules villes de France à bénéficier de ces aides (les GPV, il me semble qu'il y en a de partout par exemple) ?

Je ne veux pas polémiquer, les projets marseillais et stéphanois sont très interessants, mais ces affirmations/conclusions/extrapolations m'exaspèrent.

22-10-2007 13:14
nat42100
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Saint-Etienne et Marseille sont les deux villes (hors région parisienne) a avoir un EPA. Pour l'Epa de Sainté s'est plus d'1 milliard d'euros investis sur 15 ans...L'Epa devrait prendre fin en 2021.

Dernière modification par nat42100: 22-10-2007 13:18
22-10-2007 13:17
U
urbatoulousain31
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U
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Oui mais ce ne sont pas les EPA qui vont faire gagner St Etienne ou Marseille pour le titre de capitale européenne de la culture (pour en revenir au sujet) mais bel et bien les programmes, la popularisation ... ... etc y compris les constructions d'équipements culturels (et même s'ils sont compris dans le cadre des aides de l'Etat à Marseille et St Etienne, je pense que pour Lyon Confluences et le futur centre d'art et des sciences de Toulouse, l'Etat met et mettra aussi la main à la poche)!

22-10-2007 19:07
D
dr_arnaud
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D
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celui de marseille "euromeditérrannée" est le plus grand d'europe selon LCM

22-10-2007 21:20
pastis
... avec modération
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urbatoulousain31 a écrit:

Oui mais ce ne sont pas les EPA qui vont faire gagner St Etienne ou Marseille pour le titre de capitale européenne de la culture (pour en revenir au sujet) mais bel et bien les programmes, la popularisation ... ... etc y compris les constructions d'équipements culturels (et même s'ils sont compris dans le cadre des aides de l'Etat à Marseille et St Etienne, je pense que pour Lyon Confluences et le futur centre d'art et des sciences de Toulouse, l'Etat met et mettra aussi la main à la poche)!

Il est évident que ce n'est pas l'importance de l'opération de rénovation urbaine ou la création du CBD qui va faire la différence.

Cependant, Euromed c'est plus que ça. L'EPAEM a permis très tôt de faire du quartier de la Belle-de-Mai un pôle culturel d'importance en transformant les friches en studios, en centre multimédias avec une pépinière d'entreprises et surtout en espace culturel unique en Europe fomrée de lieux immenses dédiés aux artistes en tout genre. Cette forte production et ce lieu innovant avaient d'ailleurs fortement contribué à placer Marseille au palmarès des "nouvelles capitales culturelles" par Newsweek il y a quelques années.

De même, l'EPAEM a facilité les succès grandissants, d'une part de la Fiesta des Suds, devenue la manifestation de musique contemporaine la plus prisée de la région (et qui va pouvoir s'installer de façon pérenne dans un grand hangar rénové, intégré dans le projet de la tour Icade) et d'autre part du festival Marsatac (en mettant à disposition l'esplanade du J4), devenu l'un des principaux festivals électro d'Europe qui songe d'ailleurs à organiser des éditions à Berlin et Montréal.

Bref Marseille a un fort potentiel associatif et culturel de part sa population cosmopolite et sa position de plaque d'échange entre Europe et Méditerranée que l'EPAEM a la mission d'accentuer sur le plan économique mais aussi culturel.

Dernière modification par pastis: 22-10-2007 21:29
22-10-2007 21:35
BoibZ
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Comme cela a été dit précédemment, Marseille et Saint-Etienne sont les deux seules villes françaises hors Région Parisienne à bénéficier d'un Etablissement Publique d'Aménagement (EPA). Ce type de structure n'a rien à voir avec l'ANRU (GPV) par exemple. Saint-Etienne ou Marseille ont aussi des crédits ANRU importants comme beaucoup de villes en France.

Ces deux EPA sont des coups de pouce exceptionnels de l'Etat en faveur du renouvellement urbain d'une cité. Pour Marseille, l'objectif est de la doter d'une centre des affaires majeur sur la Méditerranée, de renforcer son attractivité générale (économique et démographique) tout en lui donnant une place plus importante au sein de l'arc méditerranéen très concurrentiel (Barcelone, Gênes, Valence...) et lui permettre d'acquérir un statut de métropole européenne de 3ème rang au moins.

Pour Saint-Etienne, l'EPA s'inscrit dans une logique de redynamisation de tout un territoire afin que celui-ci apporte le maximum de potentiel au sein d'une région urbaine duopolistique : Lyon/Saint-Etienne. Cette région est un enjeu pour l'Etat puisqu'elle représente la deuxième métropole de l'Hexagone et la seule au potentiel européen de 2ème rang en-dehors de Paris (1er rang avec Londres). L'objectif est de permettre à Saint-Etienne de renouer avec une attractivité économique et démographique, tout en confortant son identité grâce notamment au renforcement du phénomène de métropolisation : Plus d'emplois tertiaires stratégiques, davantage d'étudiants, des équipements de haut niveau dans les domaines culturels ou sportifs (stades, zénith...).

En somme, un EPA est là pour créer des externalités positives, c'est à dire rendre un territoire attractif pour les hommes et les capitaux.


Enfin, pour répondre à la question de savoir si le fait que des villes possèdent un EPA est un facteur clef de succès pour le titre de CEC 2013... Sincèrement je ne le pense pas. Des projets moins supportés directement par l'Etat mais ayant une envergure nationale existent dans quelques autres villes (Confluences à Lyon, Île de Nantes, Euralille 1 et 2, Port-Marianne à Montpellier... etc.). Ce titre sera décerné à la ville qui arrivera à souder sa population autour d'un projet commun. Toulouse me parait pour l'instant la plus à même de le remporter. Je ne crois pas au phénomène du "beauseigne" dans ce cadre. L'Europe choisira la plus belle ferveur, l'exemple de Société à promouvoir, sans avoir forcément à l'esprit des retombées économiques pur une région en particulier.

22-10-2007 22:01
pastis
... avec modération
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BoibZ a écrit:

Comme cela a été dit précédemment, Marseille et Saint-Etienne sont les deux seules villes françaises hors Région Parisienne à bénéficier d'un Etablissement Publique d'Aménagement (EPA). Ce type de structure n'a rien à voir avec l'ANRU (GPV) par exemple. Saint-Etienne ou Marseille ont aussi des crédits ANRU importants comme beaucoup de villes en France.

Ces deux EPA sont des coups de pouce exceptionnels de l'Etat en faveur du renouvellement urbain d'une cité. Pour Marseille, l'objectif est de la doter d'une centre des affaires majeur sur la Méditerranée, de renforcer son attractivité générale (économique et démographique) tout en lui donnant une place plus importante au sein de l'arc méditerranéen très concurrentiel (Barcelone, Gênes, Valence...) et lui permettre d'acquérir un statut de métropole européenne de 3ème rang au moins.

Pour Saint-Etienne, l'EPA s'inscrit dans une logique de redynamisation de tout un territoire afin que celui-ci apporte le maximum de potentiel au sein d'une région urbaine duopolistique : Lyon/Saint-Etienne. Cette région est un enjeu pour l'Etat puisqu'elle représente la deuxième métropole de l'Hexagone et la seule au potentiel européen de 2ème rang en-dehors de Paris (1er rang avec Londres). L'objectif est de permettre à Saint-Etienne de renouer avec une attractivité économique et démographique, tout en confortant son identité grâce notamment au renforcement du phénomène de métropolisation : Plus d'emplois tertiaires stratégiques, davantage d'étudiants, des équipements de haut niveau dans les domaines culturels ou sportifs (stades, zénith...).

En somme, un EPA est là pour créer des externalités positives, c'est à dire rendre un territoire attractif pour les hommes et les capitaux.


Enfin, pour répondre à la question de savoir si le fait que des villes possèdent un EPA est un facteur clef de succès pour le titre de CEC 2013... Sincèrement je ne le pense pas. Des projets moins supportés directement par l'Etat mais ayant une envergure nationale existent dans quelques autres villes (Confluences à Lyon, Île de Nantes, Euralille 1 et 2, Port-Marianne à Montpellier... etc.). Ce titre sera décerné à la ville qui arrivera à souder sa population autour d'un projet commun. Toulouse me parait pour l'instant la plus à même de le remporter. Je ne crois pas au phénomène du "beauseigne" dans ce cadre. L'Europe choisira la plus belle ferveur, l'exemple de Société à promouvoir, sans avoir forcément à l'esprit des retombées économiques pur une région en particulier.


Sauf que l'Etat français sera associé au choix. On peut donc supposer qu'il aura à l'esprit le contexte économique local voire le contexte politique...

Dernière modification par pastis: 22-10-2007 22:08
23-10-2007 01:54
jack de mars
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Il et vrai que le critére financier n'est pas souvent pris en compte et pourtant il devient au fur et à mesure des années sans doute aussi important que celui de la culture... A8


https://farm8.staticflickr.com/7159/6634546543_c7fef52602_m.jpg

23-10-2007 18:14
nat42100
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Capitale européenne de la culture 2013: l’autre derby

Sept à huit villes en compétition dans l’Hexagone, dont Saint-Étienne et Lyon. Confiante, la capitale ligérienne déposera avant le 15 novembre sa candidature. Mais le dossier lyonnais agace

(...)

La polémique est bien là

Parmi les candidats, le nom de Saint-Étienne fait souvent sourire, « Petit Poucet » face à des villes plus huppées et réputées plus attrayantes comme Marseille, Strasbourg, Bordeaux, Nice, Toulouse et… Lyon. Même en culture, nous n’échapperons donc pas au derby, ces deux candidatures pour la région Rhône-Alpes faisant pourtant un peu désordre. « J’aurais préféré que Lyon nous soutienne » dit stoïquement le sénateur-maire de Saint-Étienne Michel Thiollière, la capitale des Gaules « en serait sortie grandie » rajoute-t-il. Sans doute voulait-il croire encore à un désistement lyonnais. Mais la candidature de Lyon a été présentée, hier soir, au conseil municipal, Gérard Collomb sénateur-maire évoquant a contrario un partenariat avec Saint-Étienne. « Nous ne sommes pas dans un rapport de dépendance », rétorque Michel Thiollière. Bref, si elle reste feutrée, la polémique est bien là.

Grenoble soutient Saint-Étienne

Et chacun de fourbir ses armes, de compter ses soutiens : « Grenoble est avec nous » annonce Michel Thiollière, comme si le département de l’Isère, désormais partenaire, pouvait jouer les arbitres… Il y a aussi Clermont-Ferrand, Vichy, la Haute-Loire tout entière, Valence, Montélimar… Et, bien sûr, les quarante-deux communes de l’agglomération de Saint-Étienne. Parce qu’il faut faire sentir que ce projet — collectif — est ancré dans un territoire, en France bien sûr, mais aussi en Europe.

Banska Bystrika en Slovaquie fait partie des premiers partenaires, ainsi que Sofia en Bulgarie, les villes jumelées avec Saint-Étienne et plus loin encore dans le monde : Xuzhou, Nazareth, Des Moines, les villes de Fes et Montréal s’étant déclarées également solidaires. Malgré la difficulté du projet, son coût (1) — un budget de 74 millions d’euros pour Lille, Marseille estime le sien à 100 millions — et le déficit d’image de Saint-Étienne, peut-être même « à cause » de cela, Michel Thiollière veut y croire. Il veut croire en une sélection atypique, qui mettrait en avant une ville moyenne pareille à d’autres en Europe, une ville prototype, « laboratoire d’idées », capable de rebondir malgré les problèmes. Pour Martine Aubry, maire de Lille, le titre de capitale européenne de la culture avait été « une opération formidable de correction d’image ».
C’est sûr, Saint-Étienne en aurait bien besoin.

Les points forts

LE THÉÂTRE

Saint-Étienne s’est ancrée très tôt dans le théâtre, avec Jean Dasté dès 1947, et la Comédie de Saint-Étienne, symbole de décentralisation de la culture, centre dramatique national, est restée profondément attachée à l’image de la ville. Son école est reconnue de qualité, et génère au long des années de nombreuses troupes qui se créent et restent à Saint-Étienne, l’une des villes qui compte le plus de compagnies professionnelles : une quarantaine.

L’ART MODERNE

Plus récent, le Musée d’art moderne, créé en 1987, est le deuxième en France par l’importance de ses collections concernant notamment les trente dernières années, et possède la troisième plus riche collection nationale de design.

LE DESIGN

Cet atout est en train de devenir le point fort de Saint-Étienne, avec une Biennale qui se développe depuis 1998, créée par l’école des Beaux-Arts, et une Cité imaginée par l’architecte allemand Finn Geipel, qui sera originale dans sa conception. Sur le fond aussi elle sera novatrice, réunissant formation, recherche, grand public, culture et économie.

L’ARCHITECTURE

En architecture Norman Foster signe le Zénith de Saint-Étienne (ouverture fin 2008), seul en Rhône-Alpes, tandis que Rudy Riciotti, architecte très « tendance », recalé pour la Cité du design, construira la Maison de l’emploi, Emmanuelle Gautrand la Cité administrative, et Fumikiko Maki imaginera l’urbanisme autour de Châteaucreux.

LA MUSIQUE

Pour une ville moyenne comme Saint-Étienne, avoir un opéra-théâtre est plutôt rare. Outre une biennale consacrée au « compositeur du cru » Jules Massenet, elle assure au moins cinq créations lyriques par an — autant en symphonique — et se positionne quatrième au niveau national en termes de fréquentation. Elle est épaulée par le travail du Conservatoire Massenet qui a obtenu le label de Conservatoire national de région, assurant aussi un volet plus contemporain avec des cours de musiques actuelles. Des musiques actuelles en « bouillonnement » à Saint-Étienne, avec plus de deux cents groupes et une Smac.

LES FESTIVALS

Un festival de chanson française fleurit tous les printemps depuis seize ans avec Paroles et Musiques, un festival de théâtre avec les 7 Collines tous les étés, de voix avec L’Eté musical, de jazz en automne avec le Rhino né à Rive-de-Gier, classique en avril avec les Rencontres musicales en Loire et Piano passion en mai, de musique contemporaine avec l’EOC en mai, de musiques innovatrices en juin, d’Arts plastiques avec la Rue des arts en automne… Enfin une Fête du livre en octobre chaque année.

Le point faible

L’IMAGE

Indéniablement, le point faible de Saint-Étienne est son image de « ville noire » associée à son passé industriel et minier, et à un manque de dynamisme économique.
Le patrimoine architectural peu riche de la ville elle-même en fait une destination touristique peu prisée, tandis qu’un manque de « faire-savoir » sur toutes les évolutions, notamment culturelles, handicape cette ville qui mise sur sa métamorphose.

Nouvelle discorde

Dominique Goubatian

Il y a toujours un sujet qui fâche, pour envenimer les relations entre Lyon et Saint-Étienne. Aujourd’hui, c’est la culture qui s’en mêle. Les deux villes sont candidates au titre de capitale européenne de la culture en 2013. Ce qui n’est pas forcément l’idéal pour décrocher ce fameux label. A l’heure où l’État plaide, depuis plusieurs mois, pour la concrétisation d’une aire métropolitaine lyonnaise englobant Lyon et Saint-Étienne, voilà que l’on se déchire.
Lyon ne veut rien lâcher, alors qu’elle a tout. Inscrite logiquement au patrimoine mondial de l’Unesco, la capitale des Gaules ne semble rien vouloir partager. Sa réputation, son image, son dynamisme sont reconnus au-delà de nos frontières. Alors que Saint-Étienne gravit jour après jour les marches pour parvenir à donner sa véritable image à l’extérieur. Ça marche et le travail accompli porte ses fruits. Il reste à franchir ce petit plus qui placerait, une bonne fois pour toute, Saint-Étienne dans la cour des grands. Devenir capitale européenne de la culture n’est pas un gadget pour la ville verte, mais un élément qui ne peut que l’aider à poursuivre sur sa lancée.
Mais voilà que la politique, et notamment l’horizon des municipales de 2008, vient gripper le processus. Si à Saint-Étienne, la gauche soutient la candidature présentée par Michel Thiollière, à Lyon soutenir la candidature stéphanoise parait être inconcevable. Pourtant, fin septembre le candidat UMP à la mairie de Lyon, Dominique Perben, déclarait (dans Lyon Capitale) « qu’il aurait été préférable d’aider Saint-Étienne, qui s’était portée candidate auparavant, à emporter la mise ». Tollé dans le microcosme lyonnais. Dominique Perben a rapidement rectifié, sur son blog, en précisant que « Lyon a toute légitimité à être capitale européenne de la culture, je regrette simplement que Lyon et Saint-Étienne soient toutes les deux concurrentes. Car à l’échelle de l’Europe, cette concurrence n’est pas constructive... J’aurais aimé que nos deux villes puissent travailler ensemble ». Quant au maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, il ne veut laisser que les miettes à sa voisine stéphanoise en ne proposant qu’un « partenariat avec Saint-Étienne ».
Décidément rien n’est simple entre Lyon et Saint-Étienne, prêtes à en découdre jusqu’au bout, au risque de tout perdre.

L'article en entier :  http://www.leprogres.fr/infosdujour/loire/931865.html

L'article et le témoignage de Dominique Goubatian le rappelle bien : Lyon n'a pas besoin de ce titre, alors que Saint-Etienne...C'est en quelque une raison de "revivre". Cette ville s'en ait tellement pris plein la figure...Mais non le grand méchant loup n'est pas d'accord...Et joue encore les troubles fêtes malheureusement...Et après on parle d'aire métropolitaine et de coopération...ca me fait bien rire  F2

Dernière modification par nat42100: 23-10-2007 18:22
23-10-2007 19:10
I
invité01
Compte supprimé
I

En tous les cas, cette guéguerre risque de desservir les 2 villes de cette même région, car cette polémique n'existe pas entre Marseille et Nice qui sont pourtant dans la même région mais qui rayonnent chacune sur leur micro région.

Ceci dit la popularisation de la candidature est aussi très important. Toulouse fait fort dans ce domaine !

23-10-2007 20:31
nat42100
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La culture ravive la guéguerre Lyon Saint-Etienne

La candidature de Lyon au label «Capitale européenne de la Culture 2013» est soumise à l’approbation du conseil municipal de Lyon, ce mardi. Tandis que Saint-Etienne a déposé sa propre candidature

Après Paris en 1989, Avignon en 2000 et Lille en 2004, Lyon se rêve « capitale européenne de la Culture » en 2013, un label décerné depuis 85 par l’Union Européenne pour « favoriser le rapprochement entre les cultures et les peuples ». « La légitimité de cette candidature s’est imposée autant en raison de l’histoire profondément européenne de la ville que de l’importance de son offre culturelle » explique Patrice Beghain, adjoint au maire de Lyon chargé de la Culture, lequel bosse sur le dossier depuis deux ans.

(...)

Là où le bât blesse, une autre ville de Rhône-Alpes, Saint-Etienne est elle aussi candidate (1). D’où la vélocité de l’opposition à monter au créneau et placer ce dossier sur le terrain politique. Dominique Perben s’était étonné, en septembre, que Lyon ne soutienne pas la candidature de Saint-Etienne, « déposée six mois plus tôt », mais on ne sait sur quel terrain le groupe UMP interviendra ce mardi au conseil municipal, la candidature de Lyon étant soumise à l’approbation des élus (2).

(...)
Les mêmes affirment également que si les statuts retiennent le terme de « compétition entre villes d’un état membre », « Saint-Etienne est une ville amie », que la compétition n’est pas « inamicale » et que si Lyon l’emporte, « une partie de la programmation sera proposée à Saint-Etienne ». En d’autres termes, que le meilleur gagne. Et c’est mieux si c’est Lyon.

L'article en entier : http://www.leprogres.fr/infosdujour/rhone/931847.html

Un peu plus au dessus l'édition stéphanoise de la Tribune le Progrès, et maintenant l'édition Lyonnaise du Progrès. A10
6 mois après Lyon dépose sa candidature...F9  J'éspère très sincèrement que Lyon n'a pas tué la candidature stéphanoise... B10  Est-ce un rêve pour Sainté de prétendre à ce titre ?

Dernière modification par nat42100: 23-10-2007 20:50
23-10-2007 21:04
L
LU K
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nat42100 a écrit:

6 mois après Lyon dépose sa candidature...F9  J'éspère très sincèrement que Lyon n'a pas tué la candidature stéphanoise... B10  Est-ce un rêve pour Sainté de prétendre à ce titre ?

Dans l'article il est aussi indiqué que "Patrice Beghain, adjoint au maire de Lyon chargé de la Culture, bosse sur le dossier depuis deux ans."

Bon, reconnaissons qu'une candidature commune aurai été une bien meilleure idée mais il ne faut pas rêver  aucune des 2 villes n'aurai accepté de jouer le second rôle. Ceci dit, il faut arrêter cette campagne de désinformation de certains stéphanois qui plutôt que de s'occuper de défendre le candidature de leur ville font une fixation sur la candidature lyonnaise, et qui essayent de la discréditer en affirmant que cette candidature vise à faire chi... Saint-Etienne.

Dernière modification par LU K: 23-10-2007 21:05
24-10-2007 01:25
Philippe
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C'est assez drôle, j'ai l'impression que la candidature de Saint-Etienne ressemble un peu à la campagne de com menée par nos deux seuls amis stéphanois sur le thread : ça s'active avec ferveur !  A7
Cet "interville" culturel soulève finalement plus de tensions entre Saint-Etienne et Lyon, là où j'aurais imaginé Marseille-Nice ou Toulouse-Bordeaux car les relations sont beaucoup plus symétriques et équilibrées et donc sujettes à concurrence féroce.
Je trouve en tout cas très touchant tout le "bruit" que nos forumeurs font autour de Saint-Etienne. Mais qu'en est-il hors du forum ? Est-ce que vous avez vraiment l'impression que Sainté est partout ?
Depuis Paris, j'ai l'impression - excusez-moi l'expression - que tout le monde s'en fout. C'est fort dommage.

Dans la presse quotidienne, cette compétition aurait bien vallu au moins un dossier spécial d'au moins 2 pages avec les atouts et handicaps de chaque candidates, les budgets prévisionnels, les spécificités des candidatures... Or, nous n'avons rien jusqu'à présent (à moins que j'ai loupé des articles).
Il est très difficile de se faire une idée de l'importance des candidatures respectives. Quant je lis les atouts certains de Saint-Etienne (festivals, zénith, etc), je ne sais pas du tout quelle ampleur/importance cela peut avoir comparé à des grandes villes (ex : Lyon...). A1

Au fait, j'ai une question à nos amis stéphanois : que pensez-vous vraiment de votre nouveau logo ?
Je trouvais l'ancien beaucoup plus ambitieux. Celui-ci brouille un peu les pistes et je trouve aussi qu'il reprend la charte couleur et graphique (manuscrit) de celui de Toulouse.

24-10-2007 06:55
D
Diagonal
Exclu
D
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Depuis Paris, j'ai l'impression - excusez-moi l'expression - que tout le monde s'en fout. C'est fort dommage.

Dans la presse quotidienne, cette compétition aurait bien vallu au moins un dossier spécial d'au moins 2 pages avec les atouts et handicaps de chaque candidates, les budgets prévisionnels, les spécificités des candidatures... Or, nous n'avons rien jusqu'à présent (à moins que j'ai loupé des articles).

Capitale Européenne de la culture !
Que signifie réellement ce titre ?

Veut on jeter un coup de projecteur sur une ville d'envergure européenne dont l'aura culturelle participe au foisonnement, à la diversité culturelle européenne ?

Il est à craindre que ce titre ne soit qu’une opération locale de mise en valeur culturelle, d’animations, si la ville n’a pas déjà une notoriété européenne .

Dernière modification par Diagonal: 24-10-2007 07:07
24-10-2007 10:10
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LU K
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LU   K a écrit:

nat42100 a écrit:

L'article et le témoignage de Dominique Goubatian le rappelle bien : Lyon n'a pas besoin de ce titre, alors que Saint-Etienne...C'est en quelque une raison de "revivre". Cette ville s'en ait tellement pris plein la figure...Mais non le grand méchant loup n'est pas d'accord...Et joue encore les troubles fêtes malheureusement...Et après on parle d'aire métropolitaine et de coopération...ca me fait bien rire 

[...]

6 mois après Lyon dépose sa candidature...F9  J'éspère très sincèrement que Lyon n'a pas tué la candidature stéphanoise... B10  Est-ce un rêve pour Sainté de prétendre à ce titre ?

Dans l'article il est aussi indiqué que "Patrice Beghain, adjoint au maire de Lyon chargé de la Culture, bosse sur le dossier depuis deux ans."

Bon, reconnaissons qu'une candidature commune aurai été une bien meilleure idée mais il ne faut pas rêver  aucune des 2 villes n'aurai accepté de jouer le second rôle. Ceci dit, il faut arrêter cette campagne de désinformation de certains stéphanois qui plutôt que de s'occuper de défendre le candidature de leur ville font une fixation sur la candidature lyonnaise, et qui essayent de la discréditer en affirmant que cette candidature vise à faire chi... Saint-Etienne.

Hier, j'ai regardé la séance du conseil minicipale de Lyon (sur TLM) et Patrice Beghain, adjoint au maire de Lyon chargé de la Culture, a confirmé qu'en 2005 que Lyon et Saint-Etienne voulaient présenter une candidature commune mais que le réglement empêchait ce genre d'association. Du coup cela ne s'est pas fait. Il a également dit que si Lyon était choisi, Saint-Etienne et la vallée du Gier seraient associé à l'évenement.

Concernant l'avenir de l'aire métropolitaine et de la coopération entre Lyon et Saint-Etienne, elle se met peu à peu en place. De part leur proximité géographique les 2 agglomérations ont un avenir commun. Lyon a besoin de Saint-Etienne pour avoir une taille critique au niveau européen (la RUL compte 3 millions d'habitants) et Saint-Etienne a besoin de Lyon pour "exister" sur un plan national et international. Même si pour l'INSEE les 2 agglos restent distinctes pour le moment (en effet il y a une rupture du bâti entre Givors et Rive de Gier) l' "union" des 2 blocs a déjà commencé, par exemple au niveau des transports avec l'adhésion de Saint-Etienne au projet REAL (RER lyonnais).
A mon avis la cohérence, la concrétisation et la viabilité de cet ensemble Lyon/Saint-Etienne passe par l'acceptation de Saint-Etienne à "reconnaître" qu'elle ne peut être la locomotive de cet ensemble à la place de Lyon. Et, c'est encore un avis personnel, mais la candidature de Lyon au titre de Capitale Européenne de la Culture est légitime en temps que locomotive ce cet ensemble. Juste à titre d'exemple, aurait-on trouvé normal qu'Aix en Provence se présente en même temps que Marseille ? Bien sûr que non, Marseille étant la candidate légitime de l'ensemble Marseille-Aix.

24-10-2007 11:26
R.T.
Tour du Midi
Lieu: Lyon
Date d'inscription: 15-11-2006
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Philippe a écrit:

Je trouve en tout cas très touchant tout le "bruit" que nos forumeurs font autour de Saint-Etienne. Mais qu'en est-il hors du forum ? Est-ce que vous avez vraiment l'impression que Sainté est partout ?
Depuis Paris, j'ai l'impression - excusez-moi l'expression - que tout le monde s'en fout. C'est fort dommage.

Ne t'inquiète pas, tout le monde ici à Lyon se fout completement de cette candidature. Je pense que dans mon entourage, il doit bien y avoir 95% des gens qui ne savent pas que Lyon est candidate à ce truc. Et à limite, qui ne savent pas que ce truc existe !
Ca doit interesser réellement le millier de personnes concernées directement par l'événement, mais les autres..... D5

Il n'y a bien que dans ce forum et dans les journaux régionnaux (hé oui, il faut bien faire vendre du papier) que le sujet est évoqué.

24-10-2007 11:53
L
LU K
Tour First
L
Lieu: Lyon
Date d'inscription: 01-03-2005
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Si personne ne parle encore des candidatures (à part les principaux interessés comme le souligne R.T.) c'est d'une part parceque l'échéance est lointaine (encore 6 ans) et d'autre part parceque tant que les dossiers ne seront pas déposés, les villes ne communiqueront pas sur leur contenu. Je pense qu'à partie du moment ou le contenu des dossier sera révélé, la population s'interessera plus aux candidatures.

24-10-2007 12:38
I
invité01
Compte supprimé
I

Je ne suis pas d'accord avec les derniers messages. C'est bel et bien et en grande partie l'engouement populaire suscité par les festivités ou communications engendrées par la candidature qui peuvent être décisives pour la suite à donner!
C'est bien sur les pré-programmations populaires que le jury va être motivé également. C'est bien joli d'avoir des infrastructures, des pubs dans les journaux locaux, de penser qu'on est dans une ville en révolution culturelle ... ... mais si la population ne se sent pas concernée, je pense que c'est bien dommageable pour la candidature.
Les programmes festifs culturels proposés dans le cadre de la candidature doivent servir à susciter l'intérêt culturel du public.
Si je vous donne l'exemple de "Festa Tolosa" le 10 novembre, https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 05#p135805  on est là dans la logique d'associer la population régionale et de la ville concernée avec les événements culturels proposés pour la candidature qui doivent aussi s'inscrire dans la durée.

Quand on reprend les règles de candidature, elles sont bien explicites.

http://ec.europa.eu/culture/eac/sources … #selection

La nouvelle procédure

La procédure de sélection a donc été modifiée lors de l’adoption de la décision de 1999.  La Capitale européenne de la culture est désignée chaque année par le Conseil sur recommandation de la Commission, laquelle tient compte de l'avis d'un jury composé de sept hautes personnalités indépendantes, toutes expertes du secteur culturel. 
Deux membres du jury sont nommés par le Parlement européen, deux par la Commission européenne, deux par le Conseil de l'Union européenne et un par le Comité des régions. Le Conseil de l'Union européenne prend la décision finale.

Des critères de sélection
Dans le dossier de candidature qu’elles soumettent aux institutions européennes, les villes doivent notamment préciser comment elles entendent (5) :

-Mettre en avant les courants culturels communs aux Européens qu'elles ont inspirés ou auxquels elles ont contribué de manière significative ;

-Promouvoir des manifestations associant des acteurs culturels d'autres villes des États membres et conduisant à l'établissement de coopérations culturelles durables, et favoriser leur circulation dans l'Union européenne ;

-Soutenir et développer la création ;

-Assurer la mobilisation et la participation à la manifestation de larges couches de la population ;

-Promouvoir l'accueil des citoyens de l'Union et favoriser la diffusion la plus large possible de l’événement;

-Promouvoir le dialogue entre les cultures d'Europe et les autres cultures du monde ;

-Valoriser le patrimoine historique et l'architecture urbaine ainsi que la qualité de la vie dans la cité.

Un programme européen
Sur cette base, chaque ville établit un programme de manifestations culturelles d'une durée d'un an, mettant en valeur tant sa culture et son patrimoine culturel que sa place dans le patrimoine culturel européen.
Les villes sont invitées à intégrer ce programme dans un processus dynamique à moyen ou long terme.
Un programme plurisectoriel
Toutes les disciplines artistiques peuvent être représentées dans les manifestations organisées par la Capitale européenne de la culture :
les arts plastiques, la littérature, la musique, l’architecture, les arts de la scène etc.
L’expérience montre que ces manifestions s'organisent le plus souvent autour d'une thématique générale. C’est ainsi que Dublin 1991 a cherché à "amener l'Irlande à l'Europe et l'Europe à l'Irlande" ou encore que Porto 2001 s’est intéressé aux "Ponts vers le futur".
5) - Extrait de l'article 3 de la décision 1419/1999/CE.

http://ec.europa.eu/culture/eac/sources … e1_fr.html

Pour ce faire, les villes retenues déclinent le concept d’une façon qui leur est propre en organisant toute une série de festivités (expositions, spectacles, concerts etc.) tout en veillant à faire ressortir deux idées fondamentales: la richesse et la variété culturelles de l’Europe, d’une part, et le rôle des villes dans la formation et le rayonnement de la culture, d’autre part.../...

Notamment pour Toulouse, si elle est pré-sélectionnée à la fin de l'année, c'est ensuite que l'on va entrer dans un approfondissement du programme avec développement des calendriers festifs, mais aussi dans la programmation de nouveaux équipements culturels avec la création du centre international d'Art et des Sciences qui nous intéressera plus particulièrement ici dans notre forum notamment en volonté d'audace architecturale.

Dernière modification par tititlse: 24-10-2007 12:40
24-10-2007 12:51
R.T.
Tour du Midi
Lieu: Lyon
Date d'inscription: 15-11-2006
Hors ligne

Ce n'est pas en contradiction avec ce que nous avons écrit. C'est juste que pour le moment, d'engouement populaire il n'y a point. Et j'avoue ne pas imaginer comment un engouement pourrait être suscité ici pour ce non-évènement.

 

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